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Agribashing et conséquences ... - Page 2



Dubaisan Dubaisan
22/03/2024 16:34:30
4

CETA:

BRUXELLES, 22 mars (Reuters) -

Emmanuel Macron a minimisé vendredi le rejet par le Sénat français du traité de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne (CETA), affirmant que ce vote serait sans conséquence sur l'application du traité, un "très bon accord" pour l'agriculture.


"Ce vote serait sans conséquences sur l'application du traité" : Ca veut dire en clair: le vote , c'est pour la forme, de toutes façons, le traité sera mis en oeuvre. Servent à quoi les sénateurs? Sont là juste pour faire de la figuration, donner une illusion de démocratie....?

On savait déjà la démocratie très mal en point mais qu'en plus le Président de la république dise clairement qu'il s'asseoit dessus, là , ça laisse pantois....

Allez veauter !!!



  
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gars d1 gars d1
12/03/2024 09:24:35
2

Le bouillon médiatique chaos-phonique orchestré par le parc "PipeauLand" et son Big bang continue :

– Dernière partition en date : L' Autonomie de la Corse.

Avec tout ce bouillon médiatique chaos-phonique : pas doute, les problèmes agricoles vont avoir bien du mal à revenir à la une des merdias… Ils sont maintenant devenus un "non-évènement"

L'important, c'est pas ce qui se passe dans la vraie vie : mais c'est que on réussit à leur faire croire pour l'éviter et léviter…

  
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waine70 waine70
12/03/2024 07:46:22
3

T inquiète !


Y a des élections bientôt.... Et il y aura un autre hiver et le souvenir du dernier....



...

  
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gars d1 gars d1
11/03/2024 19:45:40
3

Tout est fait pour étouffer la colère agricole, après "Le possible mais fumeux envoi de troupes en Ukraîne", on a droit au retour de tous les dossiers médiatiques pour être sur qu'il ne reste plus de place dans les médias pour parler de la crise de revenus agricoles :

• L'interruption volontaire de grossesse (c'est pas d'inscrire la chose dans la constitution qu'il aura plus de médecins pour la pratiquer, sans parler du manque patent d'informations concernant la sexualité, et la contraception…)

• Manoukian au Panthéon (pendant qu'on votait une loi sur l'immigration) et les festivités des 80 ans du débarquement en écran de fumée pour les élections européeennes)

• Le projet de fusion ASN-IRSN

• Le retour du débat sur la fin de vie

• Le vote RN aux européennes

Bref, on s'assure qu'il va couler beaucoup d'encre de partout pour éviter de vrais problèmes de revenus qui touchent beaucoup plus de gens en France que tout ce bouillon médiatique chaos-phonique orchestré par le parc "PipeauLand".

La pollution médiatique promet donc d'être à son comble ce printemps, histoire de bien faire comprendre aux agriculteurs qu'il faut retourner faire les travaux de printemps pour que ça continue à tomber à pas cher dans les assiettes.

Mais on vous dira que tout était prévu au calendrier…

Pitoyable et affligeant…

  
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waine70 waine70
06/03/2024 22:27:35
0

Et tu as bien raison mon Duby.



De mon côté, j ambitionne d'être en mesure de m'en passer dans moins de 2 ans. Comme ça moins de contraintes et d'emm..des .



Ah!

Mauvaise langue que je suis, ils m'on viré aujourd'hui 459€ et des brouettes d'aides PAC. Il en manque encore beaucoup qd même....

  
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Dubaisan Dubaisan
06/03/2024 17:28:41
2

"Je veux dire les aides PAC, celles dont on a droit tous les ans...."

C'est bien là qu'est l'erreur, les "aides de la PAC " ça ne devrait pas exister et être supprimé.

  
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waine70 waine70
06/03/2024 17:21:58
1

Ici,



On attend toujours les aides.



Je veux dire les aides PAC, celles dont on a droit tous les ans parce qu'on est sage.


Certes il y a eu les acomptes, mais on est en mars, chez moi il en manque 1/3 encore....


Paroles, paroles, paroles....

  
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gars d1 gars d1
06/03/2024 16:30:28
1

Pas de trollage médiatique ukrainien en Pologne pour étouffer la colère des agriculteurs au Salon de L'agriculture de la part d'un président qui s'est pris un soufflet.

Annoncé dans certains journaux agricoles du sud-ouest, le retour du bazar est prévu pour bientôt en France en l'absence de mesures réelles : comme d'habitude, on voit qu'on pipeaute beaucoup en haut lieu, l'instant c'est de troller pour gagner du temps jusqu'à ce que les agriculteurs n'aient le temps d'aller manifester avec les travaux de printemps…

Pitoyable et lamentable…


Des milliers d'agriculteurs en colère manifestent à Varsovie, quelques policiers blessés
Actualité publiée le 06/03/24 16:17


Des milliers d'agriculteurs en colère, lançant des fumigènes et allumant des feux, ont manifesté mercredi à Varsovie contre les règles environnementales de l'UE et les importations bon marché d'Ukraine, a constaté l'AFP.

La police, qui compte des fonctionnaires blessés, a arrêté une douzaine de manifestants.

Les manifestants ont tenté de pénétrer sur le terrain entourant le Parlement et ont lancé des pavés contre un cordon de policiers, selon la police.

"Une douzaine de personnes ont été arrêtées. Certains manifestants ont tenté de franchir les barrières sécurisant la zone du Sejm (Diète, chambre basse du Parlement, ndlr). Ils en ont été empêchés", a écrit la police sur le réseau social X.

Lors de la manifestation, des agriculteurs ont été rejoints par le syndicat Solidarité et des chasseurs.

Ils ont également bloqué avec leurs tracteurs une partie des autoroutes menant vers la capitale polonaise et d'autres axes à travers le pays.

- Passages avec l'Ukraine bloqués -

Depuis début février, ils bloquent également les passages frontaliers avec l'Ukraine, mettant à mal les relations entre les deux pays alors que la Pologne compte parmi les plus grands soutiens de Kiev depuis le début de la guerre en février 2022.

"Je veux produire de la nourriture saine mais on importe des produits de moins bonne qualité que les nôtres avec lesquels on ne peut pas rivaliser en termes de prix", déclare à l'AFP Jan Kepa, propriétaire d'une exploitation dans le sud-ouest de la Pologne.

"Nous avons toujours de l'espoir mais nous manifestons depuis plus d'un mois et, pour le moment, il n'y a aucune solution qui nous satisfait. En fait, on ne nous propose rien", ajoute-t-il.

Tomasz Stachow, propriétaire d'une ferme d'une dizaine d'hectares dans le sud de la Pologne, veut "avant tout vivre dans la dignité".

"Et pour l'instant, les prix sont en dessous du seuil de rentabilité", explique-t-il à l'AFP, qualifiant d'"absurde" le Pacte vert, un bouquet de législations environnementales pour décarboner l'Union européenne et préserver ses écosystèmes.

"Ce sont des réglementations absurdes auxquelles les agriculteurs doivent se conformer, ce qui ne fera qu'aggraver la situation et augmenter les coûts de production et les prix des produits", ajoute-t-il.

Pour calmer le jeu, le Premier ministre polonais Donald Tusk n'a pas exclu la semaine dernière une fermeture temporaire de la frontière polonaise aux échanges de marchandises avec l'Ukraine.
Il a également appelé Bruxelles à introduire des "sanctions complètes" sur les produits agricoles et alimentaires russes et bélarusses qui ne sont toujours pas concernés par l'embargo européen, une revendication soutenue par Kiev.

Une rencontre entre M. Tusk et les agriculteurs polonais est prévue samedi.

  
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waine70 waine70
01/03/2024 11:32:21
1

C'est vrai que de mon côté,



g toujours évité de faire ces emprunts de "CT" qui comme tu dis gars d'Ain, finissent par devenir du LT qd les choses se compliquent.


G préféré louer ma maison et aller vivre dans un de mes appart.


Maintenant ça va...

  
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voxpop voxpop
01/03/2024 10:14:56
3

Aux niveau des interets, le preteur de la corde gagnera en longueur la valeur de l'etirement consecutif au poids du corps. Dans le monde des affaires tout benefice est bon a prendre, si negligeable soit il !

  
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JCROIPLU JCROIPLU
01/03/2024 10:11:31
3

Et prêter une corde, c'est possible aussi. Une fois pendu la veuve pourra rendre la corde.

  
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gars d1 gars d1
01/03/2024 10:05:30
3

Quand la dette de court terme devient progressivement de la dette de moyen puis de long terme

Les mesures bancaires annoncées, ça change pas grand chose aux difficultés du monde paysan et notamment que les prix de marchés des productions sont trop bas et ne permettent pas d'absorber les hausses de coût.

C'est pourtant assez simple et c'est juste une histoire de calcul : Si je ne peux rembourser maintenant et que je fais un tas de dettes plus loin, si les conditions de marché ne s'améliorent pas, ça revient à faire grossir la dette de moyen terme et à être de nouveau confronté à une difficulté financière supplémentaire… donc plus tard, mais plus importante.

Pas beaucoup de choses qui bougent depuis le pipeautage des élus au salon pour tenter de dissiper le malaise.


Les banques vont faire des gestes pour les agriculteurs en difficulté

AFP Publié le mardi 27 février 2024

Les agriculteurs en difficulté vont pouvoir retarder d'un an le paiement de leur dette bancaire, rééchelonner leurs échéances et bénéficier de prêts à taux préférentiels, a annoncé mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à l'issue d'une réunion avec le secteur bancaire.

Le ministre a évoqué « la possibilité pour ces exploitations agricoles en difficulté d'avoir un différé de paiement d'un an de leur dette », puis un rééchelonnement de la dette allant jusqu'à trois ans.

Les exploitations en grande difficulté pourront en outre bénéficier de prêts à taux préférentiel, « entre 0 et 2,5% en fonction de la situation des exploitations », a-t-il ajouté devant des journalistes.

Certaines banques ont déjà commencé à proposer des prêts avantageux aux exploitants, ne se privant pas de communiquer sur ces initiatives commerciales en marge du Salon de l'agriculture.

Bruno Le Maire a dit vouloir « apporter des solutions immédiates aux entreprises agricoles les plus en difficulté, celles qui ont de réels besoins de trésorerie et qui appellent aujourd'hui au secours, et qui ont besoin qu'on leur apporte des réponses immédiates et concrètes ».

Des conseillers dédiés dans chaque département vont « regarder la situation de trésorerie de chaque exploitation agricole (...) dans les heures qui viennent », a-t-il précisé.

Le président de la Fédération bancaire française (FBF) Nicolas Namias a promis « le dialogue le plus personnalisé avec nos clients agriculteurs ». « Tous nos conseillers dédiés à l'agriculture sont aujourd'hui disponibles et en dialogue avec nos clients agriculteurs », a-t-il insisté.

Bruno Le Maire a également indiqué que la garantie par l'Etat de prêts aux agriculteurs, à hauteur de 2 milliards d'euros, serait mise en place dès le mois de mai et non en juin comme prévu initialement.

« L'enjeu est fondamentalement de limiter les garanties demandées à nos clients agriculteurs et de mobiliser d'autres types de garanties apportées notamment par les pouvoirs publics », a commenté Nicolas Namias.

  
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gars d1 gars d1
27/02/2024 15:46:37
1

On étouffe bien la colère agricole en jouant de la cornemuse médiatique désaccordée au possible

Outre la panthéonisation qui est tombée à pic pour faire diversion avant le salon de l'agriculture, et après l'échec cuisant de la tenue d'un grand débat, la stratégie est à la reprise en main du crachoir médiatique et au pourrissement de la crise comme précédemment usité…

On occupe surtout le terrain médiatique pour éviter que la fronde des agriculteurs qui demandent des comptes, des mesures et un prix juste pour tout ce qui est produit se retrouve en tête de gondole.

Plusieurs moyens utilisés par les chefs de la reculade en marche :

• Salir le mouvement en amalgament à chaque prise de parole la fronde des agriculteurs au salon à une démonstration de force orchestrée par le rassemblement national, pour aussi miner le terrain du RN aux "européennes"

• Annoncer l'hypothèse d'un envoi de troupes en Ukraîne : Même si on ne peut rien faire sans les autres membres de l'Europe et de l'Otan, ça va faire couler beaucoup d'encre et laisser place à beaucoup de contradictions politiques exprimées partout.

De quoi largement étouffer les revendications agricoles, le relais médiatique des opérations de manifestations des agriculteurs et l'expression d'opinions sur la crise agricole. La Manif à Bruxelles n'a fait que l'objet de courtes brèves aux journaux télévisés de TF1 et France 2.


Pitoyable et lamentable…

  
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gars d1 gars d1
27/02/2024 09:22:05
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La mobilisation continue en Espagne, après la manifestation géante dans les rues de Madrid.


Frontière bloquée par les agriculteurs espagnols : l'autoroute A9 fermée ce mardi à partir de Leucate

Lundi 26 février 2024 à 16:10

Conséquence de l'opération de blocage prévue ce mardi par les agriculteurs espagnols, la circulation vers l'Espagne sera totalement coupée sur l'autoroute A9 à partir de Leucate (Aude).

La circulation s'annonce de nouveau chaotique ces prochains jours entre la France et l'Espagne. Les agriculteurs de Catalogne prévoient de bloquer la frontière entre la France et l'Espagne ces mardi 27 et mercredi 28 février. Plusieurs points de passage seront ciblés, et notamment l'autoroute AP-7 à la Jonquère, à partir de 8h.

"L’heure de fin du mouvement n’est pas connue à ce stade mais ce dernier pourrait durer 48 heures. La circulation des véhicules légers et des poids-lourds sera impossible à la frontière franco-espagnole sur l'AP7-A9 dans les deux sens", annonce la préfecture de l'Aude dans un communiqué.

Les autorités ordonnent donc les mesures suivantes :
• Pour les voitures circulant vers le sud sur l'A9 : sortie obligatoire à Leucate dans l'Aude. les automobilistes devront ensuite emprunter le réseau secondaire.
• Pour les poids-lourds circulant vers l'Espagne : interdiction d'emprunter le réseau secondaire (RD115, RD900, RD914, RD66 – ex RN 116, sauf desserte locale). Ils seront stockés sur l'autoroute entre Le Boulou et Leucate pour ne pas paralyser la circulation, en attendant la levée du blocage.

"D’importantes perturbations de circulation sont à prévoir sur le réseau secondaire. Il est recommandé de reporter vos déplacements dans le secteur et de vous tenir informés de l’évolution de la situation sur les comptes et réseaux officiels", recommandent les autorités. Surtout que d'autres passages-frontière seront bloqués par les agriculteurs espagnols, notamment en Cerdagne et Vallespir (col d'Ares).

  
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gars d1 gars d1
27/02/2024 09:18:43
1

La lutte continue en Pologne, un convoi de tracteurs bloque l'un des points autoroutiers frontaliers parmi les plus importants pour les échanges routiers avec l'Allemagne.


Des agriculteurs polonais bloquent un passage frontalier avec l'Allemagne

AFP • 26/02/2024 à 16:12


Des agriculteurs polonais ont bloqué lundi un point de passage frontalier avec l'Allemagne pour protester contre les réglementations vertes européennes et l'importation des céréales ukrainiennes vers l'UE, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des tracteurs ont été installés à partir de dimanche en travers de l'autoroute A2, bloquant ce point de passage important, situé au sud de la petite ville polonaise de Slubice, séparée par le fleuve Oder de la ville allemande de Francfort-sur-l'Oder.

"Nous, agriculteurs polonais, sommes ici car nous n'acceptons plus les régulations vertes de l'Union européenne" et "l'importation incontrôlée de céréales venues d'autres pays de l'UE", a déclaré à l'AFP Christopher Janicki, un des manifestants.

Le blocage, qui devait initialement durer 25 jours, devrait toutefois prendre fin à la mi-journée, les agriculteurs ayant changé d'avis après des discussions avec la population locale, selon les organisateurs.
Des protestations d'agriculteurs se déroulent depuis plusieurs semaines en Pologne, les fermiers bloquant des routes à travers le pays et les postes frontaliers avec l'Ukraine.

La Pologne compte parmi les plus grands soutiens de l'Ukraine depuis le déclenchement de l'offensive russe en février 2022.

Mais leurs relations ont été empoisonnées ces derniers mois par des contentieux commerciaux, notamment par l'ouverture, par Bruxelles, des frontières européennes aux produits agricoles ukrainiens qui, selon les agriculteurs polonais, ne respectent pas les normes de l'UE.

"Les agriculteurs polonais ont leurs entrepôts pleins et ne peuvent pas écouler leur marchandise", a déploré M. Janicki. "Si on ne peut pas vendre de céréales, on ne peut pas gagner d'argent et poursuivre notre production", a-t-il ajouté.

Des cas isolés de denrées agricoles ukrainiennes déversées sur les routes ou sur les voies ferrées ont aussi été enregistrés près de la frontière polono-ukrainienne.

Vendredi, le gouvernement polonais a indiqué à l'AFP que Varsovie et Kiev étaient "loin d'un accord" sur l'importation des produits agricoles ukrainiens.
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a de son côté déclaré que l'Ukraine se réservait "le droit d'appliquer des mesures de rétorsion".

  
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gars d1 gars d1
26/02/2024 19:21:09
2

Ce qui ressort du jour à Bruxelles… C'est bien maigre !


Les ministres européens soutiennent les propositions de simplification des charges administratives des agriculteurs mais réclament plus

Les ministres européens de l'Agriculture ont soutenu lundi à Bruxelles les propositions de la Commission pour réduire les charges administratives des agriculteurs, mais ont aussi demandé d'aller plus loin dans la révision du cadre réglementaire.

En vue de cette réunion, la Commission a formulé la semaine dernière une série de mesures à court terme pour réduire la charge administrative.

Ainsi, les obligations de maintien des prairies permanentes devraient être assouplies cette année pour les éleveurs en reconversion, afin qu'ils ne perdent pas de revenus. De même, une tolérance serait accordée aux agriculteurs ne respectant pas les exigences de la PAC en raison d'épisodes climatiques extrêmes. Les exigences de déclaration seraient allégées et un recours à l'imagerie satellitaire contribuerait à réduire "de jusqu'à 50%" les visites de contrôle.

Le Conseil (États membres) "a convenu que cela allait dans la bonne direction : ce sera le tout premier pas concret pour répondre rapidement à certaines préoccupations des agriculteurs au niveau européen", a commenté le ministre belge David Clarinval, qui présidait la réunion. "Mais ce n'est pas assez", a-t-il ajouté.


  
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gars d1 gars d1
26/02/2024 19:18:52
1

17 H 00 à Bruxelles
La police a évacué les derniers agriculteurs, qui promettent de revenir la semaine prochaine


La police a évacué lundi après-midi les derniers agriculteurs qui s'étaient regroupés autour d'un feu dans la rue de la Loi à Bruxelles pour que les pompiers puissent éteindre l'incendie. Plus tôt dans la journée, les manifestants avaient mis le feu à une montagne de plastique et de pneus près de la place Schuman, ce qui avait provoqué d'importantes étendues de fumée noire dans le quartier européen.

Les agriculteurs ont abandonné après quelques pressions et ont promis de revenir la semaine prochaine. Les déchets des agriculteurs en colère (paille, pneus de tracteur, boîtes de conserve vides...) sont le témoin silencieux d'une protestation bruyante.

  
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gars d1 gars d1
26/02/2024 19:15:50
1


On en parle bien trop peu, mais c'est important… Et le "modèle" s'est exporté en France au détriment de l'agriculture familiale depuis plusieurs années. Il empoche de grandes quantités de subventions de l'agriculture au détriment des petites exploitations…

Crise agricole: les sociétés de gestion dans le collimateur

Les sociétés de gestion sont dans le collimateur de toutes les parties. Le but: les virer des accès aux primes PAC. Pour cela, il faut redéfinir le statut de "l’agriculteur actif" et ce sujet concerne aussi les agriculteurs pensionnés.

Les sociétés de gestion agricole peuvent se faire du souci quant à la viabilité de leur modèle économique. Tant du côté des ministres que du côté des syndicats agricoles, tous semblent vouloir les voir dégager des campagnes. Ou, en tout cas, ne plus leur permettre d’accéder aux primes de la PAC. Ces sociétés d’exploitation travaillent la terre pour le compte de propriétaires et, sous le couvert d’un agriculteur actif, ils empochent les primes européennes en réalisant de plantureux bénéfices.


Publié le 21-02-2024

https:// www.lavenir.net/actu/societe/2024/02/21/crise-agricole-les-societes-de-gestion-dans-le-collimateur-JEURJ4XYZ5DDBIBAPQMEAR26JM/

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Un article en complément du sujet pour expliquer ce que c'est…

Ces sociétés qui gèrent des exploitations pour autrui
Ils ne possèdent ni foncier, ni machines agricoles, mais ils gèrent des exploitations agricoles, souvent de grandes cultures, et sont rémunérés en partie sur la marge dégagée. Ce sont les gestionnaires d'exploitations agricoles, un métier en développement qui consiste, pour quelques sociétés, à gérer des terres pour le compte de propriétaires de foncier, en faisant appel à des entreprises de travaux agricoles.

Publié le 5 janvier 2017


Confier sa ferme à un tiers qui en assure la gestion est une démarche qui se développe dans les régions d'élevage.

Comme le révélait le magazine Réussir Grandes Cultures en mai 2016, d'après les recherches menées par la chercheuse de Toulouse Geneviève Nguyen, 12 % des exploitations françaises de grandes cultures seraient gérées par un tiers, de A à Z. Si leurs propriétaires conservent le statut d'agriculteur, au quotidien ces fermes sont gérées par des entreprises de travaux agricoles ou par des sociétés de gestion d'exploitations agricoles. Ces dernières sont plus rares, et en plein développement depuis une quinzaine d'années en France.Elles ont pour nom Ag'Conseil02, Terréa ou Agriland et proposent de faire l'intermédiaire entre les propriétaires de foncier agricole qui voudraient déléguer, et les entrepreneurs de travaux agricoles. Ces sociétés se rémunèrent généralement par un forfait à l'hectare (entre 40 et 60 euros/ha en fonction du temps consacré) et un pourcentage de la marge agricole (de 1 à 15 % selon les entreprises). « Il y a autant de contrats que de clients », explique Damien de Riberolles, responsable d'Agriland en France.

« 50 % d'agriculteurs,50 % d'héritiers »
La typologie de leur clientèle est relativement large. Ce sont des agriculteurs en place, des retraités, des personnes qui viennent d'hériter ou des investisseurs qui veulent diversifier leur patrimoine, expliquent-ils. « En France, 50 % de nos clients sont des exploitants qui ont déjà mis des bottes mais se sont spécialisés, rapporte Damien de Riberolles. Certains se sont lancés dans le commerce de pommes de terre, d'autres ont de multiples casquettes au syndicat ou à la chambre d'agriculture, d'autres ont des projets hors agricoles. Et 50 % de nos clients ont hérité et veulent garder leurs terres libres de bail ». Selon Damien de Riberolles, de plus en plus de retraités veulent garder leurs terres libres de fermier. « Avant, quand le fils ne voulait pas reprendre, les agriculteurs vendaient, explique-t-il. Depuis un an ou deux, ils veulent garder le lien. Même pour une rémunération de 50 ou 60 euros de l'hectare, ils le gardent. C'est une certitude d'emploi, une possibilité de se retourner ». Plus généralement, la terre apparaît dans ces investissements comme une activité suffisamment lucrative pour être déléguée, mais pas assez pour s'y consacrer soi-même. « On se pose beaucoup de questions sur le capital investi en agriculture, explique Alexandre Lemaire, dirigeant de Terrea, en Seine-et-Marne. Le rapport est de 3 % en céréales ; les gens ne souhaitent plus investir de temps, ils estiment que ça leur rapportera plus de développer une autre activité ».

« C'est amené à se développer »
Ces sociétés ne possèdent ni foncier, ni machine agricole. Elles se positionnent comme des compléments aux entreprises de travaux agricoles, qui effectuent les travaux. « Pour être un vrai conseiller, il ne faut pas être juge et partie, explique Alexandre Lemaire. Si le labour n'est pas bien réalisé par les entreprises de travaux agricoles, mon rôle à moi, c'est d'alerter. Nous défendons les intérêts du propriétaire exploitant ». Alexandre Lemaire exerce ce métier depuis une quinzaine d'années. Il a monté sa société il y a sept ans, qui gère aujourd'hui 3500 hectares. « On a remarqué que dans les grosses entreprises de travaux agricoles, l'aspect technique et conseil était délaissé et que cela avait un impact économique sur l'exploitation, explique-t-il. Nous avions aussi eu des demandes au préalable, de gens qui préfèreraient ne plus avoir de salariés. »
Agriland a été créé en Belgique en 1985 par trois propriétaires qui se sont rencontrés au service militaire et voulaient garder leurs terres libres de bail de manière transparente, retrace Damien de Riberolles. Ils gèrent aujourd'hui 12 000 hectares en Belgique, un peu moins de 3 000 en France. « Quand je suis arrivé en France, on m'a dit : vous avez un métier d'avenir, rapporte-t-il. Bon, certes, c'est amené à se développer, mais je ne fais pas une croissance à deux chiffres ! »

« La majorité du risque est prise par l'agriculteur »
Investis dans la gestion de l'exploitation et associés aux résultats, on pourrait presque parler d'eux comme des agriculteurs. Mais ils s'en défendent. « Moi je suis un conseiller, un prestataire de services. Il y a toujours un agriculteur, explique Alexandre Lemaire. Je prends une partie du risque économique sur mon service, mais la majorité du risque est prise par l'agriculteur, qui continue à agir comme un agriculteur normal ».
La situation devient encore plus complexe lorsqu'ils gèrent des exploitations dont une partie des terres se trouve en fermage. Certaines sociétés choisissent de ne pas intervenir chez les fermiers, considérant que l'exploitant en fermage prend un risque de résiliation de son bail par le propriétaire. D'autres en revanche considèrent ce schéma comme parfaitement légal.

L'activité se développe dans les régions d'élevage
Si elle s'est développée dans le Bassin parisien, la gestion pour autrui n'est plus l'apanage des grandes cultures. Agriland a ouvert une filiale dans l'Ouest, il y a un an et demi. Sur ces territoires de polyculture-élevage, Agriland intervient dans des exploitations diversifiées, qui veulent se concentrer sur l'élevage, et déléguer complètement les cultures. D'ailleurs dans les plaines, un gestionnaire peut intervenir dans des exploitations qui conservent du matériel et où travaille déjà un chef de culture. « On intervient en conseil, pour conforter le chef de culture qui est en day to day », explique Alexandre Lemaire.
Comment se répartissent les rôles entre le propriétaire et le gestionnaire ? « C'est moi qui commande les intrants et qui vends les céréales, mais la facture d'achat ou de vente est validée par les agriculteurs, explique Damien de Riberolles. Le gestionnaire fait un tour de plaine tous les dix jours. Il envoie un SMS à l'ETA et à l'exploitant. Ils viennent ou non, et je leur fais un reporting ». Les gestionnaires vont jusqu'à orienter les choix futurs de l'exploitation. « Nous agissons comme un gérant de société qui doit prendre des décisions, même structurelles, explique Alexandre Lemaire. Partir en bio, développer les cultures industrielles, se regrouper avec des exploitations voisines. Mais c'est toujours l'agriculteur qui a la décision ».

  
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gars d1 gars d1
26/02/2024 19:13:13
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Manifestation agricole à Bruxelles ce ce jour
La police déplore trois blessés au sein de ses rangs et plusieurs incidents à la manifestation des agriculteurs

La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles (PolBru) compte trois policiers blessés lors de la manifestation des agriculteurs, a-t-elle annoncé lundi.

Elle indique également que les manifestants ont incendié une quantité importante de pneus de voiture et de paille près du barrage rue de la Loi à la hauteur de la rue du Taciturne, et que des pneus et de la paille en feu ont été jetés sur la chaussée d'Etterbeek depuis le pont de la rue de la Loi.

"Usage a également été fait de gaz lorsque certains manifestants ont voulu forcer le dispositif de la police avec des tracteurs. Une enquête a été immédiatement lancée pour identifier les émeutiers, sur la base de l'analyse des images. Un certain nombre d'incidents mineurs se sont également produits, mais sans conséquences", ajoute la police bruxelloise.

Verlinden demande à la police d'identifier les émeutiers

La ministre de l'intérieur, Annelies Verlinden, demande aux agriculteurs qui manifestent à Bruxelles de respecter la police. Elle demande aux officiers d'identifier les émeutiers, surtout s'ils vont à l'encontre des ordres de la police et si des personnes sont blessées.

Des centaines d'agriculteurs sont à nouveau descendus dans la capitale lundi. Ils font campagne depuis des semaines pour obtenir de meilleurs prix pour leurs produits et moins de réglementations. Plusieurs dizaines d'agriculteurs ont cherché la confrontation avec la police en utilisant leurs tracteurs. Ils ont également lancé des poteaux et des bouteilles et mis le feu à des pneus.

"Si les agriculteurs sont autorisés à se rassembler à nouveau à Bruxelles aujourd'hui pour faire entendre leur voix et réclamer du respect et de l'attention pour leur travail et leur avenir, ils devraient également faire preuve du même respect à l'égard des nombreux policiers qui mènent la manifestation dans la bonne direction", a répondu le ministre Verlinden à X.

"Notre police est avant tout engagée dans le maintien et le rétablissement de l'ordre public. Mais je demande aussi aux forces de police d'identifier les émeutiers, surtout lorsque les ordres de nos policiers ne sont pas respectés et que des personnes sont blessées. Le droit de manifester nous est cher, il doit donc être traité avec respect", a déclaré le ministre.

  
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waine70 waine70
26/02/2024 18:59:08
1

Non!


le tracteur. Ca passe partout ...

  
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Forum de discussion Général

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