Pesticides: conflits de voisinage et dialogue de sourds
Cours temps réel: 8 022,41 -0,01%| Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Puisque Mr est un spécialiste, il aurait du comprendre du béotien que je suis en la matière, qu'il s'agissait de "Vespa mandarinia" qu'en chinois on appelle "tahuangfeng" cad en traduction littérale : "la grande guêpe jaune" mais qu'en France les médias, y compris Wikipédia classent comme "frelon asiatique". Insecte jaune et brun qui fait entre 5 et 6cm de long, espèce invasive, qui s'attaque aux ruchers en y faisant des dégâts considérables. Elle n'a pas, ici au moins, de prédateurs naturels, à l'exception d'un seul oiseau genre mésange mais de la taille d'une très grosse draine et dont je ne connais pas le nom scientifique.
Les nécotinoïdes sont des produits essentiellement utilisés en Occident, assez peu en Chine parce que les paysans chinois n'ont pas les moyens de les acheter eu égard à leur coût. Par contre ils ont développé et depuis très longtemps leur propres insecticides sélectifs notamment contre cette guêpe ultra dangereuse (du à son violent poison la "mandarotoxine") , y compris pour l'homme (pour info environ 50 à 60 décès en Chine chaque année après piqûres).
Quant à la chenille processionnaire, je n'en connais... que 2 sortes celle du chêne et surtout celle du pin, ayant vécu une partie de mon enfance à côté d'Arcachon, ville qui est bordée de forêts de pins maritimes. Pour avoir aussi bien connu un cousin de mon grand père qui était à l'époque (dans les années 1950) résinier dans ces forêts de pins, mr le spécialiste ne m'apprend rien du tout sur la chenille processionnaire.
Par contre la chenille dont je parle et qui n'a pas d'équivalent (à ma connaissance) en France, prolifère ici au printemps dans toutes les espèces d'arbres à l'exception du camphrier et des bambous qui pour ces derniers sont des plantes herbacées et non des plantes ligneuses.
On se passera de tes préjugés débiles sur les expats: Notre Dame des Landes doit parfaitement te convenir...
Quant aux routes de la Soie...La Chine propose et il se trouve que de nombreux pays, y compris en Europe de l'est notamment ... trouvent ces propositions plus intéressantes que celles des pays de l'Europe de l'Ouest. Rien à voir avec les méthodes post colonialistes des adeptes de la Françafrique;
La Chine ne donne pas de leçons; les français enfin certains français, incultes, eux n'arrêtent jamais.
Avant de critiquer Xi Jing Ping ou les chinois, apprends donc déjà à parler le chinois couramment; On en reparlera après si ce jour arrive….
Message complété le 03/10/2019 03:17:47 par son auteur.
tes préjugés débiles et jaloux
|
Répondre
|
Le frelon asiatique s'attaque en priorité aux abeilles en culture (tu ne le savais pas)
Forcément que non.
Ce n'est pas une espèce invasive d'Asie contrairement à l'Europe ! (mais bien essayé)
Pour ta gouverne le frelon d'Asie ne s'attaque pas qu'aux abeilles mais joue un rôle majeur contre les pyrales du buis !
Pyrales du buis (espèce venant d'Asie)
Et d'ailleurs il existe un prédateur redoutable, et d'autres toujours autant utiles (mais tu ne le savais pas)
Ce sont des espèces naturelles (les oiseaux, dont la Bondrée apivore)
Toujours mieux que les insecticides ! (il me semblait que la politique agricole chinoise avait changé... faut croire que non !)
(bien qu'en France non plus d'ailleurs)
Oh pauvre chou, tu t'es fait brûler par un ravageur ? Bah nous au printemps on n'a toujours des processionnaires (même pas urticant, mais qui créer des nécroses irréversibles, voir même tuent nos amis à 4 pattes.)
Les néonicotinoïdes c'est eux les responsables du fléau de la disparition des insectes dont les abeilles !
Pas les frelons ! (ils ont toujours existé)(pas les insecticides)
Les expats ce sont les plus forts, ils se sentent toujours mieux ailleurs, car ils ne sont pas liés d'origine aux pays où ils se trouvent, ils ont toujours choisi l'expatriation économique car moins chers ailleurs.
(L'herbe est toujours plus vertes chez son voisin)
L'arrogance elle est dans le déni et l'inculture dans les écrits, j'adore te relire ! j'approuve tellement ton ignorance !
Message complété le 02/10/2019 16:34:13 par son auteur.
Je voulais préciser :
Chenille processionnaire < prédateur mésange (par ex)
Quant à la Chine donneuse de leçon, c'est bien Xi Jinping qui disait :
Nous ne ferons pas pareil que l'Occident ?
Et pourtant la route de la Soie c'est le même principe !
|
Répondre
|
Ai regardé et vu le "reportage" sur la pollinisation manuelle. Oui ça se pratique. Mais les raisons de la disparition des abeilles données dans la vidéo sont comme d'habitude pour les reportages concernant la Chine, superficielles, partielles et finalement partiales.
Entendu parler du frelon asiatique des fois? Malheureusement c'est le plus gros destructeur d'abeilles et un fléau; les pesticides utilisés le sont essentiellement pour le détruire car il pullule partout.
Et il n'y a pas que lui mais bien d'autres insectes également ravageurs y compris une chenille terriblement urticante (maomaochong) qui si on la laisse se développer empêche même de se tenir quelques secondes sous l'arbre qui les portent tellement l'air est rempli de ce produit urticant qui occasionne de vraies brûlures et des démangeaisons insupportables pendant plusieurs jours…(j'ai testé...).
Le prêt de ruches et d'abeilles est devenu un commerce, mais lorsque les agriculteurs ne peuvent y recourir ils ont mis au point cette technique de pollinisation des fleurs, simple, économique, rapide et aussi efficace que des abeilles. Mais bien sûr, eux sont "à la ramasse" .
Pour information, la Chine et les chinois ne se permettraient pas "de donner des leçons" ce dont vous ne vous privez pas.
Les expats (et nous sommes un peu plus de 3 millions dans le monde entier) en ont marre d'entendre, de lire ou de se faire sermonner par des incultes dont l'arrogance n'a d'égal que leur ignorance.
|
Répondre
|
Sous développé faut pas pousser !
Inconscient Oui !
La technologie Chinoise est pleine de prouesse (bien au delà de certains pays Occidentaux dont la France)
Mais c'est vrai répondre en diagonal c'est une spécialité des Expats !
En attendant la Chine n'est que le reflet de l'Occident ! mais elle n'arrive pas à faire mieux, ce qui en conclusion ne lui permet pas de donner des leçons, mais elle a encore beaucoup à apprendre !
Pourquoi je cite la Chine, parc que Robespaul en parle !
|
Répondre
|
Bonjour Robespaul,
Oui mais en France, la grande majorité des gens pense encore que la Chine est un pays sous-développé à tous points de vue et surtout technologiquement et de plus rempli d'arriérés inconscients des problèmes environnementaux.
|
Répondre
|
Et ta stupidité on peut la réduire !
Heureusement qu'il y'a des méthodes alternatives qui font de belles preuves de réussite !
D'ailleurs ce sont des méthodes anciennes !
Ils doivent être totalement à la ramasse non ? (enfin les chinois surtout)
Et pour preuve :
Bon visionnage ! (bien que ce ne sera pas le cas)
Message complété le 02/10/2019 10:23:41 par son auteur.
A distribuer des subventions autant quelles aient un but louable, rentable, propre et respectueux pour tous !
|
Répondre
|
|
Répondre
|
mais les français sont ils capables de copier sur les chinois ? il est largement permis d'en douter .
|
Répondre
|
Quand ses voisins viticulteurs pulvérisent, elle ferme les fenêtres et n'étend plus le linge dehors. "Dans ces moments-là, il suffit que je les regarde pour qu'ils se sentent agressés". Et un jour, l'agriculteur est sorti de ses gonds sur les réseaux sociaux.
Depuis Valérie (prénom modifié à sa demande) a saisi son avocat pour injures publiques. "On n'a pas le droit de se plaindre et on doit supporter parce que, vous comprenez, c'est leur métier", s'agace cette habitante du Beaujolais.
Valérie assume être une farouche opposante aux pesticides et s'étonne de la façon dont les habitants subissent aux beaux jours des épandages fréquents sans protester.
"Les gens qui s'interrogent sur ces produits sont surtout des néo-ruraux ou de nouveaux habitants du Beaujolais", analyse une autre famille du vignoble, qui a, elle aussi, requis l'anonymat.
Sa maison est à une vingtaine de mètres de la première parcelle. Et pour elle, la consultation publique qui vient de se terminer sur les distances de traitement ne changera rien.
"Le problème, c'est le mode d'épandage: ils utilisent des espèces de canon oscillant à l'arrière des tracteurs qui pulvérisent sur une distance de 50 à 80 mètres". Du coup, la famille a dû déplacer son jardin pour être moins exposée. Et a lancé avec quelques autres habitants une association pour tenter de faire de la médiation.
"On demandait des choses simples : est-ce que vous pouvez envoyer un SMS avant de traiter ? Est-ce que vous pouvez pulvériser à l'atomiseur et pas au canon ?".
Mais très vite les viticulteurs ont claqué la porte de "Bien vivre ensemble en Beaujolais", association qui s'est constituée sur les communes de Marchampt et Quincié-en-Beaujolais.
Cette structure a quand même permis à chacun de s'exprimer, ce qui est déjà beaucoup.
"C'est vrai qu'on ne sait pas très bien communiquer. Mais c'est compliqué car on est souvent jugé avant même de traiter", remarque Michel Joux, président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes.
- Agressé sur son tracteur -
Ses troupes ont été particulièrement marquées par l'agression en mars d'un céréalier dans l'Ain voisin. Ce dernier était en train d'épandre de l'herbicide quand un riverain l'a agressé dans la cabine de son tracteur, lui assénant une dizaine de coups de poing au visage et le blessant à l'oreille.
L'agresseur a été condamné à six mois de prison avec sursis fin août à Bourg-en-Bresse.
Mais depuis, l'agriculteur n'est plus serein. "Maintenant, même s'il n’y a que de l’eau dans le pulvérisateur, on est pointé du doigt. Même si ce sont des oligo-éléments ou des engrais qui sont épandus, les gens vont tout de suite penser que ce sont des pesticides ou bien sûr du glyphosate", expliquait Jérôme Arrambourg au quotidien régional Le Progrès, en marge du procès.
Le coeur est lourd dans les exploitations où on souffre de "l'agro-bashing", la critique incessante des pratiques agricoles. Beaucoup pointent l'urbanisation galopante qui a rapproché les habitations des champs.
Certains dénoncent aussi les contradictions du grand public, qui veut profiter de la nature sans ses désagréments, rappelant les conflits autour des bruits de la campagne.
Et que dire de ce qu'a vécu un agriculteur de Loire-Atlantique, contacté par des voisins qui lui ont réclamé un épandage d'insecticide pour lutter contre une prolifération de punaises !
"On est en semis direct; on préserve la biodiversité; on favorise justement tous ces insectes, tous ces micro-organismes. Là, les voisins ont appelé parce qu'il y en avait de trop", s'étonne encore Fabien Denis, par ailleurs président des Jeunes agriculteurs des Pays-de-la-Loire.
Dans le Bordelais, où la question se pose de longue date, certains conflits ont accouché d'une réelle volonté de cohabitation. Comme à Parempuyre où un château viticole s'est engagé à se convertir au bio, après des mois de contestation d'un collectif de parents d'élèves contre le projet de reconstruction du collège voisin.
Et en Gironde, il n'est pas rare désormais que des viticulteurs préviennent le voisinage avant épandage.
© 2019 AFP
|
Répondre
|
Suivez les marchés avec des outils de pros !