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Désolation et inquiétude chez les apiculteurs italiens

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deckard6 deckard6
07/10/2019 10:36:41
0

...

  
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fipuaa fipuaa
06/10/2019 11:50:03
1

l’Europe étant gérée par des financiers dont la seule politique est celle à court terme celle du "après moi le déluge" que peut on espérer de ces pauvres types?

  
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gars d'ain gars d'ain
06/10/2019 11:29:14
0

Disparition des abeilles : comment l’Europe a renoncé à enrayer leur déclin

Depuis l’introduction des insecticides néonicotinoïdes, il y a moins de trente ans, les trois quarts des populations d’insectes volants ont disparu. Cet été, l’Union européenne a renoncé à protéger rapidement ces pollinisateurs.

Le Monde : Par Stéphane Foucart Publié le 27 août 2019 à 05h38

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/08/27/disparition-des-abeilles-la-derobade-de-l-europe_5503163_1650684.html

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Voir l'article ai lien indiqué...

  
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gars d'ain gars d'ain
05/10/2019 10:53:01
1


Depuis de nombreuses années en exposant les produits alimentaires que je réalisais dans mon entreprise et dont les matières premières étaient principalement issus de la pollinisation, j'ai eu l'occasion d'avoir un stand d'exposition à coté de nombreux apiculteurs, et j'ai toujours aimé échanger sur des métiers qui sont finalement très complémentaires dans la valorisation du végétal.


Je sais que certains à la lecture des publications auxquelles j'ai fait référence çi-dessous sont comme la majorité de la société, très largement dubitatifs, et surtout ne souhaitent pas remettre en cause leur comportement "pour des vulgaires abeilles qui nous font la plupart du temps chier quand elle s'invitent dans la maison ou aux abords du salon de jardin"...


Pourtant il existe bien des preuves aujourd'hui du rôle de certaines actions humaines qui sont préjudiciables à la vie des ruche et à leur épanouissement.


Pour la petite histoire, ce que je vais raconter est un fait réel observé : un apiculteur de zone de moyenne montagne de l'Ain avait répété depuis des années un trait bel endroit en terme de diversité florale et finallement après des années de tractations avec le propriétaire de parcelle, il avait fini par pouvoir y installer ses ruches, et donc un important rucher vu la quantité de fleurs. Mais ce qui s'annonçait comme une très belle saison mellifère a tourné au fiasco intégral, et une récolte ridicule malgré une très belle floraison et un endroit à l'écart de source de pollution : pourquoi? il a beaucoup réfléchi, et finalement il pense avoir trouvé la raison : la zone est triangulée par d'importantes lignes électriques EDF et le niveau de pollution d'ondes électromagnétiques est à certains moment très élevé et fonction de la météorologie. C'est la seule explication qu'il retient aujourd'hui. Il n'a pas renouvelé l'expérience préférant préserver ses abeilles. Il a aussi remarqué en rendant sur son rucher que les abeilles semblaient à certains moment totalement désorientés alors que l'endroit croulait sur les fleurs à récolter...


Tout ça pour dire que c'est pas parce que ça se voit pas que ça n'a pas de conséquence sur la vie terrestre : un corps humain ne résiste pas une minute dans l'univers bombardé de particules invisibles qui outre le fait du manque d'oxygène qui est un détail car il sera lacéré de micro-lésions cellulaires aboutissant un cancer généralisé instanné, les cellules étant endommagés et ne pouvent plus interagir entre elles pour assurer l'équilibre de l'onde de vie...


On en a arrive donc irrémédiablement des abérrations telles ce qui suit et nous donne à voir une vision de demain. C'est encore tant, mobilisons-nous et n'aspirons pas à devenir le "crétin numérique 5.0"...


Bonne lecture, vous allez c'est sympa, mais c'est pas de la science fiction...


Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers

Faute de butineuses, tuées par les insecticides, les paysans chinois pollinisent à la main leurs pommiers.

Par Harold Thibault Publié le 23 avril 2014 à 11h43 - Mis à jour le 24 avril 2014 à 12h02

https://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/23/dans-les-vergers-du-sichuan-les-hommes-font-le-travail-des-abeilles_4405686_3244.html

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Par ailleurs, dans les champs, les cultivateurs utilisent largement les produits phytosanitaires pour éliminer les insectes qui menacent leurs fruits.

Par ailleurs, dans les champs, les cultivateurs utilisent largement les produits phytosanitaires pour éliminer les insectes qui menacent leurs fruits. Gilles Sabrié pour "Le Monde"

La saison de la pollinisation bat son plein dans les vergers du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Perchés aux branches des pommiers, les agriculteurs du village de Nanxin se contorsionnent pour atteindre les fleurs les plus éloignées. Faire le travail réservé ailleurs sur la planète aux abeilles requiert une certaine agilité.


A en croire Zhen Xiuqiong, 56 ans, tout est question d'habitude. Voilà plus de vingt ans qu'elle grimpe sur ses arbres et ceux de ses voisins dès l'apparition du printemps. S'il peut arriver qu'une branche casse, elle dit ne jamais avoir peur.

Tous les habitants du village en âge de travailler sont mobilisés pour la pollinisation à la main. Cette année, elle a commencé mi-avril et devra être achevée avant le 27 ou 28 du même mois. Ce calendrier strict, fixé par la météo et le cycle de floraison, impose de faire vite. Les plus anciens de ces paysans acrobates sont adroits et arrivent à déposer le pollen sur toutes les fleurs d'un arbre en à peine une demi-heure ! Une performance nécessaire puisque chaque propriétaire possède de 100 à 200 pommiers.

Zeng Zigao, 38 ans, explique que le système repose beaucoup sur l'entraide : les proches sont réquisitionnés le temps de l'opération. Mais les délais sont si resserrés qu'il doit aussi employer des saisonniers : cinq ou six personnes cette année, qu'il payera 80 yuans (9,2 euros) par jour, auxquels s'ajoutent leurs déjeuners et leurs dîners. « C'est un investissement mais, si je loupe la saison, je n'aurai pas assez de fruits, donc c'est une garantie de rendement », précise M. Zeng. Le paysan s'estime chanceux, car, dans d'autres vergers, les travailleurs exigent déjà 100 yuans par journée.

BOÎTE À CHEWING-GUM EMPLIE DE POLLEN

Le meilleur outil pour la pollinisation à la main est une tige au bout de laquelle est fixé soit un filtre de cigarette, soit une pointe d'effaceur scolaire. Autour du cou, les hommes ou les femmes-abeilles portent une petite boîte à chewing-gum emplie de pollen récolté des fleurs d'autres pommiers, séché au soleil et moulu. Dans d'autres régions de Chine, des intermédiaires vendent du pollen, mais, à Nanxin, on juge que leur poudre risque d'être de mauvaise qualité. Le pollen perd rapidement sa fertilité, parfois à peine passé le temps du transport routier.

S'ils ne cachent rien de leurs techniques, ces cultivateurs sont plus flous sur les raisons qui les obligent à se substituer aux insectes. Kang Zhaogui, 49 ans, juge du haut de son arbre que la baisse de la population d'abeilles est évidente ici depuis les années 1990.

Voir aussi Avec les hommes-abeilles du Sichuan

Des journalistes n'ont pas hésité à faire le lien avec le Grand Bond en avant, lancé en 1958 par Mao Zedong, qui se termina en famine. Les Chinois furent alors appelés à en finir avec les moineaux qui « volaient » le grain du peuple, ce qui, en retour, conduisit à la prolifération des insectes et donc à la pulvérisation massive d'insecticides. Mais aucun des chercheurs chinois qui se sont penchés sur la question de la pollinisation manuelle ne prête le moindre crédit à cette théorie.

LA MAIN LOURDE SUR LES INSECTICIDES

Que s'est-il donc passé ? Première explication : les forêts, habitat naturel des abeilles, ont perdu de leur superficie ces dernières décennies dans la région, au profit des champs. Mais ce déficit de territoire n'explique pas tout. En réalité, les cultivateurs, peu éduqués, utilisent largement les produits phytosanitaires pour éliminer les insectes qui menacent leurs fruits. Et préfèrent en répandre trop que pas assez, car leurs revenus dépendent largement de leur récolte. Avec 0,08 hectare de terre arable par habitant en Chine (contre 0,28 en France et 0,51 aux Etats-Unis, selon la Banque mondiale), « les paysans veulent exploiter leur champ de la manière la plus intense », constate Tang Ya, professeur à l'université du Sichuan.

La pollinisation manuelle permet aussi d'assurer une fécondation croisée avec les variétés de pommes les plus populaires sur le marché. Traiter minutieusement chaque fleur assure que l'arbre sera surchargé de fruits lorsque viendra la récolte.

An Jiandong, chercheur au département d'apiculture de l'Académie chinoise des sciences agricoles, constate qu'aucune étude sérieuse n'a jusqu'à présent été réalisée sur le déclin des pollinisateurs en Chine. « La pollinisation manuelle requiert beaucoup de main-d'oeuvre et les abeilles comprennent bien mieux les végétaux que les humains », estime M. An.

L'ironie de la situation n'échappe pas à Zhen Xiuqiong, l'agricultrice perchée sur sa branche : son mari est apiculteur. S'il loue bien ses abeilles à certains vergers de la région, hors de question de les laisser butiner les arbres qui occupent tant son épouse, car elle a la main lourde sur les insecticides. « Si ses abeilles pollinisaient ici, elles mourraient », craint Mme Zhen.

Son voisin, Kang Zhaogui, pense comme elle, d'autant qu'il convient de pulvériser les produits chimiques avant la floraison, de sorte qu'aucun loueur d'abeilles ne se risquerait dans sa plantation : « Les abeilles ne survivraient pas. »

D'AUTRES FRUITS PLUS RENTABLES

A l'heure où la mauvaise qualité des produits agroalimentaires est devenue une question politique majeure en Chine, les habitants de Nanxin admettent que les autorités se montrent désormais plus strictes lors des contrôles des fruits. Du coup, les paysans tendent à employer des insecticides moins puissants, même si certains d'entre eux reconnaissent qu'ils compensent en pulvérisant plus fréquemment…

Selon le professeur Tang, qui se rend souvent à Nanxin, les changements socio-économiques que connaît aujourd'hui la Chine rendent la pollinisation à la main de plus en plus coûteuse, alors que la dépense semblait négligeable à la fin des années 1980, lorsque les paysans s'y convertirent.

Déjà, la hausse du coût de la vie pousse les villageois à se tourner vers d'autres fruits plus rentables. Si leurs pommes ne sont vendues qu'un yuan la livre (12 centimes d'euro) au grossiste, les cerises peuvent atteindre vingt fois ce prix.

Selon le scientifique, la rapide hausse des salaires pourrait décourager les agriculteurs de recourir à la pollinisation manuelle. La location par des apiculteurs itinérants de leurs abeilles pourrait se substituer aux « hommes-abeilles » à condition que les habitants se résignent à réduire leur usage d'agents toxiques.

Mais M. Tang constate surtout que la jeune génération est davantage attirée par les lumières de la ville que par le métier d'apiculteur ambulant, qui transporte ses ruches de village en village. Tous ces éléments, espère l'expert en environnement, pourraient inciter les agriculteurs à adopter des pratiques « durables » susceptibles de permettre aux abeilles de reprendre du service.

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waine70 waine70
04/10/2019 17:30:30
1

Si g bien lu l'article. ....


On y parle de miel d'acacia, de châtaigniers ou de hautes montagnes. ...


Je ne connais pas le miel de cerisiers, mais je ne doute pas que ça sois très bon ....


Je crois pas que l'article tourne autour de pollution pour les abeilles mais plutôt de dérèglement climatique. ....?....

Auquel cas, et je suis bien désolé de vous le rappeler, nous sommes tous responsables, et pas seulement les agriempoisonneurs .


Car soyez assurés que si l'on devait faire l'analysedes couches calottes des larves d'abeille on y trouverait plus de bêtise humaine que de glypho !


Simple avis ....

  
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gars d'ain gars d'ain
04/10/2019 10:49:30
2

Le coktail mortel est assez simple au fond pour peu qu'on veuille bien le reconnaitre :


• Pollution,

• pesticides non sélectifs contrairement à ce qui est affirmé, dominance des néonicotinidiques

• accident climatiques induisant les modifications de période tradionnelles de floraison,

• disparition de la biodiversité florale botanique et donc raréfaction des sources de nourriture,

• prolifération ultra rapide du niveau d'exposition aux ondes électromagnétiques et des réseau de téléphonie portable partout et en tout lieu,

• Varoa,

• selection défaillante de reines aboutissant à un apprauvissement génétique de la population...


Qui résisterait à un pareil chambardement ?


C'est à peu près le clés du syndrome d'éffondrement des colonies.


Quand vous lisez ici à quels secteurs activités les sources de disparitions des abeilles, vous compenez très bien que rien ne sera fait, puisque 'on touche à des secteur stratégiques des économies des pays "dit" développés.


Au regard de cette situation catastrophique, l'expression "des pays "dit" développés" est un bien grand mot totalement inadapté qui montre qu'on a rien encore et toujours rien compris.


Quand je parle du crétin numérique 5.0 : vous avez la démonstration qu'il intervient à tout niveau pour bousiller tout ce qui l'entoure. J'espère qu'un jour il finira perché sur son antenne relais à contempler avec grand regret le désastre qu'il aura engendré...

  
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robespaul robespaul
04/10/2019 10:30:08
3
" les hivers sont plus doux et moins long qu'avant "

en france, les professionnels expliquaient que le retour de très fortes mortalité sur les ruches en hivers à partir des années 2000 était du aux hivers plus froids et plus long que l'on a eu entre 2001 et 2012 ...

" invasion de miel chinois "

on se demande bien comment un pays aussi pollué ( c'est vrai , y zion dit à la télé ) et le plus peuplé du monde ; peut exporter autant de miel ?
  
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CRI74 CRI74
04/10/2019 10:21:58
1

Avec l'impact climatique , la cause essentielle serait à rechercher dans la pollution , vive en Italie du Nord , poumon économique du pays bien trop orienté comme en France sur le transport routier , et bien entendu les pesticides abondamment utilisés

==> M. Colotta évoque aussi l'impact de la hausse du dioxyde de carbone dans l'atmosphère sur la production du nectar, et celui des pesticides (insecticides, herbicides...) qui empoisonnent les abeilles quand elles butinent et peuvent décimer des colonies.

  
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gars d'ain gars d'ain
04/10/2019 10:19:08
0

Verhaltensänderung unter elektromagnetischer Exposition [Pilotstudie 2005]

de Hermann Stever, Jochen Kuhn, Christoph Otten, Bernd Wunder, Wolfgang Harst

https://www.robindestoits.org/attachment/97421/

Message complété le 04/10/2019 10:20:26 par son auteur.

Traduit en français

Modifications du comportement des abeilles sous l'effet d'exposition électromagnétique [Etude pilote 2005]

par Hermann Stever, Jochen Kuhn, Christoph Otten, Bernd Wunder, Wolfgang Harst

Groupe de Travail en Informatique Educative [agbi]
Institut de Mathématiques Université de Koblenz-Landau

https://www.robindestoits.org/attachment/97421/

  
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gars d'ain gars d'ain
04/10/2019 10:16:34
0

Les ondes des mobiles "fatales" pour nos abeilles - Mai 2011

https://www.robindestoits.org/Les-ondes-des-mobiles-fatales-pour-nos-abeilles-Mai-2011_a1229.html

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Plus d'abeilles ... plus d'humanité, c'est Einstein qui l'a dit...

La pollution électromagnétique serait l'une des causes de l'effondrement de la population d'abeilles dans le monde, c'est ce que vient de confirmer une nouvelle étude réalisée par le biologiste Daniel Favre, en Lausanne (Suisse).

On le sait depuis longtemps, le maintien des colonies d'abeilles domestiques a des implications importantes sur notre écosystème. Dans son étude, le scientifique a analysé les effets des ondes électromagnétiques provenant des téléphones mobiles sur le comportement des abeilles.

Les téléphones mobiles ont été placés à proximité immédiate des abeilles et les sons produits par les abeilles ont été enregistrés et analysés. Les recherches ont montré que le signal des téléphones cellulaires trouble le comportement des abeilles. Plus de 83 expériences près des ruches ont donné les mêmes effets !


Les résultats obtenus, sous la forme d'audiogrammes et des spectrogrammes de ces différents sons, ont révélé que les radiations des téléphones mobiles ont un impact considérable sur le comportement des abeilles, notamment en induisant des signaux d'alarme émis par les abeilles ouvrières. Ces sons de l'abeille ouvrière annoncent soit la préparation à l'essaimage, soit sont le reflet de grandes perturbations d'une colonie d'abeilles.

En fait, le bruit produit par les abeilles augmente plus de 10 fois, à chaque fois qu'un téléphone émet ou reçoit un appel. A l'inverse, le bruit diminue et revient à un niveau normal dès lors que le téléphone est éteint ou demeure en veille.

"Lorsque le téléphone sonne, le bruit des abeilles augmente considérablement et cela donne le signal du départ de la ruche" a expliqué le Dr. Favre. "Souvent, elles sont si confuses qu'elles volent vers ''leur mort'' ... la technologie de la téléphonie mobile pourrait s'avérer fatale pour les abeilles ... l'étude le prouve...".

Il est écrit dans le document de référence (1) : "Récemment, une étude a suggéré que les téléphones cellulaires et les tours de téléphonie mobile implantées à proximité des ruches d'abeilles interféraient dans leur orientation. Il a été constaté dans une expérience, que lorsque que le téléphone mobile était maintenu à proximité d'une ruche, cela avait entraîné l'effondrement de la colonie dans les 5 à 10 jours, avec des ouvrières incapables de rentrer chez elles, laissant seules les ruches avec des reines, des oeufs et des abeilles encore immatures (Sahib Pattazhy 2009 )."

Aussi, pour minimiser les dommages causés aux abeilles, il a été décidé dans la présente expérience de limiter leur exposition aux communications de téléphone mobile à un maximum de 20 heures.

Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d'abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d'abeilles dans l'hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l'hiver, à un moment où elles n'ont aucune chance de survivre dans la nature.


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Source de l'étude : http://www.springerlink.com/content/bx23551862212177/fulltext.html

(Si le lien est cassé, l'étude est en pièce jointe)

  
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gars d'ain gars d'ain
04/10/2019 10:11:00
1

Les abeilles victimes des téléphones portables?

BIODIVERSITE Des chercheurs suisses ont démontré que les ondes électromagnétiques affolaient les abeilles...


Publié le 16/05/11 à 00h00 — Mis à jour le 13/09/14 à 22h15

https://www.20minutes.fr/planete/724864-20110516-abeilles-victimes-telephones-portables

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Il y aurait bien une incompatibilité d’antennes entre les abeilles et les réseaux de téléphonie mobile. Selon une étude du biologiste suisse Daniel Favre publiée dans la revue Apidologie, les ondes émises par les téléphones portables pourraient perturber le comportement des abeilles.

En plaçant deux téléphones sous une ruche, Daniel Favre a observé que les communications influaient sur les bruits émis par les abeilles. Vingt à quarante minutes après la mise en marche des téléphones, les insectes ont commencé à émettre des sons aigus, comme pour appeler à la fuite. A l’inverse, les abeilles sont redevenues calmes seulement deux minutes après que les chercheurs aient éteint les portables.

Pas de lien prouvé entre ondes et mort des abeilles

Même si les abeilles n’ont pas fui la ruche-test, Daniel Faivre pense que les ondes électromagnétiques pourraient avoir «de graves conséquences sur la disparition des colonies» d’insectes. Toutefois, sa démonstration ne semble pas suffisante pour convaincre les experts: aucune preuve ne permet d’établir un lien entre les ondes et la mort des abeilles.

Déjà évoquée dans un rapport de l’Affssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) en 2009, l’influence des champs électriques et magnétiques ne semble pas être le facteur principal de leur disparition. A côté des pesticides, de la disparition des fleurs qui nourrissent les insectes et des parasites comme le varroa, les téléphones portables ne semblent pas être le principal souci des abeilles, dont la surmortalité depuis une dizaine d’années inquiète les apiculteurs.

  
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gars d'ain gars d'ain
04/10/2019 10:07:44
1

La pollution électromagnétique, un risque méconnu

18/05/2016

https://www.health.belgium.be/fr/animaux-et-vegetaux/animaux/sante-animale/abeilles/abeilles-menacees-des-causes-multiples/la

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Abeilles et ondes électromagnétiques

La piste de la pollution électromagnétique est controversée et trop peu investiguée. Cette hypothèse est évoquée par certains apiculteurs mais n’est pas encore démontrée ou infirmée par des études probantes.

On sait que les abeilles se servent de cristaux de magnétite présents dans leur abdomen, pour capter les champs magnétiques terrestres, afin de s’orienter dans l’espace. On pense que les abeilles seraient sensibles aux champs magnétiques terrestres, mais il reste à prouver que ces ondes sont une des causes, ou non, du déclin des abeilles observé ces dernières années.


Selon des recherches menées dans les années 80, les abeilles seraient capables de détecter des variations faibles d’un champ magnétique, mais cette sensibilité diminuerait à mesure que la fréquence de ce champ magnétique croît (au-dessus de 60 Hz). Or, les ondes électromagnétiques émises par des appareils sans fil, tels que les GSM, utilisent des fréquences hautes (mégahertz ou gigahertz). Selon ces recherches, les abeilles ne seraient donc pas affectées par ces ondes.


Les doutes ont ressurgi par la publication de différents travaux mettant en évidence la sensibilité des abeilles aux champs électromagnétiques. Des chercheurs de l’Université de Coblence ont étudié l’effet de certains champs électromagnétiques sur les abeilles. Ces scientifiques ont soumis un certain nombre de ruches au rayonnement de stations de téléphonie sans fil à la norme DECT. Selon cette étude, le poids acquis des cadres d’alvéoles de colonies irradiés est inférieur de 20 % à celui de colonies non irradiées. Par ailleurs, le nombre d’abeilles irradiées de retour en ruche est très inférieur à celui des abeilles non irradiées. Or on sait que si les abeilles ne rentrent pas à la ruche, elles meurent. Ces résultats sont à prendre avec prudence car la méthodologie employée lors de ces travaux fait l’objet de sérieuses critiques.

Des études à grande échelle restent à effectuer. A l’heure actuelle, aucune étude de ce type n’existe en Belgique.


Sources :

• Kirschvink, Joseph L.; Padmanabha, S.; Boyce, C. K.; Oglesby, J., 1997: Measurement of the threshold sensitivity of honeybees to weak, extremely low-frequency magnetic fields. Journal Of Experimental Biology. 200(9): 1363-1368

• « Verhaltensänderung unter elektromagnetischer Exposition ». 2005. Etude pilote allemande réalisée par Hermann Stever, Jochen Kuhn, Christoph Otten, Bernd Wunder et Wolfgang Harst. Universität Koblenz-Landau

• Kirschvink, Joseph L.; Padmanabha, S.; Boyce, C. K.; Oglesby, J., 1997: Measurement of the threshold sensitivity of honeybees to weak, extremely low-frequency magnetic fields. Journal Of Experimental Biology. 200(9): 1363-1368

  
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gamma76 gamma76
04/10/2019 10:06:31
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L'article pointe surtout du doigt les aléas climatiques et la concurrence chinoise.
  
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avis1 avis1
04/10/2019 10:01:30
0
autorisation de produits phytos sur les cerisiers n'est pas étrangère a cette dégradation
  
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avis1 avis1
04/10/2019 10:01:30
0

L'apicultrice Lidia Agnello s'occupe de ses ruches, le 11 septembre 2019 à Cuneo, dans nord-ouest de l'Italie (AFP/Marco BERTORELLO)

Cela a été la récolte la plus difficile de ma vie", avec un problème "dramatique": "des quantités dérisoires de miel qui ne suffisaient même pas à la survie des abeilles", raconte, les larmes aux yeux, Riccardo Polide, un apiculteur italien de 52 ans.

Comme nombre de ses collègues, le quinquagénaire, dont l'entreprise familiale est basée à Mondovi dans le Piémont (nord), a dû les nourrir pour qu'elles ne meurent pas.

Pourtant, "au printemps, la saison avait plutôt bien commencé, raconte-t-il à l'AFP, mais il y a eu un soudain retour du froid qui a gravement affecté les floraisons, en particulier de l'acacia".

Conséquence: le peu de nectar que les abeilles réussissaient à recueillir n'était même pas suffisant pour elles.

En pleine floraison, l'apiculteur a donc été paradoxalement contraint d'administrer à ses colonies des sirops sucrés à base de fructose, spécifiquement étudiés pour les abeilles, afin de les maintenir en vie.

Même expérience douloureuse pour Lidia Agnello, qui voyait ses abeilles "mourir de faim".

Pour tenter d'améliorer la situation, elle et son mari, installés à Demonte, non loin du parc du Mercantour, ont "déplacé les ruches, en suivant la floraison", mais sans succès: comme pour M. Polide, leur récolte de miel d'acacia a été nulle.

- Coûts supérieurs aux recettes -

"C'est la désolation", confie à l'AFP son époux Maurizio Biancotto, dans leur atelier quasi vide, installé au sous-sol de leur maison à la vue imprenable sur les montagnes.


L'apicultrice Lidia Agnello (d), présidente de l'association Aspromiele, et le technicien expert Samuele Colotta, s'occupent de ruches, le 11 septembre 2019 à Cuneo, dans nord-ouest de l'Italie (AFP/Marco BERTORELLO)

Les trois producteurs ont pu récolter du miel de châtaignier et de haute montagne, et aussi, pour Riccardo, du "mille fleurs". Mais rien de bien important: la floraison du châtaignier, affectée par les fortes chaleurs, n'a duré que quelques jours, au lieu de deux à trois semaines.

Tous miels confondus, la production de M. Polide a été inférieure à 10 kilos par ruche, contre quelque 60 habituellement.

"La valeur de notre production est inférieure à la valeur de la nourriture que nous avons dû administrer", souligne l'apiculteur, qui a dû également nourrir les colonies en septembre pour qu'elles puissent tenir l'hiver.

"On peut supporter cela une saison, mais si des saisons aussi difficiles se succèdent, cela met en péril l'entreprise", note-t-il.

Lui survit grâce à l'élevage et la vente de reines. Mais, souligne-t-il, "les reines servent seulement aux apiculteurs": donc "si le secteur est vraiment en crise, il est évident qu'elles ne serviront plus à personne..."


Des abeilles butinent des fleurs, le 11 septembre 2019 près de Cuneo, en Italie (AFP/Marco BERTORELLO)

Pour Lidia et son mari, qui ont tous deux des emplois à mi-temps à côté, "couvrir les dépenses sera difficile" cette année, "la pire" de leur carrière d'apiculteurs.

L'association dont Lidia est présidente, Aspromiele, a demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle afin que les apiculteurs bénéficient d'aides, comme un moratoire sur le remboursement des prêts.

"Cela permettrait pour ceux ayant des difficultés de respirer un peu en espérant que ça aille mieux l'année prochaine...", dit-elle. Mais elle n'est guère optimiste.

- Invasion de miel chinois -

Technicien expert pour Aspromiele, Samuele Colotta confirme la "préoccupation" des apiculteurs en raison de "la répétition des récoltes défavorables depuis sept ans".

L'une des principales raisons est le changement climatique, qui affecte tant les abeilles que les plantes.


L'apicultrice Lidia Agnello, présidente de l'association Aspromiele, s'occupe de ses ruches, le 11 septembre 2019 à Cuneo, dans nord-ouest de l'Italie (AFP/Marco BERTORELLO)

Les hivers sont plus doux et plus courts qu'autrefois, et après un début de printemps aux températures élevées, il y a eu cette année comme en 2017 un retour du froid. Les précipitations subites ou prolongées font aussi des dégâts.

"Habituée depuis des millénaires à avoir un cycle de vie annuel, la plante, quand le climat change, avec des évolutions thermiques, des précipitations exceptionnelles, est en difficulté: elle ne peut donner le pollen et le nectar de façon optimale", explique-t-il.

M. Colotta évoque aussi l'impact de la hausse du dioxyde de carbone dans l'atmosphère sur la production du nectar, et celui des pesticides (insecticides, herbicides...) qui empoisonnent les abeilles quand elles butinent et peuvent décimer des colonies.

Outre ces aléas climatiques et environnementaux, Mme Agnello pointe du doigt "les prix bas offerts aux producteurs, qui ne couvrent pas les coûts", et ce malgré la faiblesse de la production et sa qualité. La cause: l'importation massive de miels étrangers, notamment chinois, et les mélanges faits sans que le consommateur en ait conscience.

Malgré les difficultés, pas question pourtant d'abandonner: "c'est une passion", un "travail magnifique", souligne Riccardo, qui demande à l'Europe une vraie protection du secteur, notamment via un étiquetage précis des pots.

© 2019 AFP

  
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