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Les agriculteurs manifestent leur détresse sur les routes de France

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Obywan Obywan
09/10/2019 10:27:40
1

https://www.abcbourse.com/marches/industriels-contre-artisans-bataille-de-boulangers-devant-les-tribunaux_484051


Voilà un exemple même des agro industriel contre les artisans (probablement qui se servent dans un moulin à proximité du secteur local)

Il y'a les agro qui fournissent les "Grossistes"

Il y'a les paysans qui fournissent les moulins locaux


J'exagère peut être la chose... mais il serait temps que les français s'unissent pour aider les artisans & paysans

(piliers nécessaires à chacun)

  
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Obywan Obywan
09/10/2019 09:15:24
1

Le problème une grande majorité des gens ignorent le monde agricole. Ils ne savent pas d'où vient le lait, ou faire de la viande. Il préfère critiquer un agriculteur qui met un produit phytosanitaires dans une parcelle ou critiquer les éleveurs car ils ont vu des vidéos ou des gens frappent des animaux.

C'est malheureusement vrai concernant l'ignorance de certains, et même certains qui connaissent préfèrent la facilité du portefeuille en remplissant les placards etc.. venant d'une agriculture irrespectueuse de l'environnement et aussi en créant une concurrence déloyale avec les agriculteurs FR "d'où le besoin de produire intensivement".

Marquer élevage de lapin sur internet regarder. Vous allez voir des élevages ou les animaux sont mal traités, tous cela c'est faux c'est juste des élevages dans des pays recules. En réalité les éleveurs prennent soin de leurs animaux.

Je dois t'arrêter là, tous les éleveurs ne sont pas franchement soigneux, j'ai connu les hors sols et je te confirme que beaucoup (pas tous bien entendu, mais une majorité car le "hors sols n'est pas une méthode d'élevage respectueuse") n'ont aucun souci a entasser les animaux et laissent pourrir les cadavres au milieu des congénères.. bref j'en n'ai pas mal à dire, mais ça ne serviraient à rien.

Et le problème du hors sols c'est qu'il met en place une concurrence interne au pays avec les traditionnels.

(ce que j'appelle paysan et agro industriel)

Toute façon les gens préfèrent manger de la merd...

Et oui les gens préfèrent sortir, consommer à outrance, plutôt que de se payer de la qualité et vivre plus modestement... l'herbe étant plus verte chez son voisin... on n'en veut autant, donc on pense d'abord à soi.. et tant pis pour ceux qui se cassent le cul dans les "champs et dans les étables" !

  
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waine70 waine70
08/10/2019 23:54:33
0

Ok.


Message reçu.


Je dois retourner à Metz à Noël pour voir ma fille. Je ferai suivre "une remorque " .....

  
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moicmoi moicmoi
08/10/2019 22:34:11
1

""mon tracteur et une remorque ...""

.La remorque...? C'est une tonne pleine de gnole ?

Tu me dis, et j'arrive dans les minutes qui suivent.

Message complété le 08/10/2019 22:34:34 par son auteur.

Et vive les remorques !

  
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waine70 waine70
08/10/2019 22:12:24
1

et non.


Pas le temps car encore dans les récoltes, pommes, potimarrons, courgettes ... mais je ne bosse plus que 70h / semaine.


Cet hiver peut etre que je pourrai ressortir mon tracteur et une remorque ....

  
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sergiobress sergiobress
08/10/2019 22:08:27
0

Salut Wayne

T'es dans les manifs, lol

  
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waine70 waine70
08/10/2019 22:03:05
2

J’arrête pas de vousl'dire;


-" Y a trop de paysans !"


Ben c'est tant mieux car je ferai pas ça tous les jours ...

  
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moicmoi moicmoi
08/10/2019 21:28:37
5

polux1602

« « Le problème une grande majorité des gens ignorent le monde agricole. Ils ne savent pas d'où vient le lait, ou faire de la viande. Il préfère critiquer un agriculteur qui met un produit phytosanitaires dans une parcelle ou critiquer les éleveurs » »

Ce n’est pas faux ;

d'où vient le lait : des montagnes. C’est écrit sur mes « brics ». Lait de montagne.
faire de la viande : c’est un mec avec un tablier blanc tâché de rouge, et une casquette sur la tête, qui la fait. Au rayon boucherie de ma « grande surface ».

Ce que tu dénonces n’est pas faux, mais ce qui n’est pas faux non plus, c’est que les consommateurs veulent des tomates et/ou pommes , bien rondes, bien rouges et brillantes (comme dans la pub de Marie Pierre Casey avec son Plizz), ils ne tolèrent pas la moindre tâche brune, la moindre malformation , même « infinitésimale » sur un fruit, ils veulent de belles couleurs comme sur un nuancier RAL pour les légumes,…..mais ils ignorent que :

1 ) les fruits et légumes qui ne rentrent pas dans ces critères sont mis à la poubelle (au mieux sur le tas de compost du producteur), ce qui influe les prix de revient et donc , de vente.

En rejetant ces critères, les producteurs gagneraient un peu mieux leur vie. Ce qui me fait dire que nous sommes tous responsables du bas niveau de vie des producteurs, (volontairement ou manipulés). Formatés que nous sommes par la pub, par les lobbies, et par les préjugés qui nous sont imposés par les ci-avants.

2 ) la nature étant moins perfectionniste que le consommateur, pour que les fruits et légumes soient considérés comme vendables, (à la limite , annoncés non-consommables) on ne fait pas appel à la magie (blanche ou noire) mais à la chimie. (voire à la manipulation génétique.)

Conclusion : le consommateur condamne la chimie et autre, mais veut des produits répondant à tous les critères de sélection du « vendable ».

Ubu risque de nous faire une méga crise de jalousie.




  
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polux1602 polux1602
08/10/2019 20:15:47
1

Le problème une grande majorité des gens ignorent le monde agricole. Ils ne savent pas d'où vient le lait, ou faire de la viande. Il préfère critiquer un agriculteur qui met un produit phytosanitaires dans une parcelle ou critiquer les éleveurs car ils ont vu des vidéos ou des gens frappent des animaux.

Marquer élevage de lapin sur internet regarder. Vous allez voir des élevages ou les animaux sont mal traités, tous cela c'est faux c'est juste des élevages dans des pays recules. En réalité les éleveurs prennent soin de leurs animaux.

Toute façon les gens préfèrent manger de la merd...

  
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gars d'ain gars d'ain
08/10/2019 19:23:49
6

C'est pas faux TZ PEUCH !


Dans le sens ou si avec le régime actuel de production, 1/3 des agriculteurs gagne moins de 300 euros par mois. Si on produit moins, va falloir accepter de payer plus cher.

Personnellement, nous achetons déjà un maximum de produits transformés, de fruits et légumes dans les fermes des alentours. On est en bonne santé, on mange bon et sain, ma poubelle qui va au site d'enfouissement n'avait qu'environ moins 3KG pour 15 jours ( je suis pour le paiment de la taxe d'ordure au poids!).


Ma poubelle de recyclage est plutôt assez pleine compte tenu que des achats se font sur ce critère...


Dans un contexte de plus en plus individualiste, ça intéresse FINALLEMENT en gros pas grand monde qu'en France, pays dit développé et en 2019, des personnes travaillant jusqu'à 70 heures par semaines soient rémunérées moins de 300 euros avec encore de plus une famille à faire vivre.

ça rappelle pourtant ZOLA et c'était il y a plus d'un siècle...


Et l'on ose aller à l'étranger pour donner des leçon de développement et de savoir-vivre, qu'on commençe par balayer de notre porte...

Pitoyable et affligeant...


  
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Obywan Obywan
08/10/2019 18:26:01
2

si tu le dis !

  
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TZ PEUCH TZ PEUCH
08/10/2019 18:02:35
6
La France et les Francais se sont toujours comportes de façon méprisante avec les paysans et n ont en cela pas suivi le bel exemple (le seul?)que donnait J Chirac.Par contre a la sortie des guerres , les gens allaient mendier quelques denrees , quelquefois bien loin pour survivre. Aujour d hui avec l ecologie , l interdiction des engrais et pesticides , nul doute qu on produira moins et le temps viendra ou le manque d aliments de base pour une population en croissance , ou les paysans se vengeront en nous faisant payer le prix fort via le commerce de proximité.
  
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TZ PEUCH TZ PEUCH
08/10/2019 18:02:35
0

Tracteurs contre police: les agriculteurs manifestent à l'appel de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs à Saint-Aybert(Nord), le 8 octobre 2019 (AFP/FRANCOIS LO PRESTI)

Sentiment de rejet, opposition aux zones de non-traitement aux pesticides ou aux accords commerciaux: les agriculteurs ont manifesté mardi dans toute la France en bloquant les axes routiers à l'appel du syndicat majoritaire, la FNSEA, et des Jeunes Agriculteurs.

Sous le slogan, "France, veux-tu encore de tes paysans?", la mobilisation a commencé tôt dans l'Aisne, le Var et la Drôme et atteint son point fort en début d'après-midi avec le blocage prévu d'axes routiers majeurs, dont de nombreuses autoroutes.

L'objectif de ces manifestations: "se montrer sur les routes, tracter au niveau des ronds-points, s'adresser aux représentants de l'Etat", a indiqué à l'AFP Xavier Benoist céréalier, lors d'un blocage à Château-Thierry (Aisne).

La mobilisation a été importante en milieu de journée dans l'Est de la France. Dans l'ensemble du Bas-Rhin, plus de 500 tracteurs ont bloqués cinq voies importantes, essentiellement sur les autoroutes A35 et A4, tandis qu'environ 120 tracteurs bloquaient la jonction entre l'A35 et l'A36, dans le Haut-Rhin.


Arborant le slogan "France, veux-tu encore de tes paysans?", des agriculteurs bloquent l'autoroute A4 près de Strasbourg (est), le 8 octobre 2019 (AFP/FREDERICK FLORIN)

"Le problème est politique, d'un côté on a un discours qui parle d'agriculture forte, vivante et de l'autre on nous assomme avec des normes à n'en plus finir, sans parler des traités de libre-échange et de l'+agribashing+, alors qu'on est une agriculture reconnue comme vertueuse", a dénoncé Fabrice Couturier, président de la FDSEA de Moselle où les agriculteurs organisaient des barrages filtrants à Metz, Thionville et Sarrebourg.

En Auvergne, l'A75 entre Clermont-Ferrand et Montpellier a été coupée pendant plusieurs heures et des barrages filtrants ont été mis en place à Aurillac dans le Cantal et à Riom et Beaumont dans le Puy-de-Dôme. Les villes de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques, d'Angoulême en Charente, de Poitiers dans la Vienne, et de Vesoul en Haute-Saône ont également été touchées.

En Haute-Vienne, les agriculteurs ont installé un barrage filtrant sur l'A20 au niveau de Limoges, avant d'aller dans des supermarchés "Hyper U" et "Intermarché" pour effectuer des contrôles sur la traçabilité des produits.

- zones de non-traitement -

Parmi les dernières normes envisagées, les zones de non-traitement aux pesticides (ZNT) ont mis le feu aux poudres. "L'interdiction à dix mètres des maisons, ça représente dans l'Aisne 10.000 hectares non cultivés, ça veut dire l'équivalent de 80.000 tonnes de blés non produites, soit 1,5 million d'euros de manque pour les agriculteurs", a expliqué à l'AFP Benoit Davin, référent FDSEA pour l'arrondissement de Soissons.

"Dans nos champs, on utilise des produits phytosanitaires, mais à très petites doses, avec vraiment des règles qui sont très strictes. Quand on voit tout ce qui est dit sur les réseaux sociaux comme quoi c'est nous les pollueurs, c'est incompréhensible", s'est exclamé Marc-Henri Fages, membre des JA dans le Tarn, alors qu'une cinquantaine d'agriculteurs tarnais ont bloqué le viaduc du Viaur à la limite entre le Tarn et l’Aveyron et ont pendu des mannequins d’agriculteurs le long de la rambarde du viaduc pour symboliser le suicide dans le monde agricole.

"On nous en demande toujours plus alors qu'on va ouvrir les frontières avec les [accords] Mercosur et Ceta. Soit on donne des preuves d'amour aux paysans pour passer le cap, soit on nous tape dessus et on apportera notre réponse", a pour sa part indiqué Cédric Henry président de la FDSEA d'Ille-et-Vilaine, où la 4 voies entre Vannes et Lorient était bloquée.

En Lot-et-Garonne, c'est la Coordination rurale (majoritaire dans le département) qui s'est mobilisée mardi, avec les mêmes mots d'ordre: contre les ZNT, les traités internationaux de libre-échange comme le CETA et l'"agribashing". Ils ont notamment totalement bloqué plusieurs accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse).

A Agen, environ 150 agriculteurs ont déversé devant la préfecture du purin et des pneus, qu'ils ont décidé de ne pas faire brûler par respect pour les agents de police tués à Paris auxquels la préfecture rendait hommage avec ses drapeaux en berne. Une délégation d'agriculteurs a été reçue en préfecture. "Nous utilisons des pesticides autorisés, nous ne sommes pas hors la loi. Donc tant qu'ils seront autorisés, nous les utiliserons, y compris à proximité des habitations", a déclaré le président de la Coordination rurale Bernard Lannes.

burs-etr/pn/LyS

© 2019 AFP

  
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