OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

SNCF: pagaille en vue au premier jour des vacances scolaires

Cours temps réel: 8 091,86  -0,17%



parsec2 parsec2
20/10/2019 17:52:34
0

Je ne connais pas le travail des agents de la SNCF ; en revanche, ce que je sais : il est trop facile de préjuger du travail d'autrui. Pour qu'ils réagissent collectivement, particulièrement dans la situation actuelle qui risque de se retourner contre eux - et ils le savent - , c'est bien qu'il y a des problèmes.

Les burn-out, les dépressions, les difficultés quotidiennes, etc, ne se limitent pas aux ouvriers, ni aux seuls cadres. Qu'une personne puisse défendre ses conditions d'exercice, c'est normal. Souhaiter le contraire, c'est une forme de perversité, plus ou moins assumée.

  
Répondre
parsec2 parsec2
20/10/2019 16:55:53
0

@JCROIPLU

Ah ! C'était le bon temps... ! Accessoirement, l'économie avait besoin de charbon et de main d'oeuvre... Mais bon, passons. Sans faire totalement l'exégèse de votre message, les gens seraient responsables de leur sort.

Vous lire m'a fait penser à une blague sur J. Rockefeller, l'archétype du "self-made man", que je vais vous citer très approximativement.

Voilà comment il est devenu riche :

Il a travaillé dur pour économiser 10 sous.
Avec cet argent, il a pu acheter deux pommes, qu'il a revendu. Il avait alors 20 sous !
Il a ainsi pu acheter quatre pommes... qu'il a revendu ! Et ainsi, de suite !
Il réussit à atteindre des dollars, des dizaines de dollars, des centaines de dollars !
Puis, il hérita. Fin de la blague.

Comme chacun sait l'herbe est toujours plus verte ailleurs ! Bien que bon public, j'ai eu ma dose de discours (de bar) de salon, avec le petit doigt levé pour boire le thé.

Bonne journée.

Message complété le 20/10/2019 20:38:31 par son auteur.

*revendues

  
Répondre
JCROIPLU JCROIPLU
20/10/2019 15:24:34
2

Quand j'étais jeune régulièrement, hélas, il y avait des coups de grisou dans les mines de charbon.

Problème divers d'insécurité dues aux salariés des mines ou à la chefferie ou les 2, ou à la fatalité donc peut-être aux 3.

Les gueules noires avaient donc grises mines. Car le droit de retrait n'existait pas.

Les mineurs gueulaient, gueulaient, gueulaient... se minaient le sang... et crachaient des paroles sombres.

Les femmes en haut, attendaient la remontée des corps et interrogeaient les survivants pour savoir si leurs maris étaient en vie.

Mais une solution a été trouvée... problème résolu : suppression des mines.

Alors là ils se sont fait du souci pour leurs enfants qu'ils voyaient prendre leur relève tant ce métier était beau.

Ils ont dû entrer à la SNCF je suppose.

Allez un petit coup des "corons" de Bachelet et zou bonne fin de dimanche.



  
Répondre
Dubaisan Dubaisan
20/10/2019 14:54:00
0

Ca fait longtemps qu'on aurait du supprimer

- le droit de grève

- le droit de retrait

- le droit des salariés

- le droit de se syndiquer

- le droit du travail

- le droit à la sécurité au travail

Pour tous les fonctionnaires et salariés des entreprises publiques ou entreprises recevant subventions et avantages divers de l'Etat.

On aurait aussi moins besoin d'avocats...de juges ect... dans ce domaine.

  
Répondre
sergiobress sergiobress
20/10/2019 14:17:27
1

Bonjour à tous

Sans parler des syndicats et d'après ce que je viens de lire sur la file, il y a pas mal de personnes qui cautionnent le gouvernement, c'est à dire une réduction du personnel, économiquement c'est parfait mais la sécurité on s'en tape, belle mentalité ; le ministre des transports à la même mentalité et d'après ses dires il n'en changera pas.

Donc attendez vous à ce que ces actions perdurent ; l'entêtement ne gagne jamais, le pot de terre contre le pot de fer, mais vous savez très bien comme moi que pour obtenir quelque chose il faut en arriver là..............

Vous savez ce genre d'économies de bout de chandelles ils (les gouvernants) essaient de les imposer dans tous les types de métier et pas seulement à la SNCF (les banques, les hôpitaux, les maternités, les maisons de retraite, etc.).

La France c'est ça, épicétou.

Bonne journée.








Message complété le 20/10/2019 14:22:49 par son auteur.

Ce qui est surtout curieux c'est qu'il faut qu'il y est un accident pour s'intéresser sur ce sujet ; un peu comme un Stop on attend qu'il y est des morts avant d'en installer un, c'est formidable.

  
Répondre
parsec2 parsec2
20/10/2019 13:10:20
0

Des rodomontades. Aux dernières nouvelles, la direction *envisage* de saisir les Prud'hommes ou le tribunal administratif, selon. Envisage seulement. Mais qu'elle le fasse ! Comme cela, on saura qui a tord ! Cela va certainement lui revenir en pleine face, mais ça, elle sent déjà l'effet boomerang... Les responsabilités s'éclairciraient ! Cela mettrait aussi en lumière les bobards d'un certain premier ministre...


Message complété le 20/10/2019 14:10:07 par son auteur.

*tort

  
Répondre
moicmoi moicmoi
20/10/2019 13:07:10
1

JCROIPLU

« « Cela fait des années que les représentants du personnel de la SNCF se fout du monde… // ..
Tout le personnel viré pour incompétence notoire.
» »

S’il lit ton post, notre Rouge Vermillon Cramoisi Sénécéfiste Contradicteur Absolu doit friser la crise d’apoplexie. T’en vas pas lui faire passer l’arme à gauche, hein….T’en aurais gros sur la conscience.

Après ça, s’il est encore en état de te répondre, tu risques d’en prendre plein la figure, avec des « service public », des « lobbies routiers » , des « privés négligeant toute sécurité », des « sociétés gonflant énormément les factures »….

Au sujet des surfacturations qu’il clame en permanence, il faut noter que , en guise de contre argument, il serait bien incapable de chiffrer le moindre chantier et d’y engager ses deniers personnels. Entre Dire et Faire, la différence est énorme. (dans une langue y’a pas d’os.)

Ceci dit, je suis d’accord avec toi : les représentants du personnel de la SNCF se foutent de nous.
Vivement la privatisation totale de la SNCF, sans le moindre centime public, et ouverture à la concurrence.

  
Répondre
parsec2 parsec2
20/10/2019 12:46:50
0

@JCROIPLU :

Les employés devraient de taire lorsqu'il y a un risque pour eux-mêmes ou pour les usagers, en dépit de lois...

Voilà une idée très, très, courte. Je suis sûr que vous considériez être le seul à bien faire votre travail.

La France, que dis-je, le Monde est sur vos épaules ! Heureusement que vous êtes là !

PS : Quelle privatisation du rail en Europe s'est traduite par une amélioration ?

  
Répondre
JCROIPLU JCROIPLU
20/10/2019 11:57:29
1

Donc si je comprends les conducteurs de train et les passagers sont en danger.

Danger tel que le retrait a été appliqué.

Cela fait des années que les représentants du personnel de la SNCF se fout du monde.

Donc la SNCF est incapable de faire rouler des trains en l'état actuel.

Incompétence donc.

Dans un tel cas de figure la SNCF doit être dissoute immédiatement.

Tout le personnel viré pour incompétence notoire.

Après un mois d'arrêt de tout, création d'une nouvelle société de chemin de fer et réembauche uniquement de personnel estimant que la sécurité est maximale.

  
Répondre
CRI74 CRI74
19/10/2019 22:58:14
0

Pour qui douterait de la possibilité d'utilisation du droit de retrait , action individuelle ou collective de portée juridique . En cas de non motivation , la sanction peut aller jusqu'au licenciement . Sans doute la meilleure justification d'une utilisation en moyen extrême .

Obligation employeur

code du travail Article L4121-1

Modifié par LOI n°2010-1330 du 9 novembre 2010 - art. 61

L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

==> 1° Des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail

2° Des actions d'information et de formation

==> 3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes .


Dans les deux cas cités en bas de cette file , ces obligations ne sont pas respectées --> moyens insuffisants vis à vis des risques et non protection de la santé physique (en cas de malaise par ex) avec impossibilité de secours rapide .

Et que dire de la position des voyageurs dans les cas survenus , cas plus grave encore .

  
Répondre
CRI74 CRI74
19/10/2019 10:17:52
1

Une fois de plus concernant le ferroviaire , les événements sont relatés de manière fallacieuse .

1/ il s'agit d'un droit de retrait qui implique un danger grave et imminent , ici pour le personnel propre mais aussi et surtout pour les voyageurs .

2/ Celui ci découle de deux situations aussi grave l'une que l'autre .

* Un conducteur a subi un malaise entraînant l'arrêt automatique du train . L'accès cabine est verrouillé et aucune porte ne donne sur l'extérieur . Il y a donc danger vital pour la personne qui ne peut pas être secourue dans des délais raisonnables .

Les voyageurs , seuls , ont dû appeler les secours au portable => une chance , il y a du réseau et le train n'est ni sur un viaduc ou dans un tunnel ou un endroit peu accessible . Comment se comportent les voyageurs s'ils descendent du train avec les risques de collision induits , ou de blessures en sautant depuis la rame , deux questions sécuritaires parmi bien d'autres ...

* Un train percute un convoi exceptionnel indûment stoppé sur un passage à niveau .

Conducteur et passagers sont blessés , là encore sans possibilité d'intervention rapide extérieure .La sécurité des personnes est également gravement engagée si le conducteur est dans l'incapacité d'arrêter les autres trains , mission dévolue par défaut au contrôleur s''il existe . Là encore , le secours aux victimes demeure problématique , sa rapidité gravement compromise vu que personne n'est qualifié et en état pour intervenir de manière efficace

L'équipement dit à agent seul (EAS) est effectivement en place depuis 1985 sur la banlieue parisienne , des conditions déjà limites mais où la densité de circulations et la proximité d'intervenants qualifiés rend les incidents plus aisément traitables sans que cela soit la panacée ou ne compromette la sécurité des personnes.

Demeure l'aspect sûreté , pas plus assuré dans un cas que dans l'autre .

Le droit de retrait apparaît donc cohérent avec cette situation et tombe effectivement dans une très mauvaise période .

Pourquoi SNCF , autorités organisatrices (régions ) et état , tous parfaitement informés depuis des années ont -ils laissé cette dérive s'installer , l'équipement EAS en province étant pour une bonne partie très récent ?

Coût économique contre sécurité des personnes , voilà la question critique qui se pose avec fracas aujourd'hui

  
Répondre
parsec2 parsec2
19/10/2019 09:47:58
1

La direction fixe des mesures dégueulasses avec un timing dégueulasse pour tenter de prendre de court leurs employés et le bon sens des usagers. Quae sunt Caesaris, Caesari ! Si vous cherchiez un responsable, TZ PEUCH : cette direction est clairement une "preneuse d'otages" !

  
Répondre
parsec2 parsec2
19/10/2019 09:36:19
0

« Ce syndicat, ainsi que la CGT-Cheminots, FO-Cheminots et la Fgaac-CFDT, contestent le mode d'exploitation "équipement agent seul", qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs, alors que selon la direction "il existe depuis des dizaines d'années". »

Ce qui était l'exception ne doit pas toujours devenir la règle. Ce n'est pas parce que cela serait possible sur une ligne donnée que cela l'est partout. Evidemment, ce n'est pas le cas. Ils ont raison. Les agents réagissent avant tout pour les usagers. Il en va de la sécurité, et là, il n'y a pas à transiger. L'incapacité de cette direction à entendre le terrain et à gérer son timing sont affligeantes. Le tempo, c'est elle qui l'impose. C'est elle la responsable. Seules les personnes naïves sont dupes.

  
Répondre
TZ PEUCH TZ PEUCH
19/10/2019 09:16:03
0
Les planqués , branleurs et nantis surprotégés sont heureux de terroriser le peuple des travailleurs qui souhaitait prendre quelques vacances bien meritees
  
Répondre
TZ PEUCH TZ PEUCH
19/10/2019 09:16:03
0

TER à Marseille le 3 avril 2018 (AFP/Archives/BERTRAND LANGLOIS)

Comme vendredi, le trafic SNCF va rester très perturbé samedi, au premier jour des vacances scolaires, direction et syndicats n'ayant pas trouvé de compromis pouvant inciter les conducteurs et contrôleurs à lever leur droit de retrait, exercé après un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi, dont un conducteur de train.

Après cinq heures de discussions, les deux parties se sont séparées sans accord et devraient se voir dans le "courant de la semaine prochaine", a annoncé la direction à l'AFP.

D'ici là, elle appelle les conducteurs et contrôleurs à "reprendre au plus vite le travail car ils sont en situation irrégulière", assure-t-elle.

Côté trafic, "la situation sera très sensiblement identique" à celle de vendredi, où le réseau TER et certaines lignes franciliennes ont été très perturbées.

Les TGV seront aussi légèrement affectés dans la région Sud-Est (Lyon, Marseille, Nice, Montpellier) et Atlantique-Ouest (Rennes, Nantes, Bordeaux), avec 9 trains sur 10. Le trafic sera normal dans le Nord et l'Est. Il n'y aura aucun train low-cost Ouigo en région Paca.

Lors de la réunion avec l'ensemble des syndicats, qui a débuté vers 18H30 vendredi, la direction a fait trois propositions: renforcer le dispositif d'alerte et de sécurité des trains et "passer au crible l'ensemble des mesures de sécurité à appliquer par le conducteur en cas d'accident", "répartir dans le temps les nouvelles procédures de départ des trains, qui devaient être appliquées le 15 décembre" et "accélérer très fort le recrutement en 2019, en particulier contribuant à la sécurité des biens et des personnes".

"Ces propositions n'ont pas été saisies par les organisations syndicales", a souligné la direction, à l'issue de la réunion.

- "Plusieurs mises en demeure" -

Une autre réunion s'était tenue dans la matinée entre la direction et la CGT, qui réclame la présence obligatoire d'un contrôleur par train, alors que le conducteur accidenté était le seul agent SNCF à bord de son TER, qui circulait en Champagne-Ardenne.

"Cette grève sans préavis est totalement irrégulière", avait souligné lors d'une conférence de presse vendredi le directeur de la branche TER, Frank Lacroix.

Il y a eu "plusieurs mises en demeure", a précisé la direction dans la nuit de vendredi à samedi.

Vendredi après-midi, la SNCF avait fait état de 55% des TER en circulation. On comptait dans la journée un train Intercités sur deux tandis qu'en région parisienne 70% des Transiliens étaient en circulation, mais là aussi avec d'importantes disparités, les RER B et D étant les plus touchés, ainsi que les lignes R, H, J, K et L.


A la station Chatelet-Les Halles à Paris, le 8 mars 2016 (AFP/Archives/Geoffroy Van der Hasselt)

Dans les principales gares, des agents d'assistance SNCF vêtus d'un gilet rouge orientaient les usagers, parfois en colère.

Cet arrêt de travail fait suite à un accident survenu mercredi soir: un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). La préfecture des Ardennes indique qu'il y a eu "onze blessés", dont certains ont été hospitalisés.

Des agents de conduite et contrôleurs ont fait valoir leur droit de retrait dès jeudi et plus encore vendredi matin, à la prise de service. Le conducteur, blessé et choqué, "a dû porter secours aux passagers car c'était le seul agent SNCF à bord!", a déploré dans un communiqué SUD-Rail.

Ce syndicat, ainsi que la CGT-Cheminots, FO-Cheminots et la Fgaac-CFDT, contestent le mode d'exploitation "équipement agent seul", qui permet de faire circuler des trains sans contrôleur, évoquant des risques de sécurité pour les voyageurs, alors que selon la direction "il existe depuis des dizaines d'années".

De son côté, le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a déploré une "grève surprise (...) hors du cadre légal".

"Le droit de retrait, c'est un droit des travailleurs pour dire: +attention il se passe quelque chose de grave+", a défendu le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez. "On a évité un drame parce qu'il y a un conducteur consciencieux, attaché au service public ferroviaire, qui a bossé. Mais on ne peut pas continuer comme ça", a-t-il dit.

bur-mer-bow-jlp-mpf/cel/sma

© 2019 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201910201752 718850
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste