SNCF: un conflit sur fond de malaise social persistant

Sur la sécurité , des voyageurs comme du personnel , largement mise en cause dans DEUX événements récents , vide sidéral des autorités de tutelle .

Comme s'en étonner alors que les ministres se distinguent pas leurs mensonges répétés ?

Non Madame Borne , les TGV sont également concernés par l'EAS (agent seul ) lors des parcours à vide par exemple mais pas uniquement .

Non Mr le ministre des transports , ce sont bien des droits de retraits qui ont été individuellement déposés suite à ces DEUX accidents et non des préavis de grève .

Par contre , les institutions de contrôle ont bien réagit , rapidement , et s'insurgent du danger réel :

https://www.challenges.fr/economie/l-inspection-du-travail-pour-une-suspension-des-trains-avec-un-seul-agent-a-bord_680904#xtor=CS3-89-[L'inspection%20du%20travail%20pour%20une%20suspension%20des%20trains%20avec%20un%20seul%20agent%20%C3%A0%20bord]

<font face="roboto-medium, Arial">Dubaisan , qui ne connaissez visiblement pas grand chose de la SNCF , les TGV français sont également conduits seuls mais comportent comme les chinois des contrôleurs à bord en service commercial , qui peuvent donc assister le conducteur si besoin . </font>

<font face="roboto-medium, Arial">Il n'a jamais été demandé un second conducteur , mais un contrôleur dans chaque train pour son rôle de sûreté et de sécurité non assurés en EAS .</font>

<font face="roboto-medium, Arial">Mais évidemment , avec des gens qui ont des billets de banques à la place de la cervelle , impossible à comprendre </font>

<font face="roboto-medium, Arial">Quant aux TGV chinois , rappelez moi les cartons et dysfonctionnements graves qu'ils ont subis ..... </font>

Message complété le 22/10/2019 19:18:55 par son auteur.

Dubaisan , qui ne connaissez visiblement pas grand chose de la SNCF , les TGV français sont également conduits seuls mais comportent comme les chinois des contrôleurs à bord en service commercial , qui peuvent donc assister le conducteur si besoin .Il n'a jamais été demandé un second conducteur , mais un contrôleur dans chaque train pour son rôle de sûreté et de sécurité non assurés en EAS .

Mais évidemment , avec des gens qui ont des billets de banques à la place de la cervelle , impossible à comprendre

Quant aux TGV chinois , rappelez moi les cartons et dysfonctionnements graves qu'ils ont subis .....

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Un clown à la cervelle vide qui change de veste à chaque gouvernement ? Il ne se résumerait donc qu'à une belle écharpe rouge ?

Non ? M'aurait on menti ?

Message complété le 22/10/2019 13:29:28 par son auteur.

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L'écharpe rouge oui mais sa cervelle est vide, à part ça un joli clown qui change de veste à chaque gouvernement......

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Christophe Barbier ? Une belle écharpe rouge !

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C. Barbier n'est pas un probleme, la SNCF en est un, un gros, et depuis trop longtemps !

Message complété le 22/10/2019 09:54:23 par son auteur.

Pour votre info: je n'ai pas BFMTV en Chine et je ne connais pas C.Barbier, par contre la SNCF, comme tous les francais je connais bien...

Message complété le 22/10/2019 09:58:38 par son auteur.

Je connais bien... et je sais ce que ca me coute au travers des taxes departementales et regionales de ma residence forcement "secondaire", bien qu'etant legalement non-resident francais au sens fiscal du terme.

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Supprimez la SNCF et vous supprimerez le probleme.

Message complété le 22/10/2019 09:31:17 par son auteur.

"supprimez la SNCF et vous supprimerez le probleme". Dubaisan

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Aez-vous deja vu un inspecteur du Travail qui a defaut d'avoir la carte d'un parti de gauche ou d'un syndicat de gauche, ne soit pas a gauche et systematiquement contre le patronat ?

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Pendant qu'en France on se bat pour des 'avancees' qui font regresser, ailleurs....:

"La semaine derniere, des tests d'un nouveau TGV de CRRC entierement autonome et seulement surveille par UN conducteur viennent d'etre effectues sur la nouvelle ligne Pekin - Zhangjiakou (174 km) qui mettra les 2 villes a 35mn contre 3 heures actuellement avec une vitesse de pointe de 350 km/h.

Le debogage avait commence le mois dernier dans une station du district de Changping a Pekin pour verifier tous les aspects de son fonctionnement. L'analyse des donnees en temps reel a montre qu'il avait parfaitement fonctionne pendant les tests qui seront maintenant etendus a toute la ligne.

Selon le Bureau du groupe China Railway Electrification, l'ensemble de la ligne sera equipee de sous-stations intelligentes, capables de surveiller en temps reel l'etat des trains en marche, et de traiter en ligne les dysfonctionnements afin de garantir un tres haut niveau de qualite et de securite des operations ferroviaires. Divers robots intelligents seront egalement utilises dans les gares TGV pour guider les passagers et transporter leur bagages...".

Il s'agit d'un projet tres important pour les Jeux Olympiques d'hiver de 2022 a Pekin qui sera etendu a tous les TGV inter-cites et dans l'ensemble de la Chine Est dans un premier temps.

(source news.cn )

Et la, il s'agit de TGV et non de TER....

Bonne journee a tous !

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On peut même généraliser : Ne regardez pas la télé du tout !

Lorsqu'on connaît ne serait-ce qu'un peu un sujet traité... c'est invariablement le vide abyssal !

Message complété le 21/10/2019 23:55:21 par son auteur.

Quand je méconnais le sujet, il ne me viendrait pas l'idée d'écouter des Xerperts, surtout dans une émission comme celle-là ! Désinformation ou d'incompétence...

Message complété le 21/10/2019 23:56:46 par son auteur.

*Xexperts

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Revue de presse : On peut vous déconseiller fortement de regarder C dans l'Air du jour 21/10 consacré au conflit de ce week end .

Pas un intervenant ne connaît réellement les problématiques profondes et professionnelles de la SNCF , y compris le "pseudo" spécialiste mais seulement journaliste , qui n'a pour seul bagage que d'être passé par la Vie du Rail .

Pratiquement de la désinformation tant le nombre d'assertions , contre vérités et autres approximations tendancieuses se sont multipliées . Impossible de remettre tout à jour vu la quantité produite .

Pitoyable et affligeant pour une émission soi disant bien documentée et de grande écoute . Les idées reçues viennent encore de gagner en volume .

On se demande bien quand pourra-t-on parler de transport ferroviaire sans totalement déformer , par méconnaissance ou plus vicieusement par fourberie politicienne , la réalité des choses ?

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C'est ce qu'on a entendu toute la journée sur les médias mais le climat social ne constitue pas la cause première : un droit de retrait ne concerne que la faculté individuelle à cesser son travail suite à mis en danger avérée .
Ce péril a été constaté par deux fois en quelques jours .

Pas plus les dirigeants du transporteur que les autorités de tutelle n'ont apporté le moindre correctif à cet état de fait , insécurité qui concerne aussi , en premier lieu , les voyageurs transportés , y compris et surtout lors de grands départs .

Il s'agit clairement d'un problème d'économie réalisées sur le dos de la sécurité par calcul de
risques , ceux là s'exprimant de manière évidente , par deux fois à quelques jours d'intervalle .

Plusieurs inspections du travail de régions différentes ont abondé en ce sens et appelé des mesures immédiates de la SNCF .

Néant absolu pour le moment .

Qui est irresponsable au final ?

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La SNCF est-elle un baril de poudre prêt à exploser? Suppressions de postes en cascade, réorganisations qui se succèdent, mal-être des salariés: le conflit survenu après l'accident de TER s'inscrit dans un contexte de malaise social dénoncé depuis des mois par les syndicats.

Les cheminots "sont inquiets, en colère", "la situation sociale est alarmante", avertissaient fin mai les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD et CFDT). Des propos tenus lors de leur première conférence de presse unitaire organisée depuis la grande grève du printemps 2018, qui n'avait pas réussi à bloquer le vote de la réforme du rail.

Guillaume Pepy, le patron de la SNCF - qui passera le relais le 1er novembre à Jean-Pierre Farandou -, reconnaissait lui-même qu'"il y avait beaucoup d'interrogations" et, "franchement, de l'inquiétude" chez les salariés avant l'ouverture à la concurrence et la fin des embauches au statut de cheminot.

Cinq mois plus tard, un accident de TER dans les Ardennes met le feu aux poudres. Blessé, sans moyens de communication en état de fonctionnement, le conducteur était seul à bord mercredi dernier avec quelque 70 passagers, sans contrôleur. Touché à une jambe, il doit porter secours aux voyageurs, dont une dizaine de blessés, et sécuriser les abords pour éviter un sur-accident.

Le lendemain, des conducteurs de la région cessent le travail en exerçant leur droit de retrait pour alerter sur la sécurité. Le mouvement fait tache d'huile. "Avec le bouche à oreille et le ras-le-bol généralisé sur la dégradation de la sécurité", ce "dépôt de sac" est "en train de s'étendre à tout le pays", prévient jeudi soir Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, premier syndicat de la SNCF.

Résultat: vendredi, c'est la pagaille dans les gares, avec un trafic national et régional perturbé, à la veille des vacances scolaires. Des perturbations qui se poursuivront les jours suivant en s'atténuant progressivement.

- "Une situation explosive" -

Cet accident était "l'accident de trop", a résumé Erik Meyer de SUD-Rail (3e syndicat de la SNCF). Cet "événement de sécurité majeur" a été "l'étincelle" dans "un climat social dégradé et un dialogue social inefficient", a estimé Sébastien Mariani de la CFDT-Cheminots (4e syndicat).

Le "contexte social est tendu et anxiogène" à la SNCF, où "les salariés ont besoin de sécurité, d'écoute, de transparence sur la protection tant des emplois que des conditions de travail", a souligné l'Unsa ferroviaire (2e syndicat).

Au total, il y a eu "entre 15.000 et 20.000 droits d'alerte sur 23.000 conducteurs et contrôleurs", a précisé Laurent Brun lundi à l'AFP. "L'ampleur de ces droits d'alerte est le résultat d'un ensemble de facteurs: la dégradation de la sécurité vécue" par les cheminots "avec des craintes pour leur vie personnelle, et plus généralement l'impression qu'on nous en demande de plus en plus avec de plus en plus de mépris", a-t-il jugé. "La situation est explosive", a-t-il averti.

Même constat pour le syndicat des cadres CFE-CGC (non représentatif): "La réaction des cheminots est le fruit d'un évènement sécurité grave, associé à un climat social dégradé par l'inexorable diminution des effectifs (-2.700 postes en 2018, -2.200 en 2017, ndlr), notamment ceux en lien avec la sécurité de l'exploitation ferroviaire et une direction SNCF +sourde+ aux propositions des syndicats".

S'y ajoutent les incertitudes sur le secteur ferroviaire. A moins de quatre mois de l'entrée en vigueur de la réforme, le nouveau cadre social à la SNCF reste à l'état de projet. Idem pour la convention collective nationale de la branche ferroviaire. Une réunion sur les rémunérations du secteur a d'ailleurs été annulée lundi en raison de la crise du week-end à la SNCF.

La mobilisation de l'ensemble des cheminots pourra être évaluée le 5 décembre: trois syndicats représentatifs (CGT, Unsa et SUD) appellent à la grève, notamment contre la réforme des retraites. Les deux derniers syndicats plaident même pour un mouvement reconductible.

© 2019 AFP

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