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Malheureusement, Pour l'éducation nationale comme pour toutes les grosses entites nationales, laremise en cause n'est pas dans leur ADN.
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moicmoi
La Suisse a un système politique décentralisé, et la France a un système politique hyper centralisé
Quel est la compétence technique d’un Enarque ? Nulle !, mais il décide de tout et dans tous les domaines
Comment veux-tu que ça marche !!!!
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Bonsoir Coco85,
Merci pour la tranche de fou-rire !
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JCROIPLU
« « Les soudeurs ont du mal à joindre les 2 bouts » »
Sans doute parce que ce sont des gens qui marchent à la baguette.
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Les soudeurs ont du mal à joindre les 2 bouts
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JCROIPLU
« « Il manque 3000 soudeurs de qualité en France, mais pas assez payé (va seulement de 2000 à 4000 euros par mois primes incluses). » »
Tarif plus près du bas de ta fourchette. Parfois même, plus bas. Donc, je suppose que ton haut de fourchette nous annonces un « prix de vente « du soudeur (salaire + charges patronales+imposition+matériaux et matériels, + coûts des normes, etc...+ marge de l’entreprise.)
Mais à savoir que pour ce genre de soudures, les soudeurs sont triés sur le volet.
C’est comme pour les dactylos : certaines tapent environ 300 mots/minute, (avec nombreuses corrections nécessaires) et d’autres , 1 000 ou 1 500 mots/minute, ( avec très peu de corrections nécessaires)
Par contre, je ne m’aventurerais pas à chiffrer le nombre de manque de soudeurs. Sur mes chantiers, je savais combien il y en avait, mais je savais pas combien il en manquait sur les autre chantiers.
Par contre, si la France mettait un place une réelle politique d’apprentissage (comme il se fait en Suisse) , une réelle politique anti-dénigrement du travail manuel, comme il se fait là encore en Suisse (passant par l’éducation du public des cols blancs et des enseignants, et revalorisation des salaires) , il y aurait probablement beaucoup moins de manque de main-d’oeuvre dans les métiers manuels et de bouche .
Mais voilà ! nos dirigeants sont incapables de comprendre ceci, et de plus, la tendance actuelle est d’aller chercher ailleurs une main-d’oeuvre à bas coût, et peu « revendicatrice ».
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Coco85
« « Ils auraient dû commencer par faire les soudures, puis les faire vérifier, et enfin mettre les tuyaux en place. »
Salut Coco.
Pour info :
C’est la procédure normale. Les soudures sont faites, en atelier ou sur place, puis elles sont toutes vérifiées par radiographie, par un cabinet indépendant. Pour ce faire les vérifications sont faites dans une « zone interdite à toute personne autre que les contrôleurs munis de protections et détecteurs de radiations. (rayonnements ionisants )
J’en sais quelque chose pour avoir suivi plusieurs chantiers de ce type dans ma fonction « sécurité et protection de la santé ».
Maintenant, à dire si AREVA ou EDF sont passés outre…..ou ont dédaigné le rapport de contrôle…..je n’en sais rien.
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Il manque 3000 soudeurs de qualité en France, mais pas assez payé (va seulement de 2000 à 4000 euros par mois primes incluses).
Faut les comprendre.
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C’est quand même crétin cette histoire de soudures mal faites.
Ils auraient dû commencer par faire les soudures, puis les faire vérifier, et enfin mettre les tuyaux en place.
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Le rapport d'audit sur les déboires de l'EPR de Flamanville (Manche) remis lundi au gouvernement a dressé un bilan noir de ce chantier, "un échec pour EDF" et la filière nucléaire, conduisant le ministre de l’Économie à demander à EDF un "plan d'action" sous un mois.
Les difficultés que l'électricien connaît sur ce chantier, dont le coût a triplé à 12,4 milliards d'euros et les retards s'enchaînent, sont dus d'une part à l'"irréalisme" des estimations initiales mais aussi à une perte de compétences de la filière et à un manque de "culture de la qualité", a déclaré Jean-Martin Folz, ex-patron du groupe automobile PSA, en présentant à Bercy son rapport.
Il a notamment pointé les "défaillances techniques et industrielles" observées sur ce projet, en particulier en matière de soudage, une des dernières péripéties de l'EPR portant sur la mauvaise qualité de certaines soudures qu'EDF est contraint de reprendre.
Il a toutefois estimé que l'EPR avait "démontré la pertinence" de sa conception et que pour redresser la qualité industrielle de la filière du nucléaire il fallait qu'EDF face un effort d'investissement et de recrutement qui ne sera possible que si l’État affiche "des programmes stables à long terme de construction de nouveaux réacteurs et d'entretien du parc existant".
Face à ce constat, et jugeant qu'il mettait en lumière "un manque de rigueur inacceptable", le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé à EDF de mettre en place un "plan d'action" d'ici un mois pour remettre la filière nucléaire aux "meilleurs niveaux d'exigence", avec un point d'étape attendu "fin 2020".
Ce plan d'action devra traiter plusieurs points mis en lumière par le rapport, en particulier la gouvernance des grands projets, l'amélioration de la coordination entre EDF et Framatome, revenu dans le giron de l'électricien après la restructuration d'Areva, et "l'établissement des responsabilités" avec une possible "réorganisation des équipes", a détaillé le ministre.
Également présent à cette conférence de presse, le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy a affirmé partager le "constat d'échec" du rapport, et a assuré que son groupe allait "redoubler d'efforts" pour retrouver le meilleur niveau de compétences d'ici à ce que le gouvernement décide de construire ou non de nouveaux EPR.
Sur ce point, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a rappelé qu'une telle décision ne pourrait intervenir avant le démarrage effectif du réacteur, soit pas avant la fin 2022 selon le nouveau calendrier d'EDF.
© 2019 AFP
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