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Nucléaire: EDF doit aussi "réfléchir" à un scénario "100% énergies ren

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Ribo Ribo
09/02/2020 13:28:15
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FESSENHEIM (awp/afp) - 09/02/2020 | 08:59►Avec l'arrêt de Fessenheim, la crainte d'un trou d'air économique

La centrale nucléaire de Fessenheim avait amené dans son sillage quelques milliers de travailleurs avec de bons salaires et leurs familles. Son arrêt va les faire partir, laissant craindre un trou d'air économique pour ce territoire des bords du Rhin, désireux de séduire des entreprises pour prendre rapidement le relais.

Poste, banques, hôtel-restaurant, pharmacie, boulangerie, mais aussi médiathèque ou supermarché : abreuvée par les millions d'euros versés par EDF, Fessenheim propose nombre de commerces et d'équipements à ses 2.500 habitants.

"Avant c'était la zone la plus pauvre d'Alsace, industriellement il n'y avait rien. On a pu prospérer avec la centrale. On ne peut pas maintenant revenir 50 ans en arrière !", souligne le maire, Claude Brender (UDI) alors que le premier réacteur doit être définitivement arrêté le 22 février et le second, le 30 juin.

Avant que la décrue des effectifs ne s'amorce, la centrale EDF générait près de 2.000 emplois directs, indirects et induits. Soit environ 5.000 personnes concernées, familles incluses.

Selon la direction du site, 650 salariés d'EDF et 300 d'entreprises prestataires y travaillent encore. A leur tour, 200 salariés EDF partiront en 2020. En 2025, date prévue du début du démantèlement, ils ne seront plus que "60 salariés d'EDF et une centaine de salariés prestataires".

Attirer des entreprises

Ces départs pourraient causer environ cinq millions d'euros de perte de revenus pour les seuls commerces de proximité des alentours.

"On va souffrir sur le court terme, on devrait perdre 5 à 10% de notre chiffre d'affaires mais les maisons sont rachetées sur Fessenheim et je pense que la qualité de vie ici va attirer du monde des environs", estime le directeur du Super U, Olivier Porcu. Le magasin tente déjà d'attirer la clientèle allemande toute proche, avec produits allemands et affichages bilingues.

En matière d'emplois, le chômage ne devrait pas exploser puisque les salariés d'EDF seront réaffectés ailleurs, mais la population de Fessenheim devrait diminuer.

"C'est une obligation pour nous de recréer de l'emploi" pour attirer de nouveaux habitants, explique Claude Brender. "On cherche à donner de la disponibilité foncière aux entreprises, mais c'est long", complète Gérard Hug, président de la communauté de communes Pays Rhin-Brisach (34.000 habitants).

Une zone économique longeant le Rhin, baptisée EcoRhena, et un développement du port fluvial de Colmar-Neuf-Brisach sont en projet, sous le pilotage à venir d'une société d'économie mixte franco-allemande.

"Nous sommes dans la préparation de cette phase d'accueil rapide d'entreprises. C'est un terrain à transformer, une structure portuaire et ferroviaire à équiper, une stratégie industrielle à créer", tournée en particulier vers les énergies renouvelables, explique Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

L'espoir était né de voir Tesla y implanter sa première usine européenne, mais le constructeur américain a choisi la banlieue de Berlin.

"Il faut que l'on puisse le plus rapidement possible attirer des entreprises sur cette zone", qui doit être "binationale", argumente Myriam Paris, directrice à Colmar de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI).

"Exsangue"

Selon son collègue, François Strub, directeur des équipements, "l'hypothèse probable" est celle de "premiers aménagements début ou courant 2021", avec "au mieux" un démarrage d'activités fin 2021 ou début 2022, ce qui augure d'"un petit trou d'air" à l'arrêt de la centrale.

Cet arrêt est "lourd de conséquences sociales, économiques et environnementales", a rappelé le député (LR) Raphaël Schellenberger, qui préside une commission parlementaire de suivi et a critiqué "un nouveau rendez-vous manqué pour l'Etat à Fessenheim" après les doutes émis par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, sur un projet de "technocentre" sur le site de la centrale.

L'autre difficulté, véritable menace selon les élus, est la fiscalité. Centrale ou pas, 2,9 millions d'euros continueront à être versés au Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) instauré à la disparition de la taxe professionnelle, dont les contributions sont fixes.

"On n'aura plus la recette fiscale de la centrale (6,5 millions d'euros, ndlr), mais on continuera à payer", s'étrangle Gérard Hug, réclamant que l'Etat "neutralise" ce reversement. Sinon Claude Brender craint que le territoire n'en sorte "exsangue".

"C'est une décision de l'Etat de fermer une centrale qui aurait pu continuer à tourner", souligne le premier. "On ne peut pas juste faire subir les conséquences au territoire", poursuit le second, réclamant du concret, "pas que des promesses".

maj/bdx/ao

  
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Ribo Ribo
09/02/2020 12:45:14
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PARIS (awp/afp) - 09/02/2020 | 08:58

De la construction à la fermeture : les grandes dates de Fessenheim, la doyenne des centrales nucléaires françaises

La construction

La centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) dont la construction démarre en 1970, est située le long du Rhin, face à l'Allemagne et non loin de la frontière suisse.

Ses deux réacteurs à eau pressurisée, d'une puissance de 900 mégawatts (MW) chacun, sont mis en service en 1977.

L'Allemagne y détient une participation de 17,5% et la Suisse de 15%, ce qui leur donne droit à une part équivalente de la production.

Des incidents et des contestations

Dans les années 1990 et 2000, les incidents mineurs se succèdent: vanne mal refermée, défaut du système électrique, microfissures sur le couvercle d'un réacteur, erreur de manipulation d'un chimiste, pollution des eaux, fuite de fuel, contaminations légères d'employés ou d'intervenants...

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dénonce en 2007 un "manque de rigueur" de la part d'EDF dans l'exploitation de cette centrale.

Des associations françaises, allemandes et suisses ainsi que des députés européens écologistes demandent sa fermeture. Une étude suisse estime en 2007 que le risque sismique avait été sous-estimé à la construction.

Après Fukushima, la tension monte

La contestation s'intensifie en mars 2011 après la catastrophe de Fukushima au Japon. Trois cantons suisses, une région allemande, la région Franche-Comté et la ville de Strasbourg demandent l'arrêt des réacteurs.

10.000 manifestants antinucléaires se retrouvent devant Fessenheim le 20 mars, une chaîne humaine de 5 km est formée autour du site en juin. Mais l'intersyndicale se mobilise contre la fermeture du site pour préserver les 2.000 emplois directs et indirects.

En juillet, l'ASN estime que l'exploitation de la centrale peut être prolongée de 10 ans sous réserve de travaux.

La promesse de Hollande

Le 19 novembre 2011, un accord entre PS et Europe Ecologie-Les Verts en prévision de la présidentielle de 2012 prévoit la "fermeture progressive de 24 réacteurs" et "l'arrêt immédiat de Fessenheim".

Après son élection, François Hollande annonce la fermeture de Fessenheim pour fin 2016. Puis, il repousse de facto l'échéance à 2018, liant la fin de la centrale à la mise en service de l'EPR de Flamanville.

Le décret de fermeture

Le 9 avril 2017, le décret autorisant la fermeture de la centrale est publié au JO. L'autorisation d'exploitation ne sera abrogée qu'"à compter de la date de mise en service de l'EPR de Flamanville", précise le décret. Des recours sont engagés par des syndicats et collectivités.

Retard pour Flamanville

EDF prévient fin mai 2018 que la fermeture pourrait être repoussée à l'été 2019 face à la perspective d'un nouveau retard pour Flamanville.

Le 4 octobre, le ministre de la Transition écologique François de Rugy indique que le calendrier de Fessenheim pourrait être indépendant de celui de l'EPR et que la centrale alsacienne "fermera pendant (le) mandat (d'Emmanuel Macron), d'ici 2022".

Fermeture à "l'été 2020"

Le 22 octobre, l'ASN précise que les deux réacteurs de Fessenheim devront cesser de fonctionner au plus tard en 2020 et 2022 respectivement, car les études et travaux nécessaires n'ont pas été engagés pour qu'ils puissent fonctionner au-delà.

Emmanuel Macron annonce le 27 novembre que "l'arrêt définitif" des deux réacteurs de Fessenheim se fera "à l'été 2020".

400 millions d'euros

Le 1er février 2019, François de Rugy signe un "projet de territoire", déclaration d'intention pour accompagner la reconversion de la zone autour de la centrale. Une société d'économie mixte franco-allemande pilotera plusieurs projets de reconversion du territoire.

Le gouvernement annonce en septembre que l'arrêt du réacteur n°1 de Fessenheim est programmé pour le 22 février et celui du réacteur n° 2 pour le 30 juin.

EDF recevra une indemnité d'au moins 400 millions d'euros de l'Etat pour l'arrêt anticipé, ce que contestent auprès de Bruxelles des associations anti-nucléaire.

bur-ot/ber/ao

  
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Ribo Ribo
09/02/2020 12:42:02
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PARIS (awp/afp) - 09/02/2020 | 07:01►Nucléaire : le démantèlement, un processus complexe et souvent long

Le démantèlement d'une centrale nucléaire comme celle de Fessenheim, qui va cesser de produire de l'électricité cette année, est un chantier complexe et souvent long mais "faisable", selon des experts du secteur.

Le réacteur n°1 de la centrale alsacienne doit être mis à l'arrêt le 22 février, le réacteur n° 2 le 30 juin. Ce sera le début d'un long processus pour évacuer les substances dangereuses et les déchets, retirer les matériels, assainir les locaux et les sols, déconstruire les bâtiments...

"Le démantèlement doit être fait dans des délais aussi brefs que possible pour réduire les risques", souligne Christophe Kassiotis, directeur des déchets, des installations de recherche et du cycle à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Cette façon de procéder permet de conserver la mémoire des équipes d'exploitation, tout en évitant de passer le fardeau aux générations futures. Mais cela ne signifie pas pour autant que les gros travaux débuteront immédiatement après l'arrêt des réacteurs.

"La phase de post-exploitation et de préparation au démantèlement dure cinq ans", souligne-t-on chez EDF. L'électricien doit présenter un épais dossier technique, qui sera instruit pendant plusieurs années par l'ASN avant la publication d'un décret de démantèlement, probablement à l'horizon 2025.

Durant cette période, une partie des équipes d'exploitation et maintenance restera sur le site pour mener à bien plusieurs opérations: "le déchargement du coeur, l'évacuation du combustible, la vidange des circuits, le démontage de matériels, l'évacuation des déchets d'exploitation", explique EDF.

Le gros morceau étant l'évacuation des combustibles usés, visée d'ici à l'été 2023. Les grosses opérations - le démantèlement à proprement parler - doivent ensuite durer 15 ans de plus, donc jusqu'à 2040 au mieux.

"C'est faisable"

Historiquement, le démantèlement de certaines installations en France a pourtant pris énormément de retard, notamment celui des vieilles centrales nucléaires à uranium naturel graphite gaz d'EDF. Sur ces dernières, arrêtées entre 1973 et 1994, le travail ne devrait ainsi être achevé qu'au siècle prochain...

"Fessenheim, on estime que ce n'est pas l'installation qui présente le plus d'enjeu en terme de démantèlement, on pense que c'est faisable", estime toutefois Christophe Kassiotis.

L'après-vie de ce type de réacteurs - à eau pressurisée - est en effet considérée plus facile à gérer que celle des générations précédentes.

"Les réacteurs à eau pressurisée sont moins complexes" et "il y a de l'expérience" les concernant, remarque Thierry Charles, directeur adjoint à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

"Il n'y a pas de difficulté technique", abonde Christian Jeanneau, directeur des activités nucléaires du groupe d'ingénierie Assystem. "Ça s'est déjà fait dans le monde, aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne".

EDF est actuellement en train de se faire la main sur le réacteur de Chooz A, dans les Ardennes, qui fonctionnait grâce à cette technologie et a été arrêtée en 1991. L'électricien pense en achever le démantèlement en 2022.

Robots

Une partie des opérations à Fessenheim sera assez conventionnelle, avec par exemple la déconstruction de bâtiments. Mais d'autres sont plus délicates, comme le crucial découpage de la cuve, sous eau, qui devra ensuite être enfouie dans le futur site Cigéo de Bure (Meuse).

"Il y a des actions très spécifiques sur lesquelles on a besoin d'un haut niveau de technicité: des actions qui vont être téléopérées, qui vont nécessiter des robots...", indique Christophe Kassiotis.

"Le type de risque change complètement par rapport à la phase d'exploitation", souligne aussi Thierry Charles.

Avec l'évacuation du combustible, le risque d'accident catastrophique pour l'environnement et les riverains - de type Fukushima - disparaît. Mais les dangers deviennent plus importants pour les travailleurs, qui doivent s'approcher de matériaux irradiés.

Ces chantiers vont se multiplier à l'avenir, alors que la France doit arrêter 12 réacteurs supplémentaires d'ici à 2035, nécessitant une montée en puissance de la filière industrielle.

Avec un prix estimé par EDF de 350 à 400 millions d'euros par réacteur (qui pourrait être largement sous-évalué, selon un rapport parlementaire de 2017), les perspectives sont aussi alléchantes pour un certain nombre d'entreprises: "c'est une opportunité, ce marché", se réjouit Christian Jeanneau.

jmi/cho/tq/pb

  
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JCROIPLU JCROIPLU
11/11/2019 08:49:39
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Fini les voitures électriques au nucléaire, voici l'avenir en nouvelles voitures avec gyrophares à la bougie.

  
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CRI74 CRI74
10/11/2019 23:28:22
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Il faudra surtout un gros paquet de bougies pour illuminer certaines cervelles , dont les gauloises !!!!

  
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moicmoi moicmoi
10/11/2019 23:17:50
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Elisabeth Borne a raison. Elle va donner un sacré coup de fouet à l’industrie artisanale de la bougie.

Pour l‘instant, cette activité, asthmatique, qui suffit tout juste à fournir l‘Eglise, les gâteaux d’anniversaires, et les chauffe-plats, permet à une petite fange d’artisans de vivoter.

Avec le 100 % énergie verte, on ne pourra pas compter sur les lampes à pétrole (manque de vent, d’ensoleillement…), ni sur le nucléaire qui est caca-boudin (malgré les milliards à investir pour son abandon ) . Pas plus que sur les lampes à carbure (la dernière usine française de production de carbure de calcium (dans le 01) a mis la clé sous la porte depuis qqs années déjà) .

Donc, il faudra utiliser des bougies, et arrêter de manger le poisson que nos marins-pêcheurs ne pourront plus produire bicause les « maréliennes ».
Et comme, pour faire fondre la cire pour faire des bougies, , il faudra utiliser …… des bougies , parce qu’il n’y aura rien d’autre……, pour faire tourner les usines, les machines-outils, il faudra utiliser …… des bougies (ben oui, quoi ? Le 100 % énergie verte). Parce qu’il n’y aura rien d’autre……,
Et EDF devra virer ou recaser (vu que elle ne peut pas virer un seul de ses fonctionnaires sans se foutre instantanément toute a CGT sur le dos) X % de son personnel .

Merci Madame Borne, de promouvoir cette industrie en perdition. (les bougies)

Ah que voilà une réflexion frappée au coin du bon sens. Quelle chance on a d’avoir des politiciens de cette trempe ! Des politiciens que le monde entier nous envie.

  
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avis1 avis1
10/11/2019 21:11:31
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Bon courage . Les coupures vont etre dans la vie journalière .
Commençons par supprimer les surgelés ...et l économie sera conséquente
  
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brel brel
10/11/2019 14:29:15
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brel brel
10/11/2019 14:29:15
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Elisabeth Borne à Paris le 30 octobre 2019 (AFP/Archives/ludovic MARIN)

La ministre de la Transition écologique a appelé dimanche EDF à "réfléchir" à son rôle au cas où un scénario "100% énergies renouvelables" serait retenu à terme pour la fourniture d'énergie en France, au dépens de nouvelles centrales nucléaires.

"L'objectif est de réduire la part du nucléaire à 50% d'ici 2035. Au-delà, on doit avoir tous les scénarios sur la table avec un objectif d'assurer pour tous les Français et les entreprises une électricité abordable", a déclaré Elisabeth Borne dans l'Emission politique de France Inter, France Télévisions et Le Monde.

Dans un document interne révélé samedi par Le Monde, EDF évalue à au moins 7,5 milliards d'euros le coût unitaire d'éventuels nouveaux EPR, soit plus du double du prix initial du réacteur nucléaire de troisième génération de Flamanville qui a accumulé les déboires et dont la facture actuelle atteint 12,4 milliards.

En octobre, le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, avait déclaré à ce même quotidien qu'"il est clair que la France se prépare à construire de nouvelles centrales nucléaires".

Dimanche, Elisabeth Borne a estimé que "c'est très bien" que Jean-Bernard Lévy "ait son point de vue, que je partage pas. Il se trouve que la politique énergétique, c'est plutôt le gouvernement et en particulier la ministre en charge de l'Energie que je suis qui doit la définir".

"Je l'invite à intégrer ce scénario sur lequel travaille le gouvernement, 100% renouvelables. Il est indispensable qu'EDF réfléchisse aussi à la façon dont il peut être un grand acteur dans un tel scénario", a ajouté la ministre.

"Je vous confirme qu'on étudie à la fois un scénario dans lequel on continue à faire de nouvelles centrales nucléaires, et aussi un scénario 100% renouvelables", a indiqué Elisabeth Borne.

"On doit avoir tous les éléments sur la table mi-2021" et "on a dit qu'on ne prendrait pas de décision sur de nouvelles centrales nucléaires avant la mise en service de Flamanville", a-t-elle rappelé.

Mme Borne a admis que "ce qui n'a pas été suffisamment étudié, c'est des scénarios 100% renouvelables. On n'est pas les seuls (pays) à étudier ce genre de scénario. C'est un scénario que nous étudions avec l'Agence internationale de l'énergie, et on souhaite avoir les éléments mi-2021 car ce n'est pas des sujets totalement triviaux".

L'énergie nucléaire "n'émet pas de gaz à effet de serre, c'est un plus" mais "ça produit des déchets, on en a pour des centaines de milliers d'années, c'est un moins", a-t-elle résumé.

© 2019 AFP

  
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