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Côte-rôtie ou rosé saveur "sex on the beach"? débat animé au Sénat sur

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fipuaa fipuaa
14/11/2019 20:43:13
0

un litre de ce "pétrole" serait vendu avec 3 euros de taxe si je comprends bien soit une taxe de 2.25 par bouteille? Ils n'y vont pas de main morte à la cour du roi pour mener bombance sur notre dos !

  
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sergiobress sergiobress
14/11/2019 20:30:38
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Ils parlent de vin mais ils y connaissent rien ; un vin ordinaire pour eux suffit amplement.

Ils ont certainement pas du rosé pamplemousse dans leurs caves ............ mais le mot ´Taxe’ ça ils aiment.

  
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starox starox
14/11/2019 12:48:15
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tous des poivreaux

  
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tatabanke tatabanke
14/11/2019 12:39:56
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Vin rosé français exposé chez un caviste californien en octobre 2019 (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives/MARIO TAMA)

Le Sénat a adopté jeudi, malgré la virulente opposition des défenseurs de la filière viticole, la taxe sur les "premix" à base de vin, tel le "rosé-pamplemousse", votée par les députés dans le cadre du projet de loi de financement 2020 de la Sécurité sociale.

L'Assemblée nationale a étendu aux vins aromatisés la taxe sur les "premix" (mélanges de boisson alcoolisée et non-alcoolisée) pour dissuader la consommation des jeunes, coeur de cible de ce produit.

Les députés ont fixé une taxation intermédiaire de 3 euros par décilitre d'alcool pur pour ces produits souvent utilisés pour écouler des vins de moins bonne qualité en les mélangeant à des sirops.

Le Sénat l'a votée par 245 voix contre 71. Mais l'affaire n'a pas été facile: plusieurs élus de départements viticoles ont en effet bataillé ferme, dans la nuit de mercredi à jeudi, pour tenter de supprimer la nouvelle taxation.


BANLIEUE-ECONOMIE-SOCIAL-EMPLOI-INTEGRATION-SENAT (AFP/OLIVIER LABAN-MATTEI)

"Nous parlons là de sangria, de kyr et autres spécialités traditionnelles", a argumenté Nathalie Delattre (RDSE à majorité radicale, Gironde). "Ces produits ne sont pas consommés par les jeunes", a plaidé Daniel Laurent (LR, Charente-Maritime), tandis que Vivette Lopez (LR, Gard) pointait "un risque de report de la consommation sur des produits plus alcoolisés".

"C'est un problème de santé publique", a rétorqué le rapporteur général, Jean-Marie Vanlerenbergue (centriste) avec "l'objectif de stopper le développement de produits clairement dirigés vers les jeunes", dont "le sucre masque le goût de l'alcool".


La ministre de la Santé Agnes Buzyn, à l'Assemblée le 29 octobre 2019. (AFP/Archives/FRANCOIS GUILLOT)

"Ces boissons sont une porte d'entrée" dans la consommation d'alcool, a affirmé la ministre de la Santé Agnès Buzyn, soulignant que la taxation ne concernait qu'"un segment excessivement limité voire marginal de la production française". IGP, AOC ou AOP ne sont pas concernées, a-t-elle rappelé.

Bernard Jomier (app PS) s'est voulu plus concret dans sa démonstration qui a détendu l'atmosphère: "Si vous voulez qu'on parle de terroir, parlez-moi d'un Côte-rôtie (...) si vous aimez ce qui est sucré, parlez-moi d'un Tokay vendanges tardives, (...) mais ne me parlez pas de ces quatre produits les plus populaires : le vin rouge aromatisé saveur sangria -et non pas de la sangria-, le vin rosé aromatisé saveur fraise-ananas, le saveur pamplemousse, et le vin rosé aromatisé saveur +sex on the beach+".

"Croyez-vous qu'ils s'adressent à des personnes âgées vivant en milieu rural ? (...) Cette stratégie marketing déshonore le bon vin", a-t-il lancé.

Le rapporteur a retiré un amendement de la commission visant à aligner progressivement le tarif de la taxe sur les "premix" à base de vin sur celui applicable aux autres "premix" (11 euros par décilitre d'alcool pur).

© 2019 AFP

  
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