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gars d'ain , je te remercie pour tes explications. Maintenant j'ai compris.
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Il y aurait pourtant une solution simple:
Que le Parlement français vote une loi obligeant Gafas, AirBnB et autres, ainsi que tous les opérateurs étrangers a opérer via un centre de serveurs français installés en France et détenu à 51% par l'Etat français ou ayant des sujétions de service public ( déclaration obligatoire de CA, obligation d'indiquer les noms et adresses des propriétaires et locataires... etc...) .
Sinon interdiction pure et dure d'opérer sur le territoire français.
Mais quand on voit l'Autorité de l'Etat français, concernant les problèmes internes à la France (NDDL, GJ, retraites…), c'est pas pour demain.
Cela dit, je n'ai jamais utilisé les services d'AirBnB en France, mais je les ai souvent utilisé aux USA sans aucun problème….sauf une fois à Washington, mais ça c'est réglé très vite, le propriétaire ayant eu la trouille d'être viré par le site AirBnB.
En Chine, il y a des équivalents d'AirBnB et ça fonctionne très bien; maintenant on trouve aussi des hôtels 5 étoiles à 600 rmb (76 euros) la nuit en chambre double…dans Shanghai centre et pour 35 à 40 euros en province.
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Le rapport est assez simple, on conforte ici que le site ne contrôle rien du tout, et de plus des annonces illégitimes.
C'est très grave selon moi...
Car ça légitime le fait qu'un site qui publie des annonces vérolées n'est pas responsable de ce qui est déposé et présenté alors qu'il devrait le contrôler à minima...
En gros, ici, c'est l'entremetteur d'arnaques de location avec la publication et la diffusion d'offres frauduleuses, mais il n'est pas responsable, et n'a pas donc les mêmes responsabilités qu'un site immobilier...
C'est pourtant bien d'une activité en relation avec l'immobilier ?
En publiant des offres fraudeuses, il doit être recherché en et mis en cause au même titre qu'un agent immobilier, ou un syndic qui fera pas son boulot...
C'est très grave selon moi ... Que dirait-on si les gites de France se mettaient à faire la même chose???
Parfaitement scandaleux comme la plupart du bordel internet avec des GAFAS et assimilés...
: (
Simcour, je pense que le jour ou tu sera arnaqué de 700 euros de caution pour loger ton fils étudiant, tu y verras peut-être un rapport...
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gars d'ain , je ne vois pas quel est le rapport entre les annonces frauduleuses et cette victoire d'Airbnb face à la plus haute juridiction Européenne.
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Message complété le 19/12/2019 16:44:11 par son auteur.
Saleté de T9 : lire "en période de vacances"...
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Airbnb a remporté une victoire jeudi face aux hôteliers français devant la Cour de justice de l'Union européenne, qui a estimé que la plateforme de location touristique ne pouvait être contrainte à se conformer aux règles de la profession d'agent immobilier.
La Cour a estimé que l'activité d'Airbnb était un "service d'intermédiation" relevant d'une directive européenne sur le commerce électronique, tandis que pour l'Association pour un hébergement et un tourisme professionnel (AHTOP) qui avait déclenché l'affaire, elle relevait de celle d'un agent immobilier.
L'association faisait valoir qu'Airbnb Irlande, la société qui gère les activités de la plateforme en Europe, ne disposait pas de carte professionnelle, et donc violait les règles françaises (loi Hoguet) applicables aux agents mobiliers.
En outre, la Cour basée à Luxembourg, suivant les conclusions de l'avocat général, a jugé qu'Airbnb pouvait contester l'application de mesures restreignant la libre prestation de services, comme la loi Hoguet, car elles n'avaient pas été notifiées dans les conditions prévues par la directive européenne.
"Nous nous félicitons de ce jugement et voulons aller de l'avant en continuant à travailler avec les villes sur des règles claires qui permettent aux familles et aux communautés locales de devenir des acteurs d’un tourisme durable", a réagi Airbnb dans une déclaration transmise à l'AFP.
A la suite de la plainte en 2017 des hôteliers français, face à la concurrence d'Airbnb, un juge d'instruction avait demandé à la CJUE dans le cadre d'un renvoi préjudiciel s'il était possible de poursuivre Airbnb pour des infractions aux règles imposées en France aux agents immobiliers.
La Cour de justice de l'UE va devoir se prononcer sur une autre affaire impliquant la plateforme. Elle a été saisie d'un recours contre la loi française qui conditionne la mise en location de certains logements sur des plateformes à l'obtention d'une autorisation préalable de la mairie dans les grandes villes. Les conclusions de l'avocat général sont attendues en février.
© 2019 AFP
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