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Retraites : le ton monte en attendant les vœux de Macron

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Fibopivots Fibopivots
31/12/2019 00:52:05
0

En général les syndicats français sont trop politisés et pas assez recentres sur le domaine de leurs entreprises respectives. Il s'en, suit toujours des gènes pour tous. Au final, 9% des salariés sont syndiqués et le pouvoir en profite à fond pour écraser les petits, les moyens et... Même les gros, cette fois ci !

Message complété le 31/12/2019 00:53:33 par son auteur.

Mais quand tous se regroupent, face à eux tout "grand homme", seul, ne pourra rien !

  
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Sioupeur Sioupeur
31/12/2019 00:17:54
1

Cri74,


Le sondage du 11 n'est pas pertinent parce qu'il est trop ancien maintenant, non parce que vous le publiez.. (et oui, ce n'est qu'un sondage)

D'autre part, il ne prend pas en compte l'évolution de l'opinion et c'est cela qui est le plus intéressant à noter

Comme je le disais dans une autre file, cette évolution ne sera pas favorable aux rouges vifs de la CGT et de Sud, et cela ils l'ont bien compris, en tentant de faire porter les désagréments de leur combat corporatiste sur le gouvernement

On n'a pas dû comprendre la même chose de la réforme: cette grève cherche à sauvegarder un système inégalitaire et inique à bien des égards. Je suis favorable à la réforme (système par point, prise en compte des carrières hâchées, traitement minimum pour certaines professions (agriculteurs..), fin de la plupart des régimes spéciaux) et je trouve même qu'elle ne va pas assez loin (âge de départ, capitalisation).


A+

  
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CRI74 CRI74
30/12/2019 23:43:33
0

Ah bon ? Parce que ces données ne vous arrangent , alors elles sont non pertinentes .....En quel honneur ?

Ne serait-ce pas de la dictature intellectuelle par hasard ???

Si vous analysez un peu , ce sondage est commandé par BFM dont on ne peut pas affirmer un penchant gauchiste .

Bien sûr qu'il est pertinent , pas seulement dans les chiffres mais surtout dans leur répartition : enlevez ceux qui ne seront touchés que très marginalement et le score devient faramineux .

Ceci dit , ce n'est qu'un sondage qui , comme l'ensemble des sondages , n'a pas grande valeur face aux enjeux .

Parce que vous croyez que la lassitude de l'opinion va changer la donne ?

Si cette réforme passe , dans 50 ans , toute la population continuera à payer les pots cassés , TOUTE , et cela , les premiers intéressés l'ont parfaitement compris . Mais eux n'ont pas forcément les moyens pour s'y opposer , ce dont profite un pouvoir fortement corrélé à la finance internationale , proche de toucher au but à vos dépends .

Et si vous croyez encore que cette dernière veuille vous dorloter , je crois qu'il vous faut atterrir d'urgence et descendre de vos rêves illusoires


Message complété le 30/12/2019 23:54:53 par son auteur.

Le plus récent sondage serait plutôt le moins pertinent , la question se déformant plus en pour ou contre la grève compte tenu des perturbations subies , ce qui semble parfaitement compréhensible , et non plus vis à vis de la réforme .

  
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Sioupeur Sioupeur
30/12/2019 23:29:46
1

Bonjour


ce sondage du 11 est ancien et ne reflète pas l'évolution de l'opinion..

Le 20 décembre, sondage Ifop: 51% des Français ont une opinion positive de la grève (soutien + sympathie), soit 3 points de moins que 3 jours plus tôt et 4 de moins qu'une semaine auparavant. Le soutien ferme n'est que de 31% et 20% pour la "sympathie" (sans doute des provinciaux qui la voient de loin, confortablement assis devant la télé dans leur canapé, sans en subir les conséquences)

Les Français qui votent PS (66%, -9), LREM (16%, -1), LR (26%, -14) et RN (58%, -7) la soutiennent de moins en moins

LFI: 90%, +8 (qui s'en étonne?)

Ce sont les données les plus récentes, celles du 11 décembre sont trop anciennes et non pertinentes.


A+

  
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mariusb mariusb
30/12/2019 17:01:04
0

Si le sondage précédement décrit est exact, je ne comprends pas pourquoi le gouvernement s'obtine à exclure toute personne née après 1975 de la réforme.

Puisque les plus de 65 ans sont majoritairement favorables à la réforme, il serait judicieux de leur appliquer le système par points à eux aussi, non ?

  
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CRI74 CRI74
30/12/2019 12:32:29
1

Pour savoir qui a compris ou pas la réforme et qui la promeut , un sondage paru voilà quelques jours , réalisé après les précisions du gouvernement .

Où l'on s'aperçoit que ce sont ceux qui n'ont rien à craindre qui soutiennent et les jeunes générations qui n'en veulent pas avec un écart pour le moins significatif

Message complété le 30/12/2019 14:28:35 par son auteur.

57% des Français sont opposés à la réforme des retraites telle qu’annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe, une part d’opinions négatives en hausse de 8 points en une semaine (Etude ELABE/BFMTV du 11 décembre). Dans le détail, 31% sont plutôt opposés (stable) et 26% (+8) très opposés. A l’inverse, 43% (-7) des Français sont favorables à la réforme des retraites, dont 32% (-5) plutôt favorables et 11% (-2) très favorables.

La réforme des retraites fait toujours l’objet d’une double fracture (générationnelle et politique) dans la société française :

Malgré une forte baisse en une semaine, les 65 ans et plus sont toujours majoritairement favorables à cette réforme (53%, -14), tandis que les autres tranches d’âges sont majoritairement opposées : 67% (+11 points) des 18-24 ans sont opposés, 62% (+7) des 25-34 ans, 59% (+1) des 35-49 ans et 56% (+7) des 50-64 ans

  
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avis1 avis1
29/12/2019 21:11:28
0
De toute façon le privé est la voie de sortie.. même si l etat perd la main.
Les caisses qui survivent sont hors contexte d etat ..
  
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Luncyan Luncyan
29/12/2019 14:56:12
0

J'ai jamais dis qu'elle avait un impact. Je dis juste : Quel interet de vouloir corriger un systeme qui va de toute façon s'effondrer ?

Quel interet de faire le ravalement d'une toiture a varsovie en 1936 ?

Message complété le 29/12/2019 14:56:30 par son auteur.

Le revalement ou la toiture*

  
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CRI74 CRI74
29/12/2019 14:24:05
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La réforme précitée n'a pas le moindre impact sur ces vues cataclysmiques , Luncyan . Encore à côté de la plaque !

Un Krach obligataire reste possible , certainement pas du fait de la France qui figure parmi les pays mondiaux les plus recherchés (même sans cette réforme qui ne résout rien ! )

Par contre , un krach dans les porte monnaie du fait de la réforme , dont celui des jeunes lorsqu'ils vieilliront , sera une certitude d'autant plus qu'ils seront obligé d'en passer par la case capitalisation .

Tout le monde a au moins compris cela , y compris dans les soutiens , sauf vous peut être ....

S'accaparer l'épargne des français , le Graal pour les grands fonds internationaux , Blackrock en tête

  
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Luncyan Luncyan
29/12/2019 13:43:09
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Je suis d’accord avec vous.

Je ne comprends pas leur acharnement à vouloir reformer alors qu’il suffirait de ne rien faire et laisser les taux à 10 ans remonter à plus de 1% pour entraîner un krack obligataire qui tuera le secteur immobilier, de construction, le système des retraites, les banques, les sociétés zombies, les livrets A et LDDS, les assurances vies ainsi que toute la paix sociale (et paix tout court).

Un bon reset par le néant plutôt qu’une réforme. Après tout 1945 a précédé les 30 glorieuses.

  
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CRI74 CRI74
29/12/2019 12:32:53
1
Pourrir la vie des gens , c'est à peu près la seule chose que sache faire LREM .
La population et même une bonne partie des chefs d'entreprises l'a bien compris au travers de cette réforme inique qui ne fera que des perdants .
Entreprises en tête puisqu'elles se verront imposer de conserver des séniors en poste alors qu'elles souhaitent du personnel au fait des novations et pas trop rémunéré en début de carrière .
Un bon moyen par la même occasion de mettre à bas les caisses de chômage vers lesquelles ces derniers seront dirigés ....avec des points minorés , donc un âge de départ encore retardé !
  
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CRI74 CRI74
29/12/2019 12:32:53
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Des "gilets jaunes" manifestent place de la Bourse à Paris le 28 décembre 2019 (AFP/STEPHANE DE SAKUTIN)

Après 25 jours d'un conflit sur les retraites enlisé, le ton se durcit entre la CGT et l'exécutif, et les regards se tournent vers le discours de vœux d'Emmanuel Macron mardi 31, les grévistes comme l'opposition attendant une initiative du chef de l'Etat.

Plus de dix mille personnes se sont encore rassemblées samedi contre la réforme un peu partout en France. Et la grève dans les transports continue, en particulier en Ile-de-France.

Dimanche, la SNCF prévoit 4 TER sur dix, 6 TGV sur 10 et 1 Transilien sur 5. Treize lignes de métro sur seize seront fermées à Paris avant une "amélioration significative" promise par la RATP pour lundi.

Alors qu'aucune négociation n'est prévue avant le 7 janvier, le dirigeant cégétiste Philippe Martinez accuse dans le Journal du Dimanche le gouvernement d'organiser "le bordel" et de jouer "le pourrissement" d'un mouvement social déjà plus long que celui de 1995.

"Ils se sont dit  +on va leur coller les ultimatums pendant les fêtes de Noël+. Emmanuel Macron se veut l'homme du nouveau monde, mais il imite Margaret Thatcher", cingle-t-il: "il a dit qu'il avait changé, qu'il était prêt à l'écoute... Où est l'acte II du quinquennat ?".

Dans le même JDD, le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari accuse la CGT de pratiquer un syndicalisme "de blocage" voire "d'intimidation", et dénonce "une pression qui s'exerce de façon anormale sur une partie des cheminots" pour qu'ils participent au mouvement.


Emmanuel Macron le 22 décembre 2019 au Niger (POOL/AFP/Archives/Ludovic MARIN)

Le président est resté quasiment muet sur le conflit depuis des semaines, laissant son Premier ministre Edouard Philippe en première ligne. Il s'est contenté depuis la Côte d'Ivoire d'un vain appel à "faire trêve" pour Noël et a fait savoir qu'il renonçait à sa pension de président, avant de se retirer à Brégançon.

Il se ménage ainsi une possible fenêtre de tir le 31 pour débloquer la situation, sauf s'il opte pour le bras de fer, au risque de radicaliser les opposants.

- Messages contradictoires -

Il est en particulier attendu sur un possible aménagement de l'âge-pivot de 64 ans, "ligne rouge" pour la CFDT, aussi inflexible pour demander son retrait qu'Edouard Philippe pour le maintenir.

La mesure ne fait pas partie du projet initial de système de retraite universel d'Emmanuel Macron. Elle ne figurait pas dans son programme. Il s'y était même déclaré hostile fin août, avant de se laisser convaincre par son Premier ministre et autres partisans des économies sur les pensions.

L'Elysée avait d’ailleurs évoqué mi-décembre de possibles "améliorations autour de l'âge-pivot", ce dont Matignon s'était aussitôt irrité.

Ce président convaincu des vertus de la pédagogie peut aussi vouloir tenter de mieux expliquer un système à points qui déroute les Français. Fin novembre, il avait ironisé sur une "étrange" contestation "contre une réforme dont on ne connaît pas les termes exacts", petite phrase qui n'a qu'accru la méfiance.

Marteler à nouveau qu'il ne s'agit que de supprimer les régimes spéciaux risque de ne pas suffire, alors qu'une majorité de Français soutient toujours les grévistes. Et que le gouvernement a préservé les militaires et accordé des dérogations aux policiers, puis aux pilotes ou aux danseurs de l'Opéra, notamment.

Son silence a laissé ses troupes envoyer des messages contradictoires. Comme entre Aurore Bergé, porte-parole de LREM, qui affirme aux grévistes "vous n'obtiendrez rien" et Olivia Grégoire, vice-présidente de la commission des finances, qui prédit "plusieurs milliards" de "concessions" du gouvernement.

- Age-pivot modulable ? -

L'opposition attend elle aussi de lui une initiative. La gauche lui demande de retirer sa réforme lors de ses vœux. La droite, par la voix du président du groupe des députés LR à l'Assemblée Damien Abad, lui réclame "des clarifications" et insiste sur la prise en compte de la pénibilité, possible levier des négociations.

"Le 31 décembre, le président va s'engager à poursuivre son combat, rester au-dessus de la mêlée et laisser faire son gouvernement. C'est une stratégie de pourrissement" d'ici la reprise des pourparlers le 7 janvier, pronostique Damien Albessard, conseiller en communication. "Le gouvernement peut attendre mais à partir du 10 janvier les cheminots ne toucheront plus leur salaire. On peut assister à une radicalisation de certains d'entre eux", avertit-il.


Manifestation contre la réforme des retraites à Paris le 28 décembre 2019 (AFP/STEPHANE DE SAKUTIN)

"Tout flotte chez les Marcheurs. La seule manière de sortir de la crise, c'est que le chef prenne la parole le 31", estime l'analyste Philippe Moreau-Chevrolet. "Et qu'il annonce quelque chose, comme le grand débat ou une suspension de la réforme. Il pourrait aussi la vider de son contenu, ou encore retirer ou moduler l'âge-pivot, afin de pouvoir faire passer l'essentiel de sa vision".

Ce sera la seconde fois que le chef de l'Etat devra prononcer ses vœux en pleine crise sociale. L'an dernier, il faisait face à la colère des "gilets jaunes". Mais après avoir lâché 10 milliards d'euros d'aides et renoncé à la taxe contestée sur les carburants.

© 2019 AFP

  
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