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Première apparition publique mercredi de Carlos Ghosn après sa fuite r

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simcour simcour
09/01/2020 08:51:43
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@Luncyan Vu qu'il est titulaire de la nationalité Française.

La justice française peut théoriquement le juger pour les faits dont il est accusé par la justice japonaise conformément au deuxième alinéa de l'article 113-6 du code pénal qui permet à la justice de notre pays de juger les Français ayant commis à l'étranger ce qui constitue un délit en droit français à la condition que ce soit aussi réprimé par la loi du pays où l'acte fut commis ainsi que l'application de l'article 113-8 du même code.


Il y a quelque délits dont il n'est pas nécessaire qu'il soit réprimé par la loi étrangère pour que la justice française puisse s'auto-saisir parce que le 113-8 n'est pas applicable mais c'est l'exception et pas la règle.

On peut notamment citer dans cette catégorie les infractions délictuelles de nature sexuelles et certains cas de corruption.


Tout ceux faisant ce qui constitue un crime en droit français (Ne pas confondre avec les délits) hors du territoire de la République Française et qui sont titulaire de la nationalité Française sont susceptible d'être jugés par un tribunal Français conformément au premier alinéa de l'article 113-6 du code pénal.

À ma connaissance cette homme d'affaire n'est pas accusé d'avoir fait des choses constituant un crime en droit français.


Hors des cas de crimes ou des délits où la justice Française peut s'auto-saisir parce que l'article 113-8 du code pénal n'est exceptionnellement pas applicable.

Il faut que la justice du pays Étranger dénonce les faits à la justice Française ou qu'il y ait une plainte de la victime ou de ses ayants droit auprès de la justice française conformément à l'article 113-8 du code pénal.

J'ignore si il est accusé d'avoir commis une infraction pénale qui transcrit en droit français est un délit exempté de l'application de l'article 113-8 du code pénal.

  
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sergiobress sergiobress
08/01/2020 21:10:51
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Vous êtes pas gentils avec lui, il a juste détourné un peu d’argent et pis alors, po grave, d’autres l’on fait avant lui et il y en aura encore d’autres, on ne nous dit pas tout.

Il faut juste tous les regroupés et les pendre par les pieds à un arbre, il paraît qu’avec la tête à l’envers on réfléchit mieux ...... épicétou.

Bonne soirée à tous 😀


  
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Luncyan Luncyan
08/01/2020 19:56:46
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J'attends un procès, au moins en France pour la forme même si il se pointe pas. L'occasion de trancher et surtout de faire taire vos points de vues de comptoirs connaisseurs de rien de personnes frustrés.

  
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syjo syjo
08/01/2020 19:35:39
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Cf. "Le piège" d'emmanuel Egloff.

  
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eichenlaub eichenlaub
08/01/2020 18:33:40
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C'est quand même drôle que Ford ait pensé offrir 30 millions de $ annuels à un "tel énergumène" … (info que je n'avais pas mais que je reprends puisqu'elle est utilisée par les détracteurs de Monsieur Ghosn).
11 millions d'€ … Comme l'a dit dans sa conférence Monsieur Ghosn, le premier principe de l'auditeur/enquêteur, c'est d'aller poser les questions à l'intéressé lui-même d'abord !

  
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syjo syjo
08/01/2020 17:39:44
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Il touchait officiellement environ 8 millions de salaire par an chez nissan,et il a refusé un salaire de 30 millions de dollars chez ford,c'est bien la preuve qu'il devait se sucrer en douce !!

  
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syjo syjo
08/01/2020 14:34:53
1
C'est pas moi msieur,j'ai rien fait msieur,il a le schéma mental d'une racaille de 12 ans prise la main dans le sac!
Lamentable.
  
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j.tavern j.tavern
08/01/2020 10:52:18
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En 2019: Mr Ghosn capturé par surprise, Mr Ghosn enchainé, Mr Ghosn baillonné, mais Mr Ghosn libéré par lui-même, après sa fantastique évasion courageuse et périlleuse de l’Archipel du soleil levant.

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La liberté par la volonté, l’intelligence et une maîtrise parfaite morale et physique tel était le prix fantastique de l’espoir celui revoir le soleil du Liban.
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En 2020, désormais enfin libre, comme dans le roman d’Alexandre Dumas Le compte de Monte-Cristo, va-t-il se venger de ceux qui l’ont envoyé dans les pires geôles du Japon?
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Nous le saurons peut-être suite lors de sa conférence de presse du, 8 Janvier 2020, depuis Beyrouth? Passionnant un thriller aussi.
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j.tavern j.tavern
08/01/2020 10:52:18
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Carlos Ghosn (g) et sa femme Carole Ghosn à Tokyo le 3 avril 2019 (AFP/Archives/Kazuhiro NOGI)

Carlos Ghosn donnera mercredi à Beyrouth une conférence de presse très attendue, première apparition publique du magnat déchu de l'automobile qui pourrait éclaircir les circonstances rocambolesques de sa fuite du Japon, où il est accusé de malversations financières.

L'ancien PDG de Renault-Nissan, qui distille savamment ses déclarations depuis son arrivée le 30 décembre au Liban, son pays d'origine, a déclaré à une chaîne de télévision américaine qu'il avait des "preuves réelles" montrant qu'on voulait le faire tomber au Japon et qu'il allait donner des noms lors de cette conférence.

L'évènement se tient à 15H00 locales (13H00 GMT) au Syndicat de la Presse dans la capitale libanaise. Son équipe de communication a méticuleusement organisé le processus d'accréditation des journalistes autorisés à y participer.

Les annonces de l'homme d'affaires de 65 ans sont très attendues par les médias, qui ont multiplié ces derniers jours les récits d'une exfiltration aux allures de film hollywoodien.

Le Japon a dénoncé une évasion "injustifiable", tandis que le groupe automobile Nissan l'a qualifiée d'"extrêmement regrettable". L'affaire a pris une ampleur internationale et des enquêtes sont en cours au Japon et en Turquie, où M. Ghosn a fait escale.

"Je n'ai pas fui la justice, je me suis libéré de l'injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias", avait-il assuré dans un communiqué au lendemain de son arrivée au Liban.

"C'est moi seul qui ai organisé mon départ", avait-il martelé.

- "Complot" -

Son lieu de résidence reste inconnu, mais les journalistes campent devant une élégante villa rose d'un quartier historique de Beyrouth où il a l'habitude de séjourner.

Interpellé en novembre 2018 à la descente de son jet privé au Japon, M. Ghosn avait été libéré sous caution en avril 2019, au terme de 130 jours de prison.

Assigné à domicile, il avait interdiction de quitter le Japon dans l'attente d'un procès dont la date n'a pas été fixée, ainsi que de contacter son épouse Carole --visée désormais par un mandat d'arrêt de la justice japonaise.


L'ex-patron de Nissan Carlos Ghosn, le 6 mars 2019 à Tokyo (AFP/Archives/Kazuhiro NOGI)

M. Ghosn, détenteur des nationalités française, libanaise et brésilienne, fait l'objet de quatre inculpations au Japon: deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (qui est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé.

Le magnat automobile déchu, ses proches et sa défense clament depuis le début son innocence et soutiennent qu'il a été victime d'un "complot" ourdi par Nissan pour le faire tomber, avec la complicité des autorités du pays.

Lors de sa conférence, il entend nommer ceux qui seraient responsables de son arrestation, a-t-il confié à une journaliste de la chaîne de télévision américaine Fox Business.

Ils voulaient l'"évincer" car il s'apprêtait à organiser une fusion entre Renault et Nissan, a-t-il dit, précisant qu'il ne supportait pas l'interdiction de parler à sa femme, selon Fox Business.

- Mme Ghosn "au courant de rien" -

Celle-ci, visée depuis mardi par un mandat d'arrêt du parquet de Tokyo pour faux témoignage, a assuré qu'elle n'était "au courant de rien" concernant la fuite de son mari. "J'étais à Beyrouth avec mes enfants pour fêter Noël, quelqu'un m'a appelée pour me dire: j'ai une surprise pour toi. C'était la plus belle de toute ma vie!", a affirmé Carole Ghosn dans un entretien mardi au quotidien Le Parisien.

"Partir était le seul choix possible alors qu'il voyait son procès reporté indéfiniment et qu'il était maintenu dans des conditions de privation de liberté visant à le déshumaniser. Carlos n'entendait pas plaider coupable pour des choses qu'il n'a pas faites", a-t-elle ajouté.


Carlos Ghosn au Liban (AFP/Archives/Gal ROMA)

M. Ghosn est soupçonné de s'être enfui en prenant un jet privé à l'aéroport international du Kansai, près d'Osaka (ouest japonais), en compagnie de deux complices présumés, de nationalité américaine, selon une chaîne de télévision publique japonaise.

Il aurait échappé aux contrôles en se cachant dans un caisson de matériel audio pour des concerts, selon des médias japonais.

Après une courte escale à Istanbul, le temps de changer de jet, il a atterri à l'aube du lundi 30 décembre au Liban, où il est entré "légalement", muni d'un passeport français.

Le Liban, qui n'a pas d'accord d'extradition avec le Japon, a reçu une demande d'arrestation d'Interpol. M. Ghosn pourrait être entendu par le parquet général, comme l'impose la procédure, avait indiqué à l'AFP une source judiciaire.

burs-tgg/all/ybl

© 2020 AFP

  
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