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Je crois qu'on aurait plus vite fait de destituer les 600000 élus et de créer de vrais fonds de pension avec mini 1000 Mrds de capital,... Celui des ass. Vie, par ex, qui rapportent plus rien.!!
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Fin novembre, le Gvt :
"Réforme magnifique qui pénalisera personne, promis juré !"
*Manifestations énormes*
Décembre, le Gvt :
"Bon, on a accordé aux policiers le droit de garder leur régime spécial parce que, voilà quoi..."
"Oui bon, c'est vrai, notre réforme va peut-être un chouia pénaliser les enseignants...........Donc on va leur offrir 500 millions en prime ! Nous remerciez pas, c'est cadeau les prol..... euh les gens !"
"En plus, on vous a sorti un simulateur de derrière les fagots, vous nous en direz des nouvelles !"
*Affaire(s) Delevoye*
*Contestations qui ne s'essoufflent pas*
Janvier, le Gvt:
"Bon, on avoue, le simulateur est génial, mais il sera disponible que quand la réforme sera adoptée. Faut pas déconner quand même, puisqu'on vous dit que cette réforme est géniale"
*Menaces de démissions en cascade dans l’Hôpital Public*
*1000 fonctionnaires de l’Hôpital ont démissionné de leur poste de direction et de responsabilité*
""l'application absurde des nouvelles règles les pénaliserait".
C'est génial, non ? On passe d'un "Cette réforme ne pénalisera personne" à "Application absurde des nouvelles règles"
Y a pas comme un problème ? Pourquoi ne pas dire la vérité, puisque c'est si génial ??
Cette réforme est tellement géniale, que plusieurs secteurs ont déjà obtenu des dérogations pour garder leur régime spécial.
Dans les médias, on vous parle des manifestants, bien plus que de la réforme
Suffit de voir la Une du Point, pour voir le battage médiatique anti-manifestants.
Et aussi à part ça, Black Rock il est gentil tout plein, il conseille seulement, il n'est que bénévole !
<b style="">Résumé de cette comédie en 4 mots : Les élections municipales approchent
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Les 4,3 millions d'agents publics fonctionnaires (pour 1,2 million de contractuels), dans les trois versants de la fonction publique (Etat, hospitalière, territoriale) devraient, au terme de la réforme, voir leur retraite calculée sur l'ensemble de leur carrière et non plus sur les six derniers mois.
Cette règle leur serait moins favorable, en particulier aux enseignants dont le Premier ministre Edouard Philippe a reconnu lui-même début décembre que "l'application absurde des nouvelles règles les pénaliserait".
Selon Gilles Oberrieder (CGT), "un enseignant en fin de carrière qui touche aujourd'hui une retraite d'environ 2.500 euros" toucherait ainsi "environ 1.700 euros".
Ce spécialiste des retraites a aussi calculé qu'"un agent de catégorie C (la moins bien rémunérée) qui gagne aujourd'hui entre 1.300 et 1.600 euros mensuels, toucherait une retraite d'à peine 1.000 euros".
En moyenne, ajoute-t-il, les fonctionnaires passeraient d'une retraite moyenne de "70% du salaire de fin de carrière à une retraite correspondant à 70% du salaire moyen de carrière", prenant en compte les années les moins bien rémunérées. Cela occasionnerait une perte substantielle de revenus, qu'il chiffre "entre 20 et 30%".
Avec le nouveau système universel à points que le gouvernement souhaite mettre en place à compter de 2025, les primes devraient cependant être prises en compte dans le calcul de la retraite.
Actuellement, si les fonctionnaires cotisent à hauteur de 11% à leur propre régime intégré, cette cotisation ne porte pas sur les primes, qui constituent une part importante des rémunérations pour ceux qui en bénéficient. Elles peuvent même atteindre "50% des revenus pour certains fonctionnaires en fin de carrière", selon le secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique, Olivier Dussopt.
Problèmes: des centaines de milliers d'agents, dont les enseignants et les agents territoriaux (en grande majorité des femmes à temps partiel), deux catégories qui représentent au total 1,89 million de personnes, n'en bénéficient pas ou très peu. Ces derniers risquent donc d'être doublement lésés. Le gouvernement a cependant admis le principe d'une revalorisation des salaires des enseignants et chercheurs. Des négociations se sont ouvertes cette semaine sur les retraites, qui doivent déboucher sur une loi de programmation des revalorisations.
La future réforme prévoit aussi d'étendre le compte pénibilité aux fonctionnaires, en contrepartie de la suppression des départs anticipés de certaines catégories "actives", que le gouvernement a confirmée le 8 janvier: des centaines de milliers d'agents verront leur âge légal passer de 57 à 62 ans, en particulier les aide-soignantes des hôpitaux publics, à l'exception des "fonctions en uniformes" (policiers, pompiers, douaniers, agents pénitentiaires...).
La retraite progressive (cumul du temps partiel et d'une partie de la pension de retraite) pour les fonctionnaires doit aussi être discutée, notamment pour les enseignants et les personnels hospitaliers. Un chantier spécifique devait être lancé cette semaine sur la pénibilité et l'aménagement des fins de carrière à l'hôpital.
Un autre doit porter sur le calcul des droits acquis au moment de la bascule entre le système actuel et le régime universel en 2025. Le Premier ministre a promis le maintien de la règle des six derniers mois pour convertir les trimestres cotisés en points.
© 2020 AFP
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