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Virus : un troisième mort, l'épidémie s'étend en Chine... - Page 14



Luncyan Luncyan
08/02/2020 21:16:41
0

Statistiques .. Chinoises ..

  
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sm72 sm72
08/02/2020 20:34:31
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Rappel: morts par la grippe chaque année dans le monde, entre 250000 et 600000.

Coronavirus à ce jour, 750 morts. Alors....


  
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sm72 sm72
08/02/2020 20:33:48
1

Rappel: morts par la grippe chaque année dans le monde, entre 250000 et 600000.

Coronavirus à ce jour, 750 morts. Alors....


  
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MITTE MITTE
08/02/2020 19:34:46
0

16h08

Deux écoles de Haute-Savoie fréquentées par un enfant britannique de 9 ans, l'un des 5 nouveaux cas de coronavirus annoncés samedi par le gouvernement, seront fermées la semaine prochaine pour des dépistages, selon les autorités.

Elles se situent aux Contamines-Montjoie, commune où cet élève de CM1 habite, et à Saint-Gervais où il prend des cours de français.

Les deux établissements «vont être fermés la semaine prochaine, le temps d'y effectuer des investigations», a indiqué le directeur de l'Agence régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-Yves Grall, lors d'une conférence de presse.

Les parents des élèves - une centaine dans la première école et environ 250 dans l'autre - seront informés et interrogés sur l'état de santé de leur(s) enfant(s).

«On part du principe que les enfants qui ne présentent pas de symptômes (toux, fièvre) ne sont pas contaminés, même s'ils seront surveillés pendant la durée d'incubation», a souligné le Dr Anne-Marie Durand, directrice de la santé publique au sein de l'agence régionale. Elle a rappelé qu'un contact «entre personnes, rapproché et prolongé» était nécessaire pour une contamination.

Le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a précisé que seuls 5 autres élèves participaient au cours de français en question. L'enfant malade «n'a pas côtoyé toute une école, il a côtoyé 5 élèves une demi-journée», «il ne faut donc pas paniquer toute une population», a insisté l'élu.

Les 5 cas (l'enfant et quatre adultes) sont apparus au sein d'un groupe de 11 personnes, toutes britanniques, ayant séjourné fin janvier dans deux appartements au sein d'un même chalet aux Contamines.


Toutes ont été en contact avec une connaissance de retour de Singapour, venue les voir en Haute-Savoie avant de rentrer en Angleterre. «C'est cette promiscuité qui explique les cinq cas», a souligné Mme Durand.

Au-delà des deux écoles, les autorités s'emploient à recenser toutes les personnes susceptibles d'avoir été contaminées mais appellent la population à «rester calme», l'état de santé des 5 malades ne suscitant pas d'inquiétude. «À l'heure actuelle, il n'y a aucune raison de ne pas venir dans la station», a estimé M. Grall, tandis que les premiers congés scolaires d'hiver commencent samedi. «Ne jouons pas à la peur», a renchéri le préfet de Haute-Savoie, Pierre Lambert.

  
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MITTE MITTE
08/02/2020 19:29:48
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"INQUIÉTUDES" SUR LE PATIENT DE 80 ANS

La situation a poussé le Premier ministre Edouard Philippe à convoquer samedi une réunion interministérielle, prévue à 12h00 à Matignon en présence des ministres concernés, avant une conférence de presse du préfet de Haute-Savoie et du directeur général de l'Agence régionale de santé à 14H à Annecy.

Ces nouveaux cas ( 11 en tout c-a-d les 5 britanniques qui sont rentrés et les 6 autres personnes qui résidaient dans le même chalet ) qui sont annoncés en pleine saison de ski, s'ajoutent aux six premiers cas confirmés en France et annoncés fin janvier.

Selon les autorités sanitaires françaises, "plusieurs" de ces patients vont "mieux" et pourraient sortir dans les prochains jours". Le sort d'un patient, un Chinois de 80 ans, suscite lui "beaucoup d'inquiétudes" et son pronostic vital est toujours engagé.

  
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Dubaisan Dubaisan
08/02/2020 18:18:46
2

Le CCDP de Shanghai vient cet après-midi de confirmer la transmission du virus par air notamment plusieurs cas de personnes infectées dans un ascenseur alors qu’elles étaient seules.

La ville devrait prendre à son tour des mesures très strictes de confinement. Dans l'immédiat les personnes n’ayant pas le hukou de Shanghai ne peuvent plus pénétrer dans la ville sauf à subir une quarantaine de 15 jours.

Message complété le 08/02/2020 18:23:45 par son auteur.

Le CDCP... Center of Disease Control and Prevention.

Message complété le 08/02/2020 18:23:48 par son auteur.

Le CDCP... Center of Disease Control and Prevention.

  
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DonQuich DonQuich
08/02/2020 15:59:54
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Cool au moins un qui suit !

et sympa en plus...👍

  
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DonQuich DonQuich
08/02/2020 15:44:46
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pour ceux que ça intéresserait,

carte en temps réel pour voir l' évolution de l' épidémie

https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

Message complété le 08/02/2020 15:47:57 par son auteur.

8/2/2020 :Total Deaths 725
nombre d' infectés 34954

  
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Dubaisan Dubaisan
08/02/2020 15:17:50
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Mitte,

Connaissant le fonctionnement de la médecine libérale en France, il est bien possible que des gens infectés par ce british durant son transit et son séjour aille voir leur généraliste pour un "bon rhume ou une petite bronchite" qui se terminera en pneumonie du ncov-2019.

Là, l'épidémie, crois-moi, prendra son accélération puis quand le nombre de cas doublera tous les 6.3 jours la courbe aura une allure exponentielle...

Nous maintenant, on sait ici que des personnes asymptomatiques (qui donc ne présentent aucun symptôme) peuvent incuber et transmettre le virus. Qu'il a des capacités de survie étonnantes (5 jours sur un bouton d'ascenseur ou un meuble, une poignée de porte en acier... !!!) et que ses multiples modes de transmission le rendent universel, prolifique et discret.

On a en France, très peu de lits d'hôpitaux équipés pour l'isolement complet et en matériel d'assistance respiratoire… Traiter une centaine de cas, ça passe encore, mais traiter des dizaines de milliers de cas….on ne saura pas faire.

C'est bien plus grave que ce à quoi les spécialistes et les experts ici s'attendaient.

Tout le monde a été pris au dépourvu et pourtant les moyens financiers dégagés par l'Etat, les mesures prises et la mise en œuvre de ces décisions depuis la déclaration du 21 Janvier de Zhong Nan Shan sont remarquables.

  
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MITTE MITTE
08/02/2020 14:10:57
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Dubaisan


Pour les cas français, on devrait être rapidement fixé, ils ne pourront pas les glisser sous le tapis ...

  
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Dubaisan Dubaisan
08/02/2020 13:51:53
3

Mitte,

5 NOUVEAUX CAS EN FRANCE et les 6 autres? Ils présentent ou non des symptômes? Ils sont ou non contaminés

"Leur état clinique ne présente aucun signe de gravité ." dixit Mme Buzin...

Si elle avait les comptes rendus médicaux de médecins d'ici, beaucoup de DCD ne présentaient aucun signe de gravité, puis d'un seul coup, ça empire comme "une explosion" qui se termine par la mort rapide du patient. C'est entre autres ce qui est arrivé au docteur Li…

Etre contaminé par un british a Contamines-Montjoie, c'est probablement de l'humour anglais ...

Encore une fois, je suis inquiet de la légèreté avec laquelle on traite ce sujet en France.

  
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Dubaisan Dubaisan
08/02/2020 12:44:07
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Bonsoir Gars d'Ain,

Je l'avais déjà évoqué dans mon post du 4 Fév 16h:05; Mais la BPOC est passée par là et a injecté quelques liquidités le jour même et depuis d'où la remontée.

Par contre, si comme les rumeurs le laissent entendre ici, les congés sont à nouveau allongés de 15 jours de plus, cad jusqu'à fin Février en gros, là, la descente va être très forte....

  
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gars d'ain gars d'ain
08/02/2020 11:57:45
2

Ce graphe est passé total inaperçu !...

Alors que l'on passe partout de la brousse à reluire pour pas sabler la saison des résultats. Ce qui s'est passé ce 3 février à la bourse de Shanghaï est gère encourageant pour 2020...

: (

.

  
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MITTE MITTE
08/02/2020 10:55:14
1

Lu ce matin sur le net :

« Le choc du coronavirus vient fragiliser l’économie chinoise et, indirectement, l’économie mondiale. L’une et l’autre ont traversé deux années difficiles marquées par la montée de l’incertitude commerciale (guerre tarifaire) et l’affaiblissement du commerce de marchandises et de l’activité industrielle. Les indices de confiance comme les rythmes d’activité étaient en voie de stabilisation ces derniers mois ; il y a désormais un risque baissier à court terme. Il est possible, comme on l’a dit, que ce choc soit surmonté en l’espace de quelques mois. En tout cas, la hausse des indices boursiers ces derniers jours indique que les investisseurs se sont déjà projetés à cet horizon. A plus long terme, on peut penser que ce choc, en révélant l’état de dépendance vis-à-vis de l’économie chinoise, risque de pousser les entreprises à limiter leur exposition. En somme, là où Trump a échoué avec sa guerre tarifaire, le virus pourrait réussir, en amenant à une réorganisation profonde (mais lente) des chaînes de valeur afin de se rendre moins dépendant de la Chine.

«



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Message complété le 08/02/2020 11:00:42 par son auteur.

C’est ce que pense depuis le début, je ne dois pas être le seul.

Bien entendu ça prendra beaucoup de temps et le % qui basculera reste à déterminer.

La Chine est aussi difficilement contournable dans certains secteurs : terres rares .....

Il va falloir aussi que l’Occident accepte de payer SES PRODUITS plus chers.

Retour de l’inflation ... ?

Le futur reste, il est vrai, à écrire.

  
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Dubaisan Dubaisan
08/02/2020 10:34:51
2

Une précision:

La ruée sur les masques et les produits désinfectants c'est:

- pour beaucoup, pour les envoyer en Chine à leur famille. Mais à l'arrivée ce qui est difficile, c'est l'acheminement des colis, car seules la poste chinoise et 2 sociétés de coursiers sont autorisées à travailler. Donc la plupart des colis restent en souffrance dans les entrepôts.

- Mais aussi dans une moindre mesure pour se protéger des autres chinois qui arrivent de Chine en France ne sachant pas s'ils sont ou non porteurs asymptomatiques...

Les chinois de Paris, originaires de Wenzhou, de Chaozhou ou de Canton comprennent parfaitement le mandarin et suivent les émissions de CCTV, donc sont à mon sens beaucoup mieux informés et en temps réel, sur les risques du virus que vous avec TF1 , A2 et autres...ou nos journaux.




Message complété le 08/02/2020 12:12:35 par son auteur.

5 nouveaux cas en France, je ne suis pas surpris et il y en aura certainement d'autres.

  
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MITTE MITTE
08/02/2020 10:31:42
2

5 NOUVEAUX CAS EN FRANCE


Agnès Buzyn annonce à l'instant que cinq nouveaux cas de coronavirus ont été détecté en France. Ils ne présentent "pas de signes de gravité". Edouard Philippe réunira les ministres concernés à Matignon, ce samedi à midi, pour faire le point sur la situation.


La ministre de la santé annonce également la création d'un numéro de téléphone pour répondre aux questions des personnes concernées : le 0800.100.379


Ces cinq personnes sont un "cluster" : un regroupement de personnes autour d'un cas initial. Le cas initial est "un ressortissant britannique de retour de Singapour où il a séjourné du 20 au 23 janvier. Il est arrivé le 24 janvier en France, et a séjourné aux Contamines-Montjoie. L'ensemble des cas positifs et son entourage, soit 11 personnes, sont tous britanniques. Ils résidaient dans le même chalet et ont été hospitalisés la nuit dernière aux CHU de Lyon, Saint-Etienne et Grenoble", a expliqué la ministre de la santé.

  
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JD1976 JD1976
08/02/2020 10:19:58
1

Coronavirus : le docteur Li, martyr de la liberté

La mort de l'un des médecins arrêtés début janvier pour avoir lancé l'alerte sur l'épidémie provoque en Chine un raz-de-marée de critiques contre le régime. De notre correspondant à Hongkong, Jérémy AndréLe Parti communiste chinois croyait être maître de la vérité. La mort du docteur Li Wenliang, dans la nuit du 6 au 7 février, sonne le glas de cette velléité totalitaire. Une semaine plus tôt, ce médecin de Wuhan avait révélé sur le réseau social Weibo être l'un des huit médecins arrêtés le 1er janvier pour avoir « répandu des rumeurs », alors qu'il n'avait fait que prévenir des collègues de l'existence du nouveau coronavirus 2019-nCoV.

Cet ophtalmologue de 33 ans, qui postait des selfies depuis son lit d'hôpital, avait été lui-même infecté. Son témoignage en a fait un héros. Son décès en fait un martyr, soulevant une vague sans précédent d'hommages mais aussi, et surtout, d'indignation et de critiques contre le PCC. Son visage couvert par un masque est devenu une icône, tandis que la censure s'est révélée incapable d'endiguer les innombrables messages politiques qui ont accompagné l'annonce de sa mort – vus près de 1,5 milliard de fois sur Weibo.

Comme prémonitoire de sa destinée, un texte qu'il avait partagé sur son compte Weibo en 2012 a été relayé des centaines de milliers de fois : « Mes amis, à partir d'aujourd'hui, vous ne serez peut-être plus en mesure de me contacter, parce que je vais sauver le monde. Si le soleil se lève encore demain, cela signifie que j'aurai réussi. Ne me remerciez pas, je ne fais que mon devoir. » Pour beaucoup de Chinois, son histoire est une démonstration implacable des failles du système autoritaire, de son incapacité à gérer rationnellement la crise sanitaire et surtout de son affaiblissement sans précédent au cours de cette épidémie.

Version officielle

Tout a commencé le 30 décembre, quand ce praticien de l'hôpital central de Wuhan avertit sur un groupe de discussion WeChat les anciens de sa faculté de médecine de la mise en salle d'isolement de sept patients ayant contracté une pneumonie mystérieuse, liée à un marché de la ville. Il ne s'agissait alors ni d'une alerte publique ni d'une révélation anonyme fracassante dans les médias.

Mais cette information contredisait la version officielle en émettant l'hypothèse qu'il s'agissait d'un nouveau virus proche du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère). Le lendemain, le 31 décembre, les autorités sanitaires de Wuhan annonçaient lors d'une conférence de presse l'existence de 27 cas d'une maladie inconnue, tout en assurant que la transmission entre êtres humains était exclue, traitant l'affaire comme une sorte d'infection alimentaire.

Après que des captures d'écran de la discussion entre médecins ont fuité sur les réseaux sociaux, Li Wenliang et sept de ses collègues ont été convoqués par la police. Le médecin a, un mois plus tard, publié les extraits du procès-verbal, qu'il a été contraint de signer le 3 janvier, lui imposant de reconnaître qu'il « perturbe l'ordre social », lui intimant de se « calmer, réfléchir » et le menaçant de poursuites. « Comprenez-vous ? » se concluait le PV plein de sous-entendus. La priorité des autorités était alors non pas la lutte contre l'épidémie, mais de veiller à la « stabilité sociale »… et de ne pas gâcher les grandes réunions du Parti communiste de la province du Hubei, prévues début janvier.

Cela devient difficile de respirer

Tandis que l'épidémie continuait d'être étouffée, le docteur Li est retourné à ses patients. Il aurait contracté le virus en consultation, le 10 janvier. Devenu fiévreux au bout de deux jours seulement, il a immédiatement été placé à l'isolement, comme tous les patients infectés. Le 1er février, il espérait encore être bientôt guéri, et pouvoir retourner travailler. Mais son état s'est rapidement dégradé. « Cela devient difficile de respirer », s'est-il inquiété le 5 février dans un de ses derniers messages envoyés aux journalistes du magazine Caixin, l'un des rares médias indépendants de Chine continentale.

Le 6, en début de soirée, plusieurs grands médias chinois, comme le Global Times, Caixin et The Beijing News, ont affirmé qu'il était mort. L'Organisation mondiale de la santé s'est dite « profondément peinée » – alors même que l'institution internationale avait jusque-là loué la « transparence » de Pékin pour s'assurer sa coopération. Cependant, en milieu de soirée, l'hôpital et des sources locales ont démenti, assurant que le docteur Li était encore en réanimation.

Finalement, après des heures de confusion, les médias chinois ont été contraints de confirmer, l'acte de décès ayant été enregistré à 2 h 58. « Ils l'ont finalement autorisé à mourir », ironisaient de nombreux internautes chinois, suspectant les autorités d'avoir tenté soit de le réanimer coûte que coûte après un arrêt cardiaque, soit d'endiguer la vague de colère en brouillant et retardant l'annonce.

Une enquête ouverte

La mort de ce jeune homme, père d'un garçon de 5 ans et dont l'épouse, enceinte, serait elle aussi infectée, frappe d'autant plus les esprits qu'il ne correspond pas au profil de patients âgés et déjà malades dont beaucoup s'imaginent encore qu'ils constitueraient les seules victimes du nouveau virus. En réalité, avec l'explosion du nombre de décès et de cas confirmés, respectivement 638 et 31 472 à ce jour, l'épidémie frappe toutes les classes d'âge, mis à part les enfants, relativement épargnés. Le « sacrifice » du docteur Li illustre ainsi le lourd tribut payé par les équipes médicales en première ligne.

Le Parti communiste tente désormais de jouer sa dernière carte en se réappropriant le martyr. La Commission nationale de supervision, haute autorité chinoise de lutte contre la corruption, a envoyé dès vendredi matin une équipe à Wuhan pour mener « une enquête complète sur les problèmes rapportés par le public concernant le docteur Li Wenliang ». Et les médias d'État le qualifient aujourd'hui de « héros ». Mais la manœuvre, trop grossière, est déjà dénoncée à son tour. Le hashtag « Je veux la liberté d'expression », qui avait rassemblé 1,5 million de vues durant la nuit, a été effacé du réseau social Weibo.

Après des années de répression croissante sous le règne de Xi Jinping, la crise sanitaire a été à l'origine d'une période d'ouverture sans précédent, permettant à certains médias indépendants, comme le magazine Caixin, de réaliser un véritable travail d'enquête. Dans le même temps, plusieurs voix critiques se sont fait entendre, comme celle du professeur de droit Xu Zhangrun, de l'université Tongshua de Pékin, suspendu en 2019 pour avoir critiqué Xi Jinping et qui a osé publier en début de semaine une longue attaque contre le régime intitulée « Les gens en colère n'ont plus peur ». Peidong Sun, professeur d'histoire à l'université de Fudan à Shanghai, suggérait aujourd'hui ironiquement de dresser « une statue pour feu le docteur Li Wenliang », ornée de l'inscription « À celui qui répand des rumeurs ».



  
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MITTE MITTE
08/02/2020 08:51:39
3

A Paris, les rues du quartier de Belleville se vident avec la peur du coronavirus

La phobie de cette maladie ne se limite pas aux seuls touristes : une bonne partie de la clientèle chinoise a, elle aussi, disparu ces derniers jours.

Par Brice Laemle Publié hier à 20h47, mis à jour hier à 21h01

Temps de Lecture 4 min


Voilà deux semaines que les commerces de Belleville, quartier cosmopolite, populaire et bouillonnant du Nord-Est parisien, tournent au ralenti. Les clients ont déserté les supermarchés et grossistes asiatiques, les restaurants chinois comme thaïlandais paraissent vides, même les vendeurs à la sauvette ne sont pas au rendez-vous. Les rues habituellement très passantes, animées, joyeusement en désordre, sont anesthésiées par l’inquiétude irrationnelle autour du nouveau coronavirus. La phobie de cette maladie ne se limite pas aux seuls touristes : une bonne partie de la clientèle chinoise a, elle aussi, disparu ces derniers jours.

En France, il n’y a aucun signe d’épidémie de 2019-nCoV. Les six cas confirmés sur le territoire français « sont stables », rappelait le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, lundi 3 février. Pourtant, l’inquiétude qui s’est développée a des conséquences bien réelles : moins d’une douzaine de clients font leurs courses dans un des plus grands supermarchés asiatiques du quartier, dont les allées paraissent subitement gigantesques. « Un vendredi matin de marché, les chariots s’y bousculent normalement, là, il n’y a personne », déplore le gérant du magasin. Le trentenaire d’origine vietnamienne estime que son chiffre d’affaires est actuellement inférieur de 30 % par rapport à la même période l’an dernier.

Ruée sur les masques

Une femme portant un masque de protection fait son marché dans le quartier de Belleville, à Paris, le 7 février.

Une femme portant un masque de protection fait son marché dans le quartier de Belleville, à Paris, le 7 février. MICHAEL ZUMSTEIN / AGENCE VU POUR « LE MONDE »

Qu’ils soient thaïlandais, japonais, cambodgiens ou chinois, les restaurateurs d’origine asiatique ne cachent plus leur angoisse des conséquences économiques de cette appréhension. « D’abord les grèves de décembre, maintenant le coronavirus. Combien de temps mon commerce va-t-il pouvoir rester encore ouvert, faute de clients ? », se lamente une restauratrice thaïlandaise. Seuls trois hommes déjeunent sur la quinzaine de tables dressées. « Notre chiffre d’affaires est en baisse de 50 %. On continue de travailler malgré tout en espérant que le mois prochain sera meilleur », tente de philosopher la quinquagénaire.

« L’inquiétude ambiante est un virus facilement transmissible »

En temps normal, la brasserie La Vielleuse est bruyante et la terrasse bondée. En cette fin de semaine, même les tables extérieures qui donnent sur le carrefour de la rue et du boulevard de Belleville sont loin d’être prises d’assaut. « L’inquiétude ambiante est un virus facilement transmissible », croit deviner Walid, le nouveau cogérant. Peu de commerces sont épargnés par ce phénomène : l’un des bureaux de tabac situés un peu plus haut dans la rue de Belleville est, lui aussi, moins animé qu’à l’accoutumée. « Les deux derniers dimanches, ça a été catastrophique. Les annulations d’anniversaires, de fêtes de fiançailles et de mariage ont des répercussions énormes pour tout le monde, on ne fait pas exception », se désole la jeune vendeuse de cigarettes.


Une panique confirmée par une pharmacienne qui raconte que les clients d’origine asiatique sont à la recherche de nombreux masques chirurgicaux ou respiratoires. « Moins de quarante-huit heures après avoir reçu 700 masques, je suis en rupture de stock », explique Hakima. De nombreux clients sont prêts à débourser beaucoup afin d’envoyer des masques pour leurs familles en Chine. Les gels hydroalcooliques et les vaporisateurs d’huiles essentielles partent également à toute vitesse : « On a beau leur dire que cela n’est pas utile, qu’ils devraient plutôt se vacciner contre la grippe saisonnière, ils ne veulent rien entendre ! La population asiatique en a besoin pour se rassurer. »

Des familles se mettent elles-mêmes en quarantaine

« Une prostituée est entrée dans mon magasin en assurant que tout Belleville allait être bouclé le lendemain », relate un commerçant, stupéfait par la facilité avec laquelle se répandent les fausses informations. Qu’elles circulent en pleine rue ou enflamment le réseau social chinois WeChat, elles hystérisent un peu plus cette période compliquée pour la communauté chinoise. Aussi, par le biais des messageries instantanées, les Chinois de Belleville communiquent quotidiennement avec leurs familles, installées pour beaucoup dans la province de Wenzhou. Cette ville portuaire, proche de Shanghaï, est devenue, depuis le 2 février, le deuxième foyer principal du coronavirus en Chine.

Comme dans la province de Hubei, épicentre de la crise, les autorités appellent les habitants à rester cloîtrer chez eux pour tenter de lutter contre l’expansion du virus. Le maire de Wenzhou, Yao Gaoyun, a d’ailleurs fait savoir que son objectif était que « les habitants ne sortent pas de chez eux durant une semaine ».

Alexandre Xu, gérant de l’établissement Chez Alex dans le quartier parisien de Belleville, pose dans son restaurant, le 7 février.

Alexandre Xu, gérant de l’établissement Chez Alex dans le quartier parisien de Belleville, pose dans son restaurant, le 7 février. MICHAEL ZUMSTEIN / AGENCE VU POUR « LE MONDE »

Par mimétisme, des familles chinoises habitant en France se mettent elles-mêmes en quarantaine, sans avoir voyagé ou côtoyé qui que ce soit de malade récemment. « Les Chinois subissent les informations venues de Chine, les histoires d’amis et de familles confinés et ils s’imposent ça à eux-mêmes. Il y a une sorte d’effet miroir qui fait rejaillir l’inquiétude en plein Paris alors qu’elle vient de plusieurs milliers de kilomètres », interprète le restaurateur Alexandre Xu, installé à Belleville depuis vingt-cinq ans.

A la peur pour certains de devoir mettre la clé sous la porte, s’ajoute pour d’autres celle d’être pointés du doigt. « Qu’ils aient juste un rhume ou non, certains clients habituels restent chez eux et se font discrets en attendant que l’orage passe. Ils se mettent aussi à l’écart pour éviter d’être stigmatisés », selon Véronique Leclerc, qui travaille au bar Le Relais de Belleville. Lin, une trentenaire à la tête d’une pâtisserie asiatique, confirme que c’est ce qu’a choisi son oncle : « Il a déjà fait une première quarantaine en rentrant de Chine. Il n’est pas malade, mais il préfère rester à la maison quatorze jours de plus. »

  
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Ribo Ribo
08/02/2020 06:54:53
1

Précautions standard - Brochure - INRS

www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6360/ed6360.pdf

Précautions complémentaires " Gouttelettes " - Brochure - INRS

www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED 6361

Message complété le 08/02/2020 07:01:11 par son auteur.

Les précautions complémentaires «air» - Brochure - INRS

www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/ED/TI-ED-6362/ed6362.pdf

  
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Ribo Ribo
08/02/2020 06:46:49
1

Forum de discussion Général

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