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Négociations post-Brexit: Barnier met en garde contre une rupture brut

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moicmoi moicmoi
29/01/2020 11:33:18
2

MMManson
« « CRI . donc t'inquiète pas pour les anglais, ils vont trouver une solution sans toi «
«

Tu es sûr de ce que tu avances ?
Il est le seul à pouvoir sortir la Grande Bretagne de l’impasse. En les ré-incarcérant dans l’E.U. au besoin.

  
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mariusb mariusb
29/01/2020 10:57:53
1

Il est surprenant de voir à quel point cette histoire de Brexit et d'UE fait basculer les gens dans l'irrationnel. Je parcourais à l'instant quelques uns des avis de CRI74 sur d'autres sujets.
CRI74 donne par ailleurs des conseils boursiers qui ne sont pas si mauvais si j'en crois ses statistiques. Bien sur, comme il se positionne beaucoup sur des small caps, il est amené à se planter régulièrement mais ça fait partie du jeu et dans l'ensemble, ses reccomandations sont plutôt bonnes, semble-t-il.
Elles sont généralement basées sur une argumentation rationelle : telle aumentation du carnet de commande devrait prochainement être valorisée tant, la résolution de tel problème technique, la configuration graphique qui permet de dire qu'on devrait enfin décoler, ect.
Quand on passe au Brexit, la même personne n'utilise plus aucun argument rationel et ne développe plus aucune démonstration, allant même jusqu'à ignorer les chiffres et les graphiques, ce qu'il ou elle ne fait jamais dans ses analyses sur les actions à mettre ou pas dans le PEA.
Pourquoi cela ?
Parce que CRI74 veut absolument partir du principe que l'UE est une bonne chose et qu'il ne faut surtout pas en sortir, c'est la conclusion à laquelle il faut absolument aboutir.
Il est donc obligé de dire que le Brexit est catastrophique pour les Anglais et de faire coller les faits à cette idée, sinon on contrevient à l'hypothèse de départ. Si il décidait de se fier aux faits, il risquerait d'entrer en contradiction avec son hypothèse de départ sur le bien fondé de l'Union Européenne. Seule solution : ignorer la réalité. Tout à coup, les statistiques deviennent toutes bidons, le taux d'emploi ne veut plus rien dire, le taux de chômage non plus. On décrète que le PIB Britanique aurait ralenti à cause du Brexit, ce que l'on peut toujours dire tant que l'on ne compare pas le PIB Britanique avec celui d'autres pays. Vous remarquerez d'ailleurs que, contrairement à ce qu'il fait dans ses analyses sur les actions, CRI ne donne pas de chiffres ni de sources.
Quand il analyse une action, il dit "le chiffre d'affaires a augmenté de x%"
Quand il parle du Brexit, on pourrait s'attendre à ce qu'il dise "la croissance du PIB Britanique a ralenti à x% au quatrième trimestre, alors que celle de la France qui est restée dans l'UE est à y%, celle de l'Allemagne à z%, celle de la Belgique à w%, les pays restés dans l'UE s'en sortent donc mieux et voici le lien vers mes sources."
Pourquoi ne procède-t-il pas ainsi ?
Parce que si il le faisait, il arriverait à une conclusion opposée à celle où il veut à tout prix arriver.

  
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mariusb mariusb
28/01/2020 00:47:44
3

@CRI

Le ralentissement est mondial et lié à de nombreux facteurs. Cette affaire de Brexit n'intéresse guère plus que l'Europe, et un peu les USA. Pour ce qui est spécifique au UK, vous avez bien une économie en position d'attente parce que les agents attendent l'acte final avant de se lancer, mais c'est tout.

La croissance devrait être d'environ 1.4% pour le UK en 2019 contre 1.3% pour la France. Ce sont les chiffres que j'ai trouvé, si vous en avez d'autres, je veux bien y jetter un oeil, mais enfin voici les miens :

https://fr.tradingeconomics.com/united-kingdom/gdp-growth-annual

https://fr.tradingeconomics.com/france/gdp-growth-annual

J'ai aussi trouvé 1.1% pour le UK et 1.4% pour la France, ça dépend des sources, mais toujours est-il qu'il n'y a pas de décrochage du PIB du UK par rapport au reste de l'Europe.

  
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mariusb mariusb
28/01/2020 00:31:13
1

@jipes,

Navré de vous déranger avec cette réflexion, mais ce point a besoin d'explications. Je ne vois pas comment on va faire un bloc de pays uni face à la Chine si l'on s'insulte à chaque fois qu'un pays veut sortir parce que les règles du bloc ne lui conviennent pas. Notez bien que je ne cherche qu'à comprendre.

Quand au traité de Lisbonne, à la limite, on peut estimer que ce n'était pas le problème des autres pays de savoir si le peuple Français l'avait rejetté ou pas. On peut considérer que Merkel, Berlusconi et les autres avaient devant eux Sarkozy, président Français habilité à signer au nom de la France, point barre.

  
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MMManson MMManson
28/01/2020 00:28:43
2

CRI

Vu que tu es un très bon économiste, tu dois savoir qu'il est tout à fait normal que à court terme il y aura un peu de ralentissement de l'économie britannique. Bien sûr... c'est logique parce que l'économie britannique est encore lié à l'UE...

l'essentiel c'est le fait que les anglais puissent résister et essayer d'améliorer leur santé économique à l'aide des opportunités sur le marché international... les anglais pourrons faire de commerce eux-mêmes sans l'aide de l'UE, donc c'est déjà bien pour le développement économique. 😉

C'était pareil pour l'URSS. on peut considérer l'URSS comme UE: à court terme, l'économie des pays de ex-URSS s'est ralenti et le PIB a diminué. c'est normal parce que l'économie d'un pays à été liée avec l'économie des autres pays.

à ce qui paraît, maintenant, l'économie de ses pays est améliorée... donc t'inquiète pas pour les anglais, ils vont trouver une solution sans toi 😎


  
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CRI74 CRI74
28/01/2020 00:06:00
0

Des résultats concrets alors que le RU se situe dans les conditions les plus favorables => monnaie compétitive car dévaluée et toujours intégré à l'Europe :

La croissance de l'économie britannique a ralenti plus que prévu au troisième trimestre pour tomber, en rythme annuel, à son plus bas niveau depuis près de dix ans, le ralentissement économique mondial et les inquiétudes liées au Brexit ayant affecté les investissements des entreprises et le secteur manufacturier.

Merveilleux Brexit !

  
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jipes jipes
27/01/2020 23:47:53
4

Bonsoir marius,


**1/ L'UE était censée être une bande de potes où tout le monde s'entend bien. Pourquoi alors ces torents d'insultes envers celui qui veut partir ? Quand un pote à vous ne veut pas sortir au restau avec vous, vous l'insultez ? L'attitude des pro-UE ressemble plus à celle d'une mafia ou d'une secte qu'à une magnifique union de pays copains entre eux.**


Cette réflexion que tu viens de soulever a un côté dérangeant. Pourquoi, lorsque Messieurs Sarkozy, Hollande et Cie ont décidé de faire passer le Traité de Lisbonne à la hussarde, je me demande bien pourquoi les dirigeants de l'époque de l'Union Européenne ainsi que les dirigeants de nombreux Etats sont restés muets et n'ont pas dit à la France "Vous ne pouvez pas faire cela, votre peuple l'a rejeté" !

Donc, quand ça les arrange, on se tait. Dans le cas contraire, on vitupère !


CRI, à propos de menteurs patentés, regarde déjà ce qui se passe chez nous.

  
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mariusb mariusb
27/01/2020 23:14:15
2

Quelles contradictions ?

Le faits que j'avance entre en contradictions avec l'idée que le Brexit serait catastrophique, mais je n'ai jamais dit moi qu'il était catastrophique.

J'essaie de démêler le plat de nouilles, d'identifier les faits qui sont certains et il semblerait que quand on fait ça, on en arrive à des conclusions qui ne vont pas dans le sens de l'UE. Je n'y peux rien.

  
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mariusb mariusb
27/01/2020 23:11:44
4

"<<Pourquoi ne pas tout simplement regretter ce Brexit et souhaiter bonne continuation aux Anglais ?>>

Je suis 100% d'accord avec toi"

Au risque de vous paraître un peu désagréable (excusez-moi), ce n'était pas tout à fait le sens de ma question. Je soulignais simplement qu'un pro-UE serein, véritablement convaincu par la grandeur et la magnificence de la construction Européenne aurait tout simplement dit ceci : tiens ? Les Anglais veulent sortir ? Voilà qui est bien étrange, l'Europe est tellement magnifique. Mais enfin, ma foi, l'Europe n'est pas une prison, si ils veulent s'en aller, c'est bien leur droit. Nous ne souhaitons naturellement aucun mal à nos amis Anglais, nous sommes simplement tristes de leur départ. Quand à l'accord qu'ils nous proposent, nous lirons le texte, si il est intéressant pour nous, nous le signerons, sinon, nous le rejetterons. Ils peuvent bien vouloir le beurre et l'argent du beurre, c'est de bonne guerre, rien ne nous oblige à le leur donner.

Pourquoi donc ne réagissent-ils pas tout simplement ainsi, sans s'énerver ?

Si l'Europe est formidable, il n'y a aucune raison pour que le Brexit donne envie à d'autres pays de faire de même, pourquoi en serait-il ainsi ?

  
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MMManson MMManson
27/01/2020 22:17:25
2

En plus, ce que j'aime bien dans Brexit c'est que les anglais vont renforcer des contrôles aux frontières qui pourrait permettre d’améliorer la sécurité nationale.

Pour ceux qui inquiètent pour l'Angleterre, le développement économique de l'Angletere est possible après Brexit:

1) L'État doit soutenir le développement de nouvelles zones à fort potentiel de croissance. c'est possible car l'Angleterre ne sera plus soumise aux lois de l'UE donc les anglais vont essayer d'augmenter leur parts de marché dans le monde.

2) La politique industrielle de l'État doit encourager la modernisation d'industries obsolètes qui ont encore le potentiel de rivaliser sur le marché international.

3) Il est nécessaire de limiter les importations aux entreprises étrangères pour permettre aux entreprises locales d'acheter des machines et d'attirer les investissements (protectionnisme).

4) La politique industrielle nationale doit promouvoir l'abolition des zones qui n'ont pas de potentiel de croissance.

A mon avis, ce n'est que de cette manière que les États pourront se développer économiquement dans la nouvelle économie internationale.

Pour ceux qui me disent que après la sortie, l'Angleterre sera soumise à Washington, je dis que ça fait des années et des années que Washington et Londres se coopérent et à ce qui paraît ils s'entendent bien. Après tout, les américains et les anglais ont les mêmes racines donc ne vous inquétez pas pour les anglais, réflechissez plutôt à l'avenir de la France !

  
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CRI74 CRI74
27/01/2020 22:08:24
0

@Mariusb

On trouvera merveilleux que les menteurs patentés comme Boris Johnson puissent enfumer autant de personnes , plus éprises d'idéologie nationaliste qui leur fait réfuter les réalités pour croire à de telles sornettes .

Bref , les anglais sont les premiers à payer leur naïveté , tant mieux pour nous en fait , dès lors que leur sortie d'Europe exclu les perturbateurs des centre de décisions .
Croire un seul instant que dans un système planétaire où la guerre économique broie les pays que les faibles puissent mieux résister relève de la fadaise que même des gamins sauraient comprendre .

Les faits déjà constatés en prouvent quotidiennement la véracité

On vous laisse donc à vos contradictions .

  
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MMManson MMManson
27/01/2020 21:33:27
2

mariusb

<<Pourquoi ne pas tout simplement regretter ce Brexit et souhaiter bonne continuation aux Anglais ?>>

Je suis 100% d'accord avec toi

  
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mariusb mariusb
27/01/2020 21:22:06
3

Indépendantisme Écosse/Irlande : Qui vous dit qu'ils veulent sortir du UK ? Il y a des mouvements indépendantistes là bas depuis belle lurette. Les indépendantistes Écossais profitent de l'occasion pour demander un nouveau référendum, c'est vrai. Ils prétendent que les Écossais avaient voté contre l'indépendance pour rester dans l'UE, mais aucun scrutin ne vient coroborer cette idée. A vrai dire, cette idée ne repose pour l'instant sur rien, elle est même assez contradictoire : soit on veut être indépendant pour faire ce qu'on veut, soit on veut faire partie d'un plus grand ensemble. Vouloir rester dans l'UE mais pas dans le UK est assez étrange.

Qui peut se passer de l'autre ? Aucun des deux. Si vraiment l'UE pouvait se passer du UK, aurait-elle conclu un accord ? Notre ami Macron a bien dit qu'il allait leur faire "bouffer leur Brexit", on attend toujours. Toutes ces démonstrations de mauvaise humeur posent d'ailleurs deux questions :
1/ L'UE était censée être une bande de potes où tout le monde s'entend bien. Pourquoi alors ces torents d'insultes envers celui qui veut partir ? Quand un pote à vous ne veut pas sortir au restau avec vous, vous l'insultez ? L'attitude des pro-UE ressemble plus à celle d'une mafia ou d'une secte qu'à une magnifique union de pays copains entre eux. Pourquoi ne pas tout simplement regretter ce Brexit et souhaiter bonne continuation aux Anglais ?
2/ A supposer que l'UE soit en colère, pourquoi négocie-t-elle un accord ? Pourquoi a-t-elle accordé par trois fois un report ? Pourquoi n'a-t-elle pas tout simplement répondu à May et à Johnson "écoutez les gars, vous êtes bien gentils, mais on a autre chose à faire que votre Brexit, alors maintenant, vous restez ou vous partez, vous prenez l'accord qu'on vous donne ou vous prennez pas, mais le report, c'est niet." Je ne comprends d'ailleurs même pas pourquoi l'UE a accepté l'idée même d'un accord auquel personne ne l'oblige, elle était fondé à dire que si un état sort, ce sont les règles de l'OMC qui s'appliquent, point barre.

Les multi-nationales auraient plié bagage.
On fait tout un tapage sur des entreprises qui fuiraient le UK. On a appris que Total rapatriait son département comptabilité à Paris. Et quand on regarde dans le détail, on se rend compte qu'il s'agit de... 30 emplois ! En d'autres termes, le chassé croisé habituel se poursuit avec des activités qui bougent d'un côté de la Manche et de l'autre, mais il n'y a pas d'exil massif d'entreprises depuis Londres vers le continent. Cette idée ne repose sur rien, si ce n'est la volonté de dire que le Brexit serait une catastrophe.

Baisse de la Livre
Il n'y a pas de dévaluation, la Livre cote ce que le marché veut. Elle a baissé par rapport au dollar, mais pas tellement par rapport à l'euro, elle aurait même tendance à remonter.

Chômage
Je sais bien que les statistiques ne sont pas toujours fiables, au UK comme ailleurs. Toutefois, une explosion du chômage aurait été difficile à cacher. Les statistiques que l'on a font état d'un chômage en baisse, désormais sur les plus bas de 1974, en dessous de 4%. Je vous invite à vous promener sur trading economics où l'on peut trouver diverses statistiques.
https://fr.tradingeconomics.com/united-kingdom/unemployment-rate
Que ce soit sur le taux d'emploi, le travail à temps partiel, les salaires, il n'y a pas de catastrophe en vue. On peut tout juste deviner que l'économie est en position d'attente avec certains indicateurs, attente qui se terminera dès que les grandes lignes de l'accord seront définies. Dans les faits récents, on notera aussi l'augmentation de 6% du salaire horaire minimum et une augmentation du budget du NHS.

Voilà pour les faits.
Je ne doute évidement pas que l'on puisse trouver ça et là quelques exemples d'entreprises qui délocalisent 30 postes sur le continent ou de remainers qui ne sont pas contents et même qui vous assurent que les eaux de la Tamise sont en train de se changer en sang.
Le problème, c'est que c'est faux, et d'ailleurs, si c'était vrai, pourquoi les Anglais auraient-ils élu Boris Johnson dont le slogan de campagne était "get the Brexit done !"

  
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CRI74 CRI74
27/01/2020 19:22:44
0

C'est simplement du délire et rien n'indique que cela se passe ainsi . C'est même exactement l'inverse à l'instant T , avec des données factuelles

Qui croyez vous qui puisse se passer de l'autre ? Pourquoi croyez vous que l'Ecosse et l'Irlande veulent déjà sortir du RU ?

Je répète , pourquoi croyez vous que des multinationales aient déjà plié bagages ? Parce cela ira mieux au Royaume Uni demain ?

Mais elles ne sont pas débiles et au premier rang du Brexit , donc parfaitement à même de savoir où se situe leur intérêt . Visiblement en Europe puisqu'elles y déménagent .

L'Angleterre qui importe pour une bonne part ne peut pas se passer de la plus importante économie au monde ; par contre , l'inverse est parfaitement possible , et se réalise déjà malgré la dévaluation de la livre qui devrait la rendre plus compétitive , unique avantage face à des montagnes d'inconvénients payés cash par les britanniques depuis 3 ans . Demandez leur pour vous en assurer !

  
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mariusb mariusb
27/01/2020 19:07:43
3

L'Europe n'attend rien du RU, mais l'Allemagne si. Elle exporte pour 90 milliards au UK contre 38 d'importations, soit plus de 50 milliards d'excédents. Ce ne sont pas que des voitures, je vous l'accorde. Si vous empêcher le UK d'exporter les 38 milliards, pourquoi vous laisserait-il exporter vos 90 milliards ?

https://oec.world/en/profile/country/gbr/

C'est bien là le problème, il n'y a pas 27 états unis contre un, il y a 27 états dont chacun défend ses intérêts et enchaînés les uns aux autres contre un état tout seul, libre de ses mouvements. En étant à l'extérieur, il est assez facile de cibler l'un des 27 états pour obtenir de lui ce que vous voulez, il vous le donnera parce que l'addition sera partagée entre les 27. C'est exactement ce que fera le UK. Il leur suffit de dire à Merkel "fais nous notre CETA, sinon on empêche l'Allemagne (je dis bien l'Allemagne, pas l'Europe) d'exporter chez nous" et Merkel ordonnera le CETA.

  
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CRI74 CRI74
27/01/2020 18:47:15
0

Mais l'Europe n'attend rien du RU , l'inverse n'étant absolument pas identique !

Si BJ veut jouer avec les voitures , aspect minime des exports européens vers le RU , on aura mille autres solutions bien plus pénalisantes pour eux , et ça , il le sait pertinemment .

A 27 contre 1 , il n'aura rien de concret et devra concéder beaucoup , alors que nombreuses sont les entreprises multinationales ayant déjà plié bagages .Ce n'est certainement pas qu'elles attendent de meilleures conditions du Brexit , bien au contraire !

  
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mariusb mariusb
27/01/2020 18:37:14
3

Peu importe les gesticulations de Michel Barnier, son avis ne compte pas.

La preuve, en dehors de la France, tout le monde se fiche de ce qu'il dit, il suffit d'aller sur un site Belge que voici : https://www.rtbf.be/info/monde

Il y a bien des articles sur le Brexit, mais pas un pour s'inquiéter des gesticulations de Michel Barnier. Idem sur la BBC, RTS en Suisse.

Pourquoi personne ne s'intéresse à l'avis de Michel Barnier ?

Parce que l'avis de Michel Barnier n'a aucune importance.

D'ailleurs, le dernier article de rtbf.be que voici parle de Michel Barnier en ces termes : "Le négociateur de l'UE, le Français Michel Barnier, a assisté à cette signature"

L'accord a été signé, et Michel Barnier a été autorisé à assister à la cérémonie, mais à condition de se tenir bien sage dans un coin.

https://www.rtbf.be/info/economie/detail_brexit-l-ue-et-le-royaume-uni-bouclent-les-dernieres-formalites-de-leur-divorce?id=10416168


Boris Johnson veut un accord de libre échange type CETA et il l'aura. Pourquoi l'aura-t-il ? Parce que le Royaume-Uni importe des voitures Allemandes alors qu'il pourrait très bien importer des voitures Japonnaises. Il suffit donc à Boris Johnson de proposer un CETA qui inclut les voitures Allemandes et il obtiendra satisfaction, indépendament de la volonté de Michel Barnier. Si il est gentil, il cèdera sur quelques points mineurs qui permettront à Michel Barnier de dire qu'il a obtenu quelque chose.

Dans la pratique, ce sera un accord similaire au CETA et sans aucun alignement sur les règles Européennes quelle qu'elles soient.

  
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CRI74 CRI74
27/01/2020 18:11:32
0

Les vautours US ont très bien compris la position de faiblesse dans laquelle s'est mis le Royaume Uni , non assuré de ne pas perdre quelques uns de ses membres au passage .

Ils ont néanmoins encore 11 mois pour "souffler " sauf crash relationnel , fonctionnant toujours sous l'emprise européenne .

La suite sera bien moins florissante .... mais BJ ne sera sans doute plus là depuis longtemps pour assumer ses actions (et mensonges)

  
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Yellowsubmarine Yellowsubmarine
27/01/2020 17:42:32
1
Super Boris va faire comme il l'a dit et nous ne doutons pas de son énergie mais c'est quand même impressionnant le nombre de rdv des "ministres" américains avec les ministres britanniques, dont le PM lui-même. Là on voit de plus que le premier ministre Irlandais s'active, on peut supposer une activité symétrique de l'Ecosse. C'est un véritable sprint...quels athlètes complets du tweet jusqu'aux réunions...
  
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Yellowsubmarine Yellowsubmarine
27/01/2020 17:42:32
0

Le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier, à Londres, le 8 janvier 2020 (AFP/Archives/Adrian DENNIS)

Le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier a mis en garde lundi contre le risque d'une rupture brutale des échanges entre le Royaume-Uni et l'Union européenne s'ils ne parviennent pas à s'entendre cette année sur leur future relation après le Brexit.

"La première phase est maintenant finie et nous devons tout reconstruire", a déclaré M. Barnier à quatre jours du divorce, lors d'une conférence de presse à Dublin, où il s'est entretenu avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

"A la fin de l'année (...), si nous n'avons pas d'accord, ce ne sera pas la routine habituelle et le statu quo", a-t-il poursuivi. "Nous devons affronter le risque d'être au bord du précipice, en particulier concernant le commerce".

A défaut d'accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.

M. Barnier a également souligné que les deux parties disposent de "très peu de temps" pour aboutir durant la période de transition, courant jusqu'à fin 2020, comme le souhaite le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Outre leur relation commerciale, les deux parties devront s'entendre, sur la sécurité, l'énergie, la pêche ou encore les transports.

Michel Barnier a précisé qu'il présenterait lundi prochain un projet de mandat de négociation aux Etats membres, après l'accord de divorce qui règle les modalités de la séparation.

Le mandat européen devrait être approuvé au niveau ministériel d'ici au 25 février, selon des responsables européens, permettant aux pourparlers de démarrer autour du 1er mars.

Dans un discours prévu début février, Boris Johnson doit présenter ses ambitions d'arriver à un accord de libre-échange du même type que celui signé par l'UE avec le Canada récemment, sans alignement avec les règles européennes.


Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar et le négociateur en chef de l'UE Michel Barnier le 27 janvier 2020 à Dublin (AFP/Paul Faith)

Mais Michel Barnier a rappelé que "le niveau d'accès" au marché unique européen dont bénéficieront les biens britanniques sera "proportionnel" au degré d'alignement du Royaume-Uni sur les règles européennes, "en particulier les règles en matière d'aides d'Etat".

Le Premier ministre Leo Varadkar a pour sa part estimé que l'Union européenne abordait les négociations "dans une position très forte": "nous sommes 27 pays, nous avons une population de 450 millions de personnes et le marché unique est la première économie mondiale", a-t-il dit.

Le dirigeant, qui joue son maintien à la tête du gouvernement irlandais lors de législatives anticipées le 8 février, a également jugé le calendrier "très difficile", tout en estimant "possible (...) de bâtir un partenariat très étroit".

Boris Johnson a inscrit dans la loi d'application de l'accord de divorce négocié avec l'UE, promulguée jeudi au Royaume-Uni, l'interdiction pour son gouvernement de demander une extension de la période de transition après 2020.

Dans une interview à la BBC, Leo Varadkar a mis en garde contre toute tentative de Londres de conclure des accords partiels. Il s'est toutefois engagé à travailler "jour et nuit" pour tenter de parvenir à un compromis global avant la fin de l'année: "nous ne traînerons pas des pieds".

© 2020 AFP

  
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