OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Aux Etats-Unis, les diabétiques ont créé un marché noir gratuit de l'i

Cours temps réel: 8 022,41  -0,01%



Fibopivots Fibopivots
30/01/2020 23:39:23
0

En fait, le monde est à refaire partout.!!


  
Répondre
deckard6 deckard6
30/01/2020 13:22:11
0

Boff, vivre dans la plus grande démocratie du monde, pays de la liberté, a un prix. Pas non plus de quoi s'émouvoir.

On a de la veine, on prend le même chemin... p'tit à p'tit... l'air de rien

Message complété le 30/01/2020 13:40:05 par son auteur.


... un p'tit coup de ciseaux par ci par à chaque quinquennat, ça nous fera une belle coupe bien dégagée derrière les oreilles à l'arrivée sur le tissus social..

Message complété le 30/01/2020 15:26:52 par son auteur.

... par ci par là...

  
Répondre
moicmoi moicmoi
30/01/2020 12:38:12
1

mongetj
Ton avatar : t’es un administré de l’ex des pôles ?

  
Répondre
Bill17 Bill17
30/01/2020 12:04:41
0

On connait notre bonheur qu'une fois qu'on l'a perdu...

c'est ainsi

  
Répondre
sergio1349 sergio1349
30/01/2020 11:57:15
2
une honte dans un pays sois disant démocratique laisser mourir les pauvres gens et les vendeurs s;enrichir bravo la maison blanche ou je dirais maison noire avec toute cette hypocrisie de menteurs voleurs
  
Répondre
RIGLET RIGLET
30/01/2020 10:46:00
0
Il est beau le reve AMERICAIN. la FRANCE est un magnifique pays où il fait bon vivre. La preuve ils viennent tous.
  
Répondre
mongetj mongetj
30/01/2020 10:19:17
1
Et dire qu'en France on n'est pas content !
  
Répondre
mongetj mongetj
30/01/2020 10:19:17
1

Cette boîte de cinq stylos injecteurs d'insuline Humalog Kwikpen a un prix catalogue d'environ 320 dollars aux Etats-Unis. Même avec une assurance, le prix à la pharmacie peut être de dizaines ou centaines de dollars (AFP/Kerem Yucel)

Il existe, dans le pays le plus prospère de la planète, des gens ni riches ni pauvres qui se retrouvent sur des parkings pour s'échanger de l'insuline, un vieux médicament aussi vital pour eux que l'oxygène mais hors de prix en pharmacie.

Un matin glacial de janvier dans la banlieue de Minneapolis, Abigail Hansmeyer laisse son moteur allumé quand elle sort de sa voiture, entre un café et une grande surface, pour tendre à une dame un sac en papier contenant sept stylos injecteurs et un flacon d'insuline.

"Merci infiniment, c'était les montagnes russes ces derniers jours", dit la dame, Annette Gentile, 52 ans, en vérifiant les marques et les dosages.

Annette, mère d'un garçon de 17 ans, n'est pas miséreuse: elle a une allocation handicap mensuelle de 1.200 dollars et une couverture maladie publique. Mais l'assurance ne couvre pas les médicaments. Le contenu du sac, suffisant pour un petit mois, lui coûterait un millier de dollars à la pharmacie.


Abigail Hansmeyer (gauche) et Annette Gentile s'échangent de l'insuline le 17 janvier 2020 dans le Minnesota. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui nécessite de s'injecter de l'insuline, à vie, plusieurs fois par jour. (AFP/Kerem Yucel)

"Je dépends entièrement des dons pour rester en vie", dit Annette.

Sa fournisseuse, sans emploi, est aussi diabétique de type 1. C'est une maladie auto-immune qui nécessite de s'injecter de l'insuline, à vie, plusieurs fois par jour.

Abigail donne, reçoit et troque ainsi de l'insuline dans un réseau informel de dizaines de diabétiques qui se passent des numéros et se contactent sur Facebook. La quasi-totalité des médicaments vient des stocks non-utilisés de diabétiques morts, donnés par leurs proches.

Pour les rivaux démocrates de Donald Trump, en campagne pour les primaires qui commencent lundi dans l'Iowa, il y a peu de scandales pires que celui du prix de l'insuline, symbole de l'inégalité du système de santé.

"Nous ne sommes pas pauvres", dit pourtant Abigail. Son mari travaille et a créé sa micro-entreprise. Le couple habite une maison, Abigail a sa voiture, des chiens, des lapins.


Abigail Hansmeyer, 29 ans, a renoncé à payer une assurance médicale qui lui aurait coûté des milliers de dollars par an. A la place, elle se procure son insuline par des dons (AFP/Kerem Yucel)

L'employeur du mari ne subventionne pas de couverture médicale. Pas assez pauvre pour avoir une assurance publique, ni assez riche pour acheter une assurance au tarif plein, le couple a renoncé en janvier, en priant qu'aucun gros pépin n'adviendra.

"Toute ma vie adulte, je me suis rationnée en insuline", confie Abigail, 29 ans, dans son salon bien chauffé.

Il y a quelques années, quand elle reçu sa pompe à insuline après une bataille avec son assurance d'alors, elle dit qu'elle a pleuré de joie.

- La mort d'un fils -

A Minneapolis, si Abigail est dealer, Nicole Smith-Holt est grossiste. Dans son sous-sol, elle ouvre son second réfrigérateur et dévoile des dizaines de boîtes d'insuline. Avec un stock de seringues, de bandelettes et d'appareils pour mesurer le glucose, il y en a peut-être pour 50.000 dollars, selon elle.

"C'est strictement illégal, dit-elle.


Nicole Smith-Holt a chez elle des dizaines de boîtes d'insuline, de seringues, de stylos injecteurs... La quasi-totalité vient de stocks non-utilisés de diabétiques décédés, et dont les proches ont fait don (AFP/Kerem Yucel)

- Alors pourquoi le faites-vous?

- Parce que je sauve des vies."

Elle en sourirait presque si ce n'était tragique. "Nous n'avons pas besoin d'un autre Alec", lâche-t-elle.

Alec Raeshawn Smith, mort chez lui le 27 juin 2017; son fils.

"Il n'y avait plus une goutte d'insuline dans son appartement", raconte la mère de quatre enfants, en comptant Alec.

Alec était sur l'assurance de sa mère jusqu'à 26 ans, comme la réforme Obamacare l'a permis. Mais avec son petit salaire d'employé de restaurant, il n'a pas pu se payer d'assurance après son 26e anniversaire. Sa mère est persuadée qu'il n'a pu débourser les 1.300 dollars demandés par le pharmacien quelques jours avant sa mort.


Alec Raeshawn Smith est mort en 2017 à 26 ans, chez lui, de manque d'insuline. Sa mère est persuadée qu'il n'a pas pu payer la facture à la pharmacie (AFP/Kerem Yucel)

Il aura tenu 27 jours sans assurance. Cause du décès: acidocétose diabétique, due à un manque d'insuline.

"Jusqu'à mon dernier souffle, j'éprouverai des regrets", dit Nicole. Elle s'inquiétait pour Alec mais ne voulait pas l'étouffer. "Peut-être que si j'avais insisté, si j'avais posé la bonne question..."

La mort de son fils, qui était papa, l'a transformée en militante, un jour à la télévision, l'autre chez les élus locaux ou devant le siège d'un grand laboratoire. Les diabétiques du coin peuvent la contacter sur Facebook, elle répond très vite.

- O Canada -

Plus au nord, les diabétiques loin de Nicole ont accès à des fournisseurs du bon côté de la loi mais du mauvais côté de la frontière: les pharmacies canadiennes.


Travis Paulson se rend trois ou quatre fois par an au Canada dans une pharmacie pour acheter de l'insuline. Cela lui coûte environ six fois moins cher que s'il allait dans une pharmacie américaine (AFP/Kerem Yucel)

Contrairement aux Etats-Unis, le Canada plafonne le prix de l'insuline. Tous les trois ou quatre mois, seul ou avec d'autres, Travis Paulson, 47 ans, conduit deux heures d'Eveleth à Fort Frances (Ontario), de l'autre côté de la rivière à la Pluie, et achète son insuline sans ordonnance. Les agents frontaliers ne l'embêtent jamais, tant que les doses ne dépassent pas trois mois.

Son assurance est excellente pour le remboursement des visites chez le médecin mais ne couvre que 50% du prix des médicaments.

Travis montre deux flacons quasi-identiques de la même insuline: NovoLog (Etats-Unis, 345 dollars dont la moitié à sa charge), et NovoRapid (Canada, environ 25 dollars). Le calcul est vite fait.


Deux flacons contenant la même insuline: NovoLog (Etats-Unis, 345 dollars dont la moitié à sa charge), et NovoRapid (Canada, environ 25 dollars) (AFP/Kerem Yucel)

"Si je devais aller chercher mon insuline en canoé, je le ferais, je refuse de payer ce qu'ils demandent", dit Travis.

"C'est la cupidité pharmaceutique, c'est tout".

Sur son réfrigérateur, un autocollant Bernie Sanders rappelle la révolution promise par le candidat socialiste, qui entend diviser par deux le prix des médicaments. Mais même cela ne suffira peut-être pas à remplacer les voyages au Canada.

© 2020 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

202001302339 736559
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste