OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Coronavirus: l'Italie touchée de plein fouet - Page 11



ALEZE ALEZE
25/02/2020 23:38:23
1


Premier cas confirmé de contamination au coronavirus en Algérie
25/02/2020 | 23:30

ALGER, 25 février (Reuters) - L'Algérie a annoncé mardi un premier cas confirmé de contamination au coronavirus, précisant qu'il s'agit d'un patient italien arrivé le 17 février et placé depuis à l'isolement.

Le président Abdelmadjid Tebboune a indiqué sur Twitter qu'il avait ordonné aux autorités sanitaires de prendre des précautions maximales. (Lamine Chikhi version française Henri-Pierre André)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 22:35:03
0


Coronavirus: Nestlé suspend les voyages d'affaires jusqu'au 15 mars
25/02/2020 | 22:30

Zurich (awp/afp) - Le géant suisse de l'alimentation Nestlé a suspendu ses voyages d'affaires jusqu'au 15 mars face à la propagation de l'épidémie de coronavirus, a indiqué mardi un porte-parole du groupe à l'AFP.

"Je peux confirmer que nous avons publié une note interne ce (mardi) matin statuant qu'à titre de précaution, nous demandions à tous nos employés au niveau mondial de ne pas voyager pour affaires jusqu'au 15 mars", a-t-il déclaré.

"Nous réexaminerons cette mesure à la lumière des évolutions extérieures", ajoute cette note interne du groupe dont le siège se trouve à Vevey, sur les rives du lac Léman.

Les expatriés continuent d'assurer leurs fonctions, a précisé le porte-parole, interrogé quant à d'éventuels rapatriements.

"Nous surveillons de près la situation par assurer la sécurité de nos employés", a-t-il cependant souligné.

Un premier cas de coronavirus a été annoncé en Suisse mardi après-midi dans une région proche de l'Italie, qui a connu une augmentation soudaine du nombre de cas recensés ces derniers jours.

afp/rp

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 22:26:08
1


Coronavirus: le CDC s'attend à une propagation de l'épidémie aux Etats-Unis
25/02/2020 | 22:14

Washington (awp/afp) - Les autorités sanitaires américaines ont dit mardi s'attendre à une propagation de l'épidémie de nouveau coronavirus aux Etats-Unis, encourageant les écoles, les entreprises et les gouvernements locaux à envisager des mesures de précaution comme l'annulation d'événements publics.

"A terme, nous nous attendons à voir une propagation (de l'épidémie) dans ce pays", a affirmé Nancy Messonnier, une responsable des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains.

"La question n'est plus vraiment de savoir si cela va arriver, mais plutôt quand est-ce que cela va arriver, et combien de personnes dans ce pays tomberont gravement malades", a-t-elle ajouté.

Ces déclarations publiques plus alarmistes que les précédentes interviennent alors que la peur d'une "pandémie", à savoir une épidémie d'ampleur internationale, s'intensifie. La maladie concerne désormais plusieurs pays en dehors de la Chine, notamment l'Iran, l'Italie, le Japon, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande.

L'épidémie de Covid-19 a déjà contaminé plus de 80.000 personnes à travers le monde, dont près de 2.600 sont mortes, principalement en Chine, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Etant donné qu'il n'existe ni vaccin ni médicament contre le nouveau coronavirus, les mesures de précaution non pharmaceutiques "seront les outils les plus importants dans notre réponse à ce virus", a ajouté Mme Messonnier.

Ces mesures devraient être décidées au cas par cas selon le degré de gravité de l'épidémie dans chaque localité.

"Pour les écoles, l'une des options pourrait être de séparer les écoliers en plus petits groupes ou, en cas de pandémie sévère, de fermer les établissements et de mettre en place des cours en ligne", selon la responsable des CDC.

"Pour les adultes, les entreprises peuvent remplacer les entretiens en personne par la vidéo et la téléconférence et proposer plus d'options de télétravail (à leurs employés)", a-t-elle poursuivi, ajoutant qu'à une plus grande échelle, les villes pourraient être forcées d'annuler des événements publics à forte affluence.

De leur côté, les hôpitaux pourraient décider de retarder certaines interventions médicales et d'augmenter les consultations par téléphone.

Parallèlement, les instituts nationaux de santé américains (NIH) ont annoncé avoir commencé mardi leur premier test clinique à répartition aléatoire afin d'enquêter sur la sécurité et l'efficacité de l'antiviral remdesivir contre le Covid-19.

Le premier participant à cet essai clinique est un Américain, rapatrié après avoir été en quarantaine sur le paquebot Diamond Princess au Japon.

Les responsables de l'essai ont assuré qu'il serait adapté pour inclure des participants d'autres lieux aux Etats-Unis et d'autres pays. Il pourrait notamment compter jusqu'à 400 personnes et comporterait des recherches sur d'autres traitements.

afp/rp

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 21:41:55
0


Italie: les frontières restent ouvertes, le virus en Toscane et Sicile
25/02/2020 | 21:08

Rome (awp/afp) - Les pays voisins de l'Italie ont décidé mardi de maintenir ouvertes leurs frontières, malgré la propagation des cas de coronavirus dans des régions auparavant épargnées comme la Toscane, la Sicile et la Ligurie.

Ces pays "se sont engagés à garder ouvertes leurs frontières car les fermer serait une erreur et disproportionné", a annoncé le ministre italien de la Santé Roberto Speranza, à l'issue d'une rencontre avec ses homologues de France, Suisse, Autriche, Slovénie, Croatie, Allemagne et Union européenne.

"Il n'y aura pas de modification des conditions de voyage des Italiens", a-t-il ajouté, car le "virus ne reconnaît pas les frontières".

En Autriche, un hôtel de la localité touristique d'Innsbruck dans le Tyrol, où a travaillé une réceptionniste italienne contaminée, a ainsi été placé en quarantaine. En France, deux nouveaux cas ont été confirmés dont celui d'un homme rentré d'Italie, hospitalisé en Auvergne-Rhône-Alpes (centre-est).

Les ministres réunis à Rome ont décidé que les voyageurs passant les frontières en trains, autocars ou avions recevraient des informations spécifiques au retour des régions à risque. "Si vous avez des symptômes particuliers, vous devriez pouvoir appeler un numéro dédié pour recevoir l'aide nécessaire", a expliqué le ministre allemand Jens Spahn.

Le dernier bilan en Italie fait état de 322 cas et 10 décès, toutes des personnes âgées et atteintes précédemment de pathologies graves. Plusieurs médias ont annoncé une onzième victime, une femme de 76 ans en Vénétie. Un total de 8.600 tests ont déjà été effectués en Italie, selon la Protection civile. Pour Giovanni Rezza, de l'Institut supérieur de la santé (ISS), "le taux de mortalité s'explique par l'âge des patients".

Dans les nouvelles régions affectées, les cas restent toutefois limités. La Toscane en compte deux et la Sicile trois.

La Lombardie, qui reste le principal foyer dans la péninsule avec 240 cas, concentre à elle seule neuf décès.

Le Premier ministre Giuseppe Conte a évoqué "une gestion pas complètement appropriée" des protocoles dans un hôpital local qui aurait favorisé la contagion en Italie, pays européen le plus touché et le troisième au monde derrière la Chine et la Corée du sud.

"Système excellent"

Le principal foyer de l'épidémie à Codogno, à 60 km au sud de Milan, "est désormais circonscrit, avec de nouveaux cas qui arrivent presque tous de l'épicentre dans la zone de Lodi, avec deux autres petits foyers en Vénétie", selon M. Rezza.

C'est dans cette petite ville de 15.000 habitants qu'avait été hospitalisé mercredi dernier un cadre de 38 ans considéré comme le "patient 1", d'où découle la majorité des cas en Lombardie.

L'autre zone la plus touchée, avec 42 cas est la zone autour du village de Vo' Euganeo, en Vénétie, où avait été enregistré vendredi le tout premier décès d'un ressortissant italien (et européen).

En amont de la réunion ministérielle à Rome, M. Conte avait demandé de "laisser voyager tranquillement" les Italiens en Europe car "nous sommes un pays qui a pris des mesures efficaces et dispose d'un système de santé excellent".

Le ministre français Olivier Véran a félicité Rome pour les mesures prises afin de "protéger les Italiens et les citoyens européens". La France a prié les personnes revenant du nord de l'Italie d'éviter "toute sortie non indispensable" et "invité" celles souhaitant se rendre dans les régions les plus touchées d'Italie à reporter leurs voyages.

Londres a demandé de son côté à ses ressortissants revenant de ces zones de rester isolés chez eux et de se signaler aux services de santé.

"Napoli Coronavirus"

Un cordon sanitaire a été mis en place autour de onze communes du nord de l'Italie comptant 52.000 habitants: les lieux publics y sont fermés, sauf les supermarchés et les pharmacies de garde.

Dans plusieurs régions et villes comme Milan et Venise, toutes les écoles sont fermées, ainsi que les entreprises, les musées, bibliothèques, et cinémas, et seuls les services publics restent ouverts.

En raison du coronavirus, des matches de Série A (championnat italien) se tiendront à huis clos, et la Ligue italienne a par ailleurs sanctionné le club de Brescia d'une amende de 10.000 euros pour le comportement de ses supporters, qui avaient chanté "Napoli Coronavirus" lors d'un récent match contre Naples.

En Calabre, les évêques ont appelé les fidèles à ne plus échanger de poignée de main en signe de paix pendant les messes.

afp/rp

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 20:42:32
0

Coronavirus: les oppositions interpellent le gouvernement, Philippe défend "une information transparente"

"Le risque d'épidémie impose une coordination parfaite et une information transparente: c'est ce que nous faisons", a défendu mardi Édouard Philippe, interpellé par les oppositions sur le coronavirus, dont une épidémie est jugée "à nos portes" par le ministre de la Santé.

Le Premier ministre, qui s'est exprimé lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, a dit se tenir "à disposition pour organiser, avec l'ensemble des présidents de partis politiques et des groupes parlementaires, une réunion pour dire très exactement où nous en sommes, en ayant conscience que la situation exigera des mesures au fur et à mesure que nous en saurons plus".

Il répondait à une demande formulée en ce sens par le premier secrétaire du Parti socialiste, le député Olivier Faure.

Il a par ailleurs indiqué avoir écrit à "l'ensemble des maires de France, aux présidents des conseils départementaux et des conseils régionaux" pour leur préciser les mesures prises et l'état des connaissances quant au coronavirus.

D'autres responsables politiques de l'opposition se sont inquiétés mardi d'un possible manque de préparation de la France à une arrivée de l'épidémie due au coronavirus dans le pays.

Marine Le Pen a notamment de nouveau réclamé mardi des contrôles aux frontières. "Les Français ne sont pas des enfants, il faut leur dire la vérité. Ne pas leur dire la vérité c’est en réalité aggraver le sentiment de danger de la population", a accusé la présidente du Rassemblement national lors d'une visite au salon de l'agriculture.

Le ministre de la Santé Olivier Véran, interrogé sur BFMTV sur ces déclarations de la dirigeante du RN, a répliqué en estimant que "les polémiques sont vaines, j'ai même tendance à penser qu'elles ne sont pas dignes à l'heure où les professionnels de santé (...) sont extrêmement mobilisés pour éviter la contamination et éviter que des gens tombent malades".

"Ce qui nous intéresse, c'est la sécurité des Français, ce ne sont pas les ragots de Mme Le Pen", a-t-il ajouté. Le ministre, qui avait déjà expliqué plus tôt que la France "ne ferme pas les frontières car ça n'aurait pas de sens", a souligné à l'issue d'une réunion avec ses homologues européens à Rome que cette position était partagée officiellement par les autres pays frontaliers de l'Italie.

M. Véran avait auparavant assuré que l'épidémie de coronavirus était "à nos portes". En début de soirée, le numéro deux du ministère de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, a indiqué que deux nouveaux cas de contamination ont été confirmés en France, en précisant que l'état de santé de ces personnes n'inspirait aucune inquiétude.

- "Être réactif" -

Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a mis en cause pour sa part "un retard à l'allumage de la part des autorités sanitaires" après le développement de l'épidémie en Italie.

"Nos connaissances évoluent forcément au fur et à mesure des jours qui passent, et nous devons évidemment, pour faire face à ce problème, être réactifs et prendre au fur et à mesure, les décisions qui s'imposent", lui a indirectement répondu Édouard Philippe.

Le Premier ministre a en outre indiqué qu'il n'était pas "utile" d'annuler le carnaval de Nice, tel que certains l'avaient suggéré, alors que le carnaval de Venise a été interrompu.

A Paris, une autre polémique a également éclaté: "Nous n'avons pas eu communication d'un plan global sur le risque pandémique", a regretté le premier adjoint de la maire PS d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, selon qui "il est temps que l'État prenne la main".

Anne Hidalgo s'est par ailleurs offusquée des déclarations d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé devenue candidate LREM à Paris, qui avait affirmé lundi que son ancien ministère n'avait "pas eu de contact avec la mairie de Paris" pour anticiper une éventuelle épidémie.

"Je trouve ces propos tellement irresponsables de la part de l'ancienne ministre de la Santé que les bras m’en tombent presque", a réagi Anne Hidalgo mardi sur Europe 1, en brandissant un courrier adressé au ministère et la réponse rédigée par Agnès Buzyn.

Dans ce courrier daté du 12 février, Mme Buzyn se félicitait alors que la "proposition du principe de précaution" formulée par la maire de Paris soit "en adéquation" avec les recommandations ministérielles.

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 20:18:56
0


"Pensez que le virus va apparaître demain", conseille un expert de l'OMS
25/02/2020 | 20:10

GENEVE, 25 février (Reuters) - Les pays du monde entier doivent se préparer immédiatement à une épidémie due au nouveau coronavirus pour réagir rapidement à son arrivée, a déclaré mardi un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Pensez que le virus va apparaître demain", a conseillé le Dr Bruce Aylward, chef de la mission conjointe OMS-Chine sur l'épidémie, s'adressant à la presse à son retour à Genève, après un séjour de deux semaines à Pékin et dans trois provinces, dont celle du Hubei, principal foyer de l'épidémie.

"Si vous ne pensez pas de cette façon, vous ne serez pas prêt", a-t-il poursuivi. "Organisez-vous, utilisez correctement le temps que vous essayez de gagner car cela va sauver des vies."

La "mobilisation extraordinaire" de la Chine a, selon lui montré qu'une politique de santé publique agressive, notamment avec des mises en quarantaine à grande échelle, pouvait enrayer la propagation de la maladie.

"La Chine sait comment garder les gens en vie", s'est-il félicité. "C'est stupéfiant. Tous ceux à qui vous parlez ont un sens des responsabilités, ils sont mobilisés comme si c'était une guerre contre ce virus".

Prié de dire si tous les cas avaient été recensés, l'expert a répondu : "Il ne nous manque probablement pas une énorme quantité (de cas)."

Interrogé sur les 3.000 infections parmi les membres du personnel soignant, Bruce Aylward a assuré qu'ils ne l'avaient pas été dans leur travail. "Partout où nous sommes allés, c'était une priorité absolue (...)."

"Prennent-ils cela au sérieux? Absolument. Sont-ils bons dans ce domaine? Absolument. Les chiffres sont-ils en train de baisser? Absolument, en termes d'infections du personnel de santé, et c'est une bonne nouvelle", a-t-il ajouté. (Stephanie Nebehay et Michael Shields, version française Jean-Philippe Lefief)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 20:03:17
0


Coronavirus: trois nouvelles régions touchées en Italie
25/02/2020 | 19:45

Rome (awp/afp) - Trois nouvelles régions italiennes - Toscane (centre), Sicile (sud) et Ligurie (nord-ouest) - ont recensé des contaminations au nouveau coronavirus, a annoncé la Protection civile, qui a fait état mardi soir d'un nouveau bilan total de 322 cas dont dix décès.

Le précédent bilan, publié mardi en milieu de journée, faisait état de 283 cas dont 7 décès. Les trois nouveaux décès ont eu lieu en Lombardie (nord-ouest), la région la plus touchée: deux hommes de 84 et 91 ans, et une femmes de 83 ans.

Trois régions très touristiques et jusqu'ici épargnées ont enregistré mardi des cas de contamination: la Toscane, avec deux cas à Florence et Pistoia, et trois cas en Sicile dans un groupe originaire de Bergame (Lombardie). Un premier cas a aussi été détecté en Ligurie (centre-ouest).

Les cas en Sicile sont les premiers dans le sud du pays.

Selon le nouveau décompte, la région de Lombardie compte désormais 240 cas (+68 dans les dernières 24 heures) et concentre neuf décès sur un total de dix dans toute l'Italie.

Il s'agissait à chaque fois de personnes âgées et déjà atteintes de pathologies.

L'autre zone la plus touchée est la Vénétie (région de Venise) avec 42 cas, où avait été enregistré le tout premier décès d'un ressortissant italien - et européen - vendredi.

L'Emilie-Romagne arrive en troisième position avec 26 cas, concentrés autour de Piacenza, une ville proche de la Lombardie.

Au total, huit régions sont concernées par l'épidémie, à laquelle les autorités ajoutent la région de Rome où avaient été recensés trois cas venus de l'étranger, dont deux de touristes chinois et un jeune revenant de Chine.

afp/rp

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 19:33:12
0


La Suisse touchée à son tour par le coronavirus
25/02/2020 | 19:20

(.)

ZURICH, 25 février (Reuters) - Des examens ont révélé qu'un homme de 70 ans a contracté le coronavirus dans le canton du Tessin, à la frontière avec l'Italie, ont annoncé mardi les autorités sanitaires suisses, confirmant le premier cas de la Confédération.

"La personne infectée était en Italie il y a une dizaine de jours et a participé à un événement près de Milan", dit le ministère de la Santé dans un communiqué, sans préciser de quel événement il s'agit.

Les personnes avec lesquelles il a été en contact sont en cours d'identification et seront mises en quarantaine pendant 14 jours. (Silke Koltrowitz, version française Jean-Philippe Lefief)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
25/02/2020 19:16:38
0


Deux nouveaux cas de coronavirus en France
25/02/2020 | 18:56

PARIS, 25 février (Reuters) - Deux nouveaux de cas de contamination au coronavirus ont été enregistrés en France, a annoncé mardi le directeur général de la santé Jérôme Salomon.

"Nous avons ce soir deux nouveaux cas, nous avons donc 14 cas confirmés: deux personnes hospitalisées, onze guéries et un décédé", a précisé le Pr Salomon lors d'un point de situation sur le Covid-19.

Concernant ces nouveaux cas, il s'agit d'une jeune femme chinoise revenue de Chine le 7 février et hospitalisée à Paris et qui a "un tableau très rassurant" - "Elle est négative mais avec des traces de guérison récente (...) Cette personne va très bien", a-t-il précisé.

"Le 14e cas vient de nous être signalé (...), il s'agit d'un homme français qui rentre d'un séjour en Lombardie et qui est actuellement hospitalisé en région Auvergne-Rhônes-Alpes", a-t-il ajouté. "Son état n'inspire pas d'inquiétude." (version française Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 21:57:52
0


Coronavirus-Les inquiétudes grandissent avec l'Italie et la Corée
23/02/2020 | 21:32

SEOUL/SHANGHAI, 23 février (Reuters) - Les inquiétudes grandissent à travers le monde sur la propagation du coronavirus en dehors de Chine alors que les cas de contamination sont montés en flèche au cours du week-end en Corée du Sud, en Iran ainsi qu'en Italie.

Séoul a mis la Corée du sud en alerte maximale après avoir vu le nombre de personnes contaminées grimper à plus de 600, avec six décès. Les autorités se concentrent sur une église de la ville de Daegu dans le sud-est du pays où une femme âgée de 61 ans, qui aurait assisté à plusieurs cérémonies religieuses, a été diagnostiquée positive au coronavirus.

En Italie, les autorités ont déclaré une troisième victime du virus et le nombre de cas confirmés est monté à plus de 150 personnes, une ampleur sans équivalent en Europe, poussant à confiner les localités les plus touchées et annulant ou reportant les manifestations publiques, comme le carnaval de Venise.

"J'ai été surpris par l'explosion des cas", a déclaré le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, sur la chaîne de télévision RAI, indiquant qu'il fallait s'attendre à ce que le nombre de personnes infectées augmente dans les prochains jours.

"Nous ferons tout ce que nous pouvons pour contenir la propagation."

Jusqu'à vendredi, l'Italie n'avait recensé que trois cas confirmés (deux touristes chinois et un rapatrié de Wuhan, la capitale de la province du Hubeï d'où est partie l'épidémie).

En vertu d'un décret adopté en urgence, le gouvernement s'est arrogé des pouvoirs spéciaux qui lui permettent de placer en confinement les zones les plus touchées.

Les autorités sanitaires s'efforcent de retracer le trajet de la contamination mais n'ont pas de certitude.

"Nous sommes encore plus préoccupés parce que si nous n'arrivons pas à trouver le 'patient zéro', cela signifie que le virus est encore plus répandu que nous ne le pensions", a dit le gouverneur de la Vénétie, Luca Zaia.

De son côté, l'Iran, qui annoncé mercredi ses deux premiers cas, en recense désormais 43 et compte huit décès. L'Arabie saoudite, le Koweït, l'Irak, la Turquie et l'Afghanistan ont imposé des restrictions de voyage et flux de personnes avec l'Iran tandis que l'Arménie a fermé ses frontières avec l'Iran.

LA FRANCE S'ENTRETIENDRA AVEC SES PARTENAIRES DE L'UE

Le coronavirus a d'ores et déjà tué 2.442 personnes en Chine où le nombre de personnes contaminées a été porté à 76.936. Quelque autres 28 pays sont touchés.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est inquiétée samedi de l'apparition d'infection sans lien évident avec la Chine.

En France, Le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué dimanche qu'il s'entretiendrait prochainement avec des homologues européens pour répondre au risque épidémique lié au coronavirus après la forte hausse des cas de contamination en Italie.

Lors d'une conférence de presse, le ministre, qui s'est entretenu ce jour avec ses homologues italien et allemand, a fait savoir que la France n'était pas à ce stade confrontée à une épidémie de coronavirus et qu'aucun nouveau cas de contamination n'avait été enregistré.

"Nous avons convenu d'un prochain entretien réunissant plusieurs ministres de la Santé de l'Union européenne, probablement la semaine prochaine, pour aborder ensemble comment faire face au risque épidémique", a déclaré le ministre.

"Il n'y a pas ce soir d'épidémie en France (...) Mais il y a une situation problématique en particulier aux portes de la France, en Italie, que nous regardons avec beaucoup d'attention."

Les autorités françaises comptent augmenter le nombre de laboratoires en mesure d'effectuer des tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d'analyses par jour dans l'Hexagone contre 400 actuellement.

Le gouvernement veut aussi porter à 70 le nombre d'hôpitaux capables d'accueillir des patients infectés contre 38 actuellement.

Face à la propagation du coronavirus en Italie, Eric Ciotti, le député des Alpes-Maritimes, a annoncé avoir a écrit au Premier ministre Edouard Philippe pour lui demander la mise en place d'un plan d'urgence pour le département des Alpes-Maritimes, la mobilisation des centres hospitaliers et le contrôle renforcé de la frontière. (Jane Chung et Emily Chow; version française Matthieu Protard)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 21:55:51
0


Coronavirus-La France va s'entretenir avec ses partenaires de l'UE
23/02/2020 | 20:24

(Actualisé avec déclarations supplémentaires du ministre et contexte en Italie et en Corée du Sud)

PARIS, 23 février (Reuters) - Le ministre français de la Santé Olivier Véran a indiqué dimanche qu'il s'entretiendrait prochainement avec des homologues européens pour répondre au risque épidémique lié au coronavirus après la forte hausse des cas de contamination en Italie.

Lors d'une conférence de presse, le ministre, qui s'est entretenu ce jour avec ses homologues italien et allemand, a fait savoir que la France n'était pas à ce stade confrontée à une épidémie de coronavirus et qu'aucun nouveau cas de contamination n'avait été enregistré.

"Nous avons convenu d'un prochain entretien réunissant plusieurs ministres de la Santé de l'Union européenne, probablement la semaine prochaine, pour aborder ensemble comment faire face au risque épidémique", a déclaré le ministre.

"Il n'y a pas ce soir d'épidémie en France (...) Mais il y a une situation problématique en particulier aux portes de la France, en Italie, que nous regardons avec beaucoup d'attention."

Après avoir annoncé dimanche un troisième décès, les autorités italiennes s'efforcent de contenir la propagation du virus qui a contaminé plus de 150 personnes, confinant les localités les plus touchées et annulant ou reportant les manifestations publiques, comme le carnaval de Venise.

La Corée du Sud a fait état de son côté de plus de 600 cas de contamination, ainsi que six décès.

"En France, la situation est stable. Il n'y a pas de nouveaux cas de personnes contaminées identifiées sur le territoire national", a dit Olivier Véran.

Dans un entretien au journal Le Parisien-Aujourd'hui en France, le ministre a indiqué souhaiter que les services sanitaires soient "pleinement" opérationnelles pour faire face à une épidémie en Europe.

Le gouvernement compte augmenter le nombre de laboratoires en mesure d'effectuer des tests de diagnostic pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d'analyses par jour dans l'Hexagone contre 400 actuellement. (Matthieu Protard)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 17:45:46
1


L'ITALIE ANNONCE UN TROISIÈME DÉCÈS À CAUSE DU CORONAVIRUS DANS LE NORD DU PAYS
23/02/2020 | 17:37

L'ITALIE ANNONCE UN TROISIÈME DÉCÈS À CAUSE DU CORONAVIRUS DANS LE NORD DU PAYS

Message complété le 23/02/2020 17:50:49 par son auteur.

share with twitter share with LinkedIn share with facebook share via e-mail


0
23/02/2020 | 17:37

MILAN, 23 février (Reuters) - Les autorités italiennes ont annoncé dimanche un troisième décès à cause du coronavirus dans le nord du pays où deux autres personnes âgées sont décédées au cours des quarante-huit dernières heures.

Après avoir recensé plus de 130 cas de contamination, les autorités italiennes s'empressaient dimanche d'endiguer la propagation du coronavirus, confinant les localités les plus touchées et annulant ou reportant les manifestations publiques, comme le carnaval de Venise. (Elvira Pollina, version française Matthieu Protard)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 16:40:35
0

au personne venant d Asie bien entendu

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 16:37:22
0

il faut que l union européenne prenne ses responsabilité est interdise tout déplacement en Asie

est ferme les frontières provisoirement !

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 14:42:24
0


La France se prépare à une épidémie de coronavirus - Oliver Véran
23/02/2020 | 14:21

(Actualisé avec réunion de crise à Matignon)

PARIS, 23 février (Reuters) - De nouveaux cas de contamination au coronavirus sont "très probables" en France, déclare dimanche le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, qui ajoute que les autorités sanitaires se préparent à une épidémie et se dit "particulièrement attentif" à la situation en Italie.

"Aujourd’hui, il ne reste plus qu'un seul malade en France, hospitalisé à Lyon. Son état de santé n’est pas préoccupant. Tous les autres, mis à part un homme de 80 ans qui est décédé, sont sortis guéris et ne sont pas contagieux", précise-t-il dans une interview au quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France-Dimanche.

Mais à la lumière des récents développements, notamment en Italie où le Covid-19 a fait au moins deux morts et contaminé près de 80 personnes, le ministre ajoute: "D'autres cas, c’est très probable. Une épidémie ? Nous nous y préparons."

"Si l'épidémie atteint l’Europe, je veux que nous soyons pleinement opérationnels. Je suis particulièrement attentif à la situation en Iran, en Corée du Sud où le nombre de cas augmente et, plus près de nous, en Italie où un malade est décédé sans avoir été en Chine ni en contact connu avec un autre malade", ajoute-t-il.

Le ministre précise que le nombre de laboratoires équipés en tests de diagnostic va être augmenté "pour atteindre une capacité de plusieurs milliers d’analyses par jour et sur tout le territoire, contre 400 aujourd’hui".

"Nous poursuivons également l’équipement en masques", poursuit-il.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, devait réunir en fin d'après-midi cinq de ses ministres et secrétaires d'Etat pour faire un point de situation sur le Covid-19, a annoncé Matignon.

Outre Olivier Véran, Florence Parly, la ministre des Armées, Christophe Castaner (Intérieur), Sibeth Ndiaye (porte-parole) et Jean-Baptiste Djebbari (Transports) sont attendus à 17h30 à Matignon.

Invité à la mi-journée sur BFM TV, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a dit que son administration était "préparée en cas d'épidémie de façon générale (...) et sur le coronavirus aussi bien sûr".

"Pour l'instant il n'y a pas de raison de déclencher ce plan mais s'il le fallait nous saurions prendre les mesures appropriées en fonction de la situation et toujours en lien avec le ministère de la Santé, puisque c'est le ministère de la Santé qui coordonne tous ces sujets", a-t-il dit. (Henri-Pierre André et Dominique Vidalon)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
23/02/2020 14:22:02
0

Coronavirus: L'Italie passe le cap des 100 cas confirmés
23/02/2020 | 13:49

* L'épidémie se concentre sur la Lombardie et la Vénétie, coeur industriel de l'Italie

* Les deux dernières journées du carnaval de Venise annulées

* Deux septuagénaires ont succombé au nouveau coronavirus

* Les autorités toujours à la recherche du "patient zéro" (.)

par Stephen Jewkes et Elvira Pollina

MILAN, 23 février (Reuters) - Les autorités italiennes s'empressaient dimanche d'endiguer la propagation du coronavirus qui a contaminé plus de 100 personnes, une ampleur sans équivalent en Europe.

Le nombre de contaminations en Lombardie est passé à 89 cas, a annoncé dimanche matin le gouverneur de cette région du nord de l'Italie, Attilio Fontana. Au total, a-t-il ajouté sur la chaîne Sky TV, le nombre de cas dans toute l'Italie dépasse désormais les 100.

A ce jour, deux décès ont été signalés dans le pays, où les autorités ont ordonné la mise en quarantaine des localités les plus touchées.

Outre la Lombardie, l'épidémie touche aussi la Vénétie, où le bilan est passé à 24 cas confirmés, dont deux à Venise. Par mesure de précaution, les deux dernières journées du carnaval annuel de la cité des Doges, prévues lundi et mardi, ont été annulées.

Des cas isolés ont également été signalés dans les régions voisines du Piémont et de l'Emilie-Romagne.

Jusqu'aux annonces de vendredi, l'Italie n'avait recensé que trois cas confirmés (deux touristes chinois et un rapatrié de Wuhan, la capitale de la province du Hubeï d'où est partie l'épidémie).

Des manifestations sportives, dont trois matches de football de la Serie A, le championnat de première division, ont été reportées. Toutes les écoles de Lombardie sont fermées et plusieurs sociétés, dont Luxottica et la banque UniCredit, ont demandé à leurs salariés vivant dans les régions affectées de rester chez eux.

Plusieurs universités du nord de l'Italie ont fermé leurs portes et ne rouvriront pas au plus tôt avant début mars.

La Lombardie et la Vénétie sont le coeur industriel de l'Italie, et comptent pour 30% de son produit intérieur brut.

En vertu d'un décret adopté en urgence, le gouvernement s'est arrogé des pouvoirs spéciaux qui lui permettent de placer en confinement les zones les plus touchées.

"Je me suis demandé pourquoi il y avait tant de cas en Italie", s'est interrogé le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, lors d'une conférence de presse organisée tard samedi soir.

"La réponse réside dans les contrôles rigoureux et méticuleux que notre pays a adopté dès le début", a-t-il ajouté, en référence aux tests massifs menés sur la population.

QUASI-QUARANTAINE

La première personne ayant succombé au coronavirus est une femme de 76 ans dont le corps a été retrouvé jeudi à son domicile, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Milan, en Lombardie. Des tests post-mortem ont confirmé la présence du coronavirus dans son organisme.

Un homme de 78 ans est mort vendredi soir dans un hôpital de Padoue, en Vénétie. Son épouse et sa fille sont également contaminées.

En Lombardie, où l'on compte désormais 89 cas, l'épidémie est apparue alors que Milan vit au rythme de la Fashion Week. Giorgio Armani a annoncé que son défilé prévu dimanche se déroulerait à huis clos dans un théâtre sans presse ni acheteurs afin de préserver leur santé. De même, le bureau des procureurs de la ville n'ouvrira pas lundi et restera fermé jusqu'à nouvel ordre.

Les autorités sanitaires s'efforcent de retracer le trajet de la contamination mais n'ont pas de certitude.

"Nous sommes encore plus préoccupés parce que si nous n'arrivons pas à trouver le 'patient zéro', cela signifie que le virus est encore plus répandu que nous ne le pensions", a dit le gouverneur de la Vénétie, Luca Zaia.

En Lombardie, le premier cas confirmé, un homme de 38 ans, vit à Codogno, une petite ville au sud-est de Milan. Le patient est dans un état stable.

Selon le conseiller à la santé des autorités régionales, Giulio Gallera, toutes les personnes qui ont été testées positives les 18 et 19 février ont eu des contacts avec le service des urgences et l'hôpital de Codogno.

A Codogno et dans neuf autres localités voisines, couvrant un bassin de population totale de 50.000 personnes, les habitants ont reçu pour consigne de rester chez eux.

Des mesures similaires ont été prises à Vo'Euganeo, la petite ville de Vénétie où vivait l'homme de78 ans mort vendredi soir à l'hôpital de Padoue. (avec Valentina Za Henri-Pierre André)

  
Répondre
ALEZE ALEZE
22/02/2020 15:27:55
0

bilan provisoire !

  
Répondre
ALEZE ALEZE
22/02/2020 15:24:23
0

Coronavirus: les Etats-Unis accusent la Russie de désinformation en ligne

https://www.la-croix.com/Monde/Washington-accuse-Russie-desinformation-ligne-coronavirus-2020-02-22-1301079871

  
Répondre
ALEZE ALEZE
22/02/2020 14:56:16
1
  
Répondre
ALEZE ALEZE
22/02/2020 14:45:55
1

Des chercheurs de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) affirment avoir obtenu l’autorisation de la Chine pour y tester un médicament expérimental contre le COVID-19. Le groupe, dirigé par le Dr Michel Chrétien, dit croire qu’un médicament existant appelé quercétine pourrait non seulement guérir les gens atteints par le nouveau coronavirus, mais également protéger les autres contre le risque de contracter la maladie.
Publié le 22 février 2020 à 7h00

« L’urgence de la tragédie amène les autorités chinoises à tester les antiviraux dont les preuves expérimentales sont suffisamment avancées pour être utilisées. Nous avons reçu la semaine dernière une invitation officielle de la Chine pour ajouter la quercétine à l’arsenal thérapeutique pour contrer l’épidémie COVID-19 qui sévit dans leur pays », affirme le Dr Chrétien à La Presse.

Le chercheur affirme que son équipe est prête à décoller pour la Chine afin de superviser un essai clinique. L’idée serait de tester le médicament sur deux cohortes de patients totalisant environ 1000 personnes infectées.

totalisant environ 1000 personnes infectées.

Si l’essai se concrétise, il sera loin d’être unique. La Chine est en effet devenue un terrain expérimental scientifique afin de tester des médicaments potentiels contre le COVID-19, qui a infecté plus de 75 000 personnes et fait 2239 morts dans le pays. Selon la revue Nature, plus de 80 essais cliniques ont actuellement lieu ou sont sur le point de démarrer en Chine afin de trouver une substance capable de prévenir ou de soigner les infections.
Antiviral « à large spectre »

La quercétine que veulent tester les chercheurs québécois est une substance extraite de plantes et commercialisée par l’entreprise Quercagen Pharmaceuticals, qui a des installations en Suisse et aux États-Unis. Avant 2010, la substance était essentiellement utilisée à faible dose, comme un produit naturel. Puis l’intérêt scientifique pour la molécule a crû.

molécule a crû.

« Nous sommes à la réhabiliter comme médicament valable », explique le Dr Chrétien. À l’IRCM, son équipe a notamment publié des études menées sur des souris qui montrent qu’à forte dose, la quercétine exerce une activité antivirale contre le virus Zika et qu’elle peut protéger contre le virus Ebola. La littérature scientifique suggère aussi que la substance pourrait agir contre les virus de la dengue, de la grippe H1N1, du SRAS et des hépatites B et C.

Il semble que ce soit une molécule antivirale à large spectre.
Le Dr Michel Chrétien

L’innocuité de la substance à forte dose a été reconnue par la Food and Drug Administration, chien de garde du marché pharmaceutique américain. Soulignons toutefois que l’efficacité de la molécule sur les humains contre les virus n’a jamais été démontrée par des études cliniques.

Parce que la quercétine a montré des signes d’efficacité contre le SRAS et que le COVID-19 est le « petit frère du SRAS », le Dr Chrétien estime qu’il a de bonnes chances de fonctionner contre le coronavirus.

L’un des avantages de la substance est qu’elle peut être administrée par voie orale. Le protocole proposé à la Chine suggère d’administrer aux malades quatre comprimés quotidiennement, pour un coût total d’environ 1,50 $ par jour.

En comparaison, l’un des médicaments actuellement testés en Chine contre le COVID-19 et considérés comme l’un des plus prometteurs, le Remdesivir, de l’entreprise Gilead, nécessite des injections et revient à environ 1000 $ par jour.

Le Dr Chrétien estime qu’on devrait savoir au bout d’environ 45 jours si le traitement est efficace ou non contre le COVID-19.
Subvention demandée

Le pépin majeur est que l’IRCM n’a pas les fonds nécessaires pour déployer une étude clinique en Chine. Selon le Dr Chrétien, l’entreprise Quercagen pourra fournir des comprimés « par centaines de milliers » au besoin, mais ne peut financer l’étude.

Le chercheur affirme que le gouvernement chinois mettra une partie des fonds nécessaires, mais a demandé une subvention de 5 millions au ministère des Affaires étrangères du Canada afin de pouvoir démarrer l’étude clinique en Chine.

Le Dr Chrétien dit espérer obtenir une enveloppe destinée à l’aide internationale pour lancer l’étude.

Vendredi, en début de soirée, le ministère des Affaires étrangères a confirmé à La Presse avoir bien reçu la demande, mais a affirmé l’avoir transmise à Santé Canada, « car Affaires mondiales Canada ne finance pas la recherche fondamentale ».

« Dès qu’on peut avoir les fonds pour partir, on part », assure le Dr Chrétien, qui aura bientôt 84 ans, affirme qu’il ne sera sans doute pas personnellement du voyage, mais que son équipe est prête.

  
Répondre

Forum de discussion Général

202002252338 742925
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste