La SNCF dans le rouge en 2019 après la grève, qui lui coûte près d'un

Coco85
« « L’idée de moicmoi ne me semble pas mauvaise : on pourrait alors payer les agents SNCF en actions SNCF ! » »

J’avoue que ce scénario serait rigolo au plus haut point.

Rigolo, mais improbable. Pour plusieurs raisons :

La culture financière des Français est minimaliste, pour ne pas dire plus.
A ce petit détail, il faut rajouter la mentalité des gauchistes. A la SNCF, on en compte une grande proportion,dont énormément de communistes-marxistes .

Pour ces gens-là, la finance, la bourse, les actions sont des suppots de satan. Ou vecteur lêpre noire et choléra.

Etre actionnaire, c’est être capitaliste . (tu imagines l‘infamie ? la trahison à leur idéologie ?)

Qui plus est : le fonctionnaire pense que l‘état lui dit TOUT . La paye , (ce qui est normal) , les régimes santé, les villages- vacances, la retraite (ce qui est normal), la complémentaire, la quiétude et tranquillité d’esprit (emploi à vie), et presque les slips et chaussettes.
Donc, leurs économies, ils ne peuvent que les placer sur du Livret A , pour encore bénéficier des intérêts issus de nos impôts.

A la limite, OUI pour encaisser les dividendes (et à condition que ça ne se sache pas), mais NON surtout pas d’être actionnaire, ce triste vampire se nourrissant du sang des travailleurs.

En cas de « bruits » de mise en place d’un tel scénario, nous aurions encore droit à la prise en otage de millions de travailleurs, et du blocage de l'économie qu'ils haïssent.

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@ MCM

Les participations de l'Etat :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_des_participations_de_l%27%C3%89tat

A bien regarder ils ont quand même beaucoup de "Tocards" de la cote

Certaines à mon avis ne sont pas justifiés Air France, Orange, Renault, Dexia....

Sans parler qu'ils ont bradé les autoroutes SANEF et APRR et ASF

Ils voulait vendre ADP en novembre 2018 elle a perdu 25 % depuis

Message complété le 29/02/2020 22:22:26 par son auteur.

ils voulaient vendre

Message complété le 29/02/2020 22:32:12 par son auteur.

Curieusement les participations de l'Etat sont présentes dans las plus fortes baisses 1 mois du SRD

SRD palmarès baisses 1 mois

Nom Dernier Variation

Vallourec 1.724 -25.72%

Renault 26.495 -25.53%

Eramet 29.42 -22.15%

Adp 133.8 -21.48%

Akka Technologies 50.3 -20.79%

Trigano 68.5 -20.16%

General Electric 9.221 -19.75%

Schlumberger 24.1 -19.67%

Airbus 108.1 -19.63%

Air France - KLM 6.908 -18.71%

Smcp 6.33 -17.69%

Altarea 173.6 -16.94%

Interparfums 30.95 -16.58%

Valeo 22.78 -16.28%

Covivio Hotels 24.6 -16.04%

Safran 124.1 -15.92%

Scor 32.5 -15.61%

Bollore 3.104 -15.51%

Cnp Assurances 14.15 -14.91%

Soitec Silicon 74 -14.80%

Total 38.38 -14.56%

Dassault Aviation 939 -14.09%

Klepierre 27.02 -14.00%

Plastic Omnium 19.96 -13.89%

Jc Decaux Sa. 20.8 -13.62%

Axa 20.955 -13.53%

Societe Generale 25.59 -13.28%

Publicis Groupe 34.98 -13.11%

CapGemini 99.22 -12.70%

Unibail Rodamco Wes 109 -12.41%

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@ MCM

Les participations de l'Etat :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_des_participations_de_l%27%C3%89tat

A bien regarder ils ont quand même beaucoup de "Tocards" de la cote

Certaines à mon avis ne sont pas justifiés Air France, Orange, Renault, Dexia....

Sans parler qu'ils ont bradé les autoroutes SANEF et APRR et ASF

Ils voulait vendre ADP en novembre 2018 elle a perdu 25 % depuis

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L’idée de moicmoi ne me semble pas mauvaise : on pourrait alors payer les agents SNCF en actions SNCF !

Ils réfléchiraient un peu plus avant de faire grève.

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Vous allez peut-être me trouver un peu naïf, mais je pose quand même mes questions.

Pourquoi notre super-ministre des finances, BLM- n’a t’il pas mis en bourse la SNCF, en même temps que la FDJ ?
L‘état a besoin de pesètes, non ?......

Et si il l’introduisait en bourse, …ce serait acheté dans le haut de la fourchette ? Avec 3 fois plus de demande que d’offre ?

Combien de milliards il pourrait récolter ? Et combien de milliards de subventions il pourrait économiser ? Tout bénéf pour le budget !
J’ai hâte de voir cela .
Mais je dois vous avouer que je serais pas du tout acheteur. Je ne sais pas pourquoi……

Allez Philippe ! Un coup de 49.3. salutaire pour nos finances.

Bon, je sais, notre rouge vermillon formeur va nous sortir sa litanie : service public - sécurité non assurée - augmentation des tarifs ....

Et alors ?......Combien d'automobilistes perçoivent des milliards de subventions pour se déplacer en voiture ?

A moins de considérer que 'égalité des traitements ne marche qu'à sens unique.......et dans ce cas, il serait normal d'entretenir des privilèges d'un autre temps.

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La différence entre la SNCF et un baril de lessive ?

Dans la lessive, il y a au moins 2 agents actifs

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Bonjour,

Je rajouterai que c’est souvent dans la majorité des cas ........

Message complété le 29/02/2020 13:37:02 par son auteur.

Le contraire venant du président de la SNCF m’aurait surpris, il faut bien trouver un bouc émissaire .

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cela aurait coûté nettement moins cher si le gouvernement avait discuté d'égal à égal et faire quelques concessions avec les représentants des cheminots mais c'est le grand défaut de nos dirigeants de croire qu'ils ont raison même lorsque la majorité des français pensent le contraire.

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La SNCF a chèrement payé la grève très dure contre la réforme des retraites en décembre, terminant l'année 2019 dans le rouge alors que les onze premiers mois avaient été "très dynamiques", avec une forte progression du chiffre d'affaires.

Le groupe public a publié vendredi une perte nette de 801 millions d'euros en 2019, contre un bénéfice de 141 millions un an plus tôt.

"Sans cette grève, l'année aurait été excellente", a regretté le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.

Au total, la grève aura coûté près d'un milliard à la SNCF sur la période décembre-janvier.

Les 27 jours de grève en décembre ont coûté à la SNCF environ 690 millions d'euros de manque à gagner de chiffre d'affaires et 614 millions de marge opérationnelle (équivalent du résultat d'exploitation) --dont 85 millions de remboursements des clients et mesures commerciales--, qui alourdissent la dette.

Et la poursuite de la grève en janvier s'est traduite par une perte d'exploitation de 330 millions d'euros, qui va être en partie compensée par des gains d'activité, des réductions de charges supplémentaires, le décalage de certains projets, une optimisation des investissements, etc.

Il n'y aura d'impact ni sur les clients ni sur l'emploi, a promis M. Farandou.

Lors de l'exercice 2019, d'importants effets comptables ont plombé le résultat net annuel. Sans ces effets, le "résultat net récurrent" mis en avant par la direction reste néanmoins négatif, à -301 millions d'euros. L'écart s'explique surtout cette année par une dépréciation des impôts différés actifs, une opération comptable liée à la diminution de la base taxable future.

Hors effet de la grève en décembre, le "résultat net récurrent" serait positif, à +313 millions d'euros, relève la direction.

Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 5,1% à 35,1 milliards d'euros porté par le dynamisme des activités ferroviaires et de la filiale de transports publics Keolis.

La marge opérationnelle est parallèlement en nette hausse, ce qui permet à M. Farandou de parler de "développement profitable".

Le chiffre d'affaires de Voyages SNCF (TGV et Intercités, notamment) progresse de 4,2%, avec des trafics en hausse de 4,1%. Les activités TER et Transilien, et même le trafic ferroviaire de marchandises --à l'international-- sont en progression, tandis que le chiffre d'affaires de Keolis bondit de 10,3%.

Le montant total des investissements du groupe frôle les 10 milliards d'euros, réalisés à plus de 95% dans les activités ferroviaires en France. Il devrait dépasser les 11 milliards pour la première fois cette année, prévoit la SNCF.

- 35 milliards de dettes -

La dette consolidée s'est alourdie de 3,6 milliards en 2019, pour finir l'année à 60,3 milliards d'euros (dont 51,9 milliards pour SNCF Réseau).

"Il y a un décalage énorme entre le cash investi par Réseau et sa capacité à en générer", a remarqué M. Farandou devant des journalistes. Ses besoins de financement ont en effet représenté 2,5 milliards dans cet alourdissement, dont 1,3 milliard de frais financiers.

La SNCF --devenue le 1er janvier une société anonyme à capitaux publics-- a donc commencé l'année 2020 avec une dette d'environ 35 milliards d'euros, après la reprise de 25 milliards par l'Etat le 1er janvier. Celui-ci doit encore reprendre 10 milliards supplémentaires en 2022.

Concernant d'éventuelles cessions d'actifs, la direction a engagé une "revue stratégique", dont M. Farandou présentera les premiers résultats à son conseil d'administration fin avril. Même échéance pour être "bien avancé" dans les négociations du "contrat de performance" qui doit lier l'Etat et SNCF Réseau.

L'objectif d'équilibre économique imposé par le gouvernement est maintenu: la SNCF est priée de fonctionner sans alourdir la dette à partir de 2022.

Jean-Pierre Farandou n'entend pas pour autant retarder les grands projets du groupe, tant la fusion des services internationaux à grande vitesse Eurostar et Thalys que le lancement de TGV à bas coûts en Espagne.

Quant au coronavirus, le patron de la SNCF reste prudent: "Nous sommes en étroite collaboration avec l'Etat (...) Nous nous préparons aux différentes éventualités en fonction du niveau sanitaire qui sera déclaré par le gouvernement."

"Ce qui nous guide, c'est la protection de nos clients et de nos employés", a-t-il relevé, notant que "des plans de transport ajustés" pourraient être mis en place le cas échéant.

La direction prévoit une croissance du chiffre d'affaires de 2,7% en 2020.

© 2020 AFP

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