Double alerte baissière.

Ce que vous dites n'est pas juste : la bourse ne sur-réagit pas aux événements marquants. La bourse réagit à ce qu'elle n'avait pas anticipé: en général une sur-réaction est due à une info qui viens invalider un scénario, des hypothèses considérés comme très probables par les opérateurs.

Et puis, je rappel que la justice à déjà des arrêts concernant les assurances et la crise sanitaire : le marché à bien intégré ces informations et, encore une fois, dans l'hypothèse ou justice demande de payer : les dédommagements ne dépasserons pas 3 Milliards d'€ ce qui, je le rappel ne représentera que 2€ par actions.

Après c'est l'avis du simple analyste en fonds que je suis. Mais n'oubliez pas que le plus compliqué dans l'analyse technique c'est pas de la comprendre et de la maîtriser : c'est de savoir quand l'utiliser et quand elle est pertinente.

Dans la grande majorité des cas, la bourse sur-réagit aux événements marquants.

La sur-réaction n'a rien à voir avec le rationnel.

Qui plus est, on est dans une période irrationnelle et pleine d'inattendus.

Il ne serait donc pas plus étonnant que cela que la bourse sur-réagisse à des événements du type "la justice demande aux assurances de payer" (ça ne serait d'ailleurs que justice, sinon, à quoi sert de s'assurer).

Et là, les "2€ de coût rationnel" pourrait bien se transformer en "10€ de sur-coût réel".

Limiter son analyse par l'AT ça n'est pas être rationnel. C'est un très bon outil mais qui doit être utilisé en complément surtout dans une période pareille. En temps normal quand les fondamentaux sont peu sujet à évolution affectivement l'analyse technique est l'outil principal pour anticiper les tendances vu que, ce sont les traders qui font le marché et non pas les critères fondamentaux de la société.

Mais dans ces temps ou les fondamentaux de la société sont soumis à beaucoup de changements, d'anticipations, d'interrogations l'analyse technique est un outil qui irrationnel si il est employé sur des périodes longues et indépendamment d'autres outils d'analyse.

Restons quand même rationnels. Il ne faut pas oublier les critères fondamentaux : AXA a évaluer ses perds à 1.5 Mds d'€ et même si leurs pertes effectives triples (marge d'erreur + dédommagement suite aux poursuites judiciaires) cela représentera qu'une perte de 1.86 € par actions.

Sachant qu'en temps normal le cours de l'action vogue quelques euros en dessous de la valeur comptable de l'action (de 28.02 €) ; si on arrondis les pertes à 2 € par actions on peut déduire que dans le pire scénario le cours devrait atteindre un cours de croisière à 21.37€

Ça fait quand même beaucoup...

Surveillance renforcée des 11,50€.