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Suffit juste de comparer le sytème de fonctionnement en France qui nécessite beaucoup trop d'administratif...
Je note :
" L’OCDE relève cependant que 35,22 % des emplois hospitaliers en France ne sont ni médicaux ni paramédicaux, contre 24,3 % en Allemagne."
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"Avec 500 000 lits, l’Allemagne affiche l’une des densités en lits les plus élevées de l’OCDE : 8,3 lits pour 1 000 habitants contre 6,4 seulement en France.
Et la durée de séjour des patients à l’hôpital est nettement plus courte en France qu’en Allemagne : 5,6 jours en France, contre 9,7 jours outre-Rhin. Plus de 180 000 patients français en urgence ont passé une nuit dans un couloir faute de lit disponible en 2018, phénomène inouï outre-Rhin.
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"Selon une étude de l’Institut Thomas More le Français dépense exactement 50 % de plus pour son hôpital que son voisin d’outre-Rhin (1229 euros par habitant en France, contre 819 euros en Allemagne). Sachant que l’hôpital français dépense moitié moins que son voisin sur les équipements, et que les salaires des personnels soignants français sont inférieurs de 38,5 % à ceux d’outre-Rhin, la promesse d’un gain de 26 milliards sur les frais administratifs de l’hôpital français est-elle réaliste ?"
"Dans le cadre d’un plan de transformation digitale, le CHRU de Nancy a par ailleurs estimé les tâches administratives des médecins à 30 % d’une journée de travail
Sachant qu’environ 20 % des personnels administratifs des hôpitaux français sont en fait des personnels soignants détachés à plein temps à des travaux administratifs, selon les recherches de l’auteur basées sur un échantillon d’une trentaine d’établissements hospitaliers – chose inconnue en Allemagne – les coûts généraux et administratifs de l’hôpital français représenteraient un peu plus de la moitié des services rendus.
Il y a donc à la fois trop de postes administratifs, déclarés ou non en tant que tels et trop de tâches administratives déléguées au personnel soignant et coûtant trop cher.
Alors que le personnel hospitalier multiplie les cris d’alarme et les mobilisations, ce chiffre devrait alerter. L’hôpital français souffre d’une sur-administration et l’absence d’outils de gestion modernes devrait interpeller.
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Fact check : Y-a-t-il trop de postes administratifs dans les hôpitaux ?
6 mai 2020, 20:46 CEST
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Moi pour avoir travailler en clinique privée j'ai vu des abus comme par exemple l'achat de voiture de fonction d'une valeur de 50 000€ pour les directeurs de cliniques et même chefs de services, voitures financés par la secu et mutuelles des patients et d'un autre côté on a fermé des services qui étaient nécessaires bravo belle gestion de notre système de santé les politicons...
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SÉGUR DE LA SANTÉ : LA MASCARADE D’UNE GRAND-MESSE EN VISIOCONFÉRENCE À 300 PERSONNES
Je note :
"Le syndicat infirmier SNPI réclame de véritables négociations, pas un simulacre de « Grand Débat » réunissant des personnes en convention, pour que le gouvernement ne change rien à ses positions de départ.
Les attentes du SNPI sur l’hôpital : rouvrir des lits et créer des postes
En 20 ans, 95 services d’urgences et 100.000 lits ont été fermés. Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (Drees), ce sont ainsi près de 17.500 lits de nuit qui ont été fermés entre 2013 et 2019, dont 80 % à l’hôpital public. « Nous demandons simplement que les capacités d’accueil à l’hôpital soient dignes d’une sixième puissance mondiale », résume Thierry Amouroux, le porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC, qui réclame « la réouverture de 20.000 lits. Avec 5 fois plus de lits de réanimations (5000 vs 25000), l’Allemagne a eu 4 fois moins de morts par le COVID19. »
L’histoire des 35h ne repose sur rien. Les hôpitaux sont en 38h ou 37h, avec des jours de RTT que les soignants ne peuvent pas prendre. « L’idée de travailler plus pour gagner plus est dangereuse à l’hôpital. Quand vous travaillez trop, vous risquez de commettre des erreurs de soins. Il faut surtout créer plus de postes pour que chacun puisse poser tous les jours de repos auquel il a droit, ce que bien souvent, il ne fait pas, faute de personnel » précise Thierry Amoureux.
Le SNPI réclame 10 % de personnel en plus dans les hôpitaux, c’est-à-dire la création de 20.000 postes. Ce qui va permettre d’établir des ratios de patients par infirmière selon les services (sur l’exemple de la réa, dialyse,…). Et le doublement des effectifs dans les EHPAD, pour atteindre le ratio agents/résidents de l’Allemagne et des pays nordiques.
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Ils auront des médailles? ils veulent quoi de plus? (humour)
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INFIRMIERS : 30 % DES NOUVEAUX DIPLÔMÉS ABANDONNENT DANS LES 5 ANS
10 février 2019
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au mois de juillet..........ou comment gagner 2 mois
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Et avant de faire des promesses, on commence par déjà régler ce que l'on doit en terme de RTT, de jours de congés non pris et d'heures supplémentaires.
ça serait bien aussi que les conventions collectives concernant les temps de travail et les repos entre 2 gardes soient respectés comme il doit.
L’identifiant (IDCC) de la convention collective fonction publique hospitalière est le 5022
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Après les "Grenelle" à la con...
Voilà maintenant les "ségur", espérons qu'on "segourre" pas...
On me dit dans l'oreillette que c'est pas gagné
Heureusement que c'est pas localisé à Cons-la-Grandville
https://www.annuaire-mairie.fr/rue-cons-la-grandville.html
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Edouard Philippe a promis lundi que "le quotidien des personnels soignants" à l'hôpital changerait "dans les tout prochains mois" en précisant que la question du temps de travail n'était "pas un tabou" et en réaffirmant que la revalorisation des salaires serait "significative".
"Ce que je crois, c'est que la crise exige de nous, non pas de changer de cap, mais de changer de rythme", a insisté le Premier ministre en ouvrant lundi le "Ségur de la santé". Il a souligné que "cette concertation générale" entre gouvernement et partenaires sociaux déboucherait sur des décisions "en juillet".
Plaidant pour des "changements radicaux", "rapides", "assumés", s'appuyant sur des "moyens nouveaux", M. Philippe a jugé nécessaire "de garder intacte" la "motivation" des professionnels de santé, mis à l'épreuve par la crise du coronavirus.
La "reconnaissance" envers les soignants, "elle est immense dans notre pays, et elle se traduira, le président l'a dit, dans les rémunérations. Sur ce point, je le dis sans ambiguïté, la revalorisation sera significative", a assuré M. Philippe, en saluant la résistance du système de santé dont les Français peuvent être "fiers".
Dans le sillage du ministre de la Santé Olivier Véran, M. Philippe a également estimé que la question du temps de travail à l'hôpital public "n'est pas un tabou".
"Le maître-mot sera celui du pragmatisme. Je ne préjuge pas ici du résultat des discussions qui se tiendront dans les prochains jours, mais j'ai dit qu'il fallait lever les contraintes de toute nature. Le temps de travail doit être regardé de la même façon", a encore souligné le chef du gouvernement.
M. Philippe a fixé cinq axes pour la concertation, qui se déroule sous l'égide de l'ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat: "reconnaissance pour nos soignants" ; "Investissement massif" ; "Agilité retrouvée" ; "Organisation territoriale" ; "Modernisation par le numérique".
© 2020 AFP
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