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Aérien, automobile, distribution... les dégâts du virus sur l'emploi

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JMPBW JMPBW
09/06/2020 19:10:24
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Revenons sur terre.

Nous sommes sur un site dédié à la bourse.

Les décisions de notre gouvernement, nos ministres, l'Europe, la BCE,...., nous ont permis de faire des plus-values.

Pour ceux qui ont maintenant mauvaise conscience, une seule solution, les reverser à une association de chômeurs.

Reste ceux qui avaient tout misé sur Genfit et réussissent à finir en négatif malgré l'envolée des indices.
Double peine en effet, mais ce n'est pas une raison pour accuser nos pauvres ministres qui ont déjà fort à faire avec la justice.

Parmi les entreprises mentionnées certaines étaient déjà dans une situation très délicate avant la crise, il n'est pas étonnant qu'elles figurent parmi les premières victimes.

Un élément par contre me surprend.
Alors que des réductions d'effectifs sont prévues à peu près partout, rien chez Airbus et Air France.
Quelqu'un a peut être une explication?

  
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j.tavern j.tavern
09/06/2020 19:02:09
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La solution confinement généralisé de pays entiers et non "clusters" bravo les services de déstabilisation chinois (y compris les USA au début de la pandémie covid-19 puis retour aux réalités)

Les services chinois ont d'honorables correspondants médecins idéalistes maoïstes via l'OMS et autres conseils scientifiques complètement bidons et manipulés par desseins politiques "révolutionnaires" comme en 1968. Hélas on connait la suite sinistre et en 2020 la propagande de la peur avec des modèles mathématiques farfelus qui prédisaient ou prédisent encore des millions de morts dans le monde à cause du coronavirus.

Les services propagande chinois concernés au bien fait leur boulot dommage pour les USA un peu sidérés dans ce coup de bluff mondial.

  
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TITI1958 TITI1958
09/06/2020 19:01:09
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Merci illuss et Luncyan! Retraité de 62 balais que j'ai eu en mars ! ( même pôô pu fêter mon anniv avec mes enfants et mes parents qui à 85 et 86 ans sont passés, pour l'instant à travers " diese große Scheiße") j'abonde dans votre sens! Ils ont mis par décret l'économie au tapis... Répétition ? Avant le "Big Burn Out " programmé ? A venir...Qui sait? En attendant, quand on aurait eu besoin des masques, " On" nous dit qu'ils ne servaient à rien ...et maintenant que le virus s'est presque barré, allez, circulez! Ya rien à voir, inscrivez vous sur l'application Covid...mais qu'est-ce ce que j'apprends ? Ça été fait " à l'Insu de mon plein gré "! Et des palettes de gel hydro- alcoolique, il y en a plein mon Super - marché alors que mon pharmacien ne pouvait même pas s'en procurer ! Coluche? Reviens vite les incapables et incompétents sont au pouvoir, à moins que ce ne soient les Soviets !🙃🎶

  
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Luncyan Luncyan
09/06/2020 18:02:48
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Euh je fais le rappel que sur ce forum c'est la solution que j'ai proposé et il m'a été taxé de faire de la discrimination donc si tous les vieux sont comme ça l'état n'avait d'autre choix que de couler ce pays

Message complété le 09/06/2020 18:05:36 par son auteur.

Donc vous vouliez l'égalité de traitement, vous aurez aussi l'égalité dans la spoliation à venir

  
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illuss illuss
09/06/2020 16:30:02
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La plupart des personnes concernées par le virus ont 60 ans et plus. Aussi il aurait suffit de confiner les personnes de plus de 60 ans et laisser les autres travailler.
Par conséquent il faut corriger le titre par "les dégats des décrets sur l'emploi" (et le reste)

Merci les ministres

  
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illuss illuss
09/06/2020 16:30:02
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Réunion de syndicalistes devant l'usine Renault à Choisy-le-Roi, le 29 mai 2020 pour dénoncer les pertes d'emplois (AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT)

La pandémie de coronavirus fait vaciller de nombreux secteurs économiques, au premier rang desquels l'aérien, l'automobile et la distribution, confrontés partout dans le monde à des faillites et à des plans sociaux en cascades.

Les cas touchant de grandes entreprises ne sont que la partie émergée de la crise. La pandémie a également mis en difficulté une multitude d'entreprises plus petites (commerçants, artisans, sous-traitants...) et détruit en silence de nombreux emplois précaires (intérim, CDD...).

- Turbulences dans l'aérien -

Avec ses avions cloués au sol, le secteur est frappé de plein fouet.

Plusieurs compagnies se sont déjà déclarées en faillite. La compagnie colombienne Avianca (20.000) et le géant australien Virgin Australia (10.000) en sont des exemples retentissants.

Certaines filiales de LATAM, principale compagnie d'Amérique latine (42.000 employés), se sont placées sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine pour éviter de mettre la clef sous la porte.


Projections pour la France (AFP/)

Des compagnies plus petites, comme les sud-africains South African Airways et Comair, le britannique Flybe et quatre filiales de Norwegian Air Shuttle, ont également été emportées.

D'autres compagnies tiennent au prix de coupes drastiques dans leurs effectifs: au moins 19.000 suppressions de postes annoncées par Air Canada, 12.000 chez British Airways, 10.000 pour l'américain Delta Air Lines, 5.000 pour le scandinave SAS ou encore 4.500 chez le britannique EasyJet.

Des coupes également chez l'américain United Airlines (3.450 emplois de cadres), le britannique Virgin Atlantic (3.150 emplois), les irlandais Ryanair (3.250) et Aer Lingus (900), Icelandair (2.000), Kuwait Airways (1.500), Brussels Airlines (1.000), l'israélien El Al (1.000), le hongrois Wizz Air (1.000) et Fiji Airways (758).

Côté constructeurs, Boeing compte supprimer 16.000 emplois, le canadien Bombardier 2.500, tandis que les fabricants de moteurs américain General Electric et britannique Rolls-Royce vont respectivement sabrer 12.600 et 9.000 postes.

Certains Etats tentent de limiter la casse: l'Allemagne a volé au secours de Lufthansa (plan de neuf milliards d'euros) et de Condor (550 millions), la France et les Pays-Bas ont fait de même avec Air France-KLM (9 à 11 milliards), l'Italie a opté pour une nationalisation d'Alitalia.

Les Etats-Unis ont débloqué 50 milliards de dollars (45,6 milliards d'euros) pour l'aviation civile, la France 15 milliards d'euros pour la filière aéronautique.

Cathay Pacific (Hong Kong), Easyjet, Swiss et Edelweiss (Suisse), Air New Zealand, Singapore Airline, Garuda (Indonésie) et Austrian Airlines ont également bénéficié de soutien public.

- L'automobile touchée -

L'annonce de 15.000 suppressions de postes chez Renault et la faillite du loueur américain Hertz en Amérique du Nord sont les deux principaux révélateurs de la crise que traverse l'automobile.

Il ne s'agit pas de cas isolés. Nissan va fermer une usine employant 3.000 personnes à Barcelone, Volvo Cars va supprimer 1.300 postes de cadres en Suède, les constructeurs britanniques McLaren, Bentley et Aston Martin respectivement 1.200, 1.000 et 500 emplois, la chaîne britannique de concessionnaires Lookers 1.500.

Du côté des équipementiers, le français Novares a été placé en redressement judiciaire et Hutchinson (Total) veut supprimer un millier de postes en France.

- Faillites dans la distribution -

La pandémie a été fatale à de nombreuses enseignes, asphyxiées par des mesures de confinement qui les ont contraintes à fermer boutiques.

En France, des marques d'habillement (André, Naf Naf, La Halle, Camaïeu, Orchestra-Prémaman...) ont été placées en redressement judiciaire. Aux Etats-Unis, les chaînes de vêtements J.C. Penney et JCrew se sont déclarées en faillite, tout comme la chaîne britannique Laura Ashley, célèbre pour ses imprimés floraux. Pour certaines entreprises, déjà en difficulté, le Covid-19 n'a été qu'un accélérateur.

La pandémie a également poussé à la faillite les grands magasins du groupe américain Stage Stores et de la chaîne britannique Debenams, l'enseigne française d'ameublement Alinéa et le spécialiste britannique de la location-vente de produits pour la maison BrightHouse.

Quant au fabricant slovène d'électroménager Gorenje, il va supprimer 2.200 postes.

- D'autres secteurs fragilisés -


Manifestation de professionnels du secteur du tourisme, le 26 mai 2020 devant le palais du festival à Cannes (AFP/Claudine RENAUD)

L'énergie, confrontée à une baisse de la demande, souffre également. Le géant pétrolier britannique BP a annoncé supprimer 10.000 postes, le fournisseur britannique Ovo 2.600 et le groupe Vallourec 900. Le groupe texan Diamond Offshore (forages) et l'américain Whiting Petroleum Corporation (gisements de schiste) ont déposé le bilan.

Dans la restauration, les chaînes britanniques Carluccio's, Chiquito et Food and Fuel, et allemande Vapiano ont fait faillite.

Dans le numérique, Uber (réservation de VTC) compte licencier 6.700 salariés et son concurrent Lyft près de 1.000. Airbnb et TripAdvisor ont annoncé le licenciement d'environ 25% de leurs effectifs.

Le groupe suisse de logistique Kuehne+Nagel envisage également de supprimer un emploi sur quatre, soit plus de 15.000 postes.

Le voyagiste TUI compte supprimer 8.000 postes, malgré l'obtention d'un prêt relais de 1,8 milliard d'euros garanti par l'Etat allemand.

Dans l'humanitaire, l'ONG Oxfam va fermer 18 bureaux et supprimer près de 1.500 emplois.

© 2020 AFP

  
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