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Tendances du moment...



JD1976 JD1976
24/06/2020 08:48:58
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Ce mercredi 24

Vers une quasi stabilité à l'ouverture

5.000 et 10.000, les seuils du moment


10.000, c’est le seuil historique au-dessus duquel plane le Nasdaq depuis quelques jours. Hier soir, tiré par la nouvelle hausse d’Apple, il a encore établi un record à 10.131 points en clôture et même 10.221 points en séance. Depuis le début de l’année, l’indice regroupant les grandes valeurs technologiques (mais pas uniquement contrairement à ce que l’on croit généralement) a gagné près de 13%.


5.000, c’est le niveau au-dessus duquel le Cac 40 est repassé hier après une première incursion au début du mois. Certes, l’indice reste en forte baisse de 16% depuis le début de l’année, rien à voir avec le Nasdaq, mais il a repris 33% par rapport à ses plus bas de la mi-mars.


Indicateurs favorables


Cette bonne santé des marchés peut surprendre alors que l’épidémie de coronavirus n’a jamais fait autant de victimes à travers le monde et que, même en Europe, elle semble repartir dans certains pays comme l’Allemagne. Mais le marché se concentre surtout sur les chiffres et ils montrent qu’après la période de confinement, l’économie semble repartir plutôt mieux qu’on ne le pensait. Hier, les indices PMI ont fortement monté et, à 47,5 points pour l’indice composite de la zone euro, ils se rapprochent du niveau de 50, ligne de démarcation entre expansion et contraction de l’économie. Aux Etats-Unis, ce même indice était également en hausse et les ventes de logements neufs ont fortement monté. Les investisseurs et l’économie semblent s’habituer à vivre avec le coronavirus. « On observe aujourd’hui la capacité des autorités à mieux gérer les clusters qu’en mars-avril, avec un coût économique plus faible », explique François-Xavier Chauchat chez Dorval AM.


Le Cac 40 devrait se stabiliser, voire légèrement baisser, en ouverture après sa belle progression d’hier. Dans la journée seront publiées les nouvelles prévisions de croissance du FMI mais peu de surprises sont à attendre puisque les dirigeants de l’institution internationale ont d’ores et déjà indiqué qu’ils allaient revoir leurs prévisions de croissance à la baisse.


Du côté des valeurs, on suivra surtout Europcar Mobility), des rumeurs évoquant un possible rachat du groupe de location de voitures par Volkswagen.


  
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JD1976 JD1976
23/06/2020 08:32:51
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Ce mardi 23 Juin

La Bourse de Paris attendue en hausse à l'ouverture

Un œil sur l'évolution du Covid-19 et l'autre sur de multiples indicateurs


Une certaine fébrilité reste de mise à la Bourse, même si les marchés européens devraient ouvrir en hausse ce matin. Wall Street a passé une bonne partie de la séance dans le rouge avant de redresser la barre et de terminer en légère hausse, notamment grâce aux valeurs technologiques (Apple a atteint de nouveaux sommets). Des déclarations intempestives sur les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine ont animé la séance à New York. Peter Navarro, le conseiller de la Maison Blanche a d’abord déclaré à la télévision que l’accord avec Pékin était terminé, ce qui a fait trembler les places financières, avant de se rétracter pour dire que ce dernier restait bien en place. Quant au président américain, il a indiqué sur Twitter que l’accord était « parfaitement intact », ce qui a rassuré les boursiers.


Les intervenants demeurent préoccupés par la recrudescence de cas de coronavirus dans plusieurs pays, comme les Etats-Unis, la Chine, l’Australie, l’Allemagne et le Portugal. Les places financières ont bénéficié, au cours des dernières semaines, de l’amélioration des indicateurs économiques américains, validant leur pari d’une reprise en « V ». Mais, une deuxième vague de l’épidémie transformerait le « V » en « L » ou en « W », ce qui pourrait inciter les investisseurs à prendre le large.


De nouveaux signaux d’alerte à observer…


Compte tenu de la multiplication de personnes testées positives, les boursiers regardent à nouveau avec attention les indicateurs de propagation du Covid-19 (nombre de nouvelles infections et de décès) dans les pays, où la pandémie aurait dû ralentir. En outre, des indicateurs spécifiques plus singuliers sont désormais inspectés quotidiennement : le nombre de voyageurs dans les avions et de personnes dans les magasins, ainsi que la fréquentation des restaurants ou les réservations de spectacles, etc… afin de déterminer avec précision l’ampleur de la reprise.


Par ailleurs, si Donald Trump prépare une relance budgétaire (1.000 milliards de dollars pour des projets d’infrastructure), l’Europe, elle, reste divisée. La visioconférence du Conseil européen n’a débouché sur rien de concret. Si les dirigeants des 27 sont d’accord sur la nécessité d’apporter une réponse à la crise, les problèmes de fond subsistent entre d’un côté les pays résolus à agir vite et fort (Allemagne et France) et de l’autre, les « économes », emmenés par les Pays-Bas. Les points d’achoppement sont nombreux : les montants, la répartition des sommes entre les dons et les prêts, les conditions de cette répartition, etc. Les négociations devraient donc se poursuivre, lors d’un prochain sommet à la mi-juillet, mais il est peu probable qu’elles aboutissent à un compromis.


… et des indicateurs classiques


Aujourd’hui, le marché va s’intéresser à des indicateurs économiques classiques, comme les indices instantanés mesurant l’activité dans le secteur privé pour le mois de juin, en zone euro, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Compte tenu des mesures de déconfinement prises dans plusieurs pays européens, ces données devraient être un peu meilleures en zone euro. Aux Etats-Unis, on saura si le secteur de l’immobilier poursuit son redressement, grâce à la publication des ventes de logements neufs en mai.


Enfin, du côté des entreprises, FedEx publiera ses comptes du dernier trimestre, et quelques sociétés, dont Michelin et Orpéa organisent leur assemblée générale à huis clos.

  
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JD1976 JD1976
22/06/2020 09:18:09
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La Bourse de Paris attendue en baisse à l'ouverture

Virus et indécision

Le Covid-19 est encore dans toutes les têtes mais il est surtout toujours actif. Les marchés américains ont terminé la semaine en légère baisse, inquiets des risques d’une deuxième vague tandis que les « quatre sorcières » ont apporté de la volatilité, dans peu de volume.

Apple a annoncé, vendredi, la fermeture de onze magasins outre-Atlantique pour des raisons sanitaires et la Californie a enregistré un record de nouveaux cas. L’OMS a fait état, dimanche, d’une hausse record également avec plus de 183.000 nouvelles contaminations en 24 heures dans le monde.

Les places asiatiques ont évolué sans tendance cette nuit et Tokyo a terminé en léger recul. L’ouverture est attendue en baisse à Paris et en Europe.

Le programme économique sera plus musclé mercredi et jeudi, notamment, mais la séance d’aujourd’hui sera calme côté statistiques. En fin de matinée est prévu l’indice de confiance des consommateurs de la zone euro pour le mois de juin, attendu en hausse tandis que l’indice d’activité du mois de mai de la Réserve fédérale de Chicago et les ventes de logements anciens pour le mois de mai également seront publiés dans l’après-midi outre-Atlantique.


Ça bouge côté entreprises

On suivra Lagardère et Mediawan. Les fondateurs de Mediawan, Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, vont lancer une OPA sur leur entreprise, à 12 euros par action, soit une prime de 42%, et une valorisation de 400 millions. La société a, en outre, fait une offre ferme pour acquérir Lagardère Studios pour jusqu’à 100 millions d’euros.

Par ailleurs, Arkema aurait contacté des acheteurs potentiels pour son unité de Plexiglas, valorisée environ 1 milliard d’euros, selon Bloomberg.

On surveillera PSA alors que les autorités italiennes seraient sur le point de valider les garanties apportées au prêt de 6,3 milliards d’euros pour Fiat Chrysler, selon Reuters.

A l’inverse, ADP pourrait manquer de soutien. Son PDG, Augustin de Romanet, a indiqué dans le Journal du Dimanche que le groupe pourrait perdre environ 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires cette année à cause de la crise sanitaire.

Enfin, le secteur des semi-conducteurs pourrait être animé par des annonces chez Apple à l’occasion de sa réunion annuelle avec les développeurs d’applications qui ouvrira en fin d’après-midi et se tiendra jusqu’à mercredi.


A suivre...

  
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JD1976 JD1976
19/06/2020 14:53:35
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Les marchés continuent de naviguer à vue


Un œil sur la résurgence des cas de covid-19, l’autre sur la montée des tensions entre Pékin et Washington, les investisseurs aimeraient en savoir plus sur ce que sera le monde dans six mois, ou même, pourquoi pas, dans quinze jours. Le nombre de nouveaux cas en Floride, en Arizona et en Caroline du Sud n’a jamais été aussi élevé, tandis que les hospitalisations au Texas ont atteint un nouveau record. Parallèlement, les tensions sino-américaines se poursuivent : Donald Trump a prévenu sur Twitter qu’il n’excluait pas une rupture des liens avec la Chine, parlant d’un « découplage total ».


« Personne, à ce jour, analystes, sociétés, stratégistes, gérants, n’a d’idée sur ce que donneront les résultats pour 2020 et 2021. Entre les bouleversements économiques et les comportements de consommation, les prévisions sont très difficiles à effectuer », a reconnu Kate Moore, stratégiste chez BlackRock, interrogée par l’agence Bloomberg.


En l’absence de statistique importante, les investisseurs se tourneront vers la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européen consacrée au plan de relance de 750 milliards d’euros proposé par Bruxelles. Une étape supplémentaire dans le processus de négociation qui pourrait durer de longues semaines.


Les volumes seront probablement un peu plus étoffés dans cette journée dite « des quatre sorcières », marquée par l’arrivée à échéance des options et contrats à terme sur actions et indices en Europe et aux Etats-Unis.

  
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JD1976 JD1976
18/06/2020 08:42:13
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Muscler son offre numérique : un must pour les grands distributeurs


La crise sanitaire a considérablement accéléré le mouvement des consommateurs confinés vers le e-commerce, notamment alimentaire. Les grands distributeurs veulent surfer sur cette vague. Coup sur coup, Carrefour et Walmart passent à l’action, chacun dans son pays, pour élargir son offre de services sur Internet. Carrefour s’intéresse à ses clients directs, Walmart à sa place de marché.


Carrefour vient de passer un nouvel accord avec Google pour permettre aux consommateurs de faire leurs courses en utilisant la voix. Après un premier partenariat en juin 2018, le distributeur français et le géant américain de la tech lancent un nouveau service permettant de réaliser ses achats via la commande « OK Google, faire mes courses » sur l’Assistant Google, qui sera connecté à l’inventaire e-commerce de Carrefour. Le Google Assistant comprendra tous les produits du quotidien et sera constamment enrichi de nouveaux mots. Par exemple, on pourra acheter du fromage, mais aussi être plus précis et demander du Comté 18 mois. Une fois le panier validé toujours par la voix, le client bascule ver le site de Carrefour pour finaliser sa commande. Cet accord est une première mondiale qui a demandé un travail commun de haute technologie entre les deux entreprises pour concevoir et développer les algorithmes de reconnaissance des mots et l’intégration. « Cette innovation est une nouvelle étape dans l’accélération de la trajectoire e-commerce de Carrefour. » a déclaré Amélie Oudéa-Castéra, directrice exécutive E-commerce et transformation digitale de Carrefour.


L’américain, lui, a choisi de faire grandir sa place de marché, afin de mieux lutter contre Amazon, le leader mondial, dont la marketplace touche plus de 300 millions de clients dans le monde. Walmart a ainsi noué un partenariat avec la plateforme de e-commerce canadienne Shopify. Cette dernière réunit sous sa bannière un million d’entreprises sur toute la planète. Walmart s’ouvre dès lors aux vendeurs de petites entreprises inscrites sur Shopify.


La bataille ne fait que commencer. En attendant que le meilleur gagne, à nous, consommateurs, de profiter de ces nouveaux services !

  
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JD1976 JD1976
18/06/2020 08:34:08
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Risque de baisse à court terme, mais confiance à moyen terme


Plusieurs sociétés de gestion estiment que nous sommes entrés dans une phase de consolidation, mais que les perspectives restent favorables pour les actions à moyen terme. C’est en particulier le cas de Laurent Denize, stratégiste d’Oddo BHF AM. « Nous percevons bien l’émergence de certains risques de baisse des marchés à court terme. Une correction pourrait être provoquée par les nouvelles tensions sino-américaines, une escalade à Hong Kong ou une rechute pandémique liée à la réouverture des économies. En outre, nous surveillons la persistance de troubles importants et de turbulences politiques aux Etats-Unis. Toutefois, il est loin d’être acquis que ces risques puissent faire dérailler une trajectoire de retour à la moyenne des actifs risqués à moyen terme qui, à notre avis, est sous-tendue par quatre facteurs : un contexte de positionnement global des actions encore faible ; une action rapide et flexible des banques centrales face aux problèmes de financement des entreprises ; un changement structurel dans l’environnement des liquidités et des taux d’intérêt ; une reprise économique attendue, alimentée par un assouplissement constant du confinement. »


Pour sa part, Denis Panel, responsable des investissements chez BNP Paribas AM, « anticipe à court terme une correction du marché, en raison des perspectives économiques et des projections de bénéfices des entreprises, mais aussi du risque d’une seconde vague de l’épidémie si les nouvelles restrictions sociales ne sont pas appliquées efficacement. Mais nous prévoyons une reprise économique progressive en forme de U d’ici la fin de l’année. Une telle reprise impliquera d’apprendre à vivre avec le virus en recourant aux innovations dans des domaines tels que les tests, le changement des habitudes et en s’appuyant sur le soutien permanent des politiques mises en œuvre par les gouvernements. Notre scénario de reprise nous conduit à surpondérer les actifs à risque tels que les actions, le crédit et la dette des marchés émergents en dollars, tout en prenant des positions tactiques à court terme pour protéger les portefeuilles d’une probable correction du marché. A plus long terme, nous sommes persuadés que la société apprendra à vivre avec le virus et que l’économie se redressera. »


Début d’amélioration de la macroéconomie


Enfin, Unigestion reste positive sur les actifs risqués malgré un climat volatil. « Après trois mois de bonnes performances, une correction significative a eu lieu la semaine dernière. Ces mouvements du marché semblent avoir été influencés par des facteurs fondamentaux, d’abord par la réunion et la conférence de presse du FOMC, puis par les dernières données sur les nouveaux cas de coronavirus. Nous restons cependant positifs sur les actifs de croissance, car nous voyons les premiers stades d’une amélioration de la macroéconomie, soutenue par des banques centrales prêtes à « tout ce qu’il faut » et une épidémie qui semble avoir infligé le pire pour les grandes économies du monde. Le sentiment baissier des investisseurs laisse entrevoir une marge de progression supplémentaire, tandis que les valorisations ne semblent pas si élevées dans le contexte d’une reprise rapide, ou par rapport aux rendements obligataires. Ce point de vue positif serait remis en question par une véritable deuxième vague d’infections virales. Même sans cela, la réticence des entreprises ou des ménages à dépenser pourrait encore nuire à l’économie. Dans un tel scénario, la reprise serait beaucoup plus graduelle et, de ce fait, rendrait les valorisations des actions plus contestables, var il faudrait encore quelques années pour que les ventes et les bénéfices retrouvent leur sommet. Ainsi, nous complétons notre point de vue positif par des couvertures, principalement par des options qui visent à fournir une protection contre la baisse et à ajouter de la convexité à notre profil de rendement.

A suivre...

  
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