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La tendance du jour...



JD1976 JD1976
07/07/2020 08:26:04
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Le marché parisien devrait marquer une petite pause

Une volonté de voir le verre à moitié plein

Après un long week-end de trois jours pour la fête nationale, Wall Street, une fois n’est pas coutume, a emboité le pas au marché chinois (+ 5,7 % lundi, son meilleur score en une séance depuis 2015) et a clôturé en net progrès. Le Nasdaq, l’indice des valeurs technologiques, a pulvérisé un nouveau record. Ce matin, le marché chinois poursuit sur sa lancée, mais à un rythme plus mesuré et les autres places asiatiques sont irrégulières. Paris devrait reprendre son souffle, après un début de semaine sur les chapeaux de roues.

Espoir de reprise

La bonne humeur des investisseurs est alimentée par l’espoir d’une reprise en « v ». Hier, le marché américain a salué le retour à la croissance de l’activité non-manufacturière aux Etats-Unis. L’ISM a en effet renoué avec la hausse à 57,1 points en juin. En Europe aussi les nouvelles sont meilleures : les ventes au détail ont progressé de 17,8 % dans la zone euro en mai. La Banque de France estime, pour sa part, que l’économie française pourrait rebondir de 14 % au troisième trimestre et en Allemagne, la production industrielle a regagné 7,8 % en mai. Cette anticipation d’un redressement de la conjoncture prend donc toujours le dessus, dans l’esprit des opérateurs, sur les craintes liées à l’augmentation du nombre de cas de coronavirus dans le monde. Aux Etats-Unis, la situation empire toujours et plus de 3 millions d’américains sont désormais touchés par le Covid-19. Les publications régulières des entreprises pharmaceutiques à propos d’un traitement de la maladie (le Remdesivir de Gilead a été autorisé en Europe) ou d’un futur vaccin, alimentent l’optimisme. Les boursiers s’attendent, par ailleurs, à de nouveaux plans de soutien (de la part des banques centrales) et de relance (de la part des gouvernements), en cas d’aggravation de l’épidémie. Ainsi, le décalage ne cesse de s’accentuer entre la réalité économique et la Bourse.

Les résultats trimestriels commencent doucement

La journée sera très calme sur le front des statistiques économiques. Du côté des entreprises, le bal des résultats trimestriels américains débutera vraiment la semaine prochaine avec les banques, mais quelques sociétés vont néanmoins publier cette semaine et notamment Levi Strauss & Co, le célèbre fabricant de jeans, va remettre sa copie aujourd’hui. Les boursiers s’attendent à ce que les comptes, sur les trois mois d’avril à juin, soient très affectés par la crise sanitaire. D’après FactSet, les bénéfices des entreprises du S&P 500 vont chuter de 44 % au deuxième trimestre par rapport à la même période en 2019, soit la plus forte baisse depuis le quatrième trimestre 2008. En Europe aussi, les sociétés s’apprêtent à annoncer leurs résultats semestriels.

Aujourd’hui, on se contentera du chiffre d’affaires du troisième trimestre de Sodexo. Le numéro deux de la restauration collective a vu ses ventes reculer de presque 30 %, un peu mieux que les - 33% attendus par le groupe en avril et il table sur une baisse de 28 % au second semestre. Nous sommes à l’écart de la valeur.

  
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JD1976 JD1976
01/07/2020 18:17:52
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Vers un été boursier paisible ?


Le premier semestre 2020 s’est achevé hier, il aura été historique de par sa volatilité exacerbée autant à la baisse qu’à la hausse, dynamitant toutes les prévisions d’analystes et de stratégistes, probablement coupables de trop de rationalité. Il laisse donc place au deuxième semestre de l’année, à la traditionnelle période estivale et des premiers départs en vacances.

L’été sera-t-il calme et ensoleillé ou bien agité et tempétueux ? Il est clair que les marchés souhaitent un été paisible en attendant que la microéconomie revienne sur le devant de la scène avec la saison des résultats semestriels. Et on ne peut que leur donner raison puisqu’en excluant l’aggravation de la pandémie aux Amériques, la reprise économique se profile bel et bien à l’horizon et les marchés tiennent un cap haussier depuis trois mois, généreusement soutenus par la politique des banques centrales et les mesures de relance budgétaire lancées au sein des plus grandes économies du monde. Je ne vais pas réécrire l’histoire, qui se résume plus ou moins bien avec les trois énoncés suivants : « Crise la plus rapide de l’histoire », « Don’t fight the Fed/BCE » et « Vite un vaccin ». Le pire serait donc dernière nous, c’est du moins le sentiment partagé par le président de la Réserve fédérale de New York, John Williams, qui a déclaré lors d'une réunion en vidéo organisée par l'Institute of International Finance que l’économie US a probablement atteint un point bas dans la récession.

Toutefois, il convient de garder un œil attentif sur des nuages qui se profilent à l’horizon, et plus précisément en Asie du sud-est, des complications qui sont de différentes natures puisqu’on parle d’économie, de géopolitique et d’un nouveau risque sanitaire dont voici un condensé :

Vers la fin du principe « Un pays, deux systèmes ». Pékin a adopté hier sa loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, condamnée par l’Union Européenne et Washington. Le refroidissement des relations bilatérales entre les Etats-Unis et la Chine pourrait s’aggraver alors que l’administration Trump a annoncé mettre fin aux exportations d’équipements de défense sensibles vers Hong Kong. Pékin promet « des représailles » ; faisant planer sur les marchés comme un parfum de 2018.

Le choc des Titans. Les tensions élevées qui règnent entre l’Inde et la Chine après les accrochages meurtriers à la frontière des géants asiatiques dans l’Himalaya ont poussé New Delhi à mettre en place des restrictions sur les produits chinois. C’est désormais le cas de 59 applications chinoises, dont TikTok et WeChat, bannies du territoire indien, qui justifie sa démarche en raison de « la protection de la souveraineté et à l'intégrité de l'Inde, à la sécurité de l'État et de l'ordre public ».

L’Australie "Aussie”. Entre la Chine et l’Australie, le courant passe mal ces derniers temps. Ouverture d’une enquête visant à définir les responsabilités de la Chine dans la pandémie, mise en place de droits de douane de 80.5% contre l’orge australienne etc. Le gouvernement australien a également souligné aujourd’hui que les cyberattaques contre l’Australie avaient fortement augmenté ces derniers temps, visant - sans la nommer explicitement - la Chine.

Nouveau virus made in China. Une nouvelle souche de grippe susceptible de devenir pandémique a été identifiée par des scientifiques chinois. Son joli nom, G4 EA H1N1, est transporté par les porcs et peut infecter les humains. Les mêmes experts déclarent toutefois que cette nouvelle souche ne présente pas une menace imminente car il n’existe aucune preuve que le virus soit transmissible d’humain à humain. A vous d’en juger.

  
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JD1976 JD1976
01/07/2020 08:51:27
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Ce mercredi 1er Juillet

Le Cac 40 attendu stable à l'ouverture

Une floppée de chiffres pas toujours rassurants


En attendant que commencent, dans quelques jours, les publications des entreprises, les investisseurs resteront pris en étau, aujourd’hui, entre les chiffres de propagation de l’épidémie de Covid-19 et une avalanche de données économiques. En Asie, l’indice de confiance des entreprises manufacturières japonaises a chuté à son plus bas niveau depuis 2009 tandis qu’en Chine, l’indicateur PMI Markit Caixin de l’activité manufacturière de juin s’est révélé meilleur que prévu (51,2) : il dépasse le consensus (50,5), ainsi que le niveau du mois précédent (50,7). En Europe, les PMI devraient traduire une poursuite de la reprise de l’activité manufacturière en juin, sur fond de déconfinement progressif. En France, les données du marché automobile sont tombées ce matin : stimulées par les mesures de soutien du gouvernement, les immatriculations de véhicules neufs ont progressé de 1,2% en juin, après des mois de dégringolade. C’est le groupe Renault qui en a profité.


On attend par ailleurs les chiffres du chômage en Allemagne et de nombreuses publications aux Etats-Unis : rapport sur l’emploi dans le secteur privé (enquête ADP), ISM manufacturier de juin (attendu proche du seuil critique de 50), stocks hebdomadaires de pétrole… Ces statistiques permettront-elles aux indices américains de poursuivre leur incroyable ascension ? Au deuxième trimestre, le S&P 500 a rebondi de près de 20%, sa meilleure performance trimestrielle depuis les trois derniers mois de 1998.


Pourtant, la crise sanitaire est loin d’être terminée outre-Atlantique. Plus de 47.000 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été recensés mardi dans le pays, un record quotidien depuis le début de l'épidémie. Auditionné hier par une commission de la Chambre des représentants, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a souligné le caractère très incertain de l’évolution de la conjoncture compte tenu de la propagation du virus. De son côté, l'immunologiste en chef de la Maison-Blanche, le Dr Anthony Fauci, s’est dit inquiet, déclarant qu’il ne serait pas surpris que le nombre de cas double à 100 000 par jour. Après la Californie et la Floride, c’est l’Arizona qui vient de décider de fermer à nouveau bars, salles de sport et cinémas pour 30 jours.


15.000 suppressions de postes chez Airbus


Les risques politiques sont également à prendre en compte, entre l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi controversée de sécurité nationale adoptée par Pékin pour mieux contrôler Hongkong et la Commission fédérale des communications américaine qui qualifie les entreprises chinoises Huawei et ZTE de menaces à la sécurité nationale.


Au rayon de l’actualité des entreprises, on suivra Airbus, qui prévoit de supprimer environ 15.000 postes d'ici l'été 2021, dont un tiers en France. Suez va enregistrer des charges exceptionnelles de 540 à 560 millions d’euros dans ses comptes au 30 juin, du fait de l’accélération de son plan de transformation et des conséquences du coronavirus. De son côté, Société Générale rachète une fintech (Shine) et Casino cède une filiale dans l’océan Indien (Vindémia) pour 207 millions. CNP Assurances a placé 750 millions d’euros d’obligations à échéance 2051 au taux fixe de 2,5%.


Message complété le 01/07/2020 08:54:11 par son auteur.

Du tri à faire dans le crédit

Les études se succèdent et se ressemblent : la récession va profondément affecter la qualité de crédit des entreprises. Mais avec un rendement de 2,0 % à 2,5 %, le crédit de qualité est aussi l'un des actifs les plus attrayants actuellement. « Ces bouleversements ont créé des opportunités dans certains segments de marché comme les télécoms, les services publics, la pharmacie et les soins de santé ; certaines banques aussi, étant donné que leurs bilans et leurs réserves de capital se sont nettement améliorés grâce à une réglementation plus stricte », indique Eve Tournier, gérante de portefeuille chez Pimco.

Au contraire, le secteur de l’énergie est probablement celui qui souffre le plus, les incertitudes sur les transports et le développement du télétravail contribuant à peser sur le pétrole. Le secteur aérien et l’automobile, ainsi que le tourisme, sont aussi très touchés. Le haut rendement offre aussi des opportunités grâce à la multiplication des « anges déchus », ou « fallen angels », tombés avec la crise dans cette catégorie qui pèse désormais 200 milliards de dollars. « Nous prévoyons que les rendements du high yield américain atteindront 6 à 9 % au cours des 12 prochains mois, les émetteurs du secteur de l'énergie représentant très probablement la majorité des défauts de paiement à court et moyen terme », estime Eve Tournier. La prudence doit être particulièrement acérée aux Etats-Unis, où les entreprises n’ont pas reçu, comme en Europe, des soutiens des créanciers et du gouvernement pour éviter les faillites.

Surveillance négative

« Malgré le soutien du gouvernement, beaucoup d'entreprises françaises ont souffert des restrictions. Elles émergent du confinement avec une dette accrue et sont maintenant confrontées à une baisse de la demande et des pressions sur les prix », nuance toutefois Vincent Gusdorf, Vice Président -Senior Credit Officer chez Moody's. L’agence prévient que la baisse des notations va se poursuivre puisque 49% des entreprises françaises étaient sous perspective ou surveillance négative au 31 mai. « Les entreprises notées B ou opérant dans le secteur des services, de la vente non alimentaire ou de l'automobile sont les plus vulnérables », indique l’agence de notation. Un tri sélectif s’impose.

  
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JD1976 JD1976
30/06/2020 08:30:19
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Ce mardi 30 Juin


Le marché parisien devrait ouvrir à nouveau en hausse

Le sentiment que le pire est passé prévaut


L’appétit pour les actions reste vif, alors que les indices ont repris de belles couleurs au deuxième trimestre : au 29 juin, le Cac 40 a regagné 12,5% et le Dow Jones 16,8%, ce qui réduit la baisse depuis le début de l’année à respectivement 17,3% et 10,3%. Les investisseurs ont surtout apprécié les plans de soutien de la part des banquiers centraux et les annonces de programmes de relance des gouvernements des deux côtés de l’Atlantique. Le sentiment que le pire est passé prévaut depuis la parution, ces dernières semaines, de meilleurs indicateurs économiques à la suite du déconfinement, qui laissent espérer une reprise en « V ». Ainsi, par exemple, ce matin, la Chine a annoncé une hausse, à 50,9 en juin, de l’indice officiel manufacturier, son meilleur niveau depuis trois mois.


L’accélération du nombre de nouveaux cas testés positifs au Covid-19 aux Etats-Unis reste toutefois au cœur des préoccupations. Alors que quinze Etats ont enregistré des hausses record du nombre quotidien de nouvelles infections la semaine dernière, certains ont commencé à faire machine arrière sur la levée du confinement, à l'image du Texas, de la Floride et de la Californie. Anthony Fauci, responsable de l'Institut national des maladies allergiques et infectieuses de la Maison Blanche, a déclaré sur CNN que le bond des contaminations est en grande partie dû au fait que les Américains ne respectent pas les recommandations des autorités sanitaires sur la distanciation et le port du masque. Il faut dire que l’attitude de Donald Trump à cet égard ne sert pas d’exemple (il ne garde pas ses distances et ne porte pas de masque). Les autorités sanitaires américaines envisagent un recours massif aux tests de dépistage pour essayer de juguler l’épidémie.


A l’écoute de Jerome Powell et Steven Mnuchin

Aujourd’hui, plusieurs données économiques américaines retiendront l’attention, notamment l’indice de confiance du consommateur tel que mesuré par le Conference Board pour le mois de juin. Cet indicateur, qui suit de près l’évolution du marché de l’emploi (les derniers chiffres étaient en net progrès), devrait s’être amélioré. La statistique sur l’immobilier (indice Case Shiller des prix en avril) sera également surveillée, après l’annonce hier d’une hausse des promesses de ventes de logements en mai. Enfin, deux personnalités de premier plan vont s’exprimer devant une Commission de la Chambre des représentants, il s’agit de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale et de Steven Mnuchin, le Secrétaire au Trésor.


Du côté des entreprises, le bal des assemblées générales (à huis clos) va bientôt s’achever, mais trois ténors du Cac 40 vont encore s’exprimer devant leurs actionnaires aujourd’hui : Accor et L’Oréal à 10h et LVMH à 10h30.


  
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JD1976 JD1976
29/06/2020 08:46:11
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Ce lundi 29 Juin


Baisse du marché attendue à l'ouverture

Retour des inquiétudes sur plusieurs fronts


La Bourse de Paris ne devrait pas résister à la suite de mauvaises nouvelles qui se sont accumulées à New York et qui ont fait plier les marchés américains.


Wall Street a, en effet, terminé la semaine dans le rouge, le Dow Jones et le Nasdaq abandonnant respectivemnt 2,84% et 2,59%. Les inquiétudes sur le front sanitaire ont repris le dessus alors que le monde a franchi dimanche le cap des 10 millions de contaminations au Covid-19. Samedi, les Etats-Unis avaient franchi la barre des 2,5 millions de contaminations alors que la pandémie semble difficilement contrôlable dans le sud du pays.


Les valeurs bancaires américaines ont accusé le coup après la publication la veille (après clôture des marchés) des résultats des stress test menées par la Fed. Le plafonnement imposé par la Réserve fédérale de leurs dividendes au troisième trimestre, et l’interdiction des programmes de rachat d'actions dans le secteur ont été sanctionnés. Goldman Sachs a plongé de 8,6%, Wells Fargo de 7,4%, Bank of America de 6,3% et Citigroup de 5,8%.


Les valeurs technologiques ont aussi été attaquées. Facebook et Twitter ont chuté de respectivement 8,3% et 7,4% en raison d’une campagne de boycott des réseaux sociaux, intitulée #StopHateForProfit (Stop à la haine pour le profit), de la part de centaines d'annonceurs parmi lesquels Unilever et Coca Cola. Ces derniers dénoncent le manque d'action des plateformes vis-à-vis des contenus haineux sur la toile.


Enfin un article du Wall Street Journal a jeté un froid. Toute "ingérence" américaine au sujet de Hong Kong et de Taiwan pourrait, selon un responsable chinois, remettre en cause l'accord commercial de phase 1 conclu entre les deux premières puissances économiques mondiales.


Les investisseurs auront un programme très dense, au menu, ce lundi. Ils suivront tout d’abord en zone euro, l’évolution du sentiment économique et du climat des affaires pour le mois de mai, puis les chiffres de l’inflation allemande de juin. A noter également la rencontre programmée entre Angela Merkel et Emmanuel Macron, près de Berlin, au sujet du plan de relance de la Commission européenne. Michel Barnier, a, quant à lui, rendez-vous avec son homologue britannique David Frost pour discuter du futur des relations commerciales entre Bruxelles et Londres.


Outre-Atlantique, ce seront les promesses de vente de logements de mai, puis les résultats de l’enquête manufacturière de la Réserve fédérale de Dallas pour juin qui seront surveillés. Enfin, après fermeture de la Bourse de Paris, à 21 heures, le discours du président de la Fed, John William devrait être très écouté.


La semaine sera scandée par deux grands temps forts : la présentation mardi, par le premier ministre britannique Boris Johnson de son vaste plan de relance et la publication, jeudi, du rapport sur l’emploi américain pour le mois de juin.


Du côté des valeurs, Guillaume Faury le président du numéro un européen de l’industrie aéronautique et spatiale Airbus a indiqué s’attendre à une baisse de sa production de 40% au cours des deux prochaines années.


La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse.


  
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