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UE: bagarre au sommet sur le plan de relance

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syjo syjo
20/07/2020 10:18:03
0

Le peuple qui a gouté au confinement, a moins d'attirance pour la carotte de la relance, si la masse fait la moue sur la consommation....

adieux veaux ,vaches, cochons, couvées !

  
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TRADMEN TRADMEN
19/07/2020 17:37:55
0


Les Européens redoutaient dimanche de voir les négociations sur un plan de relance post-coronavirus massif s'achever sur un échec, au troisième jour d'un sommet européen laborieux à Bruxelles.


La reprise du sommet, d'abord prévue à midi dimanche, a été reportée à un horaire inconnu pour laisser place à de multiples rencontres entre groupes de dirigeants, sous différents formats. "Pas avant 17H30 (15H30 GMT)", selon un porte-parole du Conseil européen.

  
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ALEZE ALEZE
19/07/2020 17:28:51
3

moi je suis pour un arrêt total de UE chacun chez soit.

payer des Mrs pougne a Bruxelles pour nous les casser menu !

  
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mariusb mariusb
19/07/2020 17:09:53
2

Continuons avec les pays de l'est

Sur le plan militaire, ils veulent rester vassaux des États-Unis pour être défendus face à la Russie et si possible pour le moins cher possible. Que la Pologne mette 1.8 ou 3% du PIB dans son armée et que les dépenses soient bien gérées ou pas ne changera pas grand chose en cas de guerre contre la Russie. Ce qui compte pour eux, c'est d'avoir des bases Américaines. Virer les Américains pour construire une armée Européenne, non merci.

Sur le plan politique, même délire que les Pays-Bas : qui s'intéresse à l'avis de la Pologne ?

Sur le plan économique, c'est un pays pauvre avec de bas salaires qui peut espérer attirer certaines usines pour se développer. Un SMIC Européen ? Quel intérêt pour eux qui bénéficient des délocalisations ?

Leur vision de l'Europe...

Un moyen d'attirer des usines et un distributeur à subventions ! Ils font un calcul très simple, à vrai dire une soustraction : Subventions de l'Europe - Contributions versées au budget Européen

Si c'est positif, ils restent, si c'est négatif, ils sortent. Pour le reste, ils font leur vie sans s'occuper d'adhérer ou pas aux "valeurs de l'Europe". Ils vont tenter de bloquer les procédures de sanctions au moyen de vétos croisés, ils y parviendront probablement. Si ils n'y parviennent pas, ils intégreront le montant des amendes qu'ils prendront à leur calcul. Si la soustration se rapprochait de zéro, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils hésitent à faire du chantage à l'exit.

  
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TRADMEN TRADMEN
19/07/2020 17:01:29
0

Voila la solution

https://www.touteleurope.eu/actualite/qu-est-ce-que-le-mecanisme-europeen-de-stabilite-mes.html

Il suffit d’augmenter le montant...après tout c que du vent non ?

Message complété le 19/07/2020 17:02:56 par son auteur.

Pourquoi le MES est-il critiqué ?

La prise de décision sur l’allocation, ou non, d’une aide financière fait débat. En effet, tous les membres du conseil des gouverneurs n’ont pas le même poids : chaque gouverneur a un nombre de voix proportionnel à sa contribution financière au MES. Cela fait de l’Allemagne, la France et l’Italie des acteurs majeurs dans cette décision qui peuvent imposer leurs conditions et exigences. D’ailleurs, seuls ces trois pays ont un droit de véto dans la mesure où ils disposent chacun de plus de 15 % des voix.

En outre, les réformes exigées aux pays en difficulté par les créanciers sont perçues par certains Etats comme contreproductives, et comme une perte de souveraineté nationale et d’autonomie.

  
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mariusb mariusb
19/07/2020 16:56:01
1

On est entré dans une phase de nécrose où les dirigeants eux-mêmes n'y croient plus. Bien sûr, il y a toujours un orchestre qui continue de jouer les pieds dans l'eau comme sur le Titanic. Il joue sans grande conviction.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/plan-de-relance-de-l-union-europeenne-le-bras-de-fer-avec-les-pays-frugaux-en-trois-questions_4049947.html

On peut toujours jouer du violon et invoquer l'esprit de Schuman. On peut aussi prier ou faire la danse de la pluie, mais c'est du domaine de la foi.

Examinons les réalités, commençons si vous le voulez bien par les Pays-Bas.

Les Pays-Bas se fichent de construire une Europe forte et souveraine qui ferait contrepoids aux USA, à la Chine ou à la Russie. La Hollande n'a jamais rien pesé sur le plan international et les Hollandais se sont faits à l'idée. Ils n'ont pas de rêves de puissance ou de grandeur. Ils n'ont pas non plus d'ambition de souveraineté et d'autonomie. Ils sont dépendants du commerce, ils l'ont toujours été et ça leur convient. Ils en ont même fait leur force.

Sur le plan militaire, ils se sont, là encore fort heureusement pour eux, faits à l'idée qu'ils ne représenteraient jamais rien non plus. 10 millions d'habitants, la Royal navy au nord, les 80 millions d'habitants de l'Allemagne à l'est, les 70 millions de Français avec l'arme atomique au sud-ouest. Que voudriez-vous qu'ils fassent d'une armée ? Ils ont intérêt en avoir une petite qui fournisse des troupes auxiliaires à une plus grosse qui les protège des menaces extérieures. Leur but est d'avoir le plus petit budget possible, ils sont forcés d'en avoir un parce que les USA exigent des troupes auxiliaires mais ils le maintiennent à bas niveau. Les Hollandais sont très contents d'être dans l'OTAN, vasseaux des Américains. Que seraient-ils dans le cadre d'une défense Européenne ? Ils n'auraient pas non plus voix au chapitre et seraient obligés de payer plus. Aucun intérêt. Aussi, quand Macron vient les voir pour leur parler d'armée Européenne et de développer un Rafale Européen et des équipements Européens, ça ne les intéresse pas. Passer l'armée de 1.5 à 2.5 ou 3% du PIB ? Aucun intérêt pour eux. Ils ne doivent d'ailleurs pas non plus s'intéresser tellement à l'OTAN à laquelle ils appartiennent pour des raisons historiques. Si demain la sphère d'influence Russe venait à s'étendre jusqu'à eux, ils fourniraient des troupes auxiliaires à la Russie et ça leur irait tout aussi bien.

Sur le plan économique, ils savent qu'ils sont de toute façon obligés d'importer de l'alimentation, des fringues et des machines à laver. Ils ne peuvent pas avoir de souveraineté alimentaire, ils n'ont pas assez de terres agricoles. Ils ont donc intérêt à produire de la haute valeur ajoutée et importer tous ces trucs pour le moins cher possible. L'idée de protectionnisme Européen ne leur convient donc pas. Ils se fichent totalement que leurs céréales viennent de France ou du Brésil, que l'agriculture Française survive ou pas et que les usines d'Italie du Nord ferment. Ce que les Hollandais veulent, c'est garder le négoce de fleurs et de cailloux, la Venise du Nord et les coffe shop pour avoir un peu de tourisme pour caser un peu de main d'oeuvre non qualifiée et surtout le port de Rotterdam. Ils n'ont pas de chômage, des délocalisations/relocalisations ne sont donc pas des sujets pour eux.

Sur le plan politique internationale, qui s'intéresse ou s'est jamais intéressé à la position du premier ministre Néerlandais sur la guerre du Golfe, la situation au proche Orient, la dette de l'Argentine ou la situation au Sahel ? Pour un pays de cette taille, le seul moyen de peser un peu de temps en temps est de se ranger derrière un autre dont la voix peut porter un peu plus. Pas toujours derrière le même, c'est fonction de ses intérêts. Une diplomatie Européenne forte contrôlée par l'Allemagne, non merci. Autant rester dans la roue des Américains.

Et sur le plan Européen...

Pour eux, l'Europe est un moyen d'exporter, de renforcer la domination du port de Rotterdam et de siphoner les recettes fiscales d'autres états grâce à une politique accomodante sur ce plan. Point. Pour eux, l'Europe idéale est celle que nous avons en ce moment. L'Europe puissante, forte et souveraine, indépendante des État-Unis, c'est dans vos rêves, pas dans les leurs.

Ayant tout cela à l'esprit, on comprend aisément que leur premier ministre oppose son véto à toute augmentation du budget Européen et à toute aide à l'Italie ou à l'Espagne qui soit financée par le contribuable Néerlandais. L'Europe est pour eux un moyen, pas une fin en soi, elle leur sert à gagner de l'argent. Si il y a plus à donner qu'à prendre, sortir ou faire tomber l'édifice ne les gêne nullement.

  
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Invectus Invectus
19/07/2020 16:33:32
0

On aime se faire peur, la France est le pays le plus riche d'Europe, et le plus puissant!


  
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TRADMEN TRADMEN
19/07/2020 16:25:14
0
Dubaisan Dubaisan
19/07/2020 16:02:06
0

Chaque pays a pris des dispositions nationales. La BCE, oui , marginalement, mais l'Europe?

En tous cas , c'est bien cette réunion qui doit acter du montant, des répartitions ect...et de la mise en œuvre des déclarations qui ont pavé les bourses européennes depuis 3/4 mois.

Toute échec risque de se traduire demain par une chute très sévère des Bourses européennes.

  
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mariusb mariusb
19/07/2020 15:52:27
2

@doudouneuf

Non. Qu'ils fassent des efforts ou pas d'ailleurs, je ne veux pas contribuer à un budget sur lequel je n'ai pas la main par mon vote.

Et si j'étais un état du Sud, je ne voudrais pas non plus qu'un Hollandais ou un Dannois se permette d'exiger telle ou telle réforme chez moi.

C'est pourquoi l'euro et l'Europe ne peuvent pas fonctionner. Pour que la zone monétaire fonctionne, il faudrait que la même politique soit menée partout à l'intérieur et que les régions les plus riches paient pour les plus pauvres, comme c'est le cas dans n'importe quel pays.

Seulement, il ne peut pas y avoir partout la même politique parce qu'il y a différents peuples avec différentes aspirations.

Il ne peut pas non plus y avoir de transferts de richesse parce que les Allemands qui prennent leur retraite à 70 ans ne veulent pas financer la retraite des Italiens qui la prennent à 62.

Pourquoi l'un devrait-il s'aligner sur l'autre ?

Seule solution : démanteler l'euro et l'Europe, que chacun fasse comme il veut et que le taux de change serve de variable d'ajustement.

  
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Dubaisan Dubaisan
19/07/2020 12:51:03
3

Il est de l'intérêt de l'Europe et des 27 de se mettre d'accord et vite .

La Chine, les USA, la Russie, l'Inde n'ont pas attendu autant pour soutenir leurs économies. Nombre d'entreprises en Europe sont au bord de la faillite. Il y a urgence...

  
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j.tavern j.tavern
19/07/2020 12:30:34
1


UE: bagarre (de religion) au sommet sur le plan de relance; entre protestants de pays du Nord et catholiques de pays du Sud? Vive je retour de la tolérance de Henri IV.

  
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j.tavern j.tavern
19/07/2020 12:30:34
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(de g à d) Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, la chancelière allemande Angela Mekerl, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre italien Giuseppe Conte au sommet de l'UE à Bruxelles, le 18 juillet 2020 (POOL/AFP/Francisco Seco)

La chancelière allemande Angela Merkel n'a pas écarté dimanche le risque d'un échec dans les négociations sur un plan de relance post-coronavirus massif, au troisième jour d'un sommet européen tendu à Bruxelles, où les 27 apparaissent profondément divisés.

"Il y a beaucoup de bonne volonté (...) mais il est aussi possible qu'aucun résultat ne soit obtenu aujourd'hui", a déclaré Mme Merkel à son arrivée au sommet pour une journée qu'elle a qualifiée de "décisive".

"Je ne peux toujours pas dire si une solution sera trouvée", a insisté Mme Merkel, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union.

Le président français Emmanuel Macron, qui défend ce plan aux côtés de l'Allemande, a lui prévenu que les "compromis" ne pouvaient pas se faire "au prix de l'ambition européenne".

Malgré des "dissensions", un accord est encore "possible", a-t-il cependant estimé.


La chancelière allemande Angela Merkel (g) et le président français Emmanuel Macron au sommet de l'UE à Bruxelles, le 18 juillet 2020 (POOL/AFP/Francisco Seco)

Mme Merkel et M. Macron ont retrouvé à 09H30 (7H30 GMT) le président du Conseil européen, Charles Michel, chef d'orchestre du sommet, pour décider de la marche à suivre, après 48 heures de discussions qui n'ont pas permis de faire plier les Pays-Bas et leurs alliés "frugaux" (Danemark, Suède et Autriche, ainsi que la Finlande), très réservés sur ce projet.

- "Ultimatum" -

Les 27 dirigeants de l'UE se retrouveront ensuite à midi (10H00 GMT) pour continuer à discuter de ce plan de relance, rendu d'autant plus urgent que l'Europe affronte une récession historique.

Sur la table des négociations, un fonds constitué par une capacité d'emprunt de 750 milliards d'euros pour relancer l'économie européenne, adossé au budget à long terme de l'UE (2021-2027) de 1.074 milliards d'euros. L'unanimité des 27 Etats membres étant requise, un compromis est particulièrement difficile.

Après un dîner samedi, Charles Michel a réuni le président français, la chancelière allemande, les dirigeants des quatre "frugaux", auxquels s'est joint celui de la Finlande.

"Cette réunion a été très dure", ont indiqué à l'AFP deux sources européennes. Après plusieurs tentatives de compromis, Mme Merkel et M. Macron ont quitté la réunion pour un entretien dans leur hôtel avec le dirigeant italien Giuseppe Conte, selon une source diplomatique.


Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte au sommet européen de Bruxelles, le 18 juillet 2020 (POOL/AFP/FRANCOIS LENOIR)

Ils attendaient un pas des "frugaux" en leur direction, qui n'est pas venu: devant des journalistes, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré "ne pas avoir entendu d'ultimatum".

Samedi, M. Michel avait fait une proposition révisée pour tenter de lever les réserves sur le plan de relance. Il devrait en faire une nouvelle dimanche.

Une des options sur la table est de modifier la répartition entre prêts et subventions en augmentant la part des premiers à 300 milliards (contre 250 dans la proposition initiale) sans réduire la part des subventions directement destinées aux Etats pour soutenir leurs plans de relance.

Les "frugaux" préfèrent nettement les prêts aux subventions. Mais Paris et Berlin refusent des subventions inférieures à 400 milliards.

- Droit de veto -

Charles Michel a par ailleurs proposé un mécanisme permettant à un pays qui aurait des réserves sur le plan des réformes présenté par un autre Etat pour obtenir ces aides, d'ouvrir un débat à 27, soit devant le Conseil européen (c'est-à-dire les dirigeants), soit devant les ministres des Finances de l'UE.

Une réponse au souhait de M. Rutte de voir ces plans nationaux validés par les 27 à l'unanimité, ce qui offrirait de facto un veto à n'importe quelle capitale.

Les pays "frugaux" reprochent en effet à leurs voisins du Sud un laxisme budgétaire et le manque de compétitivité de leur économie.

Mais ces demandes pressantes de réformes inquiètent Rome et Madrid, qui craignent d'être soumis à un programme de réformes (marché du travail, retraites...) imposé, comme la Grèce dans le passé.

Autre coup de pouce de Charles Michel pour vaincre les résistances: accroître certains "rabais" accordés aux pays qui versent davantage d'argent au budget de l'UE qu'ils n'en reçoivent.

Ce serait le cas pour Vienne, Copenhague et Stockholm, mais pas La Haye ni Berlin dont les rabais restent inchangés.

Outre ces sujets délicats, d'autres promettent de peser sur les discussions, en particulier la question de lier le versement des aides européennes au respect de l'Etat de droit, qui hérisse Budapest et Varsovie.

© 2020 AFP

  
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