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Secouée par le Covid-19, la filière lin rêve d'une relocalisation en F

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avis1 avis1
20/07/2020 13:36:21
0

Le linge est terrible il pompe le sol pour au moins 3 ans ...

Pas très compatible avec une production linéaire

  
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moicmoi moicmoi
20/07/2020 13:08:52
2

JCLAUDIO
« « ......le lin est un exemple,mais il y en a beaucoup d'autres....
» »

Et beaucoup d’autres.

Pratiquement dans tous les secteurs de production . Industrie, agriculture, services, tourisme.....

La France est championne du monde de prélèvements obligatoires, ce qui fait que nous ne sommes compétitifs en rien, et ce qui donc forcément, conduit les industriels à aller s’implanter dans des régions moins gourmandes en coût salarial et en imposition. (Et je referais de même si je devais recommencer une seconde vie , productive celle-là aussi .)

Sans oublier que l'état vient foutre son nez dans la gestion des entreprises, sans rien en connaître.

Par dessus le marché, une boulimie de normes (dont beaucoup « d’ordre électoral », de complaisance mais inutiles) et des syndicats marxistes léninistes dont le seul langage est le blocage de l’économie toute entière du pays. Causant la mort de nombreuses entreprises , (les petits sous-traitants en premier rang.)

Cerise sur le gâteau, la mondialisation tentaculaire qui nous pompe…

Derrière ça, notre ministre Bruno Lamerde vient pleurer qu’il faut relocaliser.

Mais il « oublie » surtout de nous dire qu’il est dans le système depuis très longtemps, donc, responsable en partie de la merde où ils ont foutu la France.

Mais va faire comprendre ça à un énarque.

Autant essayer de faire comprendre tous les principes de la physique , jusqu'à la fusion thermo-nucléaire au plus crétin des idiots de village, dans une cours collectif de à peine 2 heures.

  
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bourbern bourbern
20/07/2020 12:08:38
0

" relocalisations en France "
Nos dirigeants sont maîtres du jeu, eux qui ont voulu le libre échange dans le cadre de la politique des Etats-unis (avant que cela ne desservent aussi ces derniers).
Pourtant, même avec la robotisation à outrance que les chinois sont aussi capables de maîtriser, il n'y aura pas d'autre solution que des mesures protectionnistes (droit de douane).
On connait la pensée de l'eurocratie à ce sujet: les intérêts des multinationales d'abord!

  
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Luncyan Luncyan
20/07/2020 12:01:18
0

C'est La COVID

Juste pour faire chier

  
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Yellowsubmarine Yellowsubmarine
20/07/2020 11:23:58
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Peux-t-on citer les exemples comparables au Lin.

  
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JCLAUDIO JCLAUDIO
20/07/2020 09:49:24
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Tout est à l'envers dans notre pays......le lin est un exemple,mais il y en a beaucoup d'autres....

  
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JCLAUDIO JCLAUDIO
20/07/2020 09:49:24
0


Des clients achètent des produits en lin, le 15 juillet 2020 à Villons-Les-Buissons (Calvados) (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Secouée par la crise liée au Covid-19, la filière lin rêve d'une relocalisation en France, première productrice mondiale de cette fibre, une pépite agricole transformée à 80% en Chine.

"Ce serait génial. C'est quand même dommage : on produit le lin ici, il part en Chine et revient ici" sous forme essentiellement de vêtements, résume Bertrand Lefèvre, liniculteur de 27 ans à Parfouru-l'Eclin (Calvados).

Derrière lui vrombit la machine qui arrache et couche sur le sol les plants aux reflets verts et jaunes vifs. Le lin destiné au textile n'est pas coupé, mais arraché, et il doit rester plusieurs semaines au sol avant que la fibre ne soit extraite en usine.

"Avec la crise, on voit qu'on est dépendant de la Chine et d'autres. Si on relocalisait, on le serait moins", ajoute ce fils et petit-fils de liniculteur. La Coopérative linière du Nord de Caen, à laquelle il appartient avec 250 producteurs, compte 4.000 hectares de lin contre 1.350 en 2013. Au niveau national, l'interprofession affiche une hausse de 50% de la production sur dix ans.

Le lin a en effet bonne presse : même si elle est rarement bio (à peine 1% de la production), cette plante à fleurs bleues est plus écologique que le coton. Et de la racine à la graine, tout est utilisé (textile, papier, matériaux composites, fourrage).


Bertrand Lefèvre, liniculteur dan sson champ à Parfouru-l'Eclin (Calvados), le 15 juillet 2020 (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Mais avec un virus qui a touché d'abord l'Asie, les liniculteurs ont été totalement privés de débouchés durant de longs mois. "Ça redémarre un petit peu", indique Marc Vandecandelaere, président de la coopérative. Mais les prix ont chuté, "presque de moitié", selon des producteurs. En bio, ils sont restés stables selon Chanvre et lin bio.

Le coup est rude mais le lin n'est qu'une production parmi d'autres pour les agriculteurs et la chute des prix fait suite à une flambée.

Cette culture, risquée car très dépendante d'une savante alternance de pluie et de soleil, peut être très rémunératrice (de 2.000 à 6.000 euros à l'hectare contre 500 à 1.000 pour le blé selon M. Bertrand). Depuis le Covid, "on est revenu à des prix beaucoup plus logiques", explique une cadre du secteur.

- Un retour des filatures -

Face à cette secousse, cinq députés LREM ont plaidé pour "relocaliser toute la filière dans les régions de production" (Normandie, Hauts de France) qui comptent "4.000 producteurs et un millier de salariés".


Des balles de lin dans une usine de Villons-Les-Buissons (Calvados), le 15 juillet 2020 (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Les usines de teillage (séparation des fibres par broyage et battage) sont nombreuses en France. Celle de la coopérative caennaise emploie ainsi 40 personnes à Villons-les-Buissons. Les producteurs y ont même une boutique de vêtements en lin. Mais les filatures ont disparu de l'Hexagone depuis 20 ans. Ou presque.

Le tisseur Emmanuel Lang (groupe Velcorex) vient d'en ouvrir une à Hirsingue (Haut-Rhin), après avoir importé des machines de Hongrie. "C'est une aberration d'avoir abandonné" la filature en France, "surtout avec la transition écologique", pense son PDG Pierre Schmitt, en soulignant que le lin peut aussi remplacer des dérivés du pétrole ou isoler les logements.

L'usine traiterait 150 tonnes de lin par an (sur 150.000 produites en France) dans un premier temps, puis 1.000 à moyen terme.


Des employés dans une usine de lin à Villons-Les-Buissons (Calvados), le 15 juillet 2020 (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Face à la demande de produits haut de gamme, le groupe NatUp, qui vient de prendre une part majoritaire dans le tisseur de lin Lemaître-Demeestere, promet, lui, une autre filature de lin, fin 2021 à Saint-Martin-du-Tilleul (Eure). Et à Evrecy (Calvados), une usine de t-shirts en lin bio est annoncée pour l'automne. Toutefois, ces deux projets attendent encore confirmation de leurs financements.

"Je suis à 200% pour, mais on arrivera à filer chez nous à un prix qui sera presque le double de l'Asie. Est-ce que le consommateur suivra ?", s'interroge toutefois M. Vandecandelaere.

Emmanuel Lang promet pour l'automne des jeans en lin 100% made in France, sans surcoût dus à la relocalisation. Selon lui, la "production intégrée", la proximité des différents métiers, compense le surcoût de la main d’œuvre.

© 2020 AFP

  
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