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Le renouveau de la silphie, plante écologique et résistante à la séche - Page 3

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ALEZE ALEZE
15/08/2020 14:18:25
1

Sylvie , plante écologique et résistante !

mais elle fait des gaz de temps a autres ?

  
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Dubaisan Dubaisan
15/08/2020 10:58:50
1

Jclaudio,

Je rajouterai que depuis la nuit des temps et depuis que l'homme est devenu "agriculteur", le souci de conserver des stocks de cereales pour semer lors du cycle suivant, mais aussi pour faire face en cas de disettes, de famines etc... etait une des preoccupations majeures de tous les Etats dans le monde entier.

Marco Polo fait etat dans son livre "Il Milione" d'un systeme de regulation des prix en Chine des le 13em siecle... L'Etat imperial achetait des cereales aux paysans et les stockait pour les revendre ulterieurement.

Ma ville, ici, s'appelle TAICANG 太仓 tai cang, qui signifie 太 tai => grand , 仓 cang => grenier. C'etait depuis le 9em siecle un des greniers imperiaux de cereales destines a moduler les prix, fournir des semences, assurer l'approvisionnement des populations en cas de mauvaises recoltes etc.... De nombreux textes et documents anciens en parlent au Musee de ma ville...

  
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waine70 waine70
15/08/2020 05:14:44
3

Ah ok. Là je vois mieux.


Car ici on est sur un site bousier, et donc le con sans gain fait référence à l'auteur de la formule je suppose ....?.....


De plus, s'il est si facile d'être cul terreux dans la Beauce avec subventions à gogo , je dirai pareil que Moic'est moi, installez vous et faites nous voir qu'on rigole 5mn .....


Je rappelle qu'un agriculteur est un chef d'entreprise qui gère ses choix et qui en subit les conséquences.

Rien que ça, en France, c'est colossal .....

Message complété le 15/08/2020 05:20:01 par son auteur.

Et 3700 euros /ha ça s'appelle piège à c.. La cynara c'était pareil, chère à semer mais qui durait plus de 10 ans , rustique et sobre en eau. On pouvait en faire de l ensilage en première coupe et la récolte de graines en automne avait de multiples débouchés, dont la pharmacie.
Au final on l'a labouré 2 ans après. ...

  
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mariusb mariusb
14/08/2020 22:08:40
1

apparement, c'est à semer en une fois, donc 3700 sur 15 ans (c'est ce qu'ils disent). Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi les semences sont si chères. Sans doute un monopole parasitaire à liquider.

  
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altran altran
14/08/2020 20:48:49
0

La réalité n'est pas de palabrer sur la pac et ses déboires...Mais de comptabiliser son prix d'implantation 3700 euros... pour une plante sans grande qualité nutritionnelle... sauf pour une biomasse d'un volume important servant à alimenter une biogaz produisant électricité et chaleur!

  
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waine70 waine70
14/08/2020 19:57:57
2

Ça me rappelle la cynara. ..... il y a 30 ans ! Une autre plante plein d'avenir. .....

  
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cosmo2 cosmo2
14/08/2020 17:35:42
0

Les Chambres d'agriculture sont des organismes consulaires (chambre consulaire). Elles ont été fondées en France par la Loi du 3 janvier 1924.

Les chambres consulaires (on rencontre aussi l'expression « établissement public à caractère économique » ou « établissement public économique ») sont en France des établissements publics d'État ayant pour rôle de représenter les acteurs du secteur privé des différents secteurs économiques et d'exercer pour leur compte des activités d'appui comme le développement du territoire.

L'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture - APCA contribue au financement du club parlementaire « Club de la table française » via le cabinet de lobbying Com' Publics5.

Message complété le 14/08/2020 17:36:54 par son auteur.


Précision pour aider à trouver les fonctionnaires

  
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JCLAUDIO JCLAUDIO
14/08/2020 17:35:41
0

à mariusb......arretez de racontez des balivernes!!!!!.les hectares cultivés bénéficient tous des primes de la pac....meme si ils sont semés en silphie....quant à l'électricité produite à partir de la méthanisation ,elle bénéficie également d'un prix d'achat subventionné....Afin d'assurer l'indépendance alimentaire du pays et éviter les variations trop importantes des cours,il est nécessaire et meme indispensable de subventionner l'agriculture ,tous les grands pays du monde le font (usa,canada etc...)....il n'y a pas d'agriculture viable et durable sans un système d'aide.....et pour information,avant la PAC ,les agriculteurs bénéficiaient déjà d'un prix minimum garanti pour les céréales et oléagineux.....arretez de rever et de refaire le monde.....

  
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cosmo2 cosmo2
14/08/2020 17:26:21
0

Ils se cachent dans l'article de début de file. Saurez vous les trouver ?

  
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foncille foncille
14/08/2020 17:05:14
0

Je cherche les fonctionnaires en question !

  
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cosmo2 cosmo2
14/08/2020 16:37:36
0

Nous sommes d'accord

  
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mariusb mariusb
14/08/2020 16:25:37
2

Pourquoi c'est simple. Les fonctionnaires des chambres d'agriculture sont en conflit d'intérêt. Ils n'ont pas envie d'une culture qui demande peu de matériel agricole et peu de produits chimiques.

Ils mettent donc en avant des défauts qui existent certainement mais qui ne sont pas la vraie raison.

Le simple fait que des fonctionnaires décident de cultiver ou pas ce truc est symptomatique d'un problème : l'agriculture est-elle libérale ou étatique ? Si elle est étatique, il faut exproprier les propriétaires terriens et cesser de leur verser leur rente. Si elle est libérale, les fonctionnaires n'ont pas à décider de ce qu'il faut faire pousser, qu'on laisse le marché décider de ce qu'il veut.

  
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cosmo2 cosmo2
14/08/2020 16:20:58
1

On aura tous remarqué les nuances apportées par les fonctionnaires des chambres de l'agriculture.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que cette affaire ne va pas prendre

  
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mariusb mariusb
14/08/2020 13:46:01
2

Si ça demande peu de boulot et pas de produits chimiques, ça peut être rentable sans subventions pour le peu que ça se vende. Si ça se méthanise et que ça nourrit les annimaux, ça devrait se vendre même si ce n'est pas aussi bien que l'orge pour l'alimentation animale.
Seulement voilà : une telle culture ne peut pas se développer à cause de l'Europe et de la PAC qui goinffre l'agriculture chimique de subventions.
Si l'état faisait son boulot, il n'y aurait pas d'allocations pour assistés, il y aurait une taxe sur les produits chimiques qui correspondrait ni plus ni moins qu'à leur coût environnemental.
L'agriculture céréalière chimique ne serait plus rentables, les pécors beaucerons mettrait la clé sous la porte et iraient faire quelque chose en accord avec leurs compétences, à savoir balayer les rues, et ils seraient remplacés par des gens qui savent cultiver. Sans l'Europe et la PAC, nous aurions une agriculture rentable, plus résistante à la sécheresse et moins polluante.
Je ne dis pas que cette plante est miraculeuse, elle semble avoir ses défauts. Ses qualités semblent néanmoins suffisantes pour être cultivée, entre autres choses dans une agriculture viable. Si elle l'était, on lui découvrirait peut-être d'autres utilité, elle semble par exemple très haute, elle peut donc peut-être faire de l'ombre à autre chose.

  
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mariusb mariusb
14/08/2020 13:46:01
1


Plant de silphie, cultivé dans l'Est de la France à Dompaire, le 12 août 2020 (AFP/Archives/PATRICK HERTZOG)

"C'est un pari pour l'avenir !": dans les Vosges frappées par la sécheresse, Jean-Luc Bernard cultive sur une centaine d'hectares une plante prometteuse, la silphie, bien moins gourmande en eau et en produits phytosanitaires que le maïs ou le soja, pour l'alimentation de ses vaches et la méthanisation.

Sur un champ de la vallée de Dompaire, la silphie, plantée l'an dernier, affiche ses hautes tiges à côté d'une parcelle de maïs à la peine, écrasée par le soleil. "Le maïs est grillé...", soupire Amédée Perrein, gérant du négoce agricole vosgien HADN.

Plante vivace pouvant atteindre 3,50 m de hauteur et originaire d'Amérique du nord, la silphie poussait en France jusque dans les années 1960-1970, avant d'être progressivement délaissée. Surtout destinée à la méthanisation (un procédé de valorisation des effluents d'élevage qui, mélangés à des végétaux, produisent du biogaz puis de l'électricité), elle intègre aussi l'alimentation des ruminants.

C'est en Allemagne, qui compte 6.000 hectares de culture, que M. Perrein a déniché les semences de cette plante "aux avantages phare".

En 2019, 160 hectares ont été semés dans les Vosges, en Haute-Saône et Haute-Marne, puis 750 hectares cette année dans 29 départements. Unique distributeur en France des graines de silphie, propriétés de deux groupes agricoles allemands, le négoce de M. Perrein dispose de semences pour 3.000 hectares à mettre en terre l'année prochaine.

"C'est une plante écologique !", s'enthousiasme M. Perrein, rappelant qu'elle n'a pas besoin d'être irriguée grâce à ses racines qui se développent jusqu'à 2 m de profondeur, au plus près des nappes phréatiques.


Amédée Perrein le 12 août 2020 à Dompaire (AFP/PATRICK HERTZOG)

Semée une seule fois, la plante aux grandes fleurs jaunes se développe chaque année entre le printemps et l'été et ne demande plus guère d'attention pendant au moins quinze ans. "C'est une économie de charge pour l'agriculteur", qui, outre une fertilisation annuelle, n'a plus ni semis, ni labour, ni traitements phytosanitaires à réaliser après la première année, souligne Noémie Choffel, conseillère en agronomie à la chambre d'agriculture des Vosges.

- Pas une plante "miracle" -

Jean-Luc Bernard, éleveur de bovins, a déjà planté 114 hectares de silphie et prévoit de la semer sur l'ensemble de ses parcelles d'ici à 2021. L'agriculteur de 52 ans a récemment installé un méthaniseur à Dompaire.

Le coût d'implantation de la silphie - 3.600 euros par hectare - ne l'a pas découragé. "Pour le prix d'un tracteur, on plante de la silphie sur plus de cinquante hectares !", s'exclame-t-il, énumérant les économies en temps de travail réalisées au fil des années.


La silphie résiste mieux à la séchersse mais elle reste sensible au manque d'eau (AFP/PATRICK HERTZOG)

"On ne peut pas présenter la silphie comme une culture de demain pour remplacer le maïs, elle reste sensible au manque d'eau", nuance Marielle Stimpfling, conseillère en grandes culture à la Chambre d'agriculture d'Alsace, région où la plante s'épanouit sur une cinquantaine d'hectares.

Entre l'absence de pluie au printemps et la sécheresse estivale, un apport en eau est nécessaire, "sinon elle ne va rien donner", selon la conseillère.

"En période de sécheresse, la silphie fera moins de rendement qu'une belle année, mais elle fera du rendement par rapport aux autres" végétaux, rétorque M. Perrein.

"Ce n'est pas la plante miracle", reconnaît-il, mais une première coupe mi-juin "donne aux agriculteurs une sécurité de fourrage avant les gros coups" de sécheresse qui les contraignent à acheter de la paille, explique-t-il.

Pour les chambres d'agricultures des Vosges et d'Alsace, la teneur en protéines de la plante reste toutefois insuffisante pour remplacer le maïs ou même le soja.


La silphie est une plante très appréciée des abeilles (AFP/PATRICK HERTZOG)

"La silphie remplit la panse, fait ruminer les bêtes, mais ne leur donne pas beaucoup d'éléments énergétiques", prévient Mme Stimpfling, qui lui reconnaît cependant de nombreux avantages pour la méthanisation. "On a très peu de recul sur cette plante" dont la seule littérature à l'heure actuelle date des années 1970, rappelle-t-elle aussi.

Autour des grands pétales jaunes de la silphie bourdonnent les abeilles d'une quinzaine de ruches, installées par un apiculteur au bord de la parcelle ce qui réjouit M. Perrein : "C'est une plante très mellifère et un abreuvoir pour les insectes et les oiseaux avec ses feuilles en coupole qui retiennent l'eau."

© 2020 AFP

  
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