OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Une plongée angoissante, mais passionnante, dans le monde post-Covid,



fipuaa fipuaa
27/09/2020 14:21:21
0

si je devais en retenir qu'une phrase c'est celle là c'est aussi la mienne depuis longtemps !


""""""Le libéralisme est une idée du passé qui va connaître une longue éclipse"""""



  
Répondre
cosmo2 cosmo2
27/09/2020 13:49:02
2

... Une formidable machine à avancer dans le temps... une énième contraction qui rythme l'accouchement difficile d'un nouveau monde... comme il en émerge tous les soixante dix ou quatre vings ans...


Ils en ont rêvé, la grippe Covid l'aura fait ! Ne jamais laisser perdre une bonne '' crise ''!


Ma plus grande fierté : ne pas leur avoir livré de gosses en pâture

Message complété le 27/09/2020 14:27:09 par son auteur.


... et au besoin ne pas hésiter à amplifier la crise, si ce n'est la créer

  
Répondre
JD1976 JD1976
27/09/2020 12:08:46
4

Ceux qui vont payer la crise

Spirale. Le journaliste François Lenglet publie Quoi qu’il en coûte ! (Albin Michel). Un réquisitoire contre la fable de l’argent magique.


Qui ne connaît pas François Lenglet ? Depuis des années, ce grand pédagogue décrypte l’économie pour les Français, à la télé, à la radio, aux heures de plus grande écoute. Aujourd’hui sur RTL, dans Lenglet-Co tous les matins, dans les journaux télévisés de TF1 ; auparavant sur France 2, où il mettait brillamment les politiques face à leurs contradictions à coups de graphiques simples, sur le plateau de l’émission Des paroles et des actes. Le journaliste au crâne dégarni qui a commencé sa carrière dans la presse, au magazine L’Expansion (aujourd’hui disparu), est aussi un auteur prolifique de livres. Après Tout va basculer ! (2019), Tordez le cou aux idées reçues (2018), ou Tant pis, nos enfants paieront (2016), il publie Quoi qu’il en coûte ! (Albin Michel, lire extraits). Une plongée angoissante, mais passionnante, dans le monde post-Covid, à la fois économique mais aussi politique et géopolitique.

François Lenglet voit dans la pandémie une formidable « machine à avancer le temps », parce qu’elle accélère les tendances qu’il avait identifiées depuis des années ; une énième contraction qui rythme l’accouchement difficile d’un nouveau monde déclenché après la crise financière de 2008-2009, comme il en émerge tous les soixante-dix ou quatre-vingts ans. D’après lui, la période libérale, enfantée dans les années 1960 et portée par la génération du baby-boom de l’après-guerre, s’achève : « Le libéralisme est une idée du passé qui va connaître une longue éclipse. » On y retrouve d’autres de ses thèmes de prédilection, sujets de ses précédents ouvrages, comme La Fin de la mondialisation ou même La Guerre des empires, Chine contre États-Unis. Difficile à ranger dans une case idéologique – c’est sans doute ce qui fait sa force –, François Lenglet fustige les facilités de l’argent magique qui pleut soudain sur les États pour gérer les conséquences économiques de la crise sanitaire. Le paroxysme d’une politique monétaire inaugurée depuis plusieurs années par les principales banques centrales du monde. Avec la conviction que tout cela finira mal, dans une gigantesque crise financière, qui rincera les épargnants. Le prix à payer, comme chaque fois dans l’histoire, pour solder un excès d’endettement soigné à coups de nouvelles dettes. Au plan politique, la demande croissante de protection et de souveraineté exprimée par les peuples « débouchera probablement sur des formes de nouvelle organisation politique », prédit notre homme.

Conflit armé. Tout n’est pourtant pas tout noir, nous console François Lenglet, persuadé que, de ce grand chambardement accéléré par le Covid, un nouveau régime de croissance émergera, grâce à un bond de la productivité généré par l’expansion fulgurante des nouvelles technologies, du travail à distance pendant le confinement et de la robotisation. Ce qui rendrait plausible, à terme, la vieille prédiction de John Maynard Keynes, le grand économiste anglais du XXe siècle, selon laquelle le temps de travail va s’effondrer à… 3 heures par jour. Mais avant d’entrer dans ce jardin d’Éden (ou cet enfer, c’est selon) beaucoup risquent de perdre leur emploi, voué à disparaître, comme lorsque l’apparition du métier à tisser avait déclenché la révolte des canuts lyonnais.

Il faudra probablement aussi en passer par un conflit armé entre les superpuissances mondiales que sont les États-Unis et la Chine, après le tournant nationaliste agressif de Xi Jinping. L’Union européenne, elle, semble bien mal placée pour tirer son épingle du jeu, à en croire Lenglet. Ce n’est pas le plan de relance financé enfin par une dette commune qui sauvera la zone euro. L’Italie, l’homme malade de l’Europe, continuera de s’enfoncer, lestée d’une monnaie trop forte pour son économie. Et la France n’est pas très loin derrière, avec ses impôts sur la production, trop lourds pour qu’elle soit compétitive. « Peut-être vaut-il mieux souhaiter que l’édifice fragile de l’union monétaire soit mis à terre par une crise économique ou politique », n’hésite pas à conclure le journaliste. On n’est pas obligé de le suivre sur ce terrain-là. Mais force est de lui reconnaître de la constance dans les idées.

  
Répondre

Forum de discussion Général

202009271421 805938
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste