Le fantasme du daytrader

Puisqu'on est là...

Quels mots sur l'analyse technique, science d'analyse dérivée des mathématiques appliqués

L'analyse technique vise à voir si certains schémas se sont reproduit, se reproduisent et se reproduiront pour en déduire des évolutions possibles de cours et de tendance, à court, moyen et long terme..

Vouloir faire passer l'AT pour une science exacte et prédictive relève du charlatanisme et de l'obscurantisme : on a souvent tendance à assassiner de formules toutes faites ce que l'on connait pas... Quand on étudie les corrélations, on peut avoir une

Il n'a jamais été dit que c'était une science exacte et prédictive et d'ailleurs quand on pratique l'analyse on observe aussi des processus d'invalidation qui donnent une évolution contraire aux cours.

Depuis Plus 2 ans , je m'intéresse aux triples top et triples creux. Et c'est impressionnant le nombre d'alignement de ce type que l'on peut détecter.

Je vais encore la très bonne image donnée de l'AT par JCROISPLUS : il faut imaginer qu'on conduit une voiture sans pare-brise, et que l'on regarde dans les rétroviseurs et dans la lunette arrière pour voir :

• Si çà monte, si ça descente, si on roule à plat

• Si on roule à tombeau ouvert ou si la route est calme

• Si on tourne à droite ou à gauche...

Quand certains auront compris cela au lieu de critiquer sans fondement, ils auront faire un grand chemin. Et bien sûr que Fibonacci ne faisait pas de bourse puisque la bourse en tant que telle n'existait pas. Certains outil portaient son nom car ils utilisent les principes mathématiques sur lesquels il a travaillé et ce n'est pas le seul à avoir donné son nom à des outils d'analyse.

Quand à savoir enfin si l'AT influence les investisseurs, ben oui... A un moment, faut pas être con non plus, si ça fait baisser et de beaucoup, c'est tout même normal de vendre et donc ce qui a été vu se matérialise. Et il en va de même à l'inverse quand on voit que ça monte...

Il est aussi stupide de vouloir séparer à tout prix les cours de l'AT. Puisque l'un se base sur l'autre et inversement d'une certaine manière.

Ajoutons encore qu'à l'heure actuelle de la bourse numérique, plus de 60% des transactions sont réalisées par des algorithmes qui ont intégré en plus des ratios, les outils et les figures chartistes d'analyses de sorte l'influence des transactions issues des algorithme exerce un influent non négligeable sur la probabilité de réalisation de figures chartistes.

Il est important à ce moment de savoir vers quelle figure chartiste on peut s'orienter et de voir où les cours peuvent aller. Quand on arrive à une intersection en étoile (5 directions) dans une forêt sans panneau, il faut bien une carte pour savoir où l'on peut se diriger. et bien là c'est pareil...

Pour en revenir à la voiture, c'est comme d'essayer de vérifier que le moteur posé à coté hors de la voiture suivra la même trajectoire que la voiture une fois mis en route...

Vouloir encore réduire l'AT à des mathématiques est une grave erreur de raisonnement, puisque l'AT est soumise à l'influence du milieu économique et du degré de communication des informations qui touchent de près ou de loin le titre soumis à l'analyse technique.

L'analyse technique fait partie des mathématiques appliqués et il n'a jamais été dit qu'elle prédisait l'avenir comme le dise ses détracteurs...

Message complété le 22/02/2021 11:05:35 par son auteur.

CORRECTION :

Lire "Vouloir faire passer l'AT pour une science exacte et prédictive relève du charlatanisme et de l'obscurantisme : on a souvent tendance à assassiner de formules toutes faites ce que l'on connait pas... Quand on étudie les corrélations, on peut avoir une intuition, mais on ne sait au final si corrélation il y a ou pas : IL FAUT FAIRE UNE ETUDE POUR REPONDRE A LA QUESTION. En analyse technique, c'est à peu près pareille.

66%, tout est possible avec de la methode !

66 % durant 30 ans ça revient à multiplier la mise de départ par 4 000 000 , j'ai vraiment un petit doute !!!

"Medallion Fund Renaissance Technologies n'a cessé de surperformer le marché avec une performance annualisée moyenne de 66% entre 1988 et 2018. Son succès est tel qu'il est impossible de l'attribuer à la chance, s'accordent à dire les experts."

On parle bien du fond dont personne n'a jamais vu le bilan, les trade, et dont personne ne peut souscrire ?

Ça tient juste à la légende ce truc mdr

Message complété le 21/02/2021 17:01:35 par son auteur.

C'est aussi le fond dont tous les gains doivent être "sorti" de sorte à ce qu'il reste en définitive autant d'argent que au départ.

lol moi aussi je peux le faire une histoire comme celle ci :p

Concernant les records entre:

soit 2 opens (veille et Jour J)

soit 2 clouts (veille et Jour J)

soit les plus haut (veille et Jour J)

soit les plus bas (veille et Jour J)

tous, tous, absolument tous sont plus importants à la baisse qu'à la hausse et ce nettement.

Pour le temps réel ABC est satisfaisant mais pour les screeners indicateurs... Sur UT 1j et au-delà moi j'utilise prorealtime que je trouve parfait.

Comme je suis informaticien, j'apprécie aussi de pouvoir programmer mes propres indicateurs ou screeners

C est vrai que sur ABC ca manque me suis fait avoir sur un titre quand j ai repris la bourse y a trois ans, maintenant je vérifie mes sources sur plusieurs sites.

Autrement rien a redire sur ABC bourse

ce que j'aime bien ZB, c'est les fiches finances avec les actifs, les ratio, les projection de CA et du bilan sur 3 ans et aussi les screenner pour faire des sélections de valeur.

Il y en a 3 que j'utile beaucoup :

• Les surventes

• Les surchats

• Les plus petits PER (N, N+1)

Ce sont des infos qu'on n'a pas ici et j'image qu'elles sont chères en sourcing.

@ Alain,

Oui, LBWB, il les utile et comme mois , je fais les triple top et les triple maintenant, souvent on poste sur la même file,. Du coup c'est intéressant de voir si ça se rejoint ou pas. Dès fois c'est lui, des fois c'est moins, dès c'est les 2 !

Message complété le 20/02/2021 23:52:23 par son auteur.

@ Cosmo2

J'ai essayé les graphe sur ZB, mais je les préfère ici et de loin.

c'est trop performant et d'une facilité déconcertante à exécuter. En général, après avoir pris le temps de regarder les chandeliers, il me faut entre 10 et 20 minutes pour les plus compliqués pour tracer et annoter, mettre les tendances.

Ensuite en général, en environ 5 minutes, je rédige pour qu'on comprenne ce que j'ai vu. En général j'essaie d'indiquer les éléments en couleur pour que ceux aiment à lire des graphes voient les éléments. Je respecte aussi généralement une charte de couleur, qui donne une unité à mes graphes et comme cela quand on l'habitude de les regarder, la lecture devient immédiate...

Et il arrive encore que je pense que ça va monter et qu'à mi-tracage, je me rends compte que c'est l'inverse. et le contraire est également possible.

Bonne soirée...

Gars d'ain, suite aux modifs sur ZB, tu peux retrouver les mêmes graphes sur Centralcharts.

A ma connaissance les graphes de LBWB utilisent les vagues d'Eliott (avec les a, b, c, d...)

Je pratique pas les vagues d'Eliott. vaudrait voir...

J'adores regarder les graphes et en déduire des choses par moi-même... en tant qu'observation...

En fait, c'est juste des choses que j'ai repéré. Il suffit de prendre le CAC 40 en journalier et de repérer ces phases et de voir ce qui se passe.

Et par exemple, ça aboutit à acheter en bas quand le CAC s'est cassé la gueule. alors que tout le monde; mais que finalement, y a rebond technique...

Moi, en fait, ça doit se voir dans mes graphes, je suis très visuel et j'ai beaucoup changé mes graphes depuis 2013.

@gars d'ain

Ta réflexion me fait penser aux vagues d'Eliott que j'avais regardées à une époque. Quand tu parles de jours est-ce que c'est parce que c'est ton UT de suivi. D'après mes infos, le phénomène de vagues peut s'appliquer à toute UT selon notre nature de trader ou d'investisseur.

Oui, d'accord, JCROIPLU...

J'ai aussi repéré un truc intéressant, c'est répété les phases où il il y a 4 à 5 jours de baisse, et acheter le plus bas. c'est rare quand ça remonte pas en rebond... Mais il faut alors vendre 3 à 4 jours plus tard.

On peut aussi l'étendre aux actions, mais faut une logistique de dingue... déjà que j'ai plus de 120 graphes...

Et souviens toi aussi de notre indicateur de survente, ça fonctionnait très bien comme indicatif de marché !... Hélas, maintenant comme ZB a modifié pleins de choses dont l'accès à sin site, ça devient compliqué pour mois de le faire très régulièrement, et si je regardes ça, je peux plus afficher ensuite des fiches de finance de sociétés à cause de la limitation des clicks...

Par contre si on appelle non pas "day-trader" mais membre surveillant tous les jours les cycles 3 jours glissants et notant les séries le différentiel devient exploitable.

Historique de cette base de données: 410 jours

cycle vert sur rouge: 220 jours

cycle rouge sur vert: 190 jours

par les séries en attribuant des points à partir du 4 ème jour (car jour au-dessus des moyennes des cycles), on arrive à:

482 points pour les journées vertes contre 338 points pour les journées rouges

donc ma théorie faut être assidu mais pas chercher à exploiter le système sur 1 seule journée.

Je rebondis sur les propos de gars d'Ain en ajoutant que nos émotions sont notre ennemi. La patience et la prise de recul peuvent s'avérer une vertu à travailler.

Chut il ne faut surtout pas tuer la poule aux oeufs d'or.

Voici mon point de vue:

tout d'abord étude des guppys en différentiel intra-day entre veille J-1 et jour J

la différence est de 0.02 point sur historique de 545 jours.

Donc strictement impossible de faire des gains en intra-day.

(Dans post suivant le travail en série), qui montrera une différence potentiellement exploitable

Merci à toi. C'est bon comme article. Malheureusement, ils ont souvent du mal à sortir car le spéculation en aller retour alourdit les frais et enrichit ceux qui les facturent...

Mais tu viens toi aussi de planter un couteau dans le dos du cocotier et déjà que Bull est mort, c'est pas la journée...

https://www.abcbourse.com/forums/msg842160_mort-du-sculpteur-sicilien-arturo-di-modica-auteur-du-taureau-de-wall

ça confirme encore bien ce que j'ai dit à plusieurs reprises : diviser le risque permet de faire une performance sur la longueur et donne de la résilience face au temps court.

(BFM Bourse) - Le fantasme du daytrader qui accumule de gros gains en peu de temps est rudement mis à mal par plusieurs études, qui montrent qu'entre 70 et 100% des investisseurs particuliers perdent de l'argent sur douze mois. Pire, la plupart des (rares) bonnes performances sont dues à la chance.

À l'heure où les boursicoteurs affluent en masse sur les marchés, il ne fait aucun doute que le "day trading" (qui vise à générer des gains chaque jour, via des allers-retours au cours d'une même séance) gagne en popularité. Et -même s'il convient de se méfier des performances autoproclamées sur les réseaux sociaux- certains investisseurs enregistrent bel et bien des gains confortables. Mais si on reprend l'analogie (fréquente sur Reddit et les réseaux sociaux) qui voudrait que la Bourse soit un casino, les investisseurs institutionnels en seraient les gérants et les investisseurs particuliers, les clients.

Autre vérité potentiellement difficile à entendre: si vous gagnez de l'argent, c'est probablement davantage dû à la chance qu'à vos compétences (maigre consolation, cette remarque s'applique aussi aux gérants professionnels).

Une grande majorité des daytraders perd de l'argent

"Tout le monde a entendu parler d’un "daytrader" qui a réussi à acheter pour 500 dollars d’options sur GameStop et les a revendus après moins de 3 semaines à 200.000 dollars. Même histoire sur le Bitcoin. Seulement voilà, les mouvements ont été extrêmement erratiques et, on l’imagine aisément, il y a plus de perdants que de gagnants" devine John Plassard, directeur des investissements chez Mirabaud. De fait, les études menées par plusieurs statisticiens sur ce phénomène sont formelles: une écrasante majorité des investisseurs très actifs perd tout ou partie de sa mise après douze mois. Sur eToro, 79,5% des plus de 383.000 traders analysés dans le cadre d'une enquête ont ainsi perdu de l'argent entre août 2016 et 2017, avec une perte médiane de 36,5%. En France, l'avertissement légal imposé par le régulateur aux courtiers en CFD sur leur page d'accueil indique également qu'une majorité de clients sont également en perte (68% des comptes d'investisseurs non professionnels chez Saxo, 75% chez IG et 67% chez eToro au moment d'écrire ces lignes).

Une étude commune de plusieurs universités publiée en 2017 montre également que sur une période de 15 ans, de 1992 à 2006, même les "daytraders" les plus expérimentés ont perdu de l'argent. Etonnamment, même ceux qui perdent régulièrement continuent à réaliser des opérations, constate-t-elle.

Dans une note adressée en 2011 à la SEC (disponible en .pdf ici), la société de gestion d'actifs Philadelphia Financial argumentait que le trading de devises les particuliers s'apparentait davantage à un jeu de hasard (encore plus défavorablement biaisé que les tables de casino d'ailleurs) qu'à un investissement - et méritait d'être réglementée et taxée comme tel. "Deux statistiques montrent la réalité derrière le "FX retail", soulignait alors Philadelphia Financial : environ 70% des clients perdent de l'argent chaque trimestre et, en moyenne, 100% de l'investissement d'un client est perdu en moins de 12 mois".

Pis: l'espérance de gains des particuliers via le trading des devises est si faible, que "la plupart des traders particuliers sur le marché des changes obtiendraient de meilleurs résultats en "spéculant" plutôt à Las Vegas. Non seulement Vegas est moins risquée, car un joueur ne peut perdre que l'argent qu'il placé sur la table, alors qu'un opérateur de change peut risquer plusieurs fois sa mise, mais les chances de gagner sont également nettement supérieures".

Ceux qui gagnent le doivent à la chance

Reconnaissons-le, ni les statistiques évoquées ci-dessus ni celles qui viennent ne convaincront un investisseur dans le vert que sa performance n'est pas essentiellement due à ses compétences. Toutefois plusieurs études laissent là encore peu de place au doute. Au fil des ans, les statisticiens ont en effet mis au point un certain nombre de tests sophistiqués pour mesurer les rôles relatifs de la chance et des compétences dans le domaine de l'investissement. Et s'ils ont retenu différentes approches et que leurs études ont exclusivement ciblé des professionnels, leurs conclusions sont remarquablement similaires.

Directeur général d'une division de Morgan Stanley Investment Management (Counterpoint Global), Michael Mauboussin s'est concentré sur la rapidité avec laquelle un gestionnaire de fonds qui surperforme le marché à un instant t se retrouve au milieu du peloton. Son raisonnement étant que plus vite cela se produit, plus le rôle de la chance est grand. En appliquant ce test à des milliers de rapports mensuels de fonds publiés entre 1980 et 2020, les statisticiens ont constaté que les gérants dont la performance s'était inscrite dans le décile supérieur lors d'une année donnée rentraient dans le rang l'année suivante en se classant, en moyenne, dans le 51e rang centile. Soit à peine que ce à quoi on aurait pu s'attendre sur la base du seul hasard.

Des résultats encore plus éloquents ont été atteints par les rapports périodiques produits par les indices S&P Dow Jones sur les performances des fonds communs de placement gérés activement. "Seuls 3,84% d'entre eux se situant dans la moitié supérieure de la distribution en 2015 ont maintenu ce statut chaque année jusqu'en 2019, ce qui est nettement inférieur à ce que le hasard pourrait prédire" concluait le rapport.

Un contre-exemple qui revient régulièrement est le cas de James Simmons, dont le fonds spéculatif Medallion Fund Renaissance Technologies n'a cessé de surperformer le marché avec une performance annualisée moyenne de 66% entre 1988 et 2018. Son succès est tel qu'il est impossible de l'attribuer à la chance, s'accordent à dire les experts. Mais plus on considère une durée longue, plus ces cas se raréfient - au contraire certains gérants stars ont pu perdre en quelques années le bénéfice de plusieurs décennies de sur performance

elle est rigolote hein ? 🤣