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Fantôme des années 70, l'inflation tente un retour aux Etats-Unis

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Luncyan Luncyan
27/02/2021 10:59:01
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La hausse des salaires de fait pas monter l'inflation.

L'inflation monte, les salaires s'ajustent c'est ce qu'on nomme après coup "l'inflation de deuxième temps" mais s'en est pas.


C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on évalue le prix des actifs (par exemple immobilier) sur un ratio prix/inflation et dans une évaluation prix/salaire et on ne trouve pas les mêmes chiffres, normal c'est pas la même chose. Sauf pour le patron qui voit dans son bilan une hausse des coûts qu'il va nommer inflation. Mais les mots on un sens et merci de ne pas nommer toute hausse de prix inflation



Message complété le 27/02/2021 11:00:28 par son auteur.

Pour ce qui est de la hausse des taux de la monnaie réserve (ici en 2020 le dollar) elle fait met pas la pression que l'Europe et l'Asie. Mais aussi le monde entier donc prendre en compte l'Amérique latine également :)

Message complété le 27/02/2021 11:03:26 par son auteur.

Cependant on parle d'une hausse des taux long (compensé ici par une baisse de la monnaie) donc en définitive ça met pas du tout la pression. Bah oui tu préfère rembourser 100 à taux 0 ou 99 à 1% ?
Réponse : 99 à 1% c'est moins coûteux.

Les taux qui montent mettent la pression quand c'est les taux courts ET UNIQUEMENT les taux courts car c'est eux qui influencent le taux de levier d'une opération financière ou d'investissement mais bon c'est l'Arlésienne depuis des centaines d'années les investisseurs (surtout particulier) ne font pas de distinction entre taux long et taux courts et pourtant c'est pas pour rien que ça existe :)

Message complété le 27/02/2021 11:05:32 par son auteur.

En tout cas gromatou je vous rejoins quand vous parlez de mauvaise inflation. Mais qu'est-ce qu'une bonne inflation ?

  
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Dubaisan Dubaisan
27/02/2021 10:36:32
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Quelques pistes de réflexion sur ce sujet:

Ce n'est pas effectivement de l'inflation normale résultant que de la seule raréfaction des produits entrainant une hausse générale des prix, mais d'une inflation fabriquée (salaire horaire qui passera de 7.25 à 15 Usd après le vote du plan de relance Biden) qui doit permettre de dévaluer le roi Dollar, soutenir la consommation interne, renforcer les exportations US et "rembourser" à terme les énormes masses d'argent récemment injectées.

Les taux obligataires US devraient continuer de se tendre, les actions de plonger entrainant une survente des marchés actions européens et asiatiques.

La méthode traditionnelle pour maintenir son hégémonie dans le monde.

La Chine en ayant internationalisé le Rmb, créé l'Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB), développé de nombreux canaux de coopération en Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Asie Centrale, Europe de l'Est, dont le programme BRI (Belt and Road Initiative - 138 pays maintenant adhèrent à ce programme), créé son propre système de compensation indépendamment du dollar, développé sa consommation interne, tout en se désengageant du dollar et en poursuivant ce désengagement devrait s'en sortir sans trop de casses, sauf crise monétaire grave (le cas du réal brésilien est inquiétant et risque de se propager dans le monde entrainant une crise systémique des BRICS et des économies émergentes).

De même, les conséquences pour l'Europe coincée entre son principal fournisseur, la Chine, et son client principal, les USA, risquent d'être catastrophiques pour la majorité des pays européens.

Ne jamais oublier: " Le dollar est notre monnaie, mais c'est votre problème" John Bowden Connally -1971 Secrétaire d'Etat au Trésor à une délégation européenne.

  
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gromatou gromatou
27/02/2021 08:31:52
1
La Money de singes plutôt oui à force d imprimer le dollar pert de sa valeur cqfd égal mauvaise inflation votre article est totalement faux comme souvent vous parlez d’une bonne inflation c’est-à-dire que une hausse de la demande égal une hausse des prix
  
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gromatou gromatou
27/02/2021 08:31:52
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Un marché à Washington, le 21 février 2021 (AFP/Daniel SLIM)

La bonne nouvelle: l'économie américaine se prépare à des mois d'euphorie dès le printemps, quand une large partie de la population aura été vaccinée.

La mauvaise nouvelle: cette dynamique retrouvée de l'activité économique pourrait faire grimper les prix. Certains économistes et les marchés redoutent un retour de l'inflation, bête noire des années 70 aux Etats-Unis.

Faudra-t-il donc bientôt ajouter un zéro, voire deux, au prix de la bouteille de lait ?

- Pourquoi s'attend-on à une hausse des prix ?

Il s'agit d'une combinaison de plusieurs facteurs, qui devraient former un cocktail explosif.

L'économie va repartir progressivement à partir du printemps, grâce à la campagne de vaccination, et parce qu'une partie des Américains - les plus aisés - a beaucoup d'argent à dépenser.

Depuis un an en effet, ils ont peu voyagé, peu dîné au restaurant, peu fréquenté les bars ou les salles de sport, ce qui leur a permis de faire des économies.

Le gouvernement fédéral américain a de son côté distribué des milliers de milliards de dollars d'argent public, sous forme notamment de chèques envoyés aux ménages, ou d'allocations chômage plus généreuses.

Le taux d'épargne aux Etats-Unis, qui tournait autour des 7-8% avant la crise, est désormais de 20,5%.

L'étincelle devrait être, selon les économistes, le nouveau plan de relance voulu par Joe Biden, qui pourrait être adopté au Congrès dans les prochains jours. Ces 1.900 milliards de dollars vont faire encore gonfler l'épargne des ménages, qui seront alors prêts à dégainer billets verts et carte bancaire dès qu'ils pourront sortir de nouveau en toute sécurité.


Une maison à vendre, pour laquelle une promesse de vente a été signée, à Washington le 21 novembre 2020 (AFP/Archives/SAUL LOEB)

Face à ces consommateurs aux poches pleines, il n'est pas sûr que l'offre soit suffisante pour satisfaire la demande. Il y aurait donc une surchauffe de l'économie. Conséquence: les prix pourraient grimper de façon substantielle. Certains secteurs sont déjà sous tension, comme l'automobile confronté en plus à une pénurie mondiale de puces électroniques empêchant les usines de tourner à plein régime.

- Quel serait l'impact de l'inflation ?

Si cette possible hausse des prix était trop élevée et perdurait, il risque d'y avoir une perte de pouvoir d'achat des ménages.

"Ce que l'on craint, c'est une spirale inflationniste", dans laquelle "on consomme aujourd'hui par peur que les prix augmentent demain", décrit Gregory Daco, analyste pour Oxford Economics.

Un cercle vicieux, donc, dans lequel l'inflation s'auto-alimente et devient hors de contrôle.

- Que peut-on faire ?

La principale réponse serait "entièrement dans le camp de la Fed", la Banque centrale américaine, explique Gregory Daco.


Le magasin Macy's de New York lors du Black Friday, le 27 novembre 2020 (AFP/Kena Betancur)

La puissante Banque centrale devrait mettre fin à sa politique de soutien à l'économie mise en place au moment où la pandémie a paralysé l'économie.

D'un côté, elle va devoir cesser d'inonder les marchés de liquidités via des rachats d'actifs. Et va devoir relever ses taux directeurs, actuellement quasi nuls. Ces taux ont une influence sur différents crédits et prêts accordés par les banques commerciales aux particuliers et aux entreprises.

Un relèvement des taux est de nature à freiner la consommation, qui représente à elle seule deux-tiers du PIB américain.

La Fed est-elle prête à agir ? Jerome Powell, son président, a répété cette semaine que l'institution allait maintenir son soutien à l'économie parce que le marché du travail est encore loin de se rétablir.

Il martèle que le véritable taux du chômage est à 10% quand on prend en compte les chômeurs qui ont arrêté de chercher un emploi, bien supérieur au taux officiel de 6,3%.

Les prix vont certes augmenter pendant plusieurs mois, mais "c'est une chose différente de l'inflation élevée persistante, que nous ne nous attendons pas à voir", a-t-il déclaré mercredi dernier devant des parlementaires.

On aura donc selon lui une hausse des prix, c'est certain, mais pas l'inflation galopante et hors de contrôle qu'a connu le pays dans les années 70 après le choc pétrolier.

© 2021 AFP

  
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