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blblablabla....
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merci pour toute cette lecture avec les informations complémentaires que je ne vais pas lire .
la seul chose que je sais est que les banques ne perdent jamais d'argent et la c'est la belle affaires !!!!
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Pour ne pas faire l'adhésion, on repassera, hein...
Depuis la publication de l'annonce la pétition a recueilli ce jour 19 H 52 : 4035 signatures.
Et j'ai expliqué pour je ne la signerais pas et même tout vendu sans attendre, estimer que j'avais mieux a faire avec mon argent.
J'ai tout expliqué déjà plusieurs fois...
Depuis l'annonce du 9 février 2021, ça ne fait pas recette. Je vous conseille vivement de lire les files. Vous verrez aussi pourquoi et en quoi le prix proposé est parfaitement justifié...
Pour information...
https://www.abcbourse.com/forums/msg839959_association-defense-actionnaire-minoritaires
https://www.abcbourse.com/forums/msg838799_natixis-fin-du-suspens-opaopr-a-4e-8-de-prime-seulement
https://www.abcbourse.com/forums/msg838768_natixis-projet-d-offre-publique-de-bpce-sur-les-29-3
Et y'a a encore...
J'ai mis ceux ou il a des informations complémentaires à lire...
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gars d'ain
ils veulent devenir le premier groupe bancaire non coté d’Europe et ce projet ne semble pas faire l'adhésion .
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Il en existe donc qui les ont gardés...
Avec en plus les frais de garde annuels, c'est vrai que c'est la ruine...
Mais bon, il y a aussi eu des occasion de limiter les pertes.
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Le groupe bancaire mutualiste BPCE, actionnaire majoritaire de Natixis, a annoncé son intention d’acquérir les actions minoritaires de l’établissement financier, soit 29,3% du capital. Une opération d’un montant de 3,7 milliards d’euros, au prix de quatre euros par action, soit une prime de 8,1% par rapport au dernier cours de clôture.
Avant tout, l’opération s’inscrit dans le cadre d’un projet industriel global dont l’objectif est de développer les métiers de Natixis et de simplifier l’organisation interne de BPCE, l’organe central des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. En cas de succès, l’opération sera suivie par un retrait de la cote, quinze ans après l’entrée à la Bourse de Paris de Natixis. Un retrait qui permettrait de récupérer 100% des bénéfices annuels de Natixis mais aussi et surtout d’avoir les mains libres pour réorganiser les métiers tout en limitant les risques.
À l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, le 11 février dernier, BPCE a annoncé “être en capacité d’offrir un prix attractif aux actionnaires de Natixis”. Preuve en est le ratio de solvabilité CET1 du groupe qui s’élève à 16% - classé parmi les “best in class” du secteur. Mais aussi, le niveau important de ses capitaux propres - estimés à 71 milliards d’euros - qui permet à BPCE de disposer du capital excédentaire nécessaire au rachat du flottant. Natixis est ainsi valorisé à près de 13 milliards d’euros, soit un niveau de prime pour les actionnaires qui atteint 40% sur la moyenne des cours de Bourse des 60 derniers jours le jour de l’annonce. En outre, le prix proposé par action est peu ou prou fidèle à l’actif net tangible puisque celui-ci est évalué à 4,14 euros fin 2020.
Une offre d’autant plus attractive qu’elle s’inscrit dans un contexte où la valorisation des banques est largement plombée par la crise sanitaire – qui a eu comme première conséquence le non-versement des dividendes -, par le poids de la règlementation et pour certaines d’entre elles des problèmes structurels persistants. En effet, l’augmentation des besoins réglementaires en fonds propres, la suprématie des banques anglosaxonnes dans les métiers de banque d’investissement sans compter la percée de nouveaux acteurs comme les fintechs continuent d'accroître la pression sur les principales banques européennes. Preuve de la situation, les multiples de valorisation sur fonds propres des banques françaises sont passés de 2 en 2006 à moins de 0,5 début 2021.
Pour BPCE, l’objectif est avant tout de renforcer son modèle de banque coopérative universelle, décentralisé et articulé autour de ses trois métiers : la Banque de Proximité́ et Assurance, la Gestion d’actifs et de fortune et la Banque de Grande Clientèle. Et ainsi amplifier sa présence sur ses différents segments de clientèles - les particuliers, professionnels, entreprises et institutionnels. Le projet d’OPA en est son corollaire.
C’est pourquoi BPCE a décidé de placer le projet d’OPA dans la préparation de son plan stratégique qui visera à offrir aux métiers du groupe agilité et marges de manœuvre dans un contexte de concurrence accrue entre les institutions financières. Autrement dit, pour https://www.argusdelassurance.com/les-assureurs/compagnies/bpce-prepare-l-integration-de-natixis-assurances-a-la-banque-de-detail.177899">Nicolas Namias, directeur général de Natixis, le projet “porte une véritable ambition, visant à développer l’ensemble de nos métiers et à simplifier nos filières fonctionnelles. Il constituerait l’opportunité d’engager une nouvelle étape de notre développement au cœur du premier groupe bancaire non coté européen”.
Le transfert de certains métiers de Natixis vers BPCE a vocation à proposer un modèle plus lisible pour les fonctions supports, métiers et autres filiales. D’une part, les activités de paiements et d’assurances de Natixis seront transférées chez BPCE, en accord avec la stratégie de bancassurance intégrée puisque ces deux métiers servent massivement les 2 réseaux du Groupe. Laurent Mignon, président du directoire, souhaite “créer ainsi les conditions d’une plus grande intimité avec les deux grands réseaux du groupe.”
D’autre part, la création de “Global Financial Services” permettra d'accueillir les métiers de gestion d’actifs, de gestion de fortune et de banque d’affaires de Natixis. ”
L’ambition affichée par Laurent Mignon est de faire du groupe mutualiste “le premier groupe bancaire non coté d’Europe”. Une opération qui vient en quelque sorte parachever la démarche d’évolution du modèle organisationnel entamée depuis quelques années.
Historiquement, les deux réseaux du Groupe sont devenus les principaux partenaires économiques pour les métiers de Natixis, et pour mener ce projet le groupe BPCE pourra notamment s’appuyer sur deux opérations d’intégration réalisées en 2019. Le transfert réussi des métiers de financement spécialisé - affacturage, crédit à la consommation et activités de paiements - jusque-là partie intégrante de Natixis. Et l’intégration du Crédit Foncier de France, de son expertise et de ses équipes.
Sur le plan financier, le groupe présidé par Laurent Mignon qui peut se vanter d’avoir des niveaux de capitalisation parmi les plus élevés des banques européennes, maintiendra un niveau de solvabilité élevé en ligne avec l’objectif stratégique 2021 d’un ratio CET1 avoisinant les 15,5%.
Si l’avenir de l’opération est désormais suspendu à la décision de l’Autorité des marchés financiers, il n’en reste pas moins que l’OPA proposée par BPCE, motivée par la recherche d’une organisation plus simple, est une des premières réponse au mouvement de consolidation bancaire observé en Europe.
© www.abcbourse.com
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