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Grande distribution: peu de ruissellement pour les "héros" de la premi

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plantieres plantieres
13/03/2021 22:04:11
1
Il n'est évidemment pas possible de mettre au même niveau actionnaires et salariés. Les premiers mettent leurs revenus sur la table, prennent donc tous les risques avec l'incertitude de perdre une partie voire la totalité, et se font en récompense massacrer au niveau de la fiscalité (sur les gains + sur les revenus + sur les transactions + sur la transmission + sur la succession). Les seconds sont , sans avoir pris aucun risque, ni mis un centime, assurés d'être payé tous les mois (ce qui est bien une participation supérieure aux bénéfices car le salaire n'y est pas corrélé), et de bénéficier des financements des actionnaires pour leur couverture santé, leur retraite, etc. Quant à leur régime fiscal, il est évidemment plus avantageux. Les salariés, s'ils ont d'ailleurs vraiment envie d'être dans la même situation que les actionnaires, peuvent acheter des actions, celle de leur entreprise comprise. Et in fine, rien n'interdit à un salarié de créer sa propre entreprise.
  
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jclaudio50 jclaudio50
13/03/2021 21:47:05
1
Le ruissellement s'appelle " participation aux bénéfices "..Les bénéfices réalisés par l'entreprise pourraient etre partagés en 3 .... un tiers pour les actionnaires, un tiers restant à l'entreprise pour investir et un tiers qui serait partagé entre les salariés .....le partage parait juste et pourrait etre une motivation supplémentaire pour l'ensemble du personnel ...Quelques entreprises suivent déjà cette règle ....Hélas , il y a aussi beaucoup d'entreprises qui privilégient les actionnaires et les hauts dirigeants ;et au final il reste seulement quelques miettes pour la grosse masse des salariés...Et c'est là que le bat blesse !!! le partage est inéquitable et tout cela provoque des conflits,un manque de motivation ,etc ,etc.....tous les éléments nécessaires à un mauvais fonctionnement de l'entreprise....donc à une réduction des résultats .....tant que patronat et syndicats ne sauront pas se mettre d'accord sur un partage équitable (comme c'est le cas en Allemagne) et une recherche d'objectifs communs ,rien ne fonctionnera en France......
  
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manuborelli manuborelli
13/03/2021 12:47:17
2

le seul ruissellement que je connaisse qui te coule le long du front c’est quand ceux du dessus te chient sur la gueule 🤣 ce n’est pas beau je sais mais c’est la vérité.

le reste c’est de la politique.

Message complété le 13/03/2021 12:49:44 par son auteur.

faut être complètement con pour croire a cette histoire de ruissellement

  
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era era
13/03/2021 09:47:02
3
Pas de souci, nous sommes bien en France : - la grande distribution, pour une fois belle innovation française, qui a donné du pouvoir d'achat aux Français comme aucun gouvernement n'a été capable de le faire, et leur a rendu la vie pratique, a fait la démonstration de son professionnalisme en continuant à permettre à la population de s'alimenter là où les fonctionnaires ont été incapables d'anticiper masques, blouses, gel et maintenant vaccins et vaccinations, et bien forcément les éternels frustrés qui n'ont jamais rien créé trouvent à ce fleuron de la réussite économique tous les défauts - les salariés qui ont fait leur travail devraient être déclarés héros de la nation ? et pourquoi pas représentants de dieu sur terre ; ces salariés ont été payés pour le travail réalisé et ça n'en fait pas des gens extraordinaires, pas plus que l'artisan garagiste ou ses mécaniciens qui ont continué à réparer les voitures. Mais ici dès qu'un salarié ouvre la bouche, c'est pour se plaindre et forcément ça en fait un martyr. Et dès qu'un patron qui lui donne du travail, le paie pour cela, ouvre la bouche, c'est un paria exploiteur profiteur, alors qu'il a créé des richesses dont tout le pays profite (salariés, actionnaires, état, ville, département, région, banques, fournisseurs, etc). Nous sommes en France, et c'est pour cela que Tesla a été s'installer en Allemagne, et que Continental va s'installer ailleurs qu'ici. On a ce qu'on mérite.
  
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era era
13/03/2021 09:46:36
0

Une caissière dans un supermarché à Givors le 15 avril 2020 (AFP/Archives/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK)

"Service public de l'alimentation", "travailleurs essentiels", "héros": encensés pour leur rôle depuis le début de la crise sanitaire, les salariés de la grande distribution pensaient toucher les dividendes de leur investissement mais doivent se contenter de "cacahuètes" malgré les annonces de résultats positifs. La colère monte.

"Les gens se disent: ma rémunération est basse, je ne suis pas sûr de garder mon emploi, j'ai fait des efforts pour continuer à nourrir la France. Au final, la contrepartie ne me parait pas équilibrée", résume Pierre Marco, dirigeant du cabinet Secafi de conseil aux représentants du personnel.

"Le point de départ de la contestation, ce sont les bons résultats des distributeurs alors que les négociations salariales sont parties sur des niveaux bas, appuie Olivier Dauvers, expert de la distribution française. Un rapport de force se met en place et donne du grain à moudre aux organisations syndicales".


Une employée d'un magasin METRO nettoie le tapis roulant d'une caisse le 27 mars 2020 à Nanterre (AFP/Archives/Philippe LOPEZ)

Les publications récentes de certains résultats annuels, les "meilleurs depuis 20 ans" chez Carrefour, conjuguées à des négociations annuelles obligatoires sur les salaires (NAO) qui se sont traduites par des hausses le plus souvent indexées sur l'inflation et comprises entre 0,5% et 1% pour les plus chanceux laissent en effet un goût amer aux salariés.

"Il y a des tensions, des débrayages un peu épars, note Sylvain Macé, délégué syndical groupe (CFDT) chez Carrefour. C'est la cocotte minute".

Son groupe, dont les ventes ont progressé de 7,8% en 2020, a proposé 0,5% d'augmentation de salaire avant d'accepter de revoir sa copie alors que des magasins et des centres logistiques ont été perturbés ces dernières semaines et que la CGT appelle à une manifestation le 8 avril devant le Medef.

Des tensions sporadiques sont également apparues chez Système U ou Casino.

Les salariés exposés au risque ont bénéficié d'une prime Covid de 1.000 euros, plus ou moins généreusement attribuée toutefois.

Chez Auchan, Guy Laplatine (CFDT), qui déplore les "cacahuètes" jetées aux salariés malgré le retour des bénéfices en 2020, indique que 60% des salariés l'ont finalement touchée.


Dans un supermarché Franprix à Paris le 8 avril 2020 (AFP/Archives/Thomas SAMSON)

Carole Dosiano, secrétaire fédérale Grande Distribution chez FO, alerte surtout sur la situation chez les indépendants et franchisés. "Les retours que j'ai là-bas ne sont pas glorieux. La prime a été très peu distribuée ou pas du tout à la hauteur du maximum prévu".

M. Marco met lui en avant la politique de Lidl qui vient d'annoncer "1% d'augmentation et une prime exceptionnelle de 400 euros" tandis que les distributeurs accordent aussi généralement à leurs salariés de l'intéressement, qualifié de "pas mal" chez Auchan par M. Laplatine.

- Sortie de crise délicate ? -

"Cette année il n'y aura pas de prime Covid, pourtant les salariés continuent d'être exposés, poursuit M. Macé. Le mécanisme a disparu mais il y avait des possibilités, des mécanismes avantageux à mettre en place".


Dans un supermarché à Bordeaux le 4 novembre 2020 (AFP/Archives/Philippe LOPEZ)

"La grande distribution est aujourd'hui un secteur menacé comme il ne l'a jamais été, rappelle M. Dauvers. Il est inimaginable qu'une boîte de distribution mette aujourd'hui 2 ou 3% d'augmentation (des salaires), elle exploserait en vol l'année suivante."

Dans un contexte sanitaire qui ne favorise pas la mobilisation syndicale, et alors que le gouvernement ouvre lundi une nouvelle conférence sociale, la sortie de crise pourrait s'avérer délicate pour un secteur obligé de renouveler son organisation du travail.

"La fin de la pandémie peut être la porte ouverte à des mouvements, prévient Mme Dosiano. J'espère que les entreprises y mettront autant d'énergie qu'elles en ont mis à organiser le travail d'entrée dans la crise".

"Ce qui est manifesté par les représentants du personnel, c'est cette inquiétude sur les transformations de long terme et la façon dont on va pouvoir prévoir des dispositifs pour ne laisser personne sur le bord de la route", poursuit M. Marco qui rappelle qu'Intermarché a laissé trois ans pour fermer aux magasins dont il souhaitait se séparer.

"Soit les directions, qui ont les moyens de le faire aujourd'hui, vont prendre le temps de gérer les transitions. Soit on est dans une forme d'urgence raccordée à des enjeux boursiers. Là, je pense que ça se passera très mal", prédit-il.

© 2021 AFP

  
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