OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Le commerce équitable, une lueur d'espoir pour certains agriculteurs f

Cours temps réel: 8 016,65  -0,93%



moicmoi moicmoi
06/05/2021 21:54:53
1

fwsb , atlas16

« « Effectivement ! Ensilage de maïs et non moisson de blé ! C'est la légende de l'image associée à la dépêche de l'AFP qui est erronée. » »
Franchement, je ne vois pas ce qui vous choque !

Les journaleux d’aujourd’hui ne sont plus que des perroquets. Ils balancent ce qu’on leur fourni, sans jamais rien vérifier. Ceci est valable aussi pour les « vedettes » de l’info.

Ils ne font pas la distinction entre un poireau et une betterave ? ET alors ?

Les poireaux et les betteraves, ça ne pousse pas dans les bureaux parisiens.
Il n’y a que les « bouseux » de la campagne qui soient capables d’en faire la distinction. Et comme ce sont des rustres.....

C’est juste le résultat de l’héritage de 1981 : le fameux « 80 % de bacheliers - l’exemple japonais » d’un certain J. Lang, qui a eu pour conséquence de tirer l’enseignement par le bas. Le classement international sur le long terme est très révélateur.

Ajouté à cela que, en plus, les journaleux sont « aux ordres », ce qui est bien commode pour ne pas réfléchir.

Et , malgré les carences de la culture (intellectuelle, et non pas paysanne) , nos z’élites envisagent l’écriture inclusive, les langues régionales, les méthodes globales…..qui « bêtifient » encore plus notre jeunesse.

Mais, plus les gens sont incultes, plus ils sont malléables.

  
Répondre
fwsb fwsb
06/05/2021 20:22:15
1

Effectivement ! Ensilage de maïs et non moisson de blé ! C'est la légende de l'image associée à la dépêche de l'AFP qui est erronée. C'est vrai que c'est quand même très gros ! Comme en bourse, parfois, on va un peu vite et... c'est l'erreur bête !

  
Répondre
atlas16 atlas16
06/05/2021 19:39:51
3
Des moissons de blé ??? c est du mais ensilage pour les vaches
  
Répondre
plantieres plantieres
06/05/2021 19:13:34
0
Equitable, responsable, assemblée citoyenne, diversité, etc On a toujours attrapé les mouches avec de la confiture. C'est aussi authentique et réel que les produits miracles contre les rides et la chute des cheveux. Les consommateurs Français paient les produits alimentaires en France les plus chers de l'Union Européenne. Il suffit d'acheter le long des routes ou dans les fermes pour s'apercevoir que les responsables de ces excès sont les paysans eux mêmes : leurs produits sont plus chers qu'en grande surface et ce sont les mêmes !
  
Répondre
plantieres plantieres
06/05/2021 19:12:52
0

Des agriculteurs en pleine moisson de blé à Bonnétable (Sarthe), dans l'ouest de la France, le 6 août 2020 (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

"Aujourd'hui on a un espoir, c'est comme une fenêtre qui s'ouvre", souligne Florent Estebenet, jeune agriculteur gersois engagé avec sa coopérative dans une démarche de labellisation de son blé par l'association de commerce équitable Max Havelaar.

Jusque-là centré sur les produits du "Sud" (café, cacao, thé, fruits tropicaux etc.), le label Fairtrade/Max Havelaar vient d'annoncer qu'il se lançait dans le "made in France" pour soutenir les paysans hexagonaux dont une part notable a du mal à vivre de son travail.

"Lorsque j'étais en BTS, j'avais étudié le commerce équitable. Les difficultés des paysans du Sud me touchaient mais me paraissaient très lointaines. Je n'imaginais pas que quinze ans plus tard je me retrouverais un peu dans la même situation de vulnérabilité qu'eux. C'est incroyable", confie Florent Estebenet à l'AFP.

Administrateur du groupe coopératif Vivadour, l'agriculteur de 34 ans produit du blé, du tournesol et du maïs et élève des poulets Label rouge sur son exploitation de 150 hectares. Mais dans le Gers (sud-ouest), les rendements à l'hectare du blé sont bien inférieurs à la moyenne française, relève-t-il.

Pour adapter son label à la diversité de l'agriculture française, Max Havelaar a retenu une méthode inédite de fixation du prix garanti en fonction du territoire et d'un objectif chiffré de revenu pour l'agriculteur.

Cela permettra aux agriculteurs de "vivre dignement de ce qu'ils produisent", estime Florent Estebenet.

L'association de commerce équitable a choisi de labelliser le lait et le blé, en intégrant un ingrédient du Sud. Des yaourts sucrés ou à la vanille et des biscuits chocolatés devraient ainsi être commercialisés à la fin de l'année.

Pour son premier lait équitable, Max Havelaar a travaillé avec l'ACLCCP (Association centrale des laiteries coopératives des Charentes et du Poitou).

"Nous avons besoin de cette valorisation supplémentaire pour notre lait écrémé car nous ne sommes pas du tout concurrentiels" par rapport aux prix mondiaux, explique à l'AFP Patrick Roulleau, président de l'ACLCCP.

- "Appétence forte" -

Eleveur laitier de 53 ans, installé près de Niort (Deux-Sèvres), il s'inquiète de voir les jeunes se détourner de la production laitière jugée contraignante et mal rémunérée.

"On espère que le commerce équitable va nous permettre d'être mieux entendus par des consommateurs peut-être plus sensibles" aux productions locales depuis la crise du Covid-19, dit-il.

Le lait équitable Max Havelaar ne sera pas le premier: "il y a une dynamique extraordinaire sur ce produit, on s'est dit que Max Havelaar ne pouvait pas faire l'impasse là-dessus", reconnaît Blaise Desbordes, directeur général de l'association.

Depuis ses débuts en France en 2014, le commerce équitable, dont le but est de garantir des prix rémunérateurs pour les producteurs et un engagement pluriannuel entre eux et les acheteurs, s'est élargi à plusieurs catégories de produits (lait, viande, oeufs, fruits et légumes, produits de boulangerie et d'épicerie), et compte aujourd'hui plusieurs labels. Les productions françaises représentent désormais un tiers de ses ventes.

En 2020, les filières françaises de produits équitables s'en sont très bien tirées, avec une croissance de plus de 21% de leurs ventes à 645 millions d'euros, selon les chiffres de l'Observatoire du commerce équitable publiés jeudi. Elles avaient déjà affiché une progression similaire en 2018 et 2019.

"Cela témoigne d'une appétence forte des consommateurs pour l'idée qu'au travers de leur consommation, les productions françaises de lait, de viande, de blé, sont rémunérées à leur juste prix", analyse Julie Stoll, déléguée générale du collectif Commerce équitable France, qui publie ce baromètre annuel.

Fait notable de 2020, le taux de pénétration des produits de commerce équitable français dans les grandes et moyennes surfaces (GMS) a fortement progressé, passant de 14% en 2018 à 29% en 2020. "La grande distribution a compris qu'il y avait des choses à faire avec la rémunération des producteurs français et le commerce équitable", estime Julie Stoll.

© 2021 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

202105062154 858626

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste