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et oui, Paris peut sortir ses mouchoirs ... et la BDF qui pronostique une croissance canon !!!!!.veulent-ils faire gondoler les murs ?????
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Bonsoir MCM,
Il se trouve que l'Etat chinois depuis une bonne quinzaine d'annees aide les populations rurales tres pauvres (pas qu'au Tibet d'ailleurs, mais dans toute la Chine), sans revenus autres que ceux issus d'une agriculture de misere, en favorisant l'ouverture de ces regions au tourisme.
Encore fallait-il d'abord desenclaver ces regions, construire des routes, des autoroutes, des ponts, des aeroports, y amener le TGV, la telephonie, l'electricite, la tele parfois, ouvrir des ecoles, des lycees, des centres de formations de ces populations plus habituees a garder, traire et tondre les yacks qu'a ouvrir un livre...donc y effectuer des investissements colossaux qui ont permis de reduire de facon notable la pauvrete extreme de ces regions.
Et finalement, tout le monde y trouve son compte! Ces populations peuvent enfin vendre leur produits agricoles tres recherches (viande de Yack sechee, champignons sauvages et cultives comme les bolets noirs ou les morilles, yaourt au lait de yack ou d'anes ect...), leur pain de millet (extraordinaire, un vrai regal) cuit au feu de bois, leur tissus , broderies, meubles, des objets d'artisanat et religieux, sans compter les revenus nouveaux issus des chambres louees, des repas fournis, des alcools fermentes (je vous garantis qu'a 4000m d'altitude il n'y a pas et surtout pas interet a abuser...je me suis fait pieger une fois... merci! Un verre et bonjour les degats: Hypoxie et alcool ne font pas bon menage), etc...
Mais bon, si ca vient de Chine, c'est de la propagande politique; Si cela avait ete realise en France (on peut rever), ce serait de l'innovation sociale.
Pourquoi de ce dedain? Je ne comprends pas.
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bourbern
« « Propagande politique particulièrement mal venue! » »
Propagande politique, je ne sais pas : c’est une pratique inconnue en France. (et ailleurs, à part la Chine)
Et il est tout à fait logique et normal de taxer des documentaires venant d’ailleurs de « Propagande politique ». Cela démontre une grande ouverture d’esprit, et un « désintérêt » de culture particulièrement bien venus.
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Merci pour ces magnifiques photos de paysages , qui m’intéressent à plus d’un titre.
(Les trois soeurs" permettent d'observer un superbe synclinal. (couches de terrain en forme de U)
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une derniere..." Les 3 soeurs".
La plaine est a 4200m, le plateau intermediaire (c'est un glacier en fait, mais d'en bas on ne le voit pas) est a 5000m et le pic depasse les 6500m...
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Pour @Zekat55,
Le plateau tibetain est en moyenne a 4000-4500m d'altitude. Il faut reellement etre en forme pour traverser ces contrees ou il n'est pas rare de monter a pres voire plus de 5000m! Lhassa est beaucoup plus bas (3650m) , mais on est vraiment entre terre et nuages.
Cette region me fascine.
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Et pourtant pour une fois l'AFP ne raconte pas de conneries ! c'est vrai et cela fait deja une douzaine d'annees que cela a commence. Ci-dessous un de ces gites ruraux dans lequel j'ai loge et ete accueilli.
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Avec l'aide de l'Etat, elle a transformé son humble demeure en gîte rural. Sur le toit du monde, Baima, une Tibétaine de 27 ans, s'est lancée dans l'hôtellerie, encouragée par Pékin... et des millions de touristes chinois.
Dans son village coincé à 3.000 m entre des sommets couverts de nuages, Baima reçoit autour d'un poêle à bois dans sa maison refaite à neuf aux vives couleurs, qui recouvrent les murs comme le mobilier.
A environ 500 km à l'est de Lhassa, la capitale du Tibet, son village de Tashigang s'est converti au tourisme il y a une dizaine d'années. Baima comme ses voisines sont désormais hôtelières.
"Nous vivions d'élevage et de cultures. Et puis l'Etat nous a encouragés à ouvrir un gîte", explique-t-elle à l'AFP, sous le regard de responsables chinois qui accompagnent des journalistes pour une rare visite encadrée au Tibet, région hautement sensible pour le régime communiste.
"Tenir un gîte, c'est moins dur que de garder les troupeaux", admet-elle.
Aidés financièrement pour transformer leur maison, les habitants du village, tibétophones, ont aussi reçu des cours de mandarin pour pouvoir communiquer avec leurs visiteurs venus du reste du pays.
"A présent, 80% des villageois peuvent s'exprimer en mandarin", se félicite Chen Tiantian, une responsable locale du Parti communiste, ajoutant que les autorités ont également offert des cours de cuisine pour mieux accueillir les touristes.
Tous ces programmes de formation sont facultatifs, assure-t-elle.
- 'Marchandisation' culturelle -
Mais l'arrivée de ces voyageurs venus de loin modifie également le mode de vie traditionnel, redoutent des experts, qui y voient un moyen pour Pékin d'atténuer la résistance de la culture tibétaine.
Robert Barnett, de l'Ecole d'études orientales et africaines (SOAS) à Londres, se dit ainsi "très inquiet de la dégradation culturelle apportée par ce tourisme de masse hyper-organisé", même s'il reconnaît que la population locale en profite financièrement.
Selon les chiffres officiels, la région autonome reçoit pas moins de 35 millions de touristes par an -- chinois en très grande majorité -- soit dix fois sa population.
Les visiteurs sont attirés par les paysages à couper le souffle et un dépaysement garanti par rapport au reste de la Chine.
Certains n'hésitent pas à s'accoutrer de la tenue traditionnelle tibétaine pour se faire prendre en photo devant les plus célèbres sites de Lhassa, comme le Potala, le palais du dalaï lama, le chef spirituel exilé depuis 1959.
"Avec l'arrivée des visiteurs lointains, nous sommes exposés à des choses nouvelles", commente une voisine de Baima, Cangjie, qui a elle aussi ouvert des chambres d'hôte, comme une cinquantaine de familles de Tashigang.
Vêtue d'une tunique traditionnelle aux manches brodées, elle pose pour les photographes dans sa maison sous des portraits du président chinois Xi Jinping et de Mao Tsé-toung, le fondateur du régime communiste.
C'est sous Mao, en 1951, que l'armée chinoise s'est emparée du Tibet, ou plutôt l'a "libéré pacifiquement" comme le veut la phraséologie du régime.
Tout en finançant la lutte contre la pauvreté, Pékin espère que le développement économique permettra d'éradiquer les velléités séparatistes au Tibet.
Cela s'accompagne d'une "marchandisation de la culture" tibétaine, s'alarme M. Barnett, expliquant que Pékin s'attend à ce que "le Parti recueille la gratitude (des habitants) pour sa générosité".
"Notre prochain objectif, c'est de faire venir des touristes étrangers", affirme Hu Xiongying, un responsable du district qui administre le village.
Mais pour l'heure, la plupart des visiteurs étrangers ne peuvent entrer au Tibet que munis d'un permis spécial et avec un guide dûment encarté. En 2019, seuls 270.000 touristes non-Chinois ont visité la région.
© 2021 AFP
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