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Pétrole: l'Opep+ déraille, le prix du baril décolle

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ZeuspanCrace13 ZeuspanCrace13
06/07/2021 14:35:26
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On va donc demander à un pays de la région d'être notre ambassadeur pour le pétrole, domaine ou le diplomate doit être un habitué, un voisin constant. Bien sûr il ne peut pas être lui-même d'un pays producteur. Si besoin est on le choisira au niveau de l'UE, et si les écolos sont chagrinés on votera au niveau des chefs d'état et de gouvernement un décret décidant pour une fois le vote du parlement en l'absence des écolos, empêchés par leurs croyances...
  
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BAWA50 BAWA50
06/07/2021 13:10:27
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Les membres de l'Opep et leurs alliés via l'accord Opep+ ont annulé leur réunion de lundi sans se donner de nouveau rendez-vous (AFP/Archives/HAIDAR MOHAMMED ALI)

Les prix du pétrole grimpaient de plus belle mardi, portés par le désaccord des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l'accord l'Opep+ qui pourrait entraîner une offre limitée du cartel dans les prochains mois.

La référence américaine, le WTI pour livraison en août, a dépassé 76,90 dollars pour la première fois depuis novembre 2014, pour monter jusqu'à 76,98 dollars.

Vers 09H40 GMT (11H40 à Paris), il grimpait de 1,56% par rapport à la clôture de lundi, à 76,33 dollars.

"L'absence d'accord sur l'augmentation de la production en août et au-delà laisse le marché encore plus déficitaire qu'auparavant", explique Neil Wilson, de Markets.com.

Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés via l'accord Opep+ ont en effet annulé leur réunion de lundi sans se donner de nouveau rendez-vous, sur fond de désaccord entre les Emirats arabes unis et le reste du groupe.

Abou Dhabi demande à ce que son volume de production de référence, arrêté comme les autres à la date d'octobre 2018, reflète davantage sa pleine capacité de production, de 600.000 barils quotidiens plus élevée.


Le ministre saoudien de l'Energie Abdelaziz ben Salmane (à gauche) aux côtés de son homologue des Emirats Souheil al-Mazrouei, lors d'un sommet à Abou Dhabi sur la durabilité des énergies, le 14 janvier 2020 (AFP/Archives/KARIM SAHIB)

Cette divergence avait déjà fait capoter le premier cycle de réunions du cartel jeudi dernier, puis de nouveau le lendemain, au sein d'un groupe davantage habitué aux prises de bec entre Moscou et Ryad.

- "Consensus" impératif -

Cet échec des négociations, s'il n'est pas résolu, pourrait aboutir à une reconduction en août, voire au-delà, des quotas de production s'appliquant en juillet et non l'augmentation de la production de 400.000 barils un temps envisagée.

C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre le ministre saoudien et chef de file du cartel Abdelaziz ben Salmane, interrogé dimanche par Bloomberg TV.

A la question sur une possible augmentation de la production en août sans la participation des Emirats si ceux-ci venaient à faire bande à part, le ministre saoudien a répondu: "nous ne pouvons pas".

"C'est un accord, il se fait par consensus", a-t-il continué.

Or les économies qui repartent à mesure que les campagnes de vaccination contre le Covid-19 progressent et que les mesures de restrictions de déplacement des biens et des personnes sont levées ont besoin de davantage d'or noir.

- Retour de bâton? -


Le ministre de l'Energie et de l'Industrie des Emirats, Souheil al-Mazrouei, lors d'une conférence à Ryad, le 25 février 2020, sur le captage, le stockage et l'utilisation du CO2 (AFP/Archives/FAYEZ NURELDINE)

"À court terme, il y aura moins de pétrole sur le marché", reprend Neil Wilson mais "si l'accord venait à être rompu, les producteurs pourraient être tentés de pomper beaucoup plus", de quoi refroidir les ardeurs actuelles des investisseurs.

De plus, "il existe un risque que le respect des quotas de production actuels diminue, et que les Émirats arabes unis finissent par quitter l'Opep et pomper en quantité", ajoute-t-il.

Produire plus et surtout exporter plus est en effet tentant pour les finances de chacun.

Les investisseurs "ne doivent jamais oublier les conséquences des précédentes guerres de l'offre de pétrole et le pouvoir dont dispose l'Arabie saoudite en termes d'augmentation de sa production de pétrole", prévient de son côté Naeem Aslam, d'Avatrade.

L'analyste fait notamment référence au sommet Opep+ de mars 2020 lorsque les deux poids lourds de l'alliance, la Russie et l'Arabie saoudite, s'étaient quittés dos à dos. S'en était suivie une guerre fratricide des prix.

L'Opep+ fait de surcroît face à une équation complexe, entre une reprise bien réelle de la demande mais qui reste fragile, un retour probable à moyen terme des exportations iraniennes et le mécontentement de certains gros importateurs comme l'Inde devant les prix élevés.

La référence européenne, le baril de Brent de la mer du nord pour livraison en septembre, profitait également de la situation: elle s'appréciait vers 9H40 GMT de 0,21% par rapport à la veille, à 77,32 dollars, après avoir touché un nouveau plus haut depuis octobre 2018, à 77,84 dollars.

© 2021 AFP

  
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