ETATS-UNIS: LA REPRISE LOIN D'ÊTRE COMPLÈTE.....

15/07/2021 | 18:03
NEW YORK (Agefi-Dow Jones)--L'inflation a atteint des niveaux excessifs aux Etats-Unis, mais les tensions sur les prix devraient s'atténuer à moyen terme, a déclaré jeudi le président de la Réserve fédérale (Fed) au deuxième jour de son audition semestrielle au Congrès.

Les difficultés d'approvisionnement liées à la réouverture de l'économie "ont provoqué une inflation nettement supérieure à 2% et bien sûr, nous ne sommes pas à l'aise avec ça", a déclaré Jerome Powell devant la commission bancaire du Sénat.
Comme à la Chambre des représentants la veille, le banquier central a attribué l'essentiel de l'accélération des prix à quelques biens et services exposés à la crise sanitaire et a de nouveau exclu tout durcissement imminent de la politique monétaire pour stabiliser les prix.

Les hausses constatées dans le transport aérien, l'hôtellerie et les voitures d'occasion sont des phénomènes ponctuels qui ne devraient pas déboucher sur une hausse durable de l'inflation, a souligné Jerome Powell.
La hausse des prix a atteint en juin son plus haut niveau depuis 13 ans aux Etats-Unis. L'indice des prix à la consommation du département du Travail s'inscrit en hausse de 5,4% par rapport à juin 2020. Hors alimentation et énergie, la hausse est de 4,5%, un point haut depuis près de 30 ans, alors que la Fed a pour objectif une inflation de 2% par an en moyenne.

"Le défi auquel nous sommes confrontés est de savoir comment réagir à cette inflation, qui dépasse nos prévisions et toutes les prévisions", a indiqué le patron de la Fed. "Dans la mesure où elle est temporaire, il ne serait pas approprié d'y réagir. Mais si elle se prolonge, nous devrons réévaluer les risques", a-t-il ajouté.

Le responsable de la politique monétaire américaine a souligné devant les parlementaires le caractère exceptionnel de la situation actuelle: "Nous n'avons pas d'autre exemple de réouverture d'une économie de 20.000 milliards de dollars soutenue par une relance budgétaire et monétaire massive", a-t-il indiqué. "Nous essayons de comprendre le scénario central, mais également les risques".

Jerome Powell a indiqué qu'il n'était pas pressé de réduire le montant des rachats d'actifs de la Fed, afin de continuer à soutenir la reprise de l'économie. Plusieurs de ses collègues se sont prononcés ces dernières semaines en faveur d'un retrait progressif de ce dispositif de 120 milliards de dollars par mois afin de tenir compte des progrès de la reprise et de l'accélération de l'inflation.
"C'est une discussion que nous allons avoir dans la durée", a déclaré Jerome Powell jeudi, suggérant qu'aucune décision définitive ne sera prise en la matière lors de la réunion des 27 et 28 juillet.

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J'aime beaucoup le paragraphe que j'ai mit en gras.

je confirme

nan.. juste copier coller.

c'est déjà bien pour du bénévolat ! :p

"""""""""jusqu'à ce que la reprise soit complète""""""""""

une traduction de "jusqu'à ce que mort s'ensuive" ptitmiamiaou? C'est toi qui a traduit?

14/07/2021 | 15:53
ETATS-UNIS: LA REPRISE LOIN D'ÊTRE COMPLÈTE, L'INFLATION VA RALENTIR, DÉCLARE POWELL (FED)

WASHINGTON (Reuters) - Le marché du travail aux Etats-Unis est "encore loin" d'avoir enregistré les progrès que la Réserve fédérale estime nécessaires pour lui permettre de réduire ses soutiens et l'inflation, actuellement élevée, devrait refluer dans quelques mois, a déclaré mercredi Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine.

"L'inflation a augmenté de manière notable et devrait rester élevée dans les mois à venir avant de s'atténuer", explique-t-il dans la déclaration rédigée à l'occasion de son audition par la commission des Services financiers de la Chambre des représentants.
Il reprend ainsi le discours actuel de la banque centrale américaine selon lequel la hausse soutenue des prix à la consommation observée depuis plusieurs mois est liée à la réouverture de l'économie après la crise du coronavirus et devrait donc n'être que transitoire.

Parallèlement, "il reste un long chemin à parcourir" pour redresser le marché du travail, qui n'a toujours pas recréé quelque 7,5 millions d'emplois détruits au début de la crise, avec un impact surtout sensible sur les plus bas salaires et les minorités, ajoute Jerome Powell.

Ces déclarations suggèrent que le président de la Fed réaffirmera face aux représentants que la forte reprise en cours devrait permettre de créer encore plusieurs millions d'emplois et que l'inflation devrait rester ancrée autour de l'objectif de 2% que s'est fixé la banque centrale, donc qu'il n'y a aucune raison de resserrer prématurément la politique monétaire.
La poursuite des achats d'obligations sur les marchés et le maintien de taux d'intérêt quasi nuls devraient ainsi "faire en sorte que la politique monétaire continue d'assurer un soutien puissant à l'économie jusqu'à ce que la reprise soit complète", dit Jerome Powell.
Son audition par les membres de la commission des Services financiers de la Chambre doit débuter à 12h00 (16h00 GMT). Jeudi, il répètera l'exercice face aux membres de la commission bancaire du Sénat à 09h30 (13h30 GMT).

Lors de la réunion de politique monétaire de juin, certains responsables de la Fed ont jugé qu'elle pourrait être contrainte de réduire ses soutiens plus tôt que prévu en raison de l'accélération de la hausse des prix.
Jerome Powell redit que des discussions sont en cours au sein de l'institution sur le calendrier futur de la diminution des achats d'obligations, poursuivis actuellement au rythme de 120 milliards de dollars (102 milliards d'euros) par mois.

Il n'évoque pas dans sa déclaration les risques liés à l'apparition du variant Delta du coronavirus.
"Les créations d'emplois devraient être fortes au cours des mois à venir avec la poursuite de l'amélioration de la situation sanitaire et l'atténuation de certains des autres facteurs liés à la pandémie qui pèsent actuellement sur elles", écrit-il.