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Difficultés de recrutement: les patrons sous pression pour augmenter l

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lfdp lfdp
26/08/2021 12:54:11
0

Ne pas trop fantasmer à ces déclarations de surchauffe de l'emploi car il y aura toujours des manques comme aussi des offres surbookées. Si les offres en poste manuels sont fournies comme soudeur ( MIG-MAG-Chalumeau ) elles restent très majoritairement en contrats courts. Les offres en géomètre ( bâtiment-foncier ), elles à contrario, sont très fournies en CDI avec probablement salaires+,...

  
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lfdp lfdp
26/08/2021 12:32:02
0

Ne pas trop fantasmer à ces déclarations de surchauffe de l'emploi car il y aura toujours des manques comme aussi des emplois non remplis. Si les offres manuelles sont fournies comme soudeur, elles restent très majoritairement en contrats courts. Les offres en géomètre ( bâtiment ), elles à contrario, sont très fournies en CDI avec probablement salaires+,...

  
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JD1976 JD1976
26/08/2021 09:09:49
1
chatdoux chatdoux
26/08/2021 08:51:41
0

@moicmoi :

Je suis d'accord avec tous tes constats mais je vois une nuance poindre pour l'avenir sur: "les métiers à fort taux de main d'oeuvre":

Il y en aura de moins en moins voire plus du tout avec la robotisation !

Quand aux métiers de bouche, voici mon dernier constat vécu: à 12 km de chez moi, il y a la meilleure pizzeria des 3 vallées qui m'entourent. Elle a installé un robot qui fait ses pizzas (donc les mêmes très bonnes aux mêmes prix) à 3 Km de chez moi! c'est super! Où crois-tu que je vais aller chercher les quelques pizzas que je consomme ? Au robot bien sûr d'autant qu'il y a moins de temps d'attente qu'à la pizzeria originelle ! Par contre les 6 pizzaïolos de mon chef lieu de canton où le robot a été installé commencent à se faire beaucoup, beaucoup de soucis...

Le pire: au pied du robot, j'ai discuté avec le fournisseur de denrées des pizzaïolos: il m'a dit texto: "c'est bien fait pour eux, ils n'ont qu'à se remuer le c.. ! Bien sûr pour lui aussi, pour l'instant le robot c'est une affaire puisqu'il fournit également le propriétaire du robot et qu'il n'a plus qu'un seul point de livraison à assurer ! Et tant pis pour ses 5 clients actuels voués à disparaître (c'est schumpeter qui l'a dit).

Pour moi, je ne me plaints pas: je mange encore de bonnes pizzas !

Ensuite si tu réfléchis à une généralisation de ces processus....avec la conduite autonome etc... Ben on a plus besoin de grand monde ! Si, encore un peu pour l'instant tant qu'on n'a pas inventé le réparateur de robot ! Mais ça vient, çà vient dirait schumpeter!

Quant à ta question à qui la faute? Fastoche, c'est une lapalissade: la faute à tes "politicons" ! Mais de cette main d'oeuvre il y en aura toujours si on n'y met pas un peu d'ordre, de morale et d'éthique !

Et tant qu'on ne les obligera pas à réduire drastiquement les inégalités en mettant un revenu universel conséquent où un robot efficace partagerait équitablement les bénéfices dégagés par tous les robots de la terre....Ben, AMEN pour la main d'oeuvre !

Mais qu'est-ce qu'on s'emmerdera si on a plus rien à foutre ? Ha si! un robot à inventer et à varier les plaisirs !

Fin de mes élucubrations du jour ! Place à mon plaisir vénal: le trading !

Bonne journée à tous !

  
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lfdp lfdp
26/08/2021 07:48:01
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Pour moi, moicmoi, la désindustrialisation ou les externalisations et qq autres retraits manufacturiers ont réduit les formations et filières. Conséquence ; réduction des offres des deux côtés tant patronales que des salariés. Certains métiers manuels dont en atelier sont recherchés mais pas tant que ça vu les offres certes nombreuses, un peu courtes ou trop en CDD,...
  
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IZEK IZEK
26/08/2021 00:11:34
0

Pourquoi aller lécher les cou illes au patrons pour le smic alors qu' avec un peux de bon sens on peut gagner une centaines d euros par jour en bourse ils se paye bien la tète de ceux qui travail dur surtout dans les métiers manuel quand a certains freluquets de cadres surpayer a faire et dire des conneries sans commentaire.

Message complété le 26/08/2021 00:23:17 par son auteur.

Jen ai connu un cadre de ménage pour pas le nommer maxime s 1700 euros a dire et faire des conneries a longueur de journée mais pour ça il a lécher les boulles au directeur régional nicolas c quel monde formidable !

  
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moicmoi moicmoi
25/08/2021 22:06:07
3

« « Je ne crois pas que ce soit uniquement une question de paye s'il s'agit des métiers manuels qui seraient en manque de MO. » »

Très juste.

A qui la faute ? Réponse : à un abruti, ministre de l' EN, qui voulait 80% de bacheliers. Avec pour conséquences : niveau de l’enseignement déplorable (en chute constante dans le classement mondial - des bacheliers - voire plus - qui ne sont pas foutus d'écrire 1 phrase sans faire 3 fautes d'orthographe), abandon de la formation professionnelle.
Le seul mérite que l’on puisse accorder à cette politique du "80%de bacheliers" : des dizaines milliers de bacheliers qui rangent des boites de petits pois sur les rayons des grandes surfaces. (quelle belle réussite!)


Et cerise sur le gâteau : le mépris des cols plus ou moins blancs pour les travailleurs manuels. Surtout de la part de personnes incapables de maçonner deux parpaings l’un sur l’autre, ou de se servir d'un chalumeau, et qui sont obligés de faire appel au premier manuel méprisé venu.
Ajouté à cela les horaires (des métiers de bouche) incompatibles avec l’envie de faire la chouille , et la pénibilité qui ne correspond pas au dorlottage de la jeunesse élevée dans le coton .

Par contre, si la paye était un peu meilleure, ça ne serait pas plus mal, mais difficilement applicable dans les métiers à fort taux de M.O.. Et aussi, et SURTOUT AUSSI, il faudrait modifier la fiscalité et les charges qui plombent les entreprises.
Mais là encore , à qui la faute ? Je n’ai pas la réponse. Et vous ?
Finalement, on a ce qu’on mérite !

  
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lfdp lfdp
25/08/2021 20:34:23
1
Je ne crois pas que ce soit uniquement une question de paye s'il s'agit des métiers manuels qui seraient en manque de MO.
  
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j.tavern j.tavern
25/08/2021 16:08:29
0
L’avènement du télétravail au printemps 2020 a donc provoqué des offres d'embauches massives qui se traduisent maintenant avec des difficultés de recrutements. Résultat il suffisait de confiner pour réduire le taux de chômage mais pas celui de la dette publique quoi qu'il en coûte.
  
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j.tavern j.tavern
25/08/2021 16:07:50
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Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, lors de l'ouverture de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF) à l'hipprodrome de Longchamp à Paris, le 24 août 2021 (AFP/Eric PIERMONT)

Plus que la pandémie, les difficultés de recrutement inquiètent les patrons, réunis mercredi par le Medef pour sa Rencontre des entrepreneurs de France (REF), une tension qui pose la question des hausses de salaires.

"Je suis très frappé: tous les patrons que j'ai vus cet été, même avant l'été, leur sujet numéro un, ça n'est plus la pandémie, c'est le recrutement", a rapporté mercredi matin sur Franceinfo Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef.

Certes, les indicateurs économiques reviennent au vert: l'activité en France a rebondi pour frôler son niveau d'avant-crise, après une chute historique en 2020. Mais les difficultés de recrutement, ainsi que les problèmes d'approvisionnement particulièrement dans l'industrie et l'automobile, constituent des freins à la croissance.

Même si pour certains secteurs la pandémie reste au coeur des préoccupations, ces tensions sur le marché du travail renvoient les patrons à la situation de février 2020, rappelait M. Roux de Bézieux il y a quelques jours à l'AFP.

Le sujet a été abordé par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lundi, interrogé sur France 2, qui avait invité à "se reposer la question de la meilleure rémunération" afin que la croissance "profite à tout le monde, sans exception, même les plus faibles, même les moins qualifiés, tous ceux qui ont été aux avant-postes de la crise".


Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le 21 juillet 2021 à Paris (AFP/Archives/Eric PIERMONT)

"Ca peut passer par les salaires, ça peut passer par les primes, ça peut passer par l'intéressement, la participation, l'actionnariat salarié que nous avons défendu massivement depuis le début de ce quinquennat", avait avancé le ministre.

M. Le Maire est attendu d'ailleurs à la conférence de rentrée du Medef, la REF, dans l'après-midi à l'hippodrome parisien de Longchamp.

Au vu des difficultés de recrutement, particulièrement fortes dans les services, dont la restauration, l'hôtellerie et le bâtiment, Geoffroy Roux de Bézieux estime pour sa part qu'"il y aura forcément des augmentations (de salaires) assez significatives l'année prochaine", alors que les négociations salariales se déroulent en général en début d'année.

- 'Changement de discours' -

Du côté du syndicat Force Ouvrière, le secrétaire général Yves Veyrier s'est félicité de voir le sujet s'imposer.

"La question des salaires va être une question que l'on va mettre au centre de cette rentrée", a-t-il prévenu, interrogé sur RMC.

M. Veyrier a noté "un changement de discours", qui "va dans le bon sens", alors qu'"on nous disait tout le temps le salaire est l'ennemi de l'emploi".

Pour lui "deux moyens d'agir": le Smic d'une part, qui "a le mérite d'augmenter immédiatement les bas salaires et de donner une dynamique aux négociations de salaires dans les branches", et "l'indice de la rémunération de base des fonctionnaires, gelé depuis plus de dix ans", d'autre part.

De son côté, Geoffroy Roux de Bézieux souligne néanmoins que le pouvoir d'achat des Français a augmenté, et avertit qu'avec une hausse des salaires "derrière ce sont les prix qui vont augmenter".

En écho, le numéro 2 du Medef Patrick Martin, invité sur RFI mercredi matin, notait que "les salaires les plus faibles sont dans des secteurs qui dégagent des marges qui sont elles-mêmes très faibles, dans certains métiers de services en particulier".

"Les consommateurs ne sont pas prêts à payer plus cher" et "la marge de manoeuvre des entreprises concernées est extrêmement réduite", a-t-il observé.

En conséquence, argumente M. Martin, une hausse des salaires nets "doit passer par des réductions de charges sans pour autant creuser les déficits des régimes sociaux".

Dans cet objectif, le Medef soutient la réforme de l'assurance-chômage, dont il demande l'application prévue le 1er octobre.

Celle-ci "devrait faire revenir vers l'emploi un certain nombre de salariés et à partir de là réduire le déficit de l'assurance-chômage", a souligné Patrick Martin.

© 2021 AFP

  
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