Le promoteur endetté Evergrande s'écroule pour son retour en Bourse

@Manson,

" On souhaite la mort de Chine et la Chine souhaite la mort de l'occident.c'est normal.."

Ben non ce n'est pas normal

Et oui, et on le voit a certaines réactions, l'Occident souhaite "la mort" plus exactement la soumission de la Chine aux diktats occidentaux.

La Chine ne souhaite absolument pas la même chose a l'Occident, mais elle ne se laissera pas faire, ça c'est sur!

Elle souhaite plus de coopération et moins de confrontations. Aux Occidentaux de comprendre s'ils en sont capables et de saisir la balle....D’expérience, on a mille fois plus de chances de réussir avec la Chine a cote qu'en se confrontant a elle.

Pourquoi la Chine souhaiterait elle la mort de l'occident ? La Chine est pragmatique et intelligente... elle !

@MManson

"On souhaite la mort de Chine et la Chine souhaite la mort de l'occident, c'est normal..."

C'est qui ce "on"?

Sinon, quelles nuance et modération...

"Bien au contraire, ce qui se prépare risque d’être un tsunami financier et industriel sans précédent pour l'Europe"

Oui justement, on a compris qu'être dépendant à l'ennemie n'est pas très cool... On souhaite la mort de Chine et la Chine souhaite la mort de l'occident, c'est normal...

signe précurseur de la chine de demain ou simple soubresaut ?

Quand la Chine s'effondre il ne reste pas d'autre choix que de mettre la main à la patte 🤔🤔🤔

Que la Chine s’écroule, ne grandira pas la France....

Evergrandes, n'est qu'un épiphénomène qui sera digéré en quelques mois. Rien de tres important.

Bien au contraire, ce qui se prépare risque d’être un tsunami financier et industriel sans précédent pour l'Europe et l'attrait pour la Chine ne va faire que croître au cours de la prochaine quinzaine d’années.

Le Centre Evergrande à Shanghai, en Chine, le 22 septembre 2021 (AFP/Archives/Hector RETAMAL)

La chute continue pour Evergrande: le groupe immobilier chinois ultra-endetté, dont la faillite potentielle pourrait ébranler l'économie du pays asiatique, a vu son action s'effondrer jeudi à son retour en Bourse à Hong Kong.

Ce promoteur, l'un des plus gros de Chine, qui possède notamment le club de football Guangzhou FC entraîné jusqu'à peu par le champion du monde italien Fabio Cannavaro, traîne une ardoise d'environ 260 milliards d'euros.

Le cours de l'action Evergrande a chuté de 10,5% jeudi lors des premiers échanges à la Bourse de Hong Kong, signe de la faible confiance que les investisseurs accordent encore au groupe moribond.

Ce plongeon intervient peu après l'annonce par l'entreprise de l'échec de la vente de 50,1% du capital de l'une de ses filiales à un autre promoteur chinois, Hopson. L'affaire aurait pu rapporter 2,2 milliards d'euros.

Evergrande avait suspendu sa cotation à Hong Kong le 4 octobre après plusieurs échéances manquées de remboursements de prêts.

Le groupe avait annoncé mercredi soir que les échanges boursiers sur son action reprendraient ce jeudi, tout en avertissant qu'il pourrait "ne pas pouvoir honorer ses obligations financières".

Des dizaines de propriétaires lésés, n'ayant pas reçu livraison de leur appartement, ainsi que des fournisseurs non payés, avaient manifesté en septembre devant le siège du groupe à Shenzhen (sud de la Chine).

- "Problèmes" -

Evergrande "va continuer à mettre en oeuvre des mesures pour atténuer [ses] problèmes de liquidités", avait assuré mercredi le promoteur immobilier pour tenter de rassurer les investisseurs.

Malgré une tempête en septembre sur les marchés financiers, inquiets des répercussions d'une faillite potentielle du groupe, Pékin n'a toujours pas dit clairement s'il se porterait ou non au secours de l'entreprise.

Evergrande, qui s'est lancé ces dernières années dans une diversification tout azimuts, se débat depuis plusieurs semaines pour honorer ses paiements d'intérêts et ses livraisons d'appartements.

Le Centre Evergrande dans le quartier de Wan Chai à Hong Kong, le 6 août 2021 (AFP/Archives/ISAAC LAWRENCE)

Outre l'immobilier, le groupe, sûr de sa force financière, avait investi dans le tourisme, le numérique, les assurances, la santé ou encore la voiture électrique, ce qui explique en partie sa dette abyssale.

La mauvaise santé d'Evergrande n'est toutefois qu'un des symptômes d'un secteur immobilier chinois globalement grippé.

Les prix des logements neufs sont ainsi en repli pour la première fois en six ans, dans un contexte de méfiance des acheteurs face au risque de faillite de plusieurs promoteurs.

Dans 70 grandes et moyennes villes de Chine, les tarifs étaient ainsi orientés à la baisse sur un an en septembre, a indiqué mercredi le Bureau national des statistiques (BNS) -- sans donner de pourcentage précis.

Selon les calculs de l'agence Bloomberg, les prix ont baissé en moyenne de près de 1%.

- Date butoir samedi -

Une petite révolution, alors que le secteur immobilier a longtemps été l'une des locomotives de l'économie chinoise avec la construction de millions de logements. Une frénésie stimulée par le besoin de la plupart des Chinois d'accéder à la propriété -- étape quasi-obligée avant un mariage.

Face au gonflement de la dette dans l'immobilier, les régulateurs ont imposé l'an passé au secteur "trois lignes rouges", des ratios prudentiels qui visent à réduire le recours à l'emprunt des promoteurs.

Les plus fragilisés d'entre eux peinent, depuis, à maintenir à flot leurs activités.

Le siège d'Evergrande à Shenzen, dans le sud de la Chine, le 15 septembre 2021 (AFP/Archives/Noel Celis)

Fin septembre, Evergrande a ainsi été dans l'incapacité d'honorer des remboursements d'emprunts, totalisant 131 millions de dollars (113 millions d'euros).

Et ce mois-ci, le groupe n'a pu honorer un troisième prêt d'un montant de 148 millions de dollars (127 millions d'euros).

Evergrande dispose toutefois d'un délai de grâce de 30 jours pour chaque emprunt. La date butoir du premier paiement tombe le 23 octobre -- soit ce samedi.

Pékin a toutefois tenté de rassurer la semaine dernière sur la santé du groupe.

La banque centrale chinoise a estimé que la situation d'Evergrande était certes délicate mais assuré que le risque de contagion au système financier était "gérable".

© 2021 AFP