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Brexit/pêche: mesures de rétorsion françaises le 2 novembre, jugées "d

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hellforthem hellforthem
30/10/2021 18:14:09
2

Paraphrasant le regretté Winston, ce cher Boris aurait dit : '' Nous sommes prêts, les poissons aussi ''

  
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jipes jipes
30/10/2021 17:51:46
3

C'est vrai Anjou, sur le plan international notre Président parle et personne ne tient compte de ce qu'il peut dire.

Par contre, en France, pour les prochaines présidentielles, combien de Français vont se faire harponner (on parle de la pêche) comme il l'a fait en 2017 ?

  
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Anjou49 Anjou49
30/10/2021 17:11:56
3

Après la colère de notre président au Liban et son peu d’effet, la grosse colère au sujet des sous-marins australien calmée par un Joe Biden condescendant, l’exigence sur la frontière en Irlande à ce jour sans lendemain, la tension sur la pêche où personne dans l’UE à part la Grèce et l’Italie ne nous suit, voilà un nouveau sujet de discorde post Brexit avec l’Angleterre et une nouvelle occasion de montrer notre grande faiblesse.

Bon sang comme il est loin le « bon temps des colonies » où il suffisait à une France dominatrice d’envoyer un petit contingent pour régler les problèmes…

Faudrait peut-être qu’on se réveille et qu’on réalise notre vraie situation face à un monde qui a beaucoup changer.

Une « grande puissance » comme on se vante de l’être, obligée d’envoyer à des millions de ses citoyens des chèques pour l’alimentaire, le carburant etc… est-elle encore une « grande » puissance ?


  
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jipes jipes
30/10/2021 16:18:14
3

Boris Johnson dégaine. Quelle sera la riposte de notre Président ?


**Londres est prêt à activer pour la première fois un outil de règlement des conflits prévu dans les accords post-Brexit avec l’UE dans son conflit avec Paris sur les licences de pêche, a averti samedi le premier ministre britannique Boris Johnson.

«Non, bien sûr que non, je ne l’exclus pas», a déclaré M. Johnson à la chaîne Sky News en marge du G20 de Rome, où il doit avoir dimanche un tête-à-tête avec le président français Emmanuel Macron. «S’il y a une violation du traité (par la France, ndlr) ou si nous pensons qu’il y a une violation du traité, alors nous ferons ce qui est nécessaire pour protéger les intérêts britanniques». «Mais je crois que ce que tout le monde veut, c’est la coopération entre les alliés européens et Emmanuel Macron», a-t-il ajouté.**

  
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jipes jipes
28/10/2021 12:52:42
0

Les guerres ont commencé par de petits détails et l'engrenage peut parfois devenir dramatique.

  
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jipes jipes
28/10/2021 12:32:43
1

Et si les Anglais ne voulaient plus voir arriver de trains depuis la France ?

  
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jipes jipes
28/10/2021 08:59:45
1
Et voilà une des conséquences de l'attitude de notre Président dans le cas du Brexit. On se croirait revenu, dans des temps plus anciens, aux prémices d'une nouvelle guerre de 100 ans ! En tous les cas, par son comportement, une chose est certaine, Monsieur Attal ne pourra jamais être Ministre des Affaires Etrangères.
  
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jipes jipes
28/10/2021 08:59:22
1

Un pêcheur près des côtes de Granville, le 5 août 2018 (AFP/Archives/CHARLY TRIBALLEAU)

"Interdiction de débarquement", contrôles douaniers accrus: la France a annoncé l'entrée en vigueur mardi prochain de premières mesures de rétorsion contre les îles anglo-normandes et Londres, qui les a jugées "décevantes" et "disproportionnées" par rapport au conflit qui les oppose sur le nombre de licences accordées aux pêcheurs français après le Brexit.

A l'issue du Conseil des ministres mercredi, après un dernier round de discussions tous azimuts, la décision est tombée: si aucun progrès n'est fait d'ici début novembre, Paris a décidé de "l'interdiction de débarquement de produits de la mer" britanniques en France et la mise en place de "contrôles douaniers et sanitaires systématiques sur les produits (britanniques) débarqués".

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a aussi évoqué une riposte graduelle, avec une possible "deuxième série de mesures", "notamment des mesures énergétiques qui ont trait à la fourniture d'électricité pour les îles anglo-normandes".

"Les menaces de la France sont décevantes et disproportionnées, et ne correspondent pas à ce qu'on pourrait attendre d'un allié et partenaire proche", a réagi mardi soir un porte-parole du gouvernement britannique, affirmant qu'elles n'étaient "pas compatibles" avec l'accord post-Brexit et le droit international.

Si ces menaces sont "appliquées, elles feront l'objet d'une réponse appropriée et calibrée", met-il en garde.

Dans la soirée, un communiqué du ministère français de la Mer et du secrétariat aux Affaires européennes a précisé les mesures: "interdiction de débarquement des navires de pêche britanniques dans les ports désignés", c'est-à-dire les six ports français où la débarque s'effectue actuellement, ainsi qu'un "renforcement des contrôles" sanitaires, douaniers et de sécurité des navires britanniques.

Enfin, une mesure va plus loin, annonçant un zèle particulier dans les "contrôles des camions à destination et en provenance du Royaume-Uni", quelle que soit leur cargaison. La France ne "laissera pas la Grande-Bretagne s'essuyer les pieds sur l'accord Brexit", a insisté le porte-parole du gouvernement français.

Dans la nuit, le ministère de la Mer a annoncé la verbalisation mercredi de deux "navires anglais" qui pêchaient en baie de Seine.

L'un a été verbalisé pour "entrave au contrôle" et l'autre - qui "ne figurait pas sur les listes de licences accordées au Royaume-Uni" par la Commission européenne et la France, a été dérouté jusqu'au port du Havre - a précisé le ministère.

- "50% des licences" -

Le feu couvait depuis des semaines: parmi les sujets de friction post-Brexit entre Paris et Londres, celui de la pêche reste explosif, bien que ne concernant qu'un nombre relativement réduit d'acteurs.

L'accord post-Brexit, conclu in extremis fin 2020 entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir.


Les zones maritimes britanniques (AFP/Kenan AUGEARD)

Dans les zones de pêche encore disputées (zone des 6-12 milles des côtes britanniques et îles anglo-normandes), Londres et Jersey ont accordé au total un peu plus de 210 licences définitives, alors que Paris en réclame encore 244.

"Il manque quasiment 50% des licences auxquelles nous avons droit", a martelé Gabriel Attal. Côté britannique, le porte-parole du gouvernement de Boris Johnson avance un chiffre bien différent: "98% des licences de pêche ont été accordées".

La ministre de la Mer, Annick Girardin, avait prévenu qu'elle voulait une solution globale d'ici au 1er novembre, puisque l'île de Jersey a donné un délai d'un mois (jusqu'au 30 octobre) à 75 bateaux français pour fournir de nouveaux éléments et rouvrir leur dossier. Ces navires-là étant pour l'instant sur liste rouge, ils ne pourront plus frayer dans les eaux de Jersey à compter de lundi.

- "Aucune communication officielle" -

Pour autant, Londres a semblé surpris et s'est dit "très déçu" de ces "menaces proférées tard dans la soirée", selon le secrétaire d'Etat britannique chargé du Brexit, David Frost, qui dénonce la manière dont les choses se sont faites.

"Nous n'avons reçu aucune communication officielle du gouvernement français à ce sujet", a-t-il souligné sur Twitter, disant "chercher à obtenir d'urgence des éclaircissements".


Jersey (AFP/Gal ROMA)

Côté français, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, affirme que cette décision s'inscrit "dans une démarche européenne puisque nous avons saisi en même temps la Commission européenne pour avoir une réunion de premier étage de règlement des litiges".

"Aucun autre sujet de coopération européenne avec le Royaume-Uni ne pourra progresser sans rétablir la confiance et appliquer pleinement les accords signés", précise le communiqué gouvernemental.

La situation reste très tendue aussi dans la région de Boulogne-sur-Mer (Hauts-de-France), où des dizaines de pêcheurs n'ont pu accéder aux eaux britanniques depuis des mois. "Depuis avril, on est à plus de 50% de pertes d'exploitation", explique l'un d'eux, Stéphane Pinto, estimant qu'il y a longtemps que l'Etat et l'UE "auraient dû réagir".

bur-sb-vl-cdu/cbn/am/ybl

© 2021 AFP

  
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