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Le coton en France ? Surprenant ?
C’est peut-être oublier , ou méconnaître, un peu vite que la plupart de nos fruits et légumes, aujourd’hui cultivés dans nos jardins, nous viennent presque tous d’ailleurs. Et parfois de fort loin.
A commencer par les céréales qui ont « vu le jour » dans le fameux « Croissant Fertile » au début du Néolitique (12 000 à 10 000 ans environ. ), la tomate qui nous vient de l’Amérique du Sud , la pomme de terre , ramenée du Pérou par Parmentier , la vigne qui nous donne le plaisir de la dive boisson , dont la culture la plus ancienne serait originaire de a Géorgie (VIe millénaire av. J.-C.) , etc.
Alors, le coton en France ?….Pourquoi pas ?
Laissons faire le fameux bon sens paysan.
(Ch'uis content, j'ai devancé damirov, sur ce coup.)
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Le coton ?
Oui ça peut faire un peu folklorique chez nous. Que dire alors du chia, du kiwi ? .... Et de toutes les plantes amenées par les croisades d'orient et celles d'Amérique du Sud ?
Ensuite, pour ce qui est des cultures, laissez faire les professionnels.
Qd un paysan vous dira comment vous devez faire votre métier , à ce moment là vous pourriez être autorisé à nous expliquer comment faire ....
Ceugc
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En Belgique cela fait des années que tout le monde récupère les eaux de pluie !
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c'est bien vrai il faut arrêter d'utiliser de l'eau à tout bout de champs(hé hé) il faut la laisser se jeter à la mer, c'est plus écologique. Ah! ces paysans !
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Il n’y a qu’en France qu’on voit de telles émissions sur la Chine….parce qu’ici je n’ai jamais vu un paysan arroser ses cultures avec des rejets d’eau industrielle… Ils ont des défauts certes, mais ils ne sont pas fous, enfin, pas à ce point là.
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En France aussi on voit des cultures de mais , arrosées en plein après-midi, à 38 ° l'été, avec l'eau du Rhône.... la même eau , interdite à la baignade toute l'année par l'ARS , tant la qualité de l'eau est géniale.
Mais j'avais vu une émission, il y a quelques années, sur la Chine, où semblait-il, on arrosait les cultures avec des rejets d'eau industrielle ; comme quoi tout est possible ......
Sans doute n'a-t- on pas conceptualisé les notions basiques de chaîne alimentaire.....
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Pourtant dans le Xinjiang ou j'étais en Septembre dernier et qui est l'une des premières régions au monde de production du coton, des champs entiers comme celui sur la photo sont cultivés...en plein désert à coté de champs de mais, de tournesol, de piment, de lavande, de vignes... etc...
Et je peux vous assurer que l'eau est rare dans cette région.
Dans le fond de la photo, on aperçoit des dunes de sables et les rangées de peupliers pour arrêter les vents de sable....
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Je veux bien en convenir BOJOLAID...
Maintenant j'anticipe dans les années à venir, une poursuite de la tendance : en clair , les étés plus chauds vont générer des besoins énormes ( la priorité , c' est de survivre = boire, pourvoir aux besoins de la faune et de la flore ).
Chaque année fleurissent dans les départements , des arrêtés restreignant l'utilisation de l'eau .
C'est tout : développer une culture gourmande en eau ne me semble pas une idée géniale.
( Si on a des doutes sur le sujet , j'invite à la réflexion sur les problèmes en Californie, où , à force de siphonner les nappes phréatiques, pour la culture des amandes, la sécheresse s'est installée avec les problèmes que l'on connait .
Maintenant, on ne pourra pas dire " que l'on ne savait pas " .
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Doudouvieux, pour être plus précis la mer d'ara est un lac et son asséchement est dû au départ au réchauffement climatique qui a réduit la pluie et la fonte des neiges qui l'alimentait...
Après effectivement la culture du coton a accéléré son assèchement.
A lire
Et dans le gers il y a de nombreuses nappes phréatiques donc des possibilités d'arrosage (même si ce n'est pas écolo j'en conviens)
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Bien sûr, je raconte n'importe quoi .....
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La culture du coton est très demandeuse en eau ce qui a entrainé l’assèchement progressif de la mer d’Aral dû à la déviation des deux fleuves qui l’alimentaient. Quelles conséquences pour l'environnement ? Taille La mer d’Aral a perdu 90% de son volume et 75% de sa surface.
La mer d'Aral - victime du coton – Hopaal
hopaal.com/blogs/archive/la-mer-daral-victime-du-coton
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De loin, on dirait de gros flocons de neige: l'heure de la récolte approche dans l'unique champ de coton de France, pari fou, mais réussi de trois agriculteurs gersois qui font ensuite tisser cette ouate pour la confection de polos vendus sous leur propre marque.
"Il n'y a pas plus +Made in France+ car on maîtrise la chaîne de bout en bout, de la production au produit fini. Mais on en a essuyé des plâtres depuis les six petits pieds de coton plantés dans le jardin pour voir ce que ça donnerait!", s'exclame Yohan de Wit.
En 2017, la toute première récolte semée sur les terres de la ferme familiale de Montréal, dans le Gers, donne 100 kilos de coton: "On s'était dit +si ça ne marche pas, tant pis+. Cette année-là on s'est donné du mal, on a même ramassé à la main car on n'avait pas encore de machine! C'était dur, mais ensuite on ne pouvait plus s'arrêter", raconte à l'AFP Médéric Cardeillac, un des trois associés dans le projet avec son frère Samuel.
Depuis leur hangar, les trois acolytes couvent des yeux la parcelle de coton de douze hectares qui dévale la pente jusqu'à un petit étang, entre des pieds de vigne et un champ de sorgho.
Semés au printemps, les plants - qui arrivent au genou - s'ornent de grosses boules ouatées étincelantes de blancheur sous le soleil, tranchant avec leurs feuilles grillées par les premières gelées.
"Cette année, la récolte a plus d'un mois de retard, il n'a pas fait assez chaud pendant l'été et nous avons aussi eu des orages en mai qui ont retardé la croissance des plantes. Et maintenant, on attend des conditions météo plus favorables pour récolter", explique Yohan de Wit.
"Quand on s'est lancés il y a cinq ans, c'était clairement un pari, même de la folie, de vouloir faire pousser du coton en France, de l'adapter au climat d'ici et surtout de l'amener à maturité. On est les seuls à faire ça, même si on a découvert qu'un agriculteur du Gers avait essayé dans les années 1980 - mais ça n'avait pas marché car il n'y avait pas les mêmes débouchés à l'époque" dans le textile, indique-t-il.
- Or blanc -
Yohan de Wit veut combattre "l'a priori selon lequel le coton pompe beaucoup d'eau car il pousse dans des pays chauds: on n'arrose pas du tout notre coton! Il pleut suffisamment, même trop, et notre terre argilo-calcaire retient l'eau. Jusqu'à présent, on n'a pas non plus utilisé de pesticides, il y a des ravageurs comme la punaise mais on accepte d'avoir des pertes".
D'ici quelques jours, les trois agriculteurs vont moissonner leur or blanc à l'aide d'une "récolteuse" - sorte de moissonneuse achetée d'occasion en Espagne, pays cultivateur de coton - "qui peigne la plante avec des doigts rotatifs".
Une fois séchée et égrenée, la fibre compactée en ballots sera envoyée dans une filature des Vosges, avant de rejoindre Troyes pour y être tricotée et teinte. L'ultime étape de la confection est réalisée à Mont-de-Marsan (Landes), puis les polos (120 euros) et T-shirts (50 euros) pour homme estampillés "100% coton français" seront mis en vente sur internet sous la marque Jean Fil, lancée par les trois agriculteurs qui ont "produit" quelque 2.000 polos en 2020.
"Notre coton fait environ 2.400 kilomètres dans l'Hexagone pour devenir un polo, alors qu'aujourd'hui, en moyenne, un T-shirt fait 65.000 km avant d'arriver dans l'armoire du consommateur", met en avant Yohan de Wit.
Il indique être régulièrement sollicité par des marques de textile françaises qui voudraient acheter cet unique coton français, "mais pour l'instant on ne veut pas, même si on commence à réfléchir à des partenariats".
"Il nous reste de la superficie si on veut grossir, mais le but n'est pas de surproduire", tempère Yohan de Wit, dont "le rêve ultime" serait de localiser dans le Gers toutes les étapes de fabrication, "avec, à deux pas du champ, un hangar où le coton rentrerait d'un côté, et un polo en ressortirait de l'autre".
© 2021 AFP
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