OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Le déclin des USA



Dubaisan Dubaisan
12/01/2022 03:29:52
0

En pouvoir d’achat le Pib/habitant chinois dépasse celui des USA….

  
Répondre
syjo syjo
11/01/2022 19:38:44
0

le pib/hab en chine c'est pas bezef.

  
Répondre
Luncyan Luncyan
11/01/2022 19:07:24
1

C'est pas les Biden qui possèdent des intérêt dans le secteur énergétique en Ukraine ?

  
Répondre
Anjou49 Anjou49
11/01/2022 18:22:19
0

Lundi 11 janvier 2022.

Les négociations USA/Russie ont débuté aujourd’hui à Genève.

A l’issue du 1er round, les deux adversaires s’observent, se toisent laissant entendre qu’ils ne céderont ni l’un ni l’autre.

Dans l’Union européenne qui voudrait mourir pour sauver l’Ukraine ? Personne. Qui aux Êtas-Unis voudrait mourir pour l’Ukraine ? Nobody.

Au mieux nous autres français nous suspendrions nos exportations d’huîtres, de Champagne et de foie gras vers la Russie… pendant quelques mois.

Alors c’est quoi cette farce ?



  
Répondre
hellforthem hellforthem
10/01/2022 11:08:53
2

'' les États-Unis sont la seule nation au monde à être passée de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation ''


Extrait : Je crois que c’est Einstein qui disait que « les États-Unis sont la seule nation au monde à être passée de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation » (Voir note 1). C’est un pays sans histoire, sans culture. Certes, ils ont eu, dans le monde des lettres, de grands noms ; ils ont des universitaires de très niveau. Mais cela n’a pas produit pas pour autant une civilisation...

https://citoyenfn.wordpress.com/2015/04/13/les-etats-unis-sont-la-seule-nation-au-monde-a-etre-passee-de-la-barbarie-a-la-decadence-sans-jamais-avoir-connu-la-civilisation/

http://evene.lefigaro.fr/citation/etats-unis-amerique-forment-pays-passe-directement-barbarie-dec-19434.php

https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/310719/einstein-churchill-clemenceau-ou-aucun-dentre-eux


Ce serait donc de Einstein, Wilde, Churchill, Clemenceau, etc... mais on s'en fout parce que c'est tellement vrai

  
Répondre
Anjou49 Anjou49
10/01/2022 10:57:43
3

Et pendant que russes et américains “négocient” seuls sur l’Ukraine l’Europe tremble de tous ses membres.

L’Europe des 27 c’est plus de 400 millions d’individus avec 280 ogives nucléaires opérationnelles (Détenues par la France seule et représentant une puissance de destruction équivalente à plusieurs dizaines de milliers de fois la bombe sur Hiroshima)

La Russie c’est 140 millions de personnes avec 1 600 ogives nucléaires opérationnelles.

En terme de soldats mobilisables l’Europe (unie) à une capacité 3,5 fois supérieure à la Russie et une guerre se gagne au final par ses troupes au sol.

En terme de puissance nucléaire, la Russie a 10 fois la capacité de réduire l’Europe en cendres mais nous avons aussi la capacité de lui infliger des dommages considérables.

Alors de quoi a-t’on peur ? De qui avons-nous besoin pour nous protéger ? Pourquoi nous cachons-nous toujours derrière l’oncle Sam ? Oncle Sam qui de toute évidence n’interviendrait que pour protéger ses intérêts personnels (les exemples sont légions).

De plus la Russie n’aurait rien à gagner dans un tel conflit en terme purement économique.

Alors c’est quoi l’histoire ? Des dirigeants qui jouent “les gros bras”, des égos surdimensionnés, des nostalgies de puissance perdue, notre envie grisante de se faire peur ?

Pendant ce temps la Chine observe attentive en espérant tirer les marrons du feu de la situation.



  
Répondre
MMManson MMManson
10/01/2022 09:03:20
2

Voici le résultat de leur globalisation... finalement cette idéologie "tolérante" s'est retournée contre eux

  
Répondre
MMManson MMManson
10/01/2022 09:01:52
3

Michel Onfray :

Au lieu de prendre acte de leur perte de vitesse, les États-Unis continuent de se comporter comme un empire paternaliste. Une attitude qui pourrait coûter cher à l’Europe, en pleine tension à la frontière ukrainienne.

L’hyperactivité de l’OTAN et de l’armée américaine sur la frontière russe n’est pas une bonne nouvelle pour la paix en Europe. On peut reprocher beaucoup de choses à Donald Trump, mais il a eu le mérite de brider une partie de ses faucons de guerre et d’être un des rares présidents américains à n’avoir déclenché aucune nouvelle guerre dans le monde. Avec Biden aux manettes depuis moins d’un an, le moins qu’on puisse dire est que la bride a été clairement lâchée.

La marine américaine patrouille dans la mer Noire, l’armée de l’air tente des incursions dans l’espace aérien russe et l’armée de terre forme l’armée ukrainienne qui bombarde les civils russophones du Donbass. Même pendant la guerre froide, on avait rarement vu une telle agressivité atlantiste contre Moscou. L’intensité de l’activité des armées membres de l’OTAN a atteint un tel niveau que le Kremlin a déclaré très solennellement qu’une ligne rouge allait être franchie et qu’il était dans l’intérêt des États-Unis et de leurs alliés de clarifier leurs intentions avant que la situation ne dégénère.

Le problème de Moscou est de savoir quelle valeur accorder à la parole de Washington. Les États-Unis s’assoient sur le droit international et se servent des traités comme bon leur semble comme nous l’avons vu lors des bombardements illégaux de la Serbie et de l’Irak ou du retrait soudain de Washington du traité sur les Forces nucléaires à portée intermédiaire ou du traité Ciel ouvert. Les États-Unis sont un empire malade, mais au lieu de le reconnaître ils se comportent en animal blessé et nous savons à quel point cela peut être dangereux.


À première vue pourtant, les USA sont toujours la première puissance économique mondiale. Ils dégagent le plus grand PIB à 22 000 milliards de dollars loin devant la Chine (16 500 milliards) ou la France (2 900 milliards). Le dollar est la monnaie de réserve internationale et représente aujourd’hui 60 % des échanges mondiaux (85 % pour les matières premières). L’armée américaine, quant à elle, dispose de plus de 700 bases dans 130 pays et du plus gros budget militaire mondial, 725 milliards de dollars (2020), soit presque autant que les 12 budgets militaires des pays qui suivent.

Dans son offensive culturelle, l’Oncle Sam a imposé l’anglais comme lingua franca mondial et la culture américaine supplante progressivement la culture de nombreux pays, notamment européens. Spider Man et Bob l’éponge ont tué les héros des contes de Perrault et de Grimm. Pour le président américain Joe Biden « America is back », l’Amérique est de retour. Malgré ces indicateurs plutôt favorables à Washington, la réalité américaine est bien plus compliquée et fragile.


De grands pays comme la Russie ou la Chine ne veulent plus de la domination du dollar. Petit à petit Moscou et Pékin ont déployé une stratégie de dédollarisation et de transactions dans leurs monnaies respectives. Les exportations russes en dollars sont tombées à 48 % en 2020, ce qui représente une baisse de 13 % par rapport à 2019 et 38 % par rapport à 2013. Le pourcentage de dollars dans les réserves des banques centrales mondiales est tombé de 70 % en 1999 à 59 % aujourd’hui. Les sanctions américaines contre les pays qui souhaitent demeurer souverains se retournent petit à petit contre Washington.


L’Amérique est également un empire qui souffre énormément à l’intérieur de ses propres frontières. En 2018, 38,1 millions d’Américains vivent sous le seuil de pauvreté et 17,3 millions vivent en extrême pauvreté. 29,9 % de la population n’est pas loin du seuil de pauvreté. 14,3 millions de foyers états-uniens ont du mal à se nourrir et 1,5 million d’enfants sont sans domicile fixe à un moment de l’année. Les infrastructures américaines sont vieillissantes et 1 % des Américains les plus riches détient plus que toute la classe moyenne américaine réunie.


Les États-Unis ne répondent pas par l’adaptation ou la créativité, mais, comme d’habitude, par la violence. Craignant de perdre la primauté mondiale, les États-Unis semblent ne pas voir d’autres moyens de contrecarrer la montée de nouveaux concurrents que par les sanctions et les armes. Cette politique a pourtant montré ses limites. Moscou et Pékin bloquent la reconnaissance du Kosovo indépendant poussée par Washington au Conseil de sécurité des Nations Unies. La Russie dispose déjà d’armes hypersoniques et a démontré sur plusieurs théâtres d’opérations, notamment en Syrie, qu’elle ne se laisserait pas impressionner par la toute puissante armée américaine. Les principaux concurrents américains disposent d’armes nucléaires, Washington ne peut pas les affronter militairement sans prendre le risque de déclencher un pandémonium atomique.

Pour certains stratèges de Washington et de l’OTAN, la seule issue avec la Russie est un affrontement économique, politique et militaire. C’est une stratégie suicidaire dont les Européens sont les premiers perdants. Plus que jamais la France et les autres puissances européennes doivent quitter le giron atlantiste et ne plus se laisser aspirer dans des affrontements qui ne sont pas les leurs. Ainsi l’empire américain, esseulé, pourra s’écrouler définitivement sans nous entraîner dans sa chute.

  
Répondre

Forum de discussion Général

202201120329 900872
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste