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L'économie russe commence à se fissurer sous le poids des sanctions

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simcour simcour
10/04/2022 16:22:15
0

Qui pense que la Russie va connaître une hyperinflation ou une inflation forte entre le 01/JAN/2022 et le premier janvier suivant ?

Qui pense que l'Ukraine va connaître une hyperinflation ou une inflation forte entre le 01/JAN/2022 et le premier janvier suivant ?

Qui pense que les pays de l'UE vont connaître une hyperinflation ou une inflation forte entre le 01/JAN/2022 et le premier janvier suivant ?


Qui veut faire des pronostics pour les 27 de l'UE ainsi que la Russie et l'Ukraine.

Je veux bien essayer pour la RU et l'UA mais pas pour les 27 de l'UE comme ce serait trop long.


Petit rappel des définitions des mots.

Inflation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inflation

Hyperinflation : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation


Parmi les exemples historiques d'hyperinflation.

Je vais en citer trois par ordre chronologique qui m'ont marqué.


1.L'hyperinflation post-première guerre mondiale avant la seconde en Allemagne où il fallait une brouette pour mettre tout ses billets pour simplement acheter du pain à un moment de cette période.

Il y a eu le Papiermark puis le Rentenmark qui a cohabité quelque temps avec le Reichsmark.


1 Rentenmark = 1 billion (1000 milliards) de Papiermark au bureau de change.

1 Reichsmark = 1 billion (1000 milliards) de Rentenmark au bureau de change.

Je n'ai pas assez de données pour donner un équivalent approximatif de ces sommes en euro.

Je pourrais faire des recherches mais je ne garantis rien.


Wikipédia sur ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation_de_la_r%C3%A9publique_de_Weimar


2.L'hyperinflation Yougoslave

Il y a plusieurs dinar Yougoslave s'étant succédé au cours de l'histoire de ce pays.

Je vais me contenter de ceux de la période concernant l'hyperinflation.


1990-1992 : Dinar convertible (YUN) remplaçant le dinar dur (YUD) qui fut en vigueur entre 1966-1989.

10 000 dinars durs pour obtenir un dinar convertible dans un bureau de change.


Juil. 1992 - Sept. 1993 : Dinar réformé (YUR). Il faut 10 YUN pour avoir 1 YUR au bureau de change.

Oct. 1993 - Déc.1993 : Apparition d'un autre dinar (YUO). 1 million YUR = 1 YUO au bureau de change.

1994 : Apparition d'un autre dinar (YUG) et il est nécessaire d'avoir 1 million YUO pour 1 YUG au bureau de change.


1994-2003 : Apparition du Novi Dinar ou nouveau dinar (YUM) où il est nécessaire d'avoir 1 deutschemark (1 DM de 1994 représente environ 0,50 € de 2022. Je fais les calculs en prenant en compte l'inflation. À mon grand regret je n'ai pas assez d'information pour faire des conversions approximatives en euro pour les autres dinars Yougoslave et de même pour les monnaies du temps de l'hyperinflation Allemande) pour obtenir environ 13 millions de nouveaux dinar au bureau de change.


Le taux de conversion officiel fut basé sur une monnaie étrangère qui fut la monnaie Allemande et il n'était pas fixe mais flottant. Pour les dinars précédent le taux de change d'un dinar à un autre était fixe.

Le Novi Dinar fut remplacé en 2003 par le dinar Serbe (Pas le premier mais le troisième dinar Serbe de l'ère moderne) en Serbie et le DM puis l'euro au Monténégro suite à la fin de l'union entre les deux pays.

Je ne connais pas les taux de conversion du Novi Dinar en Dinar Serbe et en Mark.


Wikipédia francophone parle de l'histoire des dinars Yougo mais peu de la période hyperinflationiste à l'inverse de la version anglophone : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dinar_yougoslave


3.L'hyperinflation au Zimbabwe et l'inflation incroyable du défunt dollar du Zimbabwe (Il y a eu quatre dollar du Zimbabwe dans son histoire) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation_au_Zimbabwe

  
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HD-MAICO HD-MAICO
06/04/2022 23:29:01
2

1 EUR = 91,5847 RUB

1 EUR = 134,874 JPY

1 EUR = 1 326,8 KRW

Devant les Japonais ....

On ne parle même pas des Sud-coréens

Pour l'instant l'occident perd la guerre et l'Ukraine...

Même la culture est morte.

42 millions d'euros d'œuvres d'art de musées russes saisis par la Finlande.

Qui va encore prêter des oeuvres?

  
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fipuaa fipuaa
06/04/2022 19:17:31
0

vu les personnages si tu leur mets bien p.. ils vont aimer ça!

  
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fipuaa fipuaa
06/04/2022 19:10:21
0

de pétrodollars oui plutôt !

  
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tirelire19 tirelire19
06/04/2022 18:58:39
0
Les russes vont apprécier Raspoutine , bientôt faudra des brouettes de roubles pour faire les courses .
  
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tirelire19 tirelire19
06/04/2022 18:58:21
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Une personne fait ses courses dans un supermarché de Moscou le 6 avril 2022.
Le ministère des Finances russe a  annoncé avoir réglé en roubles une dette de près de 650 millions de dollars à la suite du refus d'une banque étrangère d'effectuer le paiement en dollars.
Une personne fait ses courses dans un supermarché de Moscou le 6 avril 2022. Le ministère des Finances russe a annoncé avoir réglé en roubles une dette de près de 650 millions de dollars à la suite du refus d'une banque étrangère d'effectuer le paiement en dollars. (AFP/Natalia KOLESNIKOVA)

Risque de défaut, effondrement du secteur automobile, inflation... Après des semaines de sanctions de plus en plus dures, l'économie russe commence à se fissurer, selon des données publiées mercredi.

Si les annonces en cascade de retraits de groupes internationaux de Russie avaient fait du bruit, elles ne s'étaient pas encore traduites par de graves répercussions sur l'activité économique réelle. Mais les salves de sanctions allant crescendo depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, les effets commencent désormais à se faire sentir.

Le ministère russe des Finances a annoncé avoir réglé en roubles une dette de près de 650 millions de dollars à la suite du refus d'une banque étrangère d'effectuer le paiement en dollars, ce qui l'expose à un risque de défaut au bout d'une période de grâce de 30 jours commençant le 4 avril.

Pendant plusieurs semaines, la Russie a réussi à écarter le danger d'un défaut, le Trésor américain permettant l'utilisation de devises étrangères détenues par Moscou à l'étranger pour régler des dettes extérieures. Mais il a durci cette semaine les sanctions, n'acceptant plus de dollars détenus par Moscou dans des banques américaines.

Le ministère russe a par ailleurs mis en garde mercredi les créanciers de pays "inamicaux": l'argent leur sera remboursé en roubles déposés sur un compte russe et ils ne pourront convertir ces roubles qu'à condition que les fonds de la Russie à l'étranger soient débloqués.

Selon Elina Ribakova, de l'Institut de Finance Internationale à Washington, il s'agit pour Moscou de "montrer qu'ils peuvent payer", tout en étant "un geste symbolique".

"Il n'y a pas de fondement pour un réel défaut", a pour sa part balayé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé lors d'un point de presse mercredi, affirmant que "la Russie avait toutes les ressources nécessaires pour honorer ses dettes".

- "Poutine appauvrit la Russie"-

"Un défaut est un défaut. Les marchés le jugeront ainsi. Les investisseurs n'ont pas été payés. Ils s'en souviendront", commente Timothy Ash, analyste de Blue Bay Asset.

Une directrice ouvre la porte d'une Lada Vesta dans une concession Lada à Togliatti, le 1er avril 2022. Avec les sanctions occidentales contre Moscou, Togliatti et les ouvriers d'Avtovaz traversent des temps difficiles.
Une directrice ouvre la porte d'une Lada Vesta dans une concession Lada à Togliatti, le 1er avril 2022. Avec les sanctions occidentales contre Moscou, Togliatti et les ouvriers d'Avtovaz traversent des temps difficiles. (AFP/Yuri KADOBNOV)

Cet économiste prévoit "un impact sur l'investissement, la croissance, le niveau de vie" entre autres. "Poutine appauvrit la Russie pour des années", conclut-il.

Autre chiffre choc du jour, les ventes de voitures neuves se sont effondrées de 62,9% en mars sur un an, symbole de tout un secteur mis aux abois, les Occidentaux ayant notamment banni les exportations vers la Russie de pièces détachées.

De nombreux producteurs arrêtent la vente de composants ou de voitures à la Russie, comme d'Audi, Honda, Jaguar, Porsche. D'autres arrêtent la production, comme Renault, BMW, Ford, Hyundai, Mercedes, Volkswagen.

Les usines d'Avtovaz (groupe Renault-Nissan), premier producteur de voitures en Russie, employant des dizaines de milliers de personnes, sont quasi à l'arrêt en raison d'une pénurie de composants importés.

Selon Avtostat, les prix des voitures neuves ont augmenté de 40% en mars, et jusqu'à 60% pour le haut de gamme.

L'agence de statistiques Rosstat a annoncé mercredi que l'inflation depuis le début de l'année à fin mars avait augmenté de près de 10% par rapport à la même période en 2021.

Alexeï Vedev, chercheur associé à l'institut Gaïdar de l'université Ranepa à Moscou, estime que la flambée des prix en mars sera aux alentours de 20% annuels, après avoir dépassé 9% en février sur un an. Ce chiffre est attendu vendredi.

"Ce fut un mois de panique chez les consommateurs", qui se sont rués vers des produits dont ils prévoient la disparition, note-t-il.

"C'est très cher, très cher", regrette dans un supermarché de Saint-Pétersbourg Oléssia Oguiéva, ouvrière de 42 ans. "On rentre à la maison, on regarde nos achats et on n'a rien acheté."

Selon Andreï Iakovlev, de la Haute école d'économie de Moscou, la véritable crise n'atteindra l'économie réelle que cet été ou cet automne: "en mai, un grand nombre d'entreprises sont susceptibles de s'arrêter", faute de composants importés, coûtant leurs emplois à des centaines de milliers de personnes.

D'autant que mercredi soir, Washington a annoncé une nouvelle volée de sanctions se voulant "dévastatrices" et visant notamment tous les nouveaux investissements en Russie.

© 2022 AFP

  
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