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Guerre en Ukraine: coup de froid sur la tomate française

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JCLAUDIO JCLAUDIO
07/04/2022 12:22:17
0
cher Monsieur Bawa50 , il y a un marché pour les gens qui veulent consommer des tomates en févier ou mars....Les producteurs français victimes de la crise énergétique doivent etre accompagnés et aidés et ce n'est pas en critiquant que vous ferez avancer les affaires....avec des raisonnements comme le votre, il vaut mieux abandonner les productions aux autres pays où les gens sont moins c.... comme les Pays Bas par exemple...Voilà bien le mal Français ,il y a beaucoup trop de gens pour palabrer et critiquer ceux qui travaillent.....alors qu'eux memes sont bien confortablement installés à l'abri dans l'administration où les risques sont nuls.....
  
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Mister_T Mister_T
07/04/2022 12:07:07
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à Bawa 50 : c'est vous qui devrait être jeté en prison pour vos appels à la haine..
  
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cigale11210 cigale11210
07/04/2022 11:46:39
1
Bawa 50 .les agriculteurs ne sont pas des assassins veuillez modérer vos expressions svp……… Ici sur ce site ce n est pas une décharge publique….
  
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cigale11210 cigale11210
07/04/2022 11:33:09
0
Une solution pour l avenir des tomates ou autres légumes. Construisez les serres dans la périphérie des centrales nucléaires Source de vapeur d eau gratuite
  
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BAWA50 BAWA50
07/04/2022 11:22:28
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cultiver des tomates en serre chauffée au gaz et au fioul c'est vraiment du grand n'importe quoi, ça devrait être interdit et les agiculteurs qui le font jetés en prison avec des millions d'eurso d'amendes, le gaz et le pétrole sont beaucoup trop bon marché depuis des années il faut que ça augmente enfin à un vrai prix
  
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BAWA50 BAWA50
07/04/2022 11:22:27
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Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine
Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

Dans les rangs de tomates de Jean Guilbaud, mieux vaut garder son manteau. Comme beaucoup de ses collègues, le maraîcher breton ne chauffe (presque) plus ses serres depuis la flambée des prix du gaz provoquée par la guerre en Ukraine.

Cœur de bœuf, Noire de Crimée ou Rose de Berne: en ce jour de printemps, la récolte des tomates anciennes bat son plein sous les serres des Jardins de Sévigné, aux portes de Rennes.

Mais, ce matin-là, l'ambiance est plus fraîche qu'à l'accoutumée entre les rangées de tomates hors-sol, où les températures ne dépassent pas les 12°C, contre une moyenne de 20°C habituellement.

Depuis la flambée des prix du gaz, qui ont grimpé jusqu'à dix fois leur cours habituel, Jean Guilbaud a drastiquement réduit le chauffage de ses 2,3 hectares de serres, dont les plus vieilles datent des années 70.

Avec des serres aussi âgées, "c'était déjà un modèle économique en sursis", confie le maraîcher. "Alors, avec l'évolution du coût de l'énergie, y a pas de solution", regrette l'homme à la moustache grisonnante, en guise de "constat triste et résigné".

Ce "passionné de légumes" a eu beau reporter de trois mois une partie de ses cultures, qui seront cultivées "entièrement à froid", les trois jours de gel de début avril lui ont quand même "coûté 15.000 euros" de gaz juste pour protéger ses jeunes plants, calcule-t-il.

- Rendements en baisse -

Privées de chauffage, les tomates risquent en outre de pousser moins vite et de développer des maladies, entraînant par là-même une chute des rendements. "Beaucoup d'entreprises ne vont pas s'en relever", estime M. Guilbaud.

Le maraîcher Jean Guilbaud montre ses tomates dans sa serre des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine
Le maraîcher Jean Guilbaud montre ses tomates dans sa serre des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

La France compte environ 1.200 hectares de serres de tomates hors sol, chauffées principalement au gaz, selon les organisations professionnelles du secteur.

La tomate sous serre chauffée est souvent critiquée pour son bilan carbone (1,88 kilo de CO2 par kilo de tomates) nettement plus lourd que celui de la tomate de saison (0,51 kilo), selon les chiffres de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).

Ses défenseurs mettent eux en avant une consommation d'eau très faible et un moindre recours aux pesticides.

Plus modernes et mieux isolées, les serres ont aussi nettement réduit leur consommation d'énergie ces dernières années.

Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine
Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

Mais, avec la flambée des prix du gaz, "c'est tout notre système qui est percuté", reconnaît Laurent Bergé, président de l'Association d'organisations de producteurs nationale (AOPn) Tomates et concombres de France. "On remet en cause complètement notre modèle technique".

- "Grosses pertes"-

"C'est comme si le carburant à la pompe était à 15 euros le litre", développe Bruno Vila, secrétaire général de Légumes de France et producteur de tomates près de Perpignan. "Sur chaque kilo que vous produisez, vous perdez de l'argent".

Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine
Récolte de tomates sous les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

Car répercuter la hausse des coûts de l'énergie reviendrait pour les producteurs à doubler le prix de vente de la tomate. Autant dire mission impossible face à la concurrence des tomates du Maroc.

"L'année va être très difficile, il y aura des grosses pertes", prédit Christophe Rousse, président de la coopérative bretonne Solarenn. "Si on ne peut pas chauffer les serres, on n'aura plus de tomates françaises", assure-t-il.

D'autant que les solutions pour se passer de chauffage au gaz sont encore émergentes.

Certaines serres récentes ont réussi à se raccorder à un réseau de chaleur urbain, comme à Vitré (Ille-et-Vilaine), où l'incinérateur chauffe les tomates.

D'autres, comme Yannick Bernard, maraîcher à Saint-Nicolas-du-Tertre (Morbihan), combinent une chaudière au bois et un réseau de chaleur généré par le gaz d'un méthaniseur.

Les serres des Jardins de Sévigné, le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine
Les serres des "Jardins de Sévigné", le 31 mars 2022 à Cesson-Sévigné, en Ille-et-Vilaine (AFP/JEAN-FRANCOIS MONIER )

"Aujourd'hui, je suis très peu impacté (par la hausse des prix de l'énergie). On ne dort pas pareil...", reconnaît-il.

Mais la meilleure option pourrait être de récupérer l'énergie "fatale" générée par d'autres industries. "C'est la solution la plus évidente, c'est ça l'avenir de notre métier", estime M. Bernard.

© 2022 AFP

  
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