Au Royaume-Uni, les betteraves pourrissent faute d'acheteurs européens
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En " hauts de France, " il y a des betteraves proches du Touquet, Hesdin,...
Et pas sur Henin Beaumont !
C.est vrai que certains ont les dents acérées
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J'ai encore quelques explications à apporter concernant le sujet que l'AFP a bien peu creusé. Il s'agit selon moi d'occuper le cerveau disponible en période électorale et d'amener le lecteur à s'interroger sur son vote...
Tout comme les problèmes du Sri Lanka avec la guerre en Ukraine relayés aussi par l'AFP... Y a pleins de pays ou il y des problèmes bien plus graves et dont l'AFP dit bien peu de choses...
Concernant ces Betteraves anglaises qui d'ailleurs pour l'instant, ne sont pas pourries contrairement à ce que dit l'article : suffit de regarder les photos.
Ce qui n'est dit encore encore , c'est qu'en Angleterre il est tombé en moyenne 5mm d'eau par jour en 2021 contre 3 mm en 2020 (moyenne journalière annuelle)
• soit 109,5 cm de hauteur de récitation annuelle en 2020
https://www.historique-meteo.net/europe/angleterre/2020/
• soit 182,5 cm de hauteur de récitation annuelle en 2020
https://www.historique-meteo.net/europe/angleterre/2021/
Il est donc fort probable que l'on ait eu une récolte exceptionnelle en tonnage par ha car il faut beaucoup d'eau pour les betteraves et plus il y a de l'eau, plus elles sont grosses...
Ajoutons que la taille et teneur en eau influencent la qualité des racines.
Et que visiblement, il a té déclarée qu'une partie était en bio, hors le marché du bio est saturé pour certains produits : ce qui oblige les agriculteurs à vendre au prix du conventionnel.
Je vous joins aussi cet article instructif sur les difficultés récentes des filières de transformation
Transformation : la campagne 2021 en légumes d’industrie s’annonce en demi-teinte
Des besoins en hausses, des récoltes plus irrégulières et une valorisation en berne : la filière des légumes transformés fait face à de nombreux défis. L’Unilet se lance dans une démarche RSE.
REUSSIR | Publié le 24 novembre 2021
Ajoutons enfin que la salade de betterave rouge est un plat de restauration collective assez prisé car facile en mettre en oeuvre : les betteraves découpés et mis sous vide n'ont qu'à être répartis en portion unitaire ou dans un saladier avec une louche.
Comme la restauration collective patine dans la semoule (voir Elior, Sodexo, Fleury Michon...), les débouchés en restauration collectives et donc avec de plus grandes quantités achetés se font plus rares....
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Mais aussi, de ce côté de la Manche, on devrait s'inquiéter du fait que les Anglais ont beaucoup plus de betteraves que prévues. La conséquence serait qu'ils produisent plus de sucre et n'en achètent plus à la France.
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Cela ne m’empêche pas de trouver très bizarre cet article.
Je précise :
* les acheteurs , d’un seul coup d’un seul, ont décidé de ne plus acheter aux angliches ?
* les ex-acheteurs sont devenus auto-suffisants ?
* le risque de pénurie est inexistant ?
* ce phénomène n’apparait que maintenant,. Il était inexistant depuis le brexit ?
* A moins que le moment de la diffusion soit bien choisi, pile en plein duel électoral en France.
* Est-ce par hasard si l’article insiste lourdement sur le « la faute au brexit » ?
Au fait : elles sont où toutes les calamités annoncées par certains pendant le brexit ? Cette campagne n’ayant pas marché, on trouve autre chose. De plus sournois, pour marquer les esprits, pour tromper les lecteurs.
Betteraves sucrières ou de conso, la plupart des citadins ne font pas la différence. Il y en même qui ne sont même pas capable de mettre un nom sur la betterave.
Le choc de mots, le poids des photos.
Donc je maintiens : c’est de la propagande électorale en faveur de macron.
La presse aux ordres fait son boulot.
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Comme l'AFP avait l'intention de faire pleurer dans les chaumières... On va redonner un peu le contexte.
On nous présente une ferme comme une ferme anglaise spécialisée alors qu'il s'agit avant tout une entreprise agro-industrielle urbaine...
https://www.facebook.com/woodhallgrowers/
Concernent la structure des exploitations agricoles anglaises :
"Le nombre total d'exploitations agricoles s'élève à 212 000. La taille moyenne des exploitations est assez élevée, atteignant 81ha (contre 62 ha en France). Le secteur agricole britannique emploie 1,4% de la main d'oeuvre du pays et représente 0,7% du PIB.18 août 2016 "
https://agriculture.gouv.fr/royaume-uni-0
Ici, on nous parle de ferme, mais plutôt une unité de production industrielle vu la taille de l'exploitation, je note
" Dans sa ferme de 770 hectares, Woodhall Growers, Will Woodhall produit des betteraves bio depuis près d'une décennie et exporte quasiment la moitié de sa production en Europe."
ça représente donc la surface de 9 exploitations de taille moyenne.
D'autre part il précise que :
" "On ne peut pas faire mieux avec 19 hectares qu'avec 34 hectares", explique-t-il. "C'est bien de produire plus pour pouvoir vraiment diluer" les coûts de production."
Donc le solde restant invendu est de 15 ha qui représente 1,948 % de ses surfaces agricoles d'exploitation.
Elle vient aussi de s'agrandir de 270 ha environ depuis 2019
See How Ag Leader Helps Woodhall Growers Operate More Efficiently!
by Paul RoseMay 14, 2019
Et ça ressemble donc aussi à une campagne de com...
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Désolé et avec MES EXCUSES à Azotrad...
J'avais pas vu que c'était des betteraves rouges de consommation.
Donc effectivement reste le don...
Mais y'a 500 tonnes sur le carreau...
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Pour les betteraves , on peut en faire du bioéthanol sinon...
https://www.natura-sciences.com/comprendre/betterave-bioethanol-sucre799.html
Et justement, j'ai même l'usine en Angleterre
Grande-Bretagne : la première usine de production de bioéthanol à partir de betterave sucrière (Article de 2007)
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Effectivement Moicmoi...
Faut se méfier même de l'AFP en ce moment qui distille insidieusement ses articles pour faire écho au programme choisi.
Je pense la même chose que toi...
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Je note : " ils ont pas des resto du coeur la bas pour les offrir ?"
Toute la culture française... Les Betteraves à sucre, c'est pour faire du sucre et pas grand chose d'autre.
Ça peut juste servir de compléments fourragers pour des animaux d'elevage...
En cas de consommation, les betteraves sont riche en oxalate, qui peut contribuer à un problème de santé appelé goutte, un type d’arthrite qui se développe lorsque trop d’acide urique s’accumule dans le corps.
Message complété le 20/04/2022 11:49:02 par son auteur.
Désolé et avec MES EXCUSES à Azotrad...
J'avais pas vu que c'était des betteraves rouges de consommation.
Donc effectivement reste le don...
Mais y'a 500 tonnes sur le carreau...
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n’y aurait-il pas un message politique derrière cette info anodine ?
Du genre, macron, c’est l’europe, ….si vous votez MLP, voilà ce qui vous pend au nez ? (risque de frexit)
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honteux, ils ont pas des resto du coeur la bas pour les offrir ?
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Pendant que les riches politiques font la guerre pour préserver leur privilèges, ce sont les pauvres et les petites entreprises qui trinquent.
On notera qu'on va assister à des famines avec la guerre en ukraine et qu'on laissent pourrir des centaines de tonnes de de marchandises alors même qu'on prétend dans le même temps sauver la planète...
Pitoyable et affligeant...
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Au coeur de la campagne anglaise, Will Woodhall tente tant bien que mal de rester positif, même si plusieurs tonnes de ses betteraves bio, d'une valeur de plus de 100.000 euros, pourrissent dans sa ferme, faute d'acheteurs européens.
"C'est vraiment dommage, tous ces efforts pour ça", déplore l'agriculteur de 35 ans, pointant du doigt un monticule de 4,5 mètres de haut de légumes en décomposition depuis octobre.
"Je n'ai jamais eu d'invendus de récolte de cette importance. Evidemment, ça pèse sur notre business. Espérons que l'on puisse digérer ça, j'essaie de rester positif", dit-il à l'AFP.
Les betteraves de M. Woodhall sont les dernières victimes du Brexit, la bureaucratie liée à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne ayant compliqué l'exportation de produits britanniques vers le continent.
Dans sa ferme de 770 hectares, Woodhall Growers, Will Woodhall produit des betteraves bio depuis près d'une décennie et exporte quasiment la moitié de sa production en Europe.
Il a d'abord pensé que le Brexit, effectif début 2020, n'aurait que peu de conséquences sur son activité. Mais après une période de transition de 11 mois, le Royaume-Uni a quitté l'union douanière et le marché commun européens, laissant commerçants en tout genre dans l'incertitude.
- "Beaucoup de tracas" -
Rapidement, un de ses acheteurs européens a rompu son contrat concernant l'achat de centaines de tonnes de betteraves et n'a depuis plus passé commande. "Ils disaient qu'ils ne voulaient plus de produits non-européens", explique l'agriculteur anglais.
Habituellement, ses acheteurs mélangeaient ses betteraves avec d'autres venant d'autres pays européens, mais avec le Brexit, ils doivent désormais les séparer pour les distinguer, ce qui prend du temps et coûte de l'argent.
"C'est beaucoup de tracas. Je ne peux pas leur en vouloir", admet Will Woodhall.
Le producteur, qui expédie d'habitude ses produits en hiver après la récolte à la fin de l'automne, s'est retrouvé avec quelques centaines de tonnes de betteraves invendues, d'une valeur d'environ 90.000 livres (109.000 euros). "On a pris un sacré coup", résume-t-il.
Le Premier ministre Boris Johnson et d'autres partisans du Brexit avaient promis que la sortie de l'UE après un demi-siècle d'intégration européenne allait libérer le Royaume-Uni des contraintes bureaucratiques et ouvrir de nouveaux marchés pour le pays.
Mais pour de nombreuses entreprises, qui comme la ferme de Will Woodhall reposent au moins en partie sur le commerce transmanche, le Brexit a au contraire rendu les exportations bien plus compliquées.
- "Crève-coeur" -
"Désormais, on ne produira plus que pour le Royaume-Uni. Plus d'exportations vers l'UE de nos betteraves bio, ce qui est vraiment dommage", regrette M. Woodhall.
Pour compenser, il compte faire pousser plus de cébette, de céréales et de pois, afin de diversifier sa production à destination du marché domestique.
"Il faut simplement aller de l'avant", selon l'agriculteur, conscient que les acheteurs britanniques ne peuvent compenser qu'en partie ses clients européens. Il envisage même de se lancer dans le "glamping", le camping de luxe.
"On ne peut pas faire mieux avec 19 hectares qu'avec 34 hectares", explique-t-il. "C'est bien de produire plus pour pouvoir vraiment diluer" les coûts de production.
Malgré tout, l'agriculteur, qui avait voté pour le maintien dans l'UE en 2016, reste optimiste quant aux possibilités à long terme liées au Brexit, si les promesses sont bel et bien tenues.
"Je pense sincèrement que dans dix ans, nous serons mieux hors (de l'UE), avec le Brexit, en ayant notre propre marché. Mais combien vont faire faillite d'ici là?", s'inquiète-t-il. "Et avons-nous le soutien nécessaire? Je ne sais pas".
Alors que l'agriculture est largement subventionnée en Europe, les aides du gouvernement britannique "ne sont pas à la hauteur" en raison de la taille réduite du secteur.
L'agriculture "ne vaut pas autant, j'imagine, mais c'est un mode de vie pour des gens comme moi, pour des milliers de gens", affirme M. Woodhall.
En attendant, il n'a pas d'autres choix que de laisser pourrir ses betteraves.
"C'est un crève-coeur. Je viens tous les jours et regarde le tas, et parfois, je me prends la tête dans les mains", confie-t-il. Il faut vraiment que je pense à autre chose".
© 2022 AFP
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