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Bonjour MCM,
En attendant, et sauf à ce que les tensions géopolitiques se tassent sérieusement , mieux vaut, à mon sens et boursièrement parlant, être ou rester plutôt.... liquide...ou rester très court en position, laisser trainer des ordres d'achats à -10% des cours actuels, prendre de plus petites PV et faire tourner le portefeuille plus rapidement.
Bonne journée!
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Dubaisan
« « Les prix finaux aux USA .. // .. Pour peu que là dessus, les actifs financiers étant tellement hauts, WS s'effondre et un nouveau 1929 est en ligne de mire.
La faillite de l'Etat US approche. » »
La faillite de l'Etat US ? Si cela arrivait, et eu égard à l’amour immodéré que je porte à cet état, je ne risque pas de verser la moindre larme. Même pas de crocodile. (de toute façon, j’ai pas de crocodile chez moi)
Par contre, là où je tremblerais comme une feuille morte en fin d’automne, c’est qu’une telle situation emporterait toute l’économie d’une grande partie de ce monde.
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Prospective:
Les prix finaux aux USA (ne parlons pas en Europe), donc l'inflation, explosent à la hausse ceci du à l'augmentation des matières premières, augmentation alimentée par les hausses de salaires , un taux de chômage extrêmement bas et un marché du travail tendu.
Sans compter un dollar fort (vis à vis d toutes les monnaies dont le Rmb) à cause de la crise ukrainienne, cette inflation va complètement annihiler les effets dissuasifs des barrières tarifaires mises en place sous Trump et les produits chinois vont redevenir très très compétitifs vis à vis des produits "made in USA"....Les exportations de la Chine vers les USA devraient en être boostées, ce qui va aggraver le déficit commercial, donc obliger l'état US à faire tourner la planche à billets ce qui en retour va alimenter l'inflation.....ou emprunter sur les marchés financiers pour "équilibrer" ses finances....
Mais alors, question: qui lui prêtera?
Que peut faire Biden? Augmenter à nouveau les droits de douanes sur les produits venant de Chine. oui, mais ce serait mettre en péril des pans entiers de l'économie US qui avec un dollar fort, l'inflation, les hausses de salaires, un marché du travail bloqué...ne résisterait pas.
Pour peu que là dessus, les actifs financiers étant tellement hauts, WS s'effondre et un nouveau 1929 est en ligne de mire.
La faillite de l'Etat US approche.
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"Bientôt quand la BCE fera pareil , le Cac 40 sera atteint du syndrome MARTEAU PIQUEUR avec l' espoir de rattraper son retard sur les indices américains "
Je prends les paris qu'elle ne le fera pas.
Elle ne peut pas toucher aux taux.
Elle va essayer, préparer le terrain, communiquer, etc, puis faire machine arrière quand ça va trop s'emballer sur les marchés.
Ça, c'est aux US :
https://twitter.com/julienchler/status/1521071604834390016?cxt=HHwWgMCywZmk95sqAAAA
https://twitter.com/julienchler/status/1521073764770975744
Eux, leur dette est en $, une monnaie forte donc c'est pas "si problématique".
Nous, avec de l'€, qui plus est se viande chaque jour un peu plus, un tel effet chez nous va tout faire sauter
Des dettes COVID faramineuses à faire rouler à des taux beaucoup plus élevés
Des déficits qui se creusent toujours plus
Etc.
Non, il vont laisser pourrir la situation en laissant filer l'inflation pour éponger tout ça.
Cette chère Lagarde a même avoué qu'elle ne fera rien, parce qu'elle ne peut rien faire :
https://twitter.com/Hedgeye/status/1521466024633192449?cxt=HHwWgsCygbrSqp0qAAAA
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Est-ce que bob tu peux parler en français ?
Et d'arrêter la boisson
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Vivement la hausse des taux : cela devient un MARTEAU PIQUEUR pour les indices américains .
Bientôt quand la BCE fera pareil , le Cac 40 sera atteint du syndrome MARTEAU PIQUEUR avec l' espoir de rattraper son retard sur les indices américains
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Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine a entamé mardi sa réunion de deux jours à l'issue de laquelle il annoncera, sauf surprise, une hausse des taux directeurs d'un demi-point de pourcentage, la première de cette ampleur depuis mai 2000, pour tenter de contrôler une inflation record.
La réunion "a démarré à 10H00 (14H00 GMT) comme prévu", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la Réserve fédérale (Fed).
L'inflation accélère mois après mois depuis un an et a atteint en mars un sommet depuis décembre 1981: +8,5% sur un an, selon l'indice CPI, aggravée par la guerre en Ukraine.
En mars, la Fed avait commencé à relever ses taux, pour la première fois depuis 2018. Mais elle avait alors initié le mouvement prudemment, en procédant à une augmentation de 0,25 point de pourcentage pour les porter dans une fourchette comprise entre 0,25 et 0,50%.
Elle avait aussi signalé sa volonté de procéder à six autres hausses cette année, soit autant que de réunions d'ici fin 2022.
Avec une pression sur les prix qui ne faiblit pas, le président de la Fed, Jerome Powell, a depuis reconnu qu'il était "absolument essentiel" de rétablir la stabilité des prix et de relever "rapidement" les taux.
La Banque centrale américaine a deux missions principales: assurer la stabilité des prix et le plein emploi.
Sur le front de l'emploi, le taux de chômage est tombé à 3,6% en mars, proche de son niveau d'avant la pandémie (3,5%). Les données pour le mois d'avril seront publiées vendredi.
Mais les entreprises, confrontées à des pénuries de main d'oeuvre et des démissions massives, ont dû augmenter les salaires pour attirer les candidats et fidéliser leurs employés, ce qui a pour effet d'alimenter l'inflation.
La perspective d'une hausse des taux de la Fed a suscité lundi des remous sur les marchés. Les rendements obligataires américains à 10 ans ont touché brièvement, à la mi-journée, le seuil de 3% pour la première fois depuis fin 2018.
Outre les taux d'intérêt, la Banque centrale devrait acter le début de la réduction de son bilan, une autre étape majeure de la normalisation.
- Risque d'une récession -
Les investisseurs attendent particulièrement la conférence de presse de Jerome Powell mercredi, à l'affût de commentaires sur la manière dont les taux d'intérêt pourraient augmenter au-delà de cette réunion.
Jusqu'à présent, la Fed a clairement télégraphié ses plans, annonçant en amont sa volonté de mener un tour de vis agressif à partir de la réunion de mai, ce qui a permis de limiter la volatilité sur les marchés.
Une majorité d'économistes tablent désormais sur une autre hausse encore plus agressive de trois-quarts de point de pourcentage lors de la réunion de juin, ce qui serait une première depuis 1994.
La Fed est également susceptible de commencer à réduire son portefeuille d'actifs de 9.000 milliards de dollars à partir de juin, à un rythme beaucoup plus rapide que lors d'une précédente réduction de ses avoirs il y a cinq ans.
L'enjeu est de modérer l'inflation sans faire basculer la première économie du monde en récession.
Les inquiétudes à ce sujet ont augmenté ces dernières semaines alors que la croissance s'essouffle. Le produit intérieur brut s'est même contracté de 1,4% au premier trimestre, en rythme annuel.
Les experts se veulent rassurants, relevant que la consommation, moteur historique de la croissance aux Etats-Unis, se maintient.
Mais dans un contexte de guerre en Ukraine, de ralentissement de l'économie chinoise et européenne, une récession ne semble plus un risque lointain.
Les dirigeants de la Fed estiment pour l'heure qu'ils seront capables de ramener l'inflation à leur objectif de 2% sans porter les taux à plus de 3% pour éviter de faire caler la demande. Il s'agit selon eux d'une fourchette "neutre" conçue pour ni stimuler, ni ralentir la croissance économique.
© 2022 AFP
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