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Une vaste enquête accuse Uber de méthode brutales voire illégales à se

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fipuaa fipuaa
15/07/2022 07:57:37
0

Plainte en collectif devant le tribunal de San Francisco de 550 femmes pour agressions sexuelles de la part des chauffeurs depuis 2014.

le cabinet d'avocats Slater Slater Schulman indique que le nombre des plaignantes devrait grossir rapidement

  
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cool13 cool13
14/07/2022 10:13:35
0

tous çà date de 2007

Un programme de gouvernement, qui, ne dit pas son nom ? tous étaient prémédités.

Pour mieux le comprendre aujourd’hui. Diriger par jacques Attali, Qui n’a jamais été élu, à aucun poste.

Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française : 300 décisions pour changer la France

Installée en août 2007, la Commission présidée par Jacques Attali avait pour objectif d'examiner les conditions d'une libération de la croissance française". Le rapport présente les 316 décisions retenues par la Commission pour atteindre cet objectif."

Ci-dessous lien du rapport Attali, aller de la page 161, 162,163, (pour les taxis reforme et ambition) No comment.

https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/084000041.pdf

Un rapport fastidieux avec quelques pépites vues aujourd’hui.
Des décisions, qui, ce son installer dans nos habitudes, discrètement, gentiment, sen faire de bruit, donc pour les autres à venir, je vous l’aise le soin de les découvrirent.

Toujours histoire de bien se marrer
Commission pour la libération de la croissance française

https://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_pour_la_lib%C3%A9ration_de_la_croissance_fran%C3%A7aise
Membres
Outre son président, la commission comprend 42 membres, dont sept personnalités étrangères. Les membres ont été choisis par Jacques Attali29.
Sont nommés en août 2007 (par ordre alphabétique)

  
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fipuaa fipuaa
14/07/2022 09:49:19
1
  
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cool13 cool13
14/07/2022 08:44:43
3

La vérité est dure à entendre
en date du 30 nov. 2015
Exclu : Laurent Lasne, écrivain au cœur du système Uber
UBER, la prédation en bande organisée. Ecomnews a interviewé en exclusivité l'écrivain Laurent Lasne pour la sortie de son livre dénonçant le système Uber. Enquête au coeur du système Uber.

https://www.youtube.com/watch?v=MT1_syU3PT8

Message complété le 14/07/2022 09:00:35 par son auteur.

Pour RAPPEL
Le lobbyiste Mark MacGann a déclaré dans The Guardian être le lanceur d'alerte sur les pratiques d'Uber et celui qui a fourni des milliers de documents compromettants sur la société américaine au quotidien britannique.

M. MacGann, qui a mené entre 2014 et 2016 les efforts de lobbying de la plateforme de voitures avec chauffeurs en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, a décidé de parler car il estime qu'Uber a enfreint la loi dans des dizaines de pays et trompé les gens sur les bénéfices du modèle de l'entreprise.

Agé de 52 ans, il reconnaît avoir sa part de responsabilité dans les faits qu'il dénonce aujourd'hui: "J'étais celui qui parlait aux gouvernements, poussait (le modèle d'Uber) dans les médias, celui qui disait aux gens qu'ils devraient changer les règles car les chauffeurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir beaucoup d'opportunités économiques", raconte-t-il dans un entretien au Guardian.

  
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jipes jipes
14/07/2022 08:34:35
1

In fine, combien de manipulés l'ont maintenu au pouvoir, n'est-ce pas Almas et BOJOLAIS ?

  
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moicmoi moicmoi
13/07/2022 22:50:04
3

gars d'ain
« « C'est surtout que pour l'instant, il est protégé par l'immunité présidentielle...
» »

Mais pas que !!!

Questions :

• par qui , ou plus précisément par quelles puissances, il a été mis en place ?
• Est-ce pour ses talents de gestionnaires ?, ou pour son allégeance ?
• Les puissances qui l’ont placé , qui ont réussi à faire assassiner F. Fillon, , judiciairement et politiquement, en procédure ultra rapide, ne sauront pas museler la Justice ?
• Les procès, s’il y a procès (ce dont je doute fortement) seront-ils diligentés à la même vitesse que le procès Fillon ?
• Et si procès il y aura, dans 10 ou 15 ans (avant, faut pas rêver), tous les chefs d’accusations seront-ils encore dans le dossier, ou certains feuillets ne seront pas perdus en cours de route ?
• Et dans cette dernière hypothèse, certains aspects ne seront-ils pas déclarés « secret d’état » ? Toutes les preuves seront-elles encore disponibles, ou elles seront perdues ?

En France, les politicons, surtout les plus haut placés, peuvent tout se permettre. Sans que le petit peuple ne réagisse.

  
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fipuaa fipuaa
13/07/2022 20:14:15
1

oui pour cette affaire comme je l'ai dit ce n'en est pas une peut être juste un écran de fumée pour nous enfiler autre chose, une nième manipulation vicieuse dont l'animal use et abuse

  
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gars d'ain gars d'ain
13/07/2022 19:39:48
1

Il est écrit :

"Pour les actes qui ne relèvent pas de l'exercice de la fonction présidentielle, le locataire de l'Élysée ne peut pas faire l'objet d'une procédure judiciaire ou administrative pendant la durée de son mandat."

Il était ministre des finances, la messe est dite pour 5 ans. On verra si le dossier sort à la fin de la mandature.

  
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fipuaa fipuaa
13/07/2022 19:26:27
1

Selon l'article 68 de la Constitution, « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l'exercice de son mandat », le président de la République peut être poursuivi et une procédure de destitution peut alors être engagée à son encontre. Pour les actes qui ne relèvent pas de l'exercice de la fonction présidentielle, le locataire de l'Élysée ne peut pas faire l'objet d'une procédure judiciaire ou administrative pendant la durée de son mandat.

que ce soit l'affaire MSC ou mackinsey ou toutes les autres il pourrait être dégagé et embastillé sauf que la justice est totalement corrompue !

  
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gars d'ain gars d'ain
13/07/2022 19:15:58
1

C'est surtout que pour l'instant, il est protégé par l'immunité présidentielle...

  
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fipuaa fipuaa
13/07/2022 19:08:16
1

il ne peut s'empêcher d'afficher son mépris des gueux qui demandent justice, c'est plus fort que lui car il sait qu'aucun procureur aucun juge aucun mérdia ne va bouger

  
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Anjou49 Anjou49
13/07/2022 18:04:17
5

Peut-on dire que notre président voulait

“l’Uber et l’argent d’Uber” 😜😜😜

  
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moicmoi moicmoi
13/07/2022 13:35:45
3

Quand je pense que VGE aurait pu « sauter » pour une histoire de diamants (déposés au compte du Trésor National,) .

Après les dépenses somptueuses (au profit de ses copains) de miterrand, (lire « l’argent par les fenêtres » - .P. Pernaud . « Toujours plus » - De Closet ), aux casseroles au cul de chirac, des « affaires » de sarko, je me disais qu’on a atteint le fond de fond, et que plus jamais, les Français n’accepteront de couches supplémentaires .

Eh ben SI !!!….

avec macron, c’est presque une affaire par jour. Et il lui reste 5 ans pour sévir !

Comme le chantait l'autre "y'a d'la joie" !

Mes illusions s’effondrent, et je suis maintenant persuadé que pour trouver plus cons que les Français, il faut aller chercher dans les asiles psychiatriques.

Pour que les Français bougent, je me dis que : il en faudra un qui les exproprie de leur domicile, leur pique leurs voiture et télé, assèche la totalité de leur épargne , divise les salaires et pensions par 10 tout en augmentant les z’élites et patrons par 50, multiplie par 2 les prélèvement obligatoires, qui ramène à 70 heures la semaine de travail, qui supprime les congés payés et la moitié des jours fériés.
Tout ça en même temps !

  
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cool13 cool13
13/07/2022 10:01:30
1

On peut continuer à se marrer, non ?


Uber Files et pass sanitaire : écran de fumée ?

https://www.youtube.com/watch?v=zxcNG0cT0i8

  
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cool13 cool13
13/07/2022 07:11:42
1

UBERGATE Français le Parrain ?

« Comme le dirait un de mes prédécesseurs, cela m’en touche une sans faire bouger l’autre », a insisté le chef de l’Etat, en référence à une phrase attribuée à Jacques Chirac.

  
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JMPBW JMPBW
12/07/2022 15:26:31
1

Uber.

Dès le lendemain de sa sortie de cuisine, le soufflé est retombé.

Corbières a préféré s'orienter vers la buvette de l'assemblée plutôt que d'aller avec la commission parlementaire faire le livreur chez Uber Eats pour bien se pénétrer des méthodes de l'entreprise.

Que du blabla.


Message complété le 12/07/2022 16:22:08 par son auteur.

Macron a enfin répondu.

«Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre»

  
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cool13 cool13
12/07/2022 07:38:32
1
  
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hellforthem hellforthem
11/07/2022 15:20:28
2

Les politicards rouleraient pour les multinationales anglo saxonnes ??? 🤔🤔🤔

  
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cool13 cool13
11/07/2022 14:57:48
3

les archive parle toujours a condition de ne pas les détruire.

30/07/2015 : MACRON au secours des lobbies financiers


Le Ministre de l’Economie (des actionnaires mais certainement pas des travailleurs) s’était déjà démarqué du gouvernement il y a quelques mois en affirmant un soutien sans faille à Uber. Il continue sur sa lancée en déclarant chez un actionnaire de Heetch, une autre application de pseudo covoiturage de type Uberpop, qu’il souhaite réécrire la loi Thévenoud. La loi serait devenue un cadre trop contraignant pour certain. Devant cette mascarade, l’ensemble des organisations professionnelles du taxi a souhaité réagir à cette nouvelle provocation.


Communiqué de presse :

A la suite de l’intervention de M. MACRON ce jour sous l’intitulé « Le ministre de l’économie veut apaiser le débat entre les taxis et les VTC », l'intersyndicale de taxis réunissant les organisations professionnelles CFDT, CGT, FFTP, FNAT, FNDT, FNTI, FO, GESCOP, SUD, UNIT, UNT tient à rappeler que dans une déclaration commune du 3 juillet dernier, les ministres de tutelles des activités concernées à savoir Monsieur le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, Monsieur le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies et Madame la secrétaire d’Etat au Commerce et à l’Artisanat Martine Pinville, ont annoncé l’élaboration d’un rapport d'évaluation des nouveaux dispositifs législatifs et réglementaires qui devrait être transmis au Parlement fin septembre 2015, comme cela était prévu par la loi du 1er octobre 2014.

Ce rapport doit être établi en perspective notamment des procédures actuellement diligentées (que ce soit devant le Conseil Constitutionnel, que devant les juridictions civiles ou correctionnelles) contre certains « opérateurs » qui ont organisé des plateformes de transport clandestin réalisées par des conducteurs non professionnels et non déclarés.

L’intersyndicale tient également à rappeler que les derniers évènements sont la conséquence du « non-respect » de la réglementation que ce soit en matière de transport, de voirie, de fiscalité ou sociale, par certains « intermédiaires » ou « conducteurs » (professionnels ou clandestins).

L’intervention de M. le ministre de l’Economie dans un domaine qui n’entre pas dans ses compétences est pour le moins surprenante, alors même que les ministres concernés se sont d’ores et déjà prononcés et ont fixé un calendrier opérationnel pour la mise en œuvre de la Loi du 1er octobre 2014.

Par conséquent, l'intersyndicale ne participera à aucune réunion visant à satisfaire les lobbies financiers de certains groupes économiques qui n’ont jamais eu l’intention de respecter la réglementation française en vigueur.

08/09/2015 : Lutte internationale contre la déréglementation du taxi

Partout dans le monde les taxis tentent de résister à la fois aux appétits voraces de la multinationale UBER mais aussi aux volontés de certains gouvernements de sacrifier le taxi sur l’autel du libéralisme et de la prétendue liberté d’entreprendre. Le taxi, ce formidable outil d’intégration social serait devenu archaïque.

La France n’est bien sûr pas la dernière à ce petit jeu de massacre où l’on accuse le taxi de tous les maux ! Pour preuve, la vice présidente du parti de Nicolas Sarkozy, Madame Kosciusko-Morizet a invité pour sa rentrée politique le directeur général de la filiale française d’Uber. C’est un soutien de poids pour le dirigeant d’une société qui affiche ouvertement son mépris pour les lois françaises et qui sera jugé en correctionnel à la fin de ce mois. Ce nouveau parti semble donc n’avoir de républicain que le nom tant il s’empresse de glorifier tout ceux qui bafouent les lois de la République.

Souvenez-vous de Jean-François Copé qui faisait encore l’éloge d’Uberpop au mois de juillet dernier ! Il est vrai que les chauffeurs de taxis ne sont pas dans le cœur de l’ex-UMP. Souvenez vous en 2009 déjà, l’ancien parti de M. Sarkozy qui ne se prétendait pas encore « républicains » était déjà à l’origine de la casse du taxi en créant dès 2009 les VTC.

Cet accompagnement des forces de l’argent par nos prétendus représentants du peuple ne vise bien entendu en rien les intérêts de la Nation. Face au mirage libéral du VTC et de la déréglementation, nos hommes politiques ont bien vite oublié les 55000 emplois du taxi de France.

En Europe le paysage n’est pas plus reluisant. Ce vendredi 11 septembre 2015 aura lieu à Madrid une manifestation nationale des taxis espagnols contre la libéralisation du transport de personnes. Les Cochers Chauffeurs CGT-Taxis seront présents à Madrid lors de cette manifestation pour réaffirmer leur solidarité avec les camarades ibériques qui n’ont pas hésité à venir nous soutenir en juin dernier.

De même, il convient de montrer à l’Union Européenne que les taxis d’Europe peuvent s’unir pour combattre la déréglementation qui nous touche tous et les multinationales du type d’Uber qui se croient au dessus des lois. La CGT-Taxis se rendra donc le 16 septembre prochain à Bruxelles pour faire entendre la voix des taxis français. Notre survie dépendra de notre capacité de mobilisation en France mais également au niveau international.


  
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cool13 cool13
11/07/2022 14:36:51
2

ont continue avec élisabeth borne pour la route?


https://www.cgt-taxis.fr/app/download/29015354/r%C3%A9ponse+minist%C3%A8re+sur+observatoire+national.pdf


21/09/2018 La gouvernance du taxi : l’absence de démocratie au service du libéralisme

Le taxi, ce secteur économique qui regroupe plus de 55 000 travailleurs, est en train de perdre la tête. Beaucoup diront que le taxi n’a jamais eu de tête d’ailleurs et cela n’est pas faux.



Une volonté politique

Les gouvernements successifs depuis des années n’ont en effet jamais eu d’autre volonté concernant notre secteur réglementé que de casser la loi de 1937 qui assurait un certain équilibre économique aux taxis.



Ils ne se sont souciés de nous toujours en tentant de privilégier les intérêts de quelques-uns au détriment de l’intérêt commun. Nous pourrions citer l’immonde loi Pasqua de 1995 qui a profondément désorganisé le taxi ou le rapport destructeur Attali commandé par Sarkozy en 2007 à l’origine de la création des contrefaçons de taxis. Les pouvoirs successifs n’avaient donc aucun intérêt à avoir une gouvernance démocratique, seule voie vers un taxi fort, organisé et uni.



Les Cochers Chauffeurs ont lutté contre ces lois et ces projets qui ont pour point commun de mépriser les conditions de travail des chauffeurs de taxi et donc, par conséquent, de peu se préoccuper de la qualité du service rendu au public. Dans ces combats, la CGT-Taxis a toujours dénoncé ce problème majeur qu’est l’absence de démocratie dans les instances administratives censées représenter les taxis.



Dans notre charte revendicative on trouve en première position cette exigence d’obtenir enfin un système démocratique :

1) Mise en place de la démocratie :

a) La mise en place de la démocratie est un préalable indispensable et indissociable d’une véritable politique du taxi.

b) Cela passe par l’élection par les chauffeurs de leurs représentants syndicaux dans les commissions professionnelles (plénières, disciplines…).

c) Tous les chauffeurs, quels que soient leurs statuts (salariés, locataires/locataires gérants et artisans sans employés) devraient participer à l’élection de leurs représentants selon le principe où « un chauffeur = une voix ».

d) De même, dans le sens de la démocratisation de la commission de discipline, réclamée par notre syndicat depuis 1994, nous demandons que cette commission soit présidée par un juge compétent et indépendant.

e) Droit à l’information syndicale : mise en place de panneaux d'affichages syndicaux sur les principales stations, dans les centres de formations professionnelles ainsi que dans les entreprises.

f) Il faut également améliorer les rapports entre la police et les chauffeurs via un dialogue avec les syndicats professionnels.

g) Il faut également la mise en place d’un véritable dialogue démocratique dans l’intérêt de la profession et du public (personnel ADP, SNCF, mairies, organismes de transport régional…)



Une représentativité éclatée

Cette absence de démocratie ne permet pas une représentativité juste, c’est une évidence. Mais cela permet aussi à quiconque de s’autoproclamer plus représentatif que le voisin. Cela a entraîné ces dernières années une inflation du nombre de représentants, puisque fédérations, syndicats et associations se sont multipliés, et cela semble sans fin. Pour mémoire, lorsque nous avons été reçus à Matignon suite à la semaine de grève de janvier 2016, nous nous sommes retrouvées à plus d’une dizaine d’organisations ! Cela nuit évidemment à la tenue d’un discours cohérent et efficace face aux autorités.



Or, les représentants de l’État que nous rencontrons n’attendent que ces discours multiples pour éviter de répondre aux vraies problématiques. La multiplication des voix ne fait qu’ajouter de la confusion à notre discours collectif. Nous en devenons souvent inaudibles. Les autorités poussent le cynisme jusqu’à feindre de s’étonner du nombre déraisonnable d’organisations taxis. C’est pourtant la conséquence directe de leur refus d’organiser des élections dans notre profession !



Des changements étaient censés intervenir suites aux grèves de 2014, 2015 et 2016 où, face à l’ampleur de la déréglementation, les pouvoirs publics ne pouvaient plus éviter cette question de la représentativité. Malheureusement, une fois de plus, les textes parus refusent encore la démocratie aux chauffeurs puisque les membres du Comité national créé par le décret n° 2017-236 du 24 février 2017 ne seront non pas élus mais nommés :



« Art. D. 3120-18.-Le Comité national comprend cinquante membres au plus dont un président et un vice-président. Les membres sont nommés par arrêté conjoint des ministres chargés des transports, de l'économie, de la santé et de l'intérieur. Le président est nommé parmi les membres représentant l'État et le vice-président est nommé parmi les autres membres. »



« Aucun critère de désignation » !

La Ministre des Transports se prévaut de cet argument d’ailleurs dans sa réponse(disponible ci-dessous) à notre courrier pour dénoncer la composition et le mode de sélection du Comité national. Elle rappelle ainsi que le décret ne prévoit « aucun critère de désignation » ! Une fois de plus, ce gouvernement comme les précédents, semble face à la question du taxi oublier leurs valeurs démocratiques et l’élection, fondement de la démocratie, semble être devenu à leurs yeux une sombre machination !



Mais cette réponse indigne des représentants de notre démocratie ne leur suffit pas. La Ministre croit bon de rajouter que malgré le fait qu’il ne soit pas obligé d’avoir des critères de sélection, le gouvernement a tout de même pris en compte des critères. Pas de vote donc mais des critères subjectifs ! C’est par exemple le nombre d’adhérents des syndicats et fédérations qui est pris en compte. Cela n’a évidemment pas de sens dans le contexte français qui présente un des taux de syndicalisation les plus faibles des pays de l’OCDE, soit 8 % environ. Et les 92 % restants ? Ils sont quantités négligeables ? Encore une fois et comme le réclame la CGT-Taxis depuis toujours, seuls des élections permettraient à tous les chauffeurs de s’exprimer en ralliant telle ou telle revendication.



Le résultat est que ce Comité national est devenu obsolète dès sa création. Comme nous le rappelions à la ministre dans notre courrier pour dénoncer cette situation, ce Comité national exclut de nombreuses catégories de chauffeurs de taxi. C’est par exemple l’aspect « national » de ce Comité qui semble mal approprié puisque au moins un tiers des chauffeurs de taxi de France n’y sont pas représentés : les taxis parisiens. En effet, aucune des organisations de chauffeurs de taxi désignées dans le Comité dit « national » ne fait partie de la commission locale du taxi parisien. Ce sont donc de manière certaine près de 20 000 chauffeurs de taxi (30 % environ des taxis en France) qui sont oubliés. À cela s’ajoute la non-représentation des taxis non titulaires de leur licence puisque seules des organisations patronales ont été choisies. Autant dire que si tu es taxi salarié et de plus taxi parisien, c’est la double peine !



Au vu de ces manquements manifestes qui décrédibilisent ce Comité national des transports publics particuliers de personnes, la CGT-Taxis a demandé à la Ministre, de modifier cet arrêté et de mettre en place une véritable mesure d’audience des organisations professionnelles et syndicales afin de constituer un véritable Comité national représentatif de la profession taxi. Cela passe évidemment par l’organisation d’un vote ou une carte professionnelle serait égale à une voix. Sans cela, le taxi restera toujours sans tête..

  
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