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Le maïs, une plante tropicale devenue indispensable à l'élevage, mais

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Munck jp Munck jp
11/08/2022 13:58:35
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C'est le consommateur final de n'importe quel produit qui détermine le prix. Donc le volume demandé aux producteurs. Donc son prix de revient ! Ainsi trouver un substitut au maïs, implique moins de rendements, donc un prix de revient plus élevé pour le lait et la viande. Quand le pouvoir politique sera t-il capable de taxer les produits alimentaires moins cher venant de l'étranger ? Quand le consommateur sera d'accord d'accepter de payer un produit local plus cher que celui de l'autre bout de la planête, produit ou subventionné avec moults tonnes de CO2 cachées? Toute notre économie mondialisée est ici en cause. Nos écolos sont à coté de la plaque, preuve le grand incendie des Landes allumé par une voiture électrique qui s'est auto-inflammée. Donc merci aux diktats de nos Ayatollas de l'écologie! Nos élus qui ont envie de se faire élires pour satisfaire orgueuil ou salaires, racontent n'importe quoi. Une fois élus ils constatent leur impuissance, le citoyen reste sur sa faim. Le climat et les sans dents en font les frais ! Dans notre civilisation, chaque fois que des sirènes annoncent une "nouveauté" sensée ameliorer la vie et ses impératifs, c'est celui qui est en bout de chaîne qui trinque! La démocratie Grecque, à son origine, consistait à décider en commun sur le Forum d'Athène, des actions à mettre en oeuvres pour le bien commun. Seulement, à l'époque, seul ceux qui participaient au financement du projet avaient droit à la parole. Aujourd'hui, sous couvert de démocratie, énormément de gens participent aux requêtes, mais rares sont ceux qui participent aux frais de mise en oeuvre. Tant que ce point ne changera pas le reste consiste donner du pâté aux cochons !

  
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JMPBW JMPBW
11/08/2022 13:23:11
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@gamma76

Faut revenir à des fondamentaux, choux, lentilles, châtaigniers poussent depuis 2000 ans en Europe.

Ces aliments, se conservent facilement et contiennent à eux seul tout ce qu'il faut pour s'alimenter.

Que des avantages.

Manque des recettes pour les remettre au goût du jour.


  
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fredo_ fredo_
11/08/2022 12:42:44
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Mon grand-père cultiver du lupin, riche en omega3, en complément alimentaire pour ses bêtes. Content de voir que certains y reviennent ! L'été dernier tellement humide, dur pour les cultures.
  
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gamma76 gamma76
11/08/2022 12:00:01
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C'est bien gentil les commentaires négatifs sur l'agriculture et la culture du maïs mais il faut déjà balayer devant la porte des particuliers ?! Combien de ménages achète du riz importé ? Et je rappelle aussi que la pomme de terre et la tomate ne sont pas du tout des variétés historiquement endémique en Europe ! Si l'on veut être résilient, il faut déjà que les particuliers n'achètent plus de pain ni de pâtes à base de blé, uniquement à base de pois ou féverole, le problème c'est que ça se récolte mal dans certaines régions trop humide, j'en ai fait les frais l'an dernier où le lupin à pourri sur pied...
  
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jlccasa jlccasa
11/08/2022 11:23:36
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Semer du "sorgho fourrager" qui a trois avantages : moins gourmand en eau et jusqu'à trois coupes par an et nourrir bien de bétail. Attention à choisir une variété adéquate et le stade de récolte. J'en ai cultivé vingt hectares en Corse pour des bovins viande. Le rapport quantité produite et cout est bien meilleur par rapport au mais fourrage
  
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trougeron trougeron
11/08/2022 10:52:49
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Le lobbying agricole ..tout comme le lobbying automobile..mettent la pression sur les gouvernements et le pouvoir centralisé de Bruxelles. C'est absolument incohérent de voir des agriculteurs ,et cela depuis de longues années , arroser en plein soleil d’été, alors que le sol est sablonneux et ne peut retenir la moindre humidité. Gironde, Landes, Gers et bien d'autres. Il ne faut pas s’étonner que les voies électorales soient siphonnées par les partis écologistes puisque nos partis traditionnels ne font absolument rien pour empêcher cette dérive.
  
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bourbern bourbern
11/08/2022 10:21:26
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"iNDISPENSABLE" n'est pas le bon mot puisque, l'article le dit, avant les années 70, l’élevage des bovins se faisait sans maïs et soja). Les éleveurs et agriculteurs responsables ne l'utilisent plus et sont passés au sorgho qui résiste à la sécheresse et nécessite beaucoup moins d'eau! Les pouvoirs publics ont leur part de responsabilité en ne réglementant pas certaines cultures et en continuant d'importer des produits non taxés dans le cadre de la mondialisation.
  
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bourbern bourbern
11/08/2022 10:21:25
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Un agriculteur inspecte des tiges de maïs desséchées à Montaut, dans le sud-ouest de la France, le 9 août 2022
Un agriculteur inspecte des tiges de maïs desséchées à Montaut, dans le sud-ouest de la France, le 9 août 2022 (AFP/Archives/GAIZKA IROZ)

Le maïs, originaire du Mexique, a conquis la France dans les années 1970 et est devenu indispensable pour nourrir le bétail. Mais cette plante gourmande en eau pendant l'été est de moins en moins adaptée alors que le changement climatique va aggraver les sécheresses en France.

La France est devenue le premier exportateur européen de maïs, qui occupe autour de 10% de sa surface agricole utile. Avant tout destiné à l'alimentation animale - maïs grain pour les volailles, les ovins et les porcs; maïs fourrage pour les bovins- il s'est imposé dans des régions comme la plaine d'Alsace ou les Landes.

Cultivé à partir du 17e siècle en France, le maïs a "d'abord été confiné dans le Sud-Ouest, la région la plus chaude de France et la plus humide", des conditions qui lui sont favorables, raconte à l'AFP Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture de l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

C'est grâce au travaux d'hybridation "à la fin des années 1940", que la plante tropicale a pu gagner "des climats un peu plus frais", poursuit-il.

Ensilage de maïs devant une vache Prim'Holstein le 5 septembre 2014 à Rouperroux-le-Coquet dans la Sarthe
Ensilage de maïs devant une vache Prim'Holstein le 5 septembre 2014 à Rouperroux-le-Coquet dans la Sarthe (AFP/Archives/JEAN-FRANCOIS MONIER)

A partir de la fin des années 1960, les superficies récoltées explosent, selon des données de la l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Aujourd'hui la culture du maïs représente près de 3 millions d'hectares, sur les 28 millions d'hectares de surface agricole du pays.

Jusque dans les années 1970, les vaches étaient nourries l'été au pâturage et l'hiver au foin, à la paille ou à l'ensilage d'herbe (pour conserver l'herbe humide), rappelle le scientifique, ingénieur agronome.

- La révolution de l'élevage -

"Et le maïs est arrivé, avec des machines adaptées, des ensileuses (qui) permettent de faire des gros volumes de stocks qui se conservent facilement, se font très rapidement et en une seule récolte" contre plusieurs pour l'herbe, poursuit-il.

Cette "révolution totale" a permis d’énormément simplifier la vie de l’éleveur.

Arrosage d'un champs de maïs à Ensisheim dans le Haut-Rhin, le 7 août 2020
Arrosage d'un champs de maïs à Ensisheim dans le Haut-Rhin, le 7 août 2020 (AFP/Archives/SEBASTIEN BOZON)

La maïs est toutefois faible en protéines et il a fallu importer des tourteaux de soja pour compléter l'alimentation donnée aux animaux, explique Christian Huyghe.

Mais en période de sécheresse estivale, qui seront amenées à s'intensifier avec le réchauffement climatique, "une variété emblématique, le maïs, pose question", soulève Agnès Ducharne, chercheuse au CNRS.

"Pour finir sa croissance et faire de la production agricole valorisable, il a besoin d'eau en juillet et en août, les mois où il y en a moins en France", souligne-t-elle.

Cela pose la question de "réduire la part du maïs dans l'agriculture française pour des cultures plus adaptées à la sécheresse estivale", poursuit Agnès Ducharne, spécialiste du cycle de l'eau et des impacts du changement climatique.

Le problème avec la culture du maïs, c'est qu'elle demande de l'eau à un moment où les sources ne débordent pas. Pour qu'elle puisse avoir un bon rendement, son irrigation est nécessaire mais "quel système de production permet d’être le plus résilient ? Et est-ce que le maïs a une place là-dedans ?" interroge Christian Huyghe.

Pour lui, "le maïs va faire partie de la panoplie", mais "sa part va plutôt être amenée à se réduire" à l'avenir, ce qui va obliger le marché de l'alimentation animale à se réorganiser.

Un éleveur nourrit son bétail avec des tourteaux de soja au Cloître-Pleben dans le Finistère le 26 avril 2001
Un éleveur nourrit son bétail avec des tourteaux de soja au Cloître-Pleben dans le Finistère le 26 avril 2001 (AFP/Archives/EMMANUEL PAIN)

"Pour être résilient, un système doit être diversifié", insiste-t-il. "Une trajectoire d’investissement qui conduirait à maximiser les cultures en maïs" en assurant leur arrosage avec de grandes réserves d’eau "fragiliserait le système", met-il en garde.

De manière plus large, la production de viande, via l'élevage intensif, a plus d'impacts environnementaux que celle d'autres produits alimentaires, selon des études scientifiques. Des ONG prônent donc de réduire la consommation de viande et de privilégier l'élevage du bétail nourri à l'herbe.

© 2022 AFP

  
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