La lutte contre l'inflation va "faire souffrir" et "prendra du temps",

Pour ce qui est de prendre le train de la baisse, j'ai commencé à m'intéresser au BX4 avant que Tirelire n'abandonne les commentaires, lorsqu'il voyait le CAC s'engager sur une piste rouge.

Aucune remontée ne se dessinant à l'horizon il me semblerait prématuré de changer de posture.

Concernant les achats à bon compte permettant de profiter d'un joli rebond, je pense par contre qu'il va falloir avoir peu de patience sauf opportunité particulière, style produit mal étiqueté lors des soldes par exemple.

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@JMPBW,

Pourquoi attendre la 3èm démarque? Personnellement je préfère prendre le train de la baisse au début qu'à la fin....

Mais ce n'est que mon avis personnel, nullement un conseil!!!

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@Dubaisan

Annonceriez-vous l'ouverture des soldes?

J'attendrai pour ma part la troisième démarque avant de jeter un coup d'oeil dans les rayons.

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Et ça commence Lundi matin 29 Août à 9 h.00. Les vacances sont finies!

Avec vendredi soir le S&P 500à 4057.66 (-3.37%), le DJ à 32230.14 (-3.06) et le Nasdaq à 12141.05 ( -3.04%), et les bourses asiatiques qui vont certainement plonger, le Cac40 et les autres indices européens vont nous faire une descente d'enfer. retour possible à 5903 dans un premier temps puis 5557 peu après....suivi d'une visite éventuelle sur 5065 avant Noel...

Prenez vos précautions.

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C'est une évidence depuis 6 mois. Il n'y a que les spéculateurs qui fesaient semblant de ne pas y croire histoire de prendre leurs profits avant la descente.

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Une Banque centrale est déjà assez dommageable pour l'économie en général !

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La lutte contre l'inflation va "faire souffrir" et "prendra du temps", prévient le patron de la Fed. Dont acte. Les taux des 5 principales BC (FED, UE, GBP, BOJ et BPC) sont sages car < 4,70% (taux positifs sauf cejui BOJ). Pas de panique inutile et prioriyé lutte contre l'inflation mais avec modération (réversibles ou très doucement)

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La lutte contre l'inflation aux Etats-Unis "va faire souffrir les ménages et entreprises" américains mais y renoncer serait encore plus dommageable pour l'économie, a prévenu vendredi le patron de la Banque centrale (Fed) Jerome Powell.

Dans une déclaration d'une rare franchise, prononcée à la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming), le président de la Fed a averti que la Banque centrale américaine userait "vigoureusement de ses outils" en relevant les taux d'intérêt.

Revenir à la stabilité des prix "prendra du temps" et entraînera "une longue période de croissance plus faible" ainsi qu'"un ralentissement du marché du travail", a-t-il dit, à quelques mois des élections de mi-mandat pour l'administration démocrate de Joe Biden.

L'inflation aux Etats-Unis caracolait à 8,5% en juillet sur un an, contre 9,1% en juin, un plus haut en 40 ans, selon l'indice des prix à la consommation CPI. D'après un autre indicateur très observé par la Fed, l'indice PCE, publié vendredi, elle s'est inscrite à 6,3%, contre 6,8% sur un an.

Le président Joe Biden s'est félicité de ce repli mensuel de l'inflation assurant que les Américains commençaient à connaître "un soulagement", grâce "aux prix de l'essence qui ont reculé tous les jours cet été", dans un communiqué. Mais "on a encore du travail à faire", a-t-il ajouté.

Pour M. Powell, "si ces dernières baisses de juillet sont bienvenues, une amélioration sur un mois seulement est loin d'être suffisante" et nécessitera d'être confirmée.

La Fed veut ramener la hausse des prix autour de 2%, et cette politique aura "une série de "coûts regrettables", a-t-il déploré.

Il a redit que la Fed était prête à "une autre forte hausse exceptionnelle des taux" à la prochaine réunion du Comité monétaire du 21 septembre, après déjà deux tours de vis consécutifs de 75 points de base à chaque fois.

Le banquier central a prévenu les marchés que les taux d'intérêt iraient en territoire "restrictif", c'est-à-dire ralentissant l'économie.

Il a aussi indiqué que la barre du taux neutre qui reflète le niveau idéal des taux, généralement évalué autour de 2,5%, pour ne créer ni de surchauffe ni refroidir l'économie, n'était plus guère d'actualité pour l'instant.

- L'héritage de Volcker -

M. Powell a admis "qu'à un certain stade, il sera opportun de ralentir le rythme des relèvements de taux" mais il a ajouté un bémol à cette notion, qui avait réjoui les marchés financiers récemment.

"L'histoire montre qu'il faut prendre garde à ne pas relâcher la politique monétaire trop tôt", a-t-il prévenu, dans ce message qu'il a voulu "direct".

Comme chaque année, mais cette fois plus encore, le discours du dirigeant de la plus puissante des Banques centrales était au centre de toutes les attentions lors du symposium de Jackson Hole, en présentiel pour la première fois depuis 2019.

M. Powell a reconnu que "l'inflation actuelle était un phénomène mondial et que beaucoup d'économies dans le monde faisaient face à une hausse des prix égale voire plus haute que celle des Etats-Unis".

Pour refroidir la surchauffe des prix, depuis le printemps, la Réserve fédérale a fait passer les taux au jour le jour, qui influencent tous les autres crédits, de zéro à une fourchette entre 2,25% et 2,50%.

A plusieurs reprises dans sa déclaration, M. Powell a cité un illustre prédécesseur à la tête de la Banque centrale, Paul Volcker, crédité d'avoir su juguler une inflation galopante au début des années 1980.

"C'était un discours +faucon+", résumait Paul Ashworth, économiste pour Capital Economics, faisant référence, dans le langage des banquiers centraux, au clan des partisans d'une politique monétaire ferme qui se focalise d'abord sur l'inflation, à l'inverse des "colombes", plus préoccupées par le taux de chômage.

"Pas une miette pour les colombes !", renchérissait Ian Shepherdson de Pantheon Macroeconomics.

Sur les marchés, le dollar qui avait nettement faibli dans un premier temps après l'intervention du patron de la Fed, se stabilisait vers 16H15 GMT à l'exacte parité avec l'euro à 1 dollar pour 1 euro (+0,22% pour l'euro).

A Wall Street, les trois indices accusaient le coup devant le ton ferme de la Fed, l'idée d'un coût de l'argent plus cher avec la hausse des taux grevant les perspectives de financement et de résultats des entreprises, notamment dans le secteur de la technologie.

L'indice Dow Jones lâchait 1,84%, le Nasdaq, à dominante technologique, plongeait de 2,83% et le S&P 500 de 2,15%.

© 2022 AFP

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