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Nous y voilà, si l’Europe avait commandé des semi-conducteurs avant la pandémie puis pendant et après nous n’en serions pas là, Musk doit bien se frotter les mains et bien rire de nos conneries, maintenant il faudra bien deux ou trois ans pour obtenir les commandes s’il y en a eu et pendant ce temps les autres gagnent du terrain.
De toute façon les voitures électriques sont bien trop chers par rapport à l’Asie, il faudra revoir les tarifs à la baisse en Europe car la concurrence est très rude.
Il faudrait peut-être regarder du côté de l’hydrogène et ne pas se fixer que sur l’électrique mais je pense que l’avenir c’est plutôt la guerre en ce moment, à en croire notre chère Van der Leyen.
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Et puis avec l'autonomie promise au jour de maintenant pour une VL élec, et la bientôt pénurie d'électricité à laquelle certains pays ont déjà réagi en ordonnant l'arrêt de la circulation des VL électriques pour une durée indéterminée, nous sommes dans de beaux draps messieurs RNO et UG (Peugeot Stellantis FIAT etc...). Bref ce qu'on trouve encore presque partout, c'est le pétrole sous forme d'essence ou de gazole, sauf peut-être dans une circonscription électorale d'un écolo intégriste ou d'une écolo féministe-intégriste. Donc continuons sans nous en vanter avec notre VL bientôt déclaré VL de collection. Et bon dimanche même à ceux qui n'ont pas besoin de leur VL pour aller aux célébrations traditionnelles de la dominique.
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Le manque de semi-conducteurs pour l'industrie automobile, qui pénalise l'activité des usines des constructeurs automobile, risque de perdurer jusqu'à la fin 2023, a estimé le PDG du groupe Stellantis, Carlos Tavares dans un entretien mis en ligne samedi soir sur le site du Parisien.
"La situation restera très compliquée jusqu'à fin 2023, puis se détendra ensuite, notamment parce que le marché de l'électronique grand public plonge un peu", a estimé M. Tavares, lors d'un entretien croisé avec le directeur général de Renault Luca de Meo, à un peu plus de deux semaines du Salon automobile de Paris.
Evoquant ce problème structurel, M. De Meo a rappelé que lors de la pandémie, le marché automobile a chuté, en raison de l'impossibilité pour les clients de se rendre en concession.
"On a donc décroché nos prévisions de demande de semi-conducteurs. Et comme les gens sont restés chez eux, ils achetaient des ordinateurs, des PlayStation, etc", a expliqué M. De Meo.
"L'industrie des semi-conducteurs s'est adaptée et s'est concentrée sur des produits à haute valeur ajoutée pour le marché de l'électronique grand public", a conclu le patron de Renault, qui a aujourd'hui "du mal à trouver la puce basique qui fait monter et descendre la vitre", ce qui rend impossible la production de voitures.
M. Tavares a rappelé les investissements importants --plusieurs dizaines de milliards à chaque fois-- consentis par les Etats-Unis et l'Union européenne pour relancer des filières "maison" de semi-conducteurs et sortir de la dépendance envers l'Asie.
"Quand ces investissements se matérialiseront, il y aura des semi-conducteurs, et même une surabondance. Mais il va falloir attendre trois ans minimum", a estimé M. Tavares.
Ce problème touche l'ensemble de l'Europe, a rappelé samedi un porte-parole de la plateforme automobile (PFA), laquelle a publié les chiffres mensuels de ventes de voitures, en berne sur les neuf premiers mois de l'année en grande partie à cause de ce manque de composants, même si les deux derniers mois ont esquissé un timide rebond.
- L'inquiétante concurrence chinoise -
Interrogé sur la concurrence chinoise en Europe, M. Tavares n'a pas caché une certaine inquiétude, notamment sur la voiture électrique: "la Chine attaque le marché avec des prix très bas, peut-être subventionnés d'ailleurs, mais c'est un autre sujet", a-t-il déclaré.
Il a regretté que l'Europe ait "ouvert une porte béante" aux exportations chinoises, estimant que le continent "est maintenant sous une forte pression" qui contraindra probablement les constructeurs européens, dans les prochaines années, "à réduire leurs coûts de façon très importante".
Un contexte qui a motivé selon lui la fusion de PSA avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), pour créer Stellantis et "bénéficier d'un effet d'échelle sur la réduction des coûts et, au bout du bout, éviter de la casse sociale".
"Si vous n'êtes pas compétitifs par rapport aux constructeurs chinois, il va bien falloir que vous fassiez quelque chose… Soit vous vendez plus cher, mais vous perdez des parts de marché et votre entreprise devient trop grande ; soit vous vendez au prix imposé par la concurrence, mais au risque de finir dans le rouge et de devoir restructurer", a conclu M. Tavares.
© 2022 AFP
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