La Chine s'en tient "indéfectiblement" à sa politique zéro Covid

La banque suisse UBS voit le dollar progresser et anticipe un taux autour de 90 cents pour un euro "dans les prochains mois", avant une remontée à 96 cents à la fin mars 2023. C'est un point qui montre que la politique de la FED est en train de remettre les Etats-Unis et Wall Street au premier plan avec l'aide aussi du secteur pétrolier et gazier qui sont à la base d'un avantage concurrentiel majeur vis à vis de l'Europe et de la Chine.

Donc le bon comportement du CAC40 tiré par le Luxe ne sera peut-être plus aussi évident en 2023 si la Chine ne sort pas réellement de son "Zéro COVID".

Répondre

cercueil19 alias le fossoyeur ?

Répondre

ben normalement lundi c’est rouge foncé.

rouge c’est journée dessin avec @tirelire19

Répondre

La Chine se sert du covid pour faire passer auprès des chinois le tour de vis général de Xi Jiping. Ce n'est pas nouveau et seules les boursicoteurs qui n'y connaissent rien à la Chine y croient.

Répondre

Et dire que les rumeurs sur la fin du 0 COVID en Chine sont soi-disant à l'origine de la forte hausse des marchés et notamment du CAC40 hier !!! Les valeurs du luxe ont repris de 3 à 5% et que vont-elles faire Lundi ? Les rumeurs sur d'autres points prendront-elles le relais ? .............................................................

Répondre

La Chine a annoncé samedi qu'elle s'en tiendrait "indéfectiblement" à sa politique zéro Covid, douchant les espoirs des marchés d'un assouplissement par Pékin, dernière grande économie à appliquer un protocole sanitaire radical, qui ne l'empêche pas d'être confrontée à une hausse des cas à l'approche de l'hiver.

Pékin "s'en tiendra indéfectiblement à la politique globale du zéro Covid", a déclaré le porte-parole de la Commission nationale de la santé (NHC), Mi Feng.

La politique zéro Covid en Chine, en vigueur depuis bientôt trois ans, se traduit par des confinements à répétition, des tests PCR à grande échelle et une quarantaine obligatoire à l'arrivée de l'étranger, qui vont donc se poursuivre.

"À l'heure actuelle, la Chine est toujours confrontée à la double menace des infections importées et de la propagation des épidémies nationales", a arguementé Mi Feng lors d'une conférence de presse, jugeant la situation face à la pandémie "plus sombre et complexe que jamais".

"Nous devons continuer à donner la priorité aux personnes et aux vies", a martelé le porte-parole, alors que la Chine a enregistré samedi une hausse des cas, avec 3.659 nouvelles infections, la plupart asymptomatiques, contre 2.000 nouveaux cas positifs mercredi.

Le nombre de personnes en quarantaine dans le pays est désormais au plus haut depuis le confinement de Shanghai au printemps, note le cabinet Capital Economics, avec des foyers détectés dans plus de 50 villes.

Au sud, le territoire semi-autonome de Macao a annoncé mardi un dépistage général de ses 680.000 habitants après la découverte d'une poignée de cas.

A Canton (sud), des confinements partiels avaient été décrétés lundi dans plusieurs quartiers.

A l'autre bout du pays, des foyers ont été détectés dans des villes du nord-est, près de la frontière avec la Russie et la Corée du Nord.

Les autorités chinoises ont confiné mercredi pour une semaine les 600.000 personnes vivant autour de l'usine qui fabrique la majorité des iPhone dans le monde, après la fuite d'employés inquiets par la découverte d'un foyer de Covid-19. La zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou (centre), où se trouve l'usine, emploie plus de 200.000 personnes.

© 2022 AFP

Répondre