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Sur le papier, les moulinettes en mer « sont plus rentables » que celles implantées sur terre. Sur le papier….car elles n’ont pas encore fait leurs preuves.
Dans les « hydroliennes » il y en a de 2 sortes : les flottantes,, et les immergées.
Pour les flottantes, le vent en mer est supposé permanent. Ou presque .
Mais les fonds ne sont pas partout à qqs dizaines de mètres sous la surface.
Pour les immergées, les courants marins sont permanents, eux.
Plusieurs pays - Espagne, Allemagne, Suède, …abandonnent le subventionnement des moulinettes terrestres, au profit des maritimes, supposées les plus intéressantes.. Sans véritable certitude de leurs performances.
Normalement, toute médaille a 2 faces. Le revers des « hydroliennes » est à facettes : pour avoir un minimum de capacité de production, qui sera loin du compte, (*) il faudra « habiller » toutes les côtes, sur toute leur longueur, et sur 3 ou 4 Kms de large.
(*) surtout si la France maintient la connerie d’abandonner une grande partie de la production nucléaire.
Le milieu marin est plus agressif que sur terre. Les opérations de maintenance/remplacement sont beaucoup plus fréquentes (cas de la Suède, ou Finlande..je ne sais plus) – les frais de raccordement au réseau sont très conséquents et très techniques – comment réagira le milieu sous-marin face à ces agressions ? – comment se comporteront les machines pendant les grosses tempêtes ? – et le pire du pire …..quel impact sur l’industrie de la pêche ? (m’en fout j’aime pas le poisson) – quels risques d’accidents en mer par gros temps bouché ?…..
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Ah, l.inflation !
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Shell qui, avec deux partenaires, devait installer au large de Groix et Belle-Ile-en-Mer un site pilote d'éoliennes flottantes, a décidé d'abandonner son projet, en raison de la hausse des coûts et de "défis techniques, commerciaux et financiers", a annoncé mardi le consortium, confirmant une information des Echos.
Ce projet de 300 millions d'euros était porté par un consortium réunissant Shell, avec la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois CGN.
Il devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l'avenir de l'éolien en mer car permettant d'installer des parcs plus en profondeur, donc notamment plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.
Trois autres fermes pilotes flottantes sont annoncées en France, toutes en Méditerranée. Ainsi par exemple, les flotteurs du projet prévu au large de Port-St-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont-ils été dévoilés lundi.
Mais le projet breton "a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers, le tout dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes, en termes d’inflation et de chaîne d’approvisionnement", a expliqué le consortium dans un communiqué mardi.
"Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l’ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet", a-t-il ajouté.
Le projet s'est en particulier heurté au retrait de General Electric, qui devait fournir les éoliennes de six mégawatts (MW) mais s'est recentré sur la fabrication d'équipements aujourd'hui plus puissants, puis du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans l'éolien flottant, détaillait l'article des Echos, dont Shell a confirmé le contenu à l'AFP.
Combiné à la hausse des coûts généralisée et à la crise de l'énergie, cela ne permettait plus de construire un modèle économique soutenable.
Shell avait repris le projet en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l'éolien flottant.
La France, qui doit inaugurer dans quelques jours son tout premier parc éolien (80 éoliennes posées sur le fond) face à Saint-Nazaire, compte sur la technologie flottante pour pouvoir répondre à ses ambitions: quelque 40 gigawatts (environ 50 parcs) d'ici 2050.
© 2022 AFP
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